Programmes en cours

Le département des Études et de la Recherche anime plus d'une trentaine de programmes de recherche répartis en huit domaines : quatre domaines périodiques complétés par quatre domaines thématiques.

Retrouvez ci-dessous la liste des programmes de recherche en cours.

    • Calligraphies aux frontières du monde islamique (CallFront)

      Le programme « Calligraphies aux frontières du monde islamique (CallFront) » est consacré à l’étude des styles calligraphiques en caractères arabes nés dans la péninsule Ibérique, le Maghreb, l’Afrique subsaharienne, l’Anatolie, les Balkans, l’Inde, l’Asie du Sud-Est et la Chine. Dirigé par Eloïse Brac de la Perrière (INHA/Sorbonne Université) en collaboration avec Maxime Durocher (Sorbonne Université), le projet a été sélectionné par l’ANR 2022 (ANR-22-CE54-0015-02) pour une durée de trois ans (2023-2026).

    • Recensement des tableaux ibériques dans les collections publiques françaises (1300-1870)- RETIB

      Luis Eugenio Meléndez, Portrait de l’artiste tenant un dessin d’académie masculine, huile sur toile, signé et daté 1746, musée du Louvre, département des Peintures , R.F. 2537 © 2008 RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Jean-Gilles Berizzi

      Ce programme de recherche a pour objet d’identifier, d’étudier et de faire connaître les peintures espagnoles et portugaises conservées dans les collections publiques françaises.

    • Répertoire des sculptures allemandes des musées de France (bois et bois polychromé, vers 1450-1530)

      Le programme a pour but le recensement et l’étude matérielle, stylistique, historique et iconographique des sculptures allemandes gothiques tardives des collections publiques françaises.

    • Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises (RETIF)

      Piero di Cosimo, Portrait de femme, dit Simonetta Vespucci,  XVe siècle, musée Condé, Chantilly.

      L'INHA a entrepris depuis 2001 de répertorier les tableaux italiens conservés en France dans les musées et les institutions publiques.

    • Recensement de la peinture produite en France au XVIe siècle

      Jean Cousin, Eva Prima Pandora, détail, musée du Louvre. © Cécile Scailliérez

      Ce programme cherche à poser de nouveaux regards sur la peinture française de François Ier à Henri IV.

    • Analyse de l’OR et de ses Usages comme Matériau pictural (AORUM)

      Pieter Jansz Saenredam, Nef de l’église Sainte-Marie d’Utrecht, 1641, huile sur panneau, 122 x 95 cm, Amsterdam, Rijksmuseum

      Le programme AORUM s’attache à étudier l’or en tant que matériau pictural dans les pratiques artistiques en Europe occidentale, aux XVIe et XVIIe siècles. Fondamentalement interdisciplinaire, il est coordonné par Romain Thomas (INHA/ Université Paris Nanterre). AORUM a débuté en 2021 comme projet de recherche financé par la Fondation des Sciences du Patrimoine, puis a été sélectionné par l’ANR comme projet de recherche collaboratif (ANR-22-CE27-0010) (2022-2025).

    • Répertoire des ventes d'antiques en France au XIXe siècle

      Assiette attique à figures rouges signée par Epictétos, vers 520 - 510 avant  J.-C. Musée du Louvre, département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, G 7. © 1994 RMN / Hervé Lewandowski

      Depuis 2011, ce programme est consacré à l'étude des ventes d'antiques en France au XIXe siècle, aujourd’hui encore peu étudiées. Grâce à un repérage et un dépouillement critique des catalogues de vente ainsi que de diverses sources d’archives, les informations sur les œuvres, les vendeurs, les acheteurs sont collectées et croisées, permettant ainsi de reconstituer la vie moderne de ces œuvres antiques.

    • Chorégraphies. Écriture et dessin, signe et image dans les processus de création et de transmission chorégraphiques (XVe-XXIe siècles)

      Pierre Rameau, Le maître à danser. Qui enseigne la manière de faire tous les différents pas de danse dans toute la régularité de l'art, & de conduire les bras à chaque pas. Enrichi de figures en taille-douce..., 1725, Bibliothèque nationale de France.

      Depuis les rosaces ésotériques de Fabritio Caroso au XVIIe siècle (Nobiltà di Dame), chez qui le sol constitue déjà cet espace de la projection du mouvement dansé, jusqu’aux séries mathématiques d’Anne Teresa de Keersmaeker, les notations de danse révèlent la complexité des réseaux de relations techniques, esthétiques, matérielles, entre arts visuels et création chorégraphique. Ce sont ces relations et ces pratiques convergentes que le programme cherche à étudier, mettant au jour une culture visuelle de la notation du geste dansé.

    • Répertoire des peintures germaniques dans les collections françaises (1370-1550)

      Légende : Martin Schongauer (vers 1430/1450-1491), La Vierge et l’Ange de l’Annonciation, retable de Jean d’Orlier, 1470-1475, huile sur bois, Colmar, musée d’Unterlinden, inv. 88.RP.452

      Ce programme a pour but de recenser, étudier et faire connaître les peintures germaniques du Moyen Âge et de la Renaissance conservées dans les collections publiques françaises.

    • Richelieu. Histoire du quartier

      Création graphique : projet Richelieu. Histoire du quartier. Carte : European Espace Agency-IGN. Iconographie : Archives nationales, BnF, British museum et musée Carnavalet.

      Ce projet est proposé conjointement par l’Institut national d’histoire de l’art, la Bibliothèque nationale de France, l’École nationale des chartes, le Centre allemand d’histoire de l’art et le Centre André Chastel (Sorbonne Université). La synergie de ces institutions, dont les ressources documentaires et les services aux publics sont immenses et complémentaires, a été à l’origine d’un projet collectif entrepris en 2018 dédié à une investigation collective de l’histoire du quartier dans lequel elles sont implantées. L’objectif est de s’intéresser aux contours d’une géographie culturelle qui concentre au cœur de Paris les lieux du savoir et des arts. Compris entre le Louvre, l’Opéra, la place des Victoires et les grands boulevards, ce quartier a été désigné dans le cadre du projet comme « quartier Richelieu » en référence au « quadrilatère Richelieu » qui réunit aujourd’hui les collections patrimoniales de la Bibliothèque nationale de France, la bibliothèque de l’Ecole nationale des chartes et la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art. Le consortium initial a été rejoint en 2021 par l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Le projet a obtenu en 2021 le soutien de la Banque de France et de la Fondation des Sciences du Patrimoine.

    • Répertoire des acteurs du marché de l'art en France sous l'Occupation (RAMA)

      Jacques Cannone, Hôtel Drouot, 5 juin 1942, sous le marteau du commissaire-priseur Maître Alphonse Bellier, assisté par les experts André Schoeller et Martin Fabiani (assis derrière la petite table à droite) © Musée Carnavalet/Roger-Viollet.

      Initié par des partenaires français et allemands, mais s'inscrivant dans une dynamique internationale sur l'histoire des spoliations, ce programme a pour objectif principal de documenter et d'étudier les différents acteurs du marché de l'art en France sous l'occupation allemande, en s'appuyant sur le dépouillement des sources disponibles au niveau mondial.

    • La Bibliothèque d'art et d'archéologie de Jacques Doucet : corpus, savoirs et réseaux

      Marque d’éditeur que Jacques Doucet fit apposer sur la page de titre de chacune des "Publications pour faciliter les études d'art en France".

      Collectionneur de l’art du XVIIIe siècle comme de l’art de son temps, Doucet constitua trois bibliothèques qui renouvelèrent le paysage des bibliothèques publiques. Si la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet a depuis longtemps fait l'objet d'études, la toute première Bibliothèque d'art et d'archéologie (BAA) est assez mal connue, malgré des études ponctuelles. Le programme propose de mener tout à la fois une étude exhaustive des fonds initiaux de la BAA à l'aide des sources les documentant (premier fichier matières, registres des entrées journalières, système de cotation) et une étude systématique des collaborateurs de Jacques Doucet en tant que corpus représentatif du réseau d'acteurs de l'histoire de l'art en France de 1880 à 1920.

    • Catalogue des œuvres d'art collectionnées par Jacques Doucet

      Jacques Doucet et Picabia autour de Cure-dent, avenue du Bois, début du XXe siècle.

      Ce programme a pour ambition de reconstituer et de documenter les collections artistiques de Jacques Doucet dont la personnalité, à travers les fonds en histoire de l’art qu’il a su réunir, est indissociable de l’INHA et de sa bibliothèque.

    • Sismographie des luttes – Vers une histoire globale des revues critiques et culturelles

      Revue Transition (1961, Kampala, Ouganda - 1971, Accra, Ghana - 1973, Londres, GB - 1991, Cambridge, USA)

      Sismographie des luttes – Vers une histoire globale des revues critiques, est un projet issu du programme de recherche « Art global et périodiques culturels » inauguré en 2015 à l’INHA au sein du domaine Histoire de l’art mondialisée, dirigé par Zahia Rahmani. Dédié aux revues produites en dehors de l’Europe ou en situation diasporique aux XIXe et XXe siècles dans la suite des courants révolutionnaires nés à la fin du XVIIIe siècle jusqu’aux mouvements de décolonisation qui ont suivi. Le programme a rassemblé un collectif international de chercheurs et d’acteurs de la scène artistique et a par la suite donné lieu au recensement de plus d’un millier de revues. Il témoigne de la dynamique sociale, intellectuelle, artistique et politique qui s’est exercée dans le monde à travers les revues critiques et culturelles. Il est aussi le résultat d'un processus de recherche engagée, multilingue et décentrée. L’objet central de cette recherche est celle de la revue, devenue, de part le monde, un support d’expression critique générateur d’une puissante modernité. Elle a permis à des groupes de femmes et d’hommes, à des intellectuels et des artistes de structurer leurs ressources propres et leur vocabulaire, de produire une archive de la pensée et d’élaborer un récit alternatif au cœur des empires coloniaux. C’est ce récit que restitue cette recherche. Le projet de recherche a donné lieu a deux publications, une exposition itinérante et une base de données.

    • Collectionneurs, collecteurs et marchands d'art asiatique en France 1700-1939

      Composition avec objets d’art asiatique, vase antique et aquarelle, photographie anonyme, autochrome, vers 1910-1920, Paris, musée d’Orsay, inv. PHO 1997-8-1-41 (c) Paris, RMN-GP (musée d’Orsay) / Alexis Brandt

      L’Institut national d’histoire de l’art a lancé un programme de recherche autours des individus, amateurs, voyageurs, militaires, marchands ou artistes, qui ont contribué à façonner une image de l’Asie à travers la culture matérielle.

    • Répertoire de sculpture française (1500-1960) dans les collections publiques américaines

      Le Répertoire de sculpture française (French Sculpture Census) recense plus de 12 000 sculptures françaises comprises entre 1500 et 1960 se trouvant dans les collections publiques américaines.

    • Paradis perdus : colonisation des paysages et destruction des éco-anthroposystèmes

      Portfolio colonial, dépeignant les paysages, les villes et les industries des possessions et dépendances françaises, ainsi que des pays qui, quoique n’étant pas effectivement sous notre protectorat, font néanmoins partie de la France coloniale en raison de leurs mœurs, leurs traditions et leur langage, photographies rassemblées par John L. Stoddard, Paris, The Werner Company de Chicago, 1895.

      L’idée que la nature comme espace essentiel et vital de l’être humain a été contaminée à jamais par un processus irréversible de destruction fait naître de par le monde la manifestation d’un désenchantement qui dit qu’un équilibre fondamental à l’existence humaine a été rompu. Nous proposons la notion de « Paradis perdus », dans toute l’étendue de ses variations sémantiques comme fil conducteur d’une enquête transdisciplinaire sur la colonisation des paysages et ses répercussions sur les vies humaines et leurs représentations.

    • Images/Usages : droit des images, Histoire de l'art et société

      L'INHA a lancé en juillet 2017, avec le soutien de la Fondation de France, un nouveau programme d'une durée de quinze mois dédié à la question de l'accès aux images pour les professionnels des arts visuels.