Aide à l’écriture et à la publication d’un essai critique - Lauréat 2017aide proposée par l’INHA (Institut national d’histoire de l’art) et l’Institut français, en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication – Direction générale de la création artistique et la revue « CRITIQUE D’ART »

Clélia ZERNIK est la seconde lauréate d’une nouvelle aide à l’écriture et à la publication d’un essai critique, mise en place en 2015 dans le but de promouvoir la recherche française portant sur la création artistique des années 1960 à nos jours et sa diffusion à l’international.


Afin de soutenir la production intellectuelle innovante dans le domaine de la critique d’art, cette aide est proposée à de jeunes auteurs, français ou vivant en France depuis au moins cinq ans, arrivés à un stade de première reconnaissance professionnelle.

Normalienne, agrégée et docteur en esthétique, Clélia Zernik est professeur de philosophie de l’art aux Beaux-Arts de Paris depuis 2011. Ses premières recherches portent sur la relation entre art et sciences, telle qu’elle est élaborée par les psychologues de l’art et par les phénoménologues (cf. Perception-cinéma, Vrin, Paris, 2012 ; L’œil et l’objectif, Vrin, 2014). Celles-ci s’orientent désormais vers le cinéma (Les Sept samouraïs d’Akira Kurosawa, éditions Yellow Now, Paris, 2013) et l’art contemporain japonais, grâce à des séjours d’études à l’université Waseda et à l’université de Tokyo. Elle travaille actuellement sur la question de la doublure des images (surfaces et profondeurs japonaises) et collabore régulièrement à des revues comme Critique d’art, Trafic, Art Press ou Positif.

Le projet de Clélia Zernik pour l’aide à l’écriture et à la publication d’un texte critique s’intitule « L’art japonais après Fukushima au prisme des festivals ». Il s’agira d’étudier les festivals d’art contemporain qui se multiplient d’année en année dans les différentes municipalités du Japon et qui développent un concept inédit au croisement du tourisme de masse et de la manifestation élitiste d’art le plus contemporain. Lors de ces festivals estivaux, gastronomie, histoire des territoires, arts contemporains d’ici et d’ailleurs s’associent en une formule inédite qui témoigne aussi bien de la créativité des artistes que de l’esprit de rassemblement populaire. Les étudier sous cette forme particulièrement florissante et spécifique au Japon semble riche d’enseignements pour cerner les micro-inflexions d’un art très contemporain vis-à-vis duquel précisément nous avons peu de recul et pour en saisir les hantises propres comme par exemple celle de Fukushima.

Son texte sera publié dans la rubrique « Essai » au sommaire du n°49 de la revue « CRITIQUE D’ART : actualité de la littérature critique sur l’art contemporain / The International Review of Contemporary Art Criticism » [automne/hiver 2017] http://critiquedart.revues.org 

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Aide attribuée par un jury international composé d’historiens et de critiques d’art, de commissaires d’exposition et de représentants de l’AICA (Association International des Critiques d’Art)