GEYMÜLLER, Heinrich Adolf von(12 mai 1839, Vienne – 19 décembre 1909, Baden-Baden)

Auteur de la notice : Marco Calafati

Profession ou activité principale

Historien de l’art, de l’architecture et théoricien de la restauration monumentale

 

Autres activités

Architecte, ingénieur

 

Sujets d’études

Architecture de la Renaissance

 

Carrière

1851 : formation au collège Galliard à Lausanne

1855 : École d’ingénieurs de Lausanne

1857-1860 : École centrale des Arts et Manufactures à Paris

1860 : Académie d’architecture à Berlin, sous la direction de Friedrich Adler, contact avec Jacob Burckhardt : début de l’intérêt pour Bramante et la construction de Saint-Pierre à Rome

1860 : travaille dans le cabinet d‘architecture de Friedrich Adler ; à cette période appartiennent aussi les premiers petits projets architecturaux

1863 : en décembre, invitation à Bâle par Burckhardt

1863 : fin de formation à l’École des beaux-arts à Paris

1864 : travaille dans l’atelier de Questel et dans le bureau du collège Chaptal

1864 : premier voyage en Italie

1866 : seconde période d’étude en Italie

1866 : court séjour à Vienne, puis à Paris, dans l’atelier de l’architecte Lesoufaché

1867 : premier écrit sur les dessins pour Saint-Pierre de la Galerie des Offices ; le volume est achevé en décembre et publié au début de 1868 en langue allemande

1868 : à Milan et à Rome, pour étudier les œuvres de Bramante

1868 : thèse sur Saint-Pierre de Rome

1868 : concours d’architecture pour l’église protestante à Berlin

1868 : traduction en italien du volume sur Saint-Pierre

1885 : membre correspondant de l’Académie des beaux-arts à Paris

1870 : publication de l’essai « Trois dessins d’architecture de Raphaël » dans la Gazette des Beaux-Arts avec dessins et gravures d’auteur

1872 : concours d’architecture pour le palais du Reichstag à Zurich

1873 : exposition internationale à Vienne et présentation des tentatives de plans de reconstruction de la cathédrale Saint-Pierre

1875 : projet et réalisation du chalet Balsan à Ragaz

1882 : publication des dessins de Fra Giocondo découverts à Florence

1880 : début des études de l’œuvre de Léonard de Vinci pour le livre sur Léonard de Vinci comme architecte

1884 : publication de livre Raffaello studiato come architetto à Milan avec des tables sous forme de phototypies

1884 : contact avec Burckhardt lors d’une collaboration pour la réimpression de Cicerone dans lequel Geymüller prend en charge la section d’architecture

1884 : article sur les architectes de la famille Sangallo

1885 : impression d’un premier dossier sur l’architecture en Toscane, « Toskanawerk »

1889 : participation au premier Congrès international des monuments en tant que représentant de la Suisse

1890 : en raison de retards liés à la recherche et à l’écriture de textes pour le travail sur l’architecture en Toscane, Geymüller est mis à la retraite à la demande de Carl von Stegmann qui était en charge de l’illustration des bâtiments

1891 : conférence à l’Institut royal des architectes britanniques à Londres sur Bramante, publiée en 1891 dans les « Transactions » de l’Institut ; la monographie sur Bramante, prévue depuis des décennies, n’a jamais été publiée ; depuis cette année, Geymüller consacre au grand projet du « Thésaurus » beaucoup de temps et d’énergie

1897 : après la mort de Carl von Stegmann (1895), la maison d’édition Bruckmann demande à Geymüller de poursuivre le travail l’écriture de textes pour un travail sur l’architecture en Toscane

1898 : période d’étude et de recherche en France et publication du premier volume sur l’architecture de la Renaissance en France

1901-1908 : publication du second volume sur l’architecture de la Renaissance en France

1904 : publication du volume sur l’architecture de la Renaissance de Michel-Ange en Toscane

1908 : publication des appendices et annexes des volumes sur l’architecture en Toscane

 

Étude critique

Heinrich von Geymüller a contribué de manière décisive au développement de l’histoire de l’architecture de la Renaissance en Italie et en France. D’une part parce qu’il fut l’un des premiers à s’intéresser aux dessins et pas seulement aux monuments, et d’autre part parce qu’il eut le courage d’entreprendre de grands projets de recherche et de publication. Il a non seulement découvert des dessins majeurs de maîtres de la Renaissance, mais il a également compris que les documents graphiques méritaient d’être étudiés non seulement pour les bâtiments qu’ils représentent, mais aussi en tant qu’œuvres, comme des documents de travail qui permettaient à l’artiste-architecte d’aboutir à la conception finale.

Né à Vienne dans une famille de riches banquiers, Geymüller a vécu entre l’Autriche, la France, l’Angleterre, la Suisse et surtout l’Italie. En 1869, il épousa Marguerite, fille unique du comte Jules Delaborde, avec qui il eut six enfants. Le couple s’établit à Paris, mais séjourna souvent aussi dans les propriétés Boissonnet à Aix-la-Chapelle et surtout à Pully près de Lausanne, où Nathalie Heimbürger, sœur d’Élisabeth Boissonnet, lui donna en 1879 la villa de Champittet. Par ailleurs, il hérita de sa tante Élise Oswald-Falkner une maison à Baden-Baden, en Allemagne, où il établit sa résidence principale ; toutefois la nationalité de Geymüller resta toujours et seulement la nationalité suisse (Bürgerrecht de Bâle). Après la mort de son père (1848), Heinrich fut pour une courte période (un an) à Bâle avec ses parents, qui furent responsables de son recensement en tant que citoyen.

En Italie, Geymüller a étudié l’architecture de la Renaissance et les dessins de Léonard de Vinci, Bramante, Raphaël, Fra Giocondo, Sangallo. C’est ainsi qu’il se rendit compte que la bonne qualité de la reproduction en fac-similé des dessins par la photogravure était fondamentale pour l’étude de l’architecture, afin de rendre ces derniers plus accessibles et lisibles. L’importance de la représentation graphique d’un projet basé sur les dessins originaux est un point fondamental de la pensée de Geymüller. Il considérait en effet la recherche historique comme une activité artistique, et envisageait la tâche du chercheur comme une reconstitution de l’idée originale des projets d’architecture, dans le but de donner vie aux projets non réalisés.

Les travaux scientifiques de l’ensemble de sa vie sont liés à la collection de dessins d’architecture du Cabinet des estampes de la Galerie des Offices. Dès 1864 il voyagea en Italie, notamment à Florence où, lors d’un deuxième séjour en 1866, il découvrit aux Offices le célèbre projet de Donato Bramante pour la construction de la nouvelle basilique Saint-Pierre de Rome, le célèbre U-20 A surnommé « le plan au crayon rouge ». Dans son travail de base Les Projets primitifs pour la basilique de Saint-Pierre de Rome[Die ursprünglichen Entwürfe für St. Peter in Rome] (1875-1880), Geymüller en vint à comprendre que la conception de la construction de ce bâtiment extraordinaire constituait un véritable tournant dans l’histoire de l’architecture. Parmi ses nombreuses activités, il était aussi collectionneur de dessins d’architecture : en 1907, après diverses vicissitudes, ce vaste ensemble rejoignit la prestigieuse collection de la Galerie des Offices. Le noyau de la collection Geymüller était formé par les dessins achetés à la veuve du comte Bernardino Campello : le Codex Geymüller Campello. Ce recueil faisait à l’origine partie de la grande collection datant du xvie siècle des membres de la célèbre famille d’architectes florentins Sangallo. Elle fut transmise au collectionneur florentin Niccolò Gaddi et, au fil des siècles, à la famille Campello. La collection Geymüller était composée de deux autres volumes : l’un nommé Codex Vignola, et un autre codex maintenant démembré. Le Codex Vignola, comme son nom l’indique, a été traditionnellement attribué à Jacopo Barozzi da Vignola (1507-1573), puis donné à l’atelier de Giovanni Antonio Dosio (1533-1609). Le troisième a été attribué par Geymüller à Fra Giovanni Giocondo da Verona (1433-1515). Cette attribution a récemment été remise en question par Amelio Fara qui, à travers une comparaison avec les modèles de la collection Beltrami à la bibliothèque d’art du Castello Sforzesco à Milan, y voit la main de l’architecte militaire vicentin Basilio dalla Scola (1462-1556 ?).

Comme l’a indiqué Josef Ploder, les études de Geymüller exercèrent un impact immédiat qui transparaît dans les publications de Rudolf Redtenbacher et Constantin Jovanovits. Dans la deuxième édition de sa Geschichte der Neuren Baukunst (1878), Burckhardt cite les études de Geymüller sur la basilique Saint-Pierre. L’étude attentive de ces dessins est poursuivie aujourd’hui par Christof Thoenes et Christoph Luitpold Frommel – ce dernier s’inscrivant dans la tradition de Geymüller, car il présente souvent des reconstitutions des projets étudiés. Au cours de ses années de formation à Berlin, Geymüller rencontra Wilhelm Lübke, qui faisait partie de son cercle d’amis, tous admirateurs de Jacob Burckhardt. Lübke réfutait l’opinion commune selon laquelle le plan de Saint-Pierre publié par Serlio dans son troisième livre était de Bramante. Loin d’être convaincu par cette opinion commune, Geymüller en discuta avec Lübke qui attira son attention sur les études faites par Burckhardt. Si les questions d’attribution et de datation importaient peu au célèbre historien suisse, Geymüller en revanche fondait son raisonnement sur la formulation de ces questions spécifiques. Geymüller estimait beaucoup Gaetano Milanesi, dont il était l’ami, et dans sa correspondance, outre les questions liées à Bramante, Vasari et Michelange, il annonça la découverte d’une édition de Vitruve publiée par Fra Giocondo à Florence, entièrement annotée par Antonio da Sangallo le Jeune. En 1880, il publia un essai intitulé Cordiano, il vero nome di Antonio da Sangallo il Giovane.

Dans le cadre de ses études sur Bramante, en 1870, Geymüller dédia une première publication aux dessins d’architecture de Raphaël et en 1874 débuta sa collaboration avec Louis Courajod pour le livre Les Estampes attribuées à Bramante, aux points de vue iconographique et architectonique. Dans sa monographie sur cet artiste (1884), en ce qui concerne presque tous les dessins appartenant à la Galerie des Offices, il avait considérablement élargi sa méthode de travail. Il y tenta une interprétation psychologique, évitant ainsi un jugement préconçu que l’on trouve parfois dans ses propres études sur la basilique Saint-Pierre. Dans le cadre du travail L’Architecture de la Renaissance en Toscane [Die Architektur der Renaissance in Toskana] (1885-1908), Geymüller s’intéressa de nouveau à Raphaël architecte, mais seulement en ce qui concerne les travaux réalisés en Toscane : Palazzo Pandolfini devint la « perle la plus précieuse de la Renaissance et la fleur la plus pure de l’école de Bramante en Toscane ». L’intérêt pour cette œuvre architecturale sera partagé par André Chastel qui, dans son exemplaire personnel de l’ouvrage, annota de références au crayon des dessins et des photos du bâtiment. En 1884, Geymüller avait également publié un recueil de dessins sur les monuments romains et un essai plus détaillé sur la famille de Sangallo, principalement des carnets de croquis. Christian Hülsen, spécialiste de l’Antiquité, en particulier de la topographie, fit l’éloge de Geymüller dans un examen des excellents exemplaires du document et des nombreux trésors de la collection de Florence non encore traités. Toujours dans le cadre d’études sur Bramante, l’autre œuvre majeure de Geymüller, de la même période, est l’essai sur Jacques Ier Androuet Du Cerceau. Figure dominante de la culture architecturale de la seconde moitié du xvie siècle, cet architecte fut l’auteur d’une représentation de la Basilique vaticane, témoin des grands projets de l’époque. Malgré l’intérêt que lui ont récemment manifesté plusieurs chercheurs, l’ouvrage général de référence sur Du Cerceau était resté jusqu’à présent la monographie de Geymüller publiée en 1887, qui servit aussi de base au catalogue établi dans l’Inventaire du fonds français de la Bibliothèque Nationale (1932). La relation avec ses contemporains historiens de l’art français était complexe pour Geymüller, et le fait d’être un étranger fut certainement un inconvénient pour recevoir des incitations publiques susceptibles de favoriser son travail scientifique. Geymüller avait interprété la variété de l’œuvre de Du Cerceau comme l’expression d’une évolution artistique de type linéaire ; les chercheurs d’aujourd’hui y voient en revanche le signe de choix précis de la part d’un artiste qui sut tour à tour adapter sa main et son regard à la spécificité de l’objet à représenter et qui, en homme de son temps, considérait la capacité d’invention comme une qualité artistique en soi. Contrairement à ce que croyait Geymüller, ce ne fut pas à l’occasion d’un séjour romain – qui n’eut jamais lieu selon Jean Guillaume – que Du Cerceau apprit le vocabulaire et la syntaxe de l’architecture, mais à travers l’étude de sources secondaires et la connaissance d’architectes et d’édifices français de son temps. L’analyse de ces sources, développée par plusieurs auteurs, révèle la richesse de l’univers d’idées et de formes qui circulaient dans la France du xvie siècle, allant de l’antique au contemporain, des collections d’antiquités aux édifices en cours de construction  et du Sud au Nord de l’Europe. La monographie sur Du Cerceau (1878) constitue pour Geymüller la base thématique de L’Architecture de la Renaissance en France [Die Baukunst der Renaissance in Frankreich] (1898-1901). Geymüller reconnaît la diversité de l’influence italienne sur la Renaissance française, dont le Formensprache a transformé l’architecture nationale. En ce qui concerne Geymüller et la Renaissance française, l’une des rares contributions est celle de Jean-Michel Leniaud dans le catalogue de l’exposition tenue à Bâle (et plus tard à Graz) en 2009, édité par Josef Ploder et Georg Germann.

Geymüller s’intéressait aussi à la restauration des monuments, et dans ce cadre il prit ouvertement position contre Eugène Viollet-le-Duc. Après son engagement contre le projet de restauration de la cathédrale de Lausanne par Viollet-le-Duc en 1873, il prit part aux débats sur la restauration de monuments historiques dans toute l’Europe, notamment l’achèvement de la cathédrale de Milan, de la cathédrale Saint-Pierre de Rome, du château de Chillon, de Saint-Francois à Lausanne et de San Lorenzo à Florence. En 1888, au cours de la polémique à propos de la possible reconstruction du château de Heidelberg, Geymüller, comme Georg Dehio, se déclara défavorable au projet. Dans les dernières années de sa vie, Geymüller a joué un rôle déterminant dans l’administration de Florence, notamment en matière d’architecture, de restauration et de protection des monuments. L’exploitation des dessins pour compléter la restauration et la reconstruction est intimement liée, selon Geymüller, à la méthode historique.

Souvent sollicité pour des expertises en matière de restauration de bâtiments historiques, comblé de distinctions honorifiques en France aussi bien qu’en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Italie ou en Suisse, mais aussi confronté, à la fin de sa vie, à des soucis financiers tenant à sa situation de chercheur indépendant (il n’a jamais accepté de charge universitaire), il mourut à Baden-Baden, où il s’était finalement établi, le 19 décembre 1909, non sans laisser derrière lui un dernier écrit qu’il ne désirait pas voir publier de son vivant : l’essai L’Architecture et la Religion [Architektur und Religion].

 

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

  • Les Estampes attribuées à Bramante, aux points de vue iconographique et architectonique (avec Louis Courajod). Paris : Rapilly, 1874.
  • Les Projets primitifs pour la basilique de Saint-Pierre de Rome, par Bramante, Raphael Sanzio, Fra Giocondo / Die ursprünglichen Entwürfe für Sanct Peter in Rom von Bramante, Raphaël Santi, Fra-Giocondo, den Sangallo’s. Paris : J. Baudry ; Vienne : Lehmann und Wentzel, 1875-1880.
  • Cento disegni di architettura d’ornato e di figure di Fra Giovanni Giocondo. Florence : Fratelli Bocca, 1882.
  • Documents inédits sur les thermes d’Agrippa, le Parthénon et les thermes de Dioclétien. Lausanne : Bridel, 1883.
  • Raffaello Sanzio studiato come architetto con l’aiuto di nuovi documenti. Milan : U. Hoepli, 1884.
  • Bramante et la restauration de Sainte-Marie-des Graces à Milan. Paris : Levy, 1887.
  • Les Du Cerceau, leur vie et leur œuvre d’après de nouvelles recherches. Paris : Librairie de l’art ; Londres : J. Rouam & G. Wood, 1887.
  • Die Architektur der Renaissance in Toscana: dargestellt in den hervorragenden Kirchen Palästen, Villen und Monumenten / nach den Aufnahmen der Gesellschaft San Giorgio in Florenz (publié, continué et achevé avec Carl von Stegmann et Henry de Geymüller). Munich : Bruckmann, 1885-1909, 11 vol. : 1. Filippo di Ser Brunellesco, 1885-1893 ; 2. Michelozzo di Bartolommeo, Donatello, Verrocchio, Jacopo della Quercia, Die della Robbia, Cavalcanti, 1885-1907 ; 3. Leon Battista Alberti, Bernardo und Antonio Rosselino, 1885-1907 ; 4. Desiderio da Settignano, Giuliano da Maiano, Benedetto da Maiano, Mino, Andrea Sansovino, Il Cronaca, 1890-1906 ; 5. Leonardo da Vinci - Giuliano da Sangallo - Antonio da Sangallo der Ältere, 1885-1908 ; 6. Andrea Bregno, Giudoccio di Andrea, Meister in Siena, Francesco di Giorgio Martini, Meister in Lucca, Vitoni, Portigiani, 1889-1907 ; 7. Raffaello, Antonio di Sangallo der Jüngere, Baccio d’Agnolo, Rovezzano, Giuliano di Baccio d’Agnolo, Bandinelli, Peruzzi, Vignola, Folfi, 1885-1908 ; 8. Michelangelo Buonarotti, 1904 ; 9. Dosio, Tasso, Cristofanello, Vasari, Ammannati, 1885-1904 ; 10. Allgemeines, Illustrazione storica. Einleitung, Material und Arbeit des Bauens, Handzeichnungen und Modelle, Kirchen, Paläste, Höfe, Loggien, Villen, 1885-1908  ; 11. Allgemeines, Illustrazione storica. Gebäudeteile, Ornamente und Sgraffiti, Gesamtüberblick und Schlußwort, 1890-1908 ; 12. Registerband, 1909.
  • Die Baukunst der Renaissance in Frankreich. Stuttgart : Bergsträsser, 1898-1901, 2 vol.
  • Das Problem des Heidelberger Schlosses und seine Gefahren. Baden-Baden : Wild, 1906.
  • Un primo progetto del Vignola per il Palazzo Farnese a Piacenza e il problema del suo operare a Montepulciano. Bologne : Puccini, 1907.
  • Architektur und Religion : Gedanken über religiöse Wirkung der Architektur. In Durm Josef (éd.), Heinrich von Geymüllers nachgelassene Schriften, vol. 1. Bâle : Kober, 1911.

 Articles

  • « Les manuscrits de Léonard de Vinci ». Gazette des beaux-arts, 1894-1895.
  • « Notizen über die Entwürfe zu St. Peter in Rom, aus bis jetzt unbekannten Quellen, Karlsruhe 1868. Notizie sopra i progetti per la fabbrica di S. Pietro in Roma (trad. Raffaele Ambrosi) ». Il Buonarroti, 3, 1868, p. 170-176, 215-224.
  • « Trois dessins d’architecture de Raphael ». Gazette des beaux-arts, XII, 1870, p. 79-91.
  • «  Cordiano, il vero nome di Antonio da Sangallo il Giovane », Il Buonarroti, 2, 1880, S. 477 f.
  • « Una osservazione in ordine al disegno attribuito a Baldassare Peruzzi ». Rassegna d’arte, 4, 1904, p. 137.
  • « La restauration du Hohkönigsbourg et les critiques de M. Otto Piper ». Zeitschrift für Geschichte der Architektur, 1, 1907-1908, p. 65-75.
  • « Disegno originale d’una pianta per Santa Maria del Fiore a Firenze ». L’Arte, 11, 1908, p. 241-246.
  • « Cordiano, il vero nome di Antonio da Sangallo il Giovane ». Il Buonarroti, 2, 1880, S. 477 f.
  • « The school of Bramante ». Royal Institute of British Architects Transactions, 7, 1890-1891, p. 93-142.
  • « Trois albums de dessins de fra Giocondo ». Mélanges d’archéologie et d’histoire, 11, 1891, p. 133-158.
  • « Die architektonische Entwickelung Michelozzos und sein Zusammenwirken mit Donatello ». Jahrbuch der Preußischen Kunstsammlungen, 15, 1894, p. 247-259.

 

Bibliographie critique sélective

  • Fabriczy Cornelius von. – « Geymüller, Heinrich von : Les Du Cerceau : leur vie et leur œuvre d’après de nouvelles recherches ». Repertorium für Kunstwissenschaft, 10, 1887, p. 321-323.
  • Rahn Johann-Rudolf. – « Conservation des monuments historiques et études sur l’art ancien ». La Suisse au xixe siècle, 2, 1900, p. 415-426.
  • Ferri Pasquale Nerino. – « La raccolta Geymüller-Campello recentemente acquistata dallo Stato per la R. Galleria degli Uffizi ». Bollettino d’arte del Ministero della Pubblica Istruzione, 2, 1908, p. 47-65.
  • Burckhardt Jacob. – Briefwechsel mit Heinrich von Geymüller mit einer Einleitung über Heinrich von Geymüller. Munich : Müller & Rentsch, 1914.
  • Dehio Georg. – « Am Grabe Heinrichs Freiherrn v. Geymüller (21. Dezember 1909) ». Kleine Aufsätze und Ansprachen, 1930, p. 23-24.
  • Thoenes Christof. – « Geymüller, Heinrich Adolf Freiherr von ». In Neue Deutsche Biographie, vol. 6. Berlin : Duncker & Humblot, 1964, p. 361-362.
  • Michajlova Marija B. – « Mausolei romani nei disegni di un architetto italiano del Rinascimento all’Ermitage di Leningrado ». Palladio, 19, 1969, p. 3-14.
  • Satkowski Leon. – « The Palazzo del Monte in Monte San Savino and the Codex Geymüller ». In Morrogh von Andrew et al. (dir.), Studies in Honor of Craig Hugh Smyth, II. Florence : Giunti Barbèra, 1985, p. 653-666.
  • Ploder Josef. – « Ein Kuppelgerüst für Santa Maria del Fiore? Revision einer wiederentdeckten Zeichnung ». Mitteilungen des Kunsthistorischen Institutes in Florenz, 33, 2/3, 1989, p. 229-236.
  • Mincio Danielle. – Henri de Geymüller, architecte et historien de l’art. [Cat. expo.], musée historique de Lausanne, bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne (14 juillet-15 octobre 1995). Collab. Laurent Golay, Josef Ploder. Lausanne : bibliothèque cantonale et universitaire, 1995.
  • Ploder Josef. – Heinrich von Geymüller und die Architekturzeichnung. Vienne : Böhlau, 1998.
  • Guillaume Jean, Fuhring Peter (dir.). – Galletti Germann Georg, « Henry de Geymüller, un expert polyglotte et cosmopolite ». In Roland Recht (dir.), Victor Hugo et le débat patrimonial. Éd. Gennaro Toscano, collab. Fabien Jamois. Paris : Somogy ; Institut national du patrimoine, 2003, p. 102-120.
  • Germann Georg. – « Henry de Geymüller, un expert polyglotte et cosmopolite ». In Roland Recht (dir.), Victor Hugo et le débat patrimonial. Éd. Gennaro Toscano, collab. Fabien Jamois. Paris : Somogy ; Institut national du patrimoine, 2003, p. 102-120 (nouvelle publication de cette étude dans : Germann Georg. – Aux origines du patrimoine bâti. Préf. Jacques Gubler. Gollion : Infolio, 2009, p. 387-406).
  • Ploder Josef, Fara Amelio. – Bramante e gli altri, storia di tre codici e di un collezionista. Préf. Howard Burns. Florence : L. S. Olschki (« Gabinetto disegni e stampe degli Uffizi »), 2006.
  • Ploder Josef. – « Il cosiddetto Codice Vignola della raccolta Geymüller ». Opus Incertum, 5, 2006, p. 87-91.
  • Germann Georg. – « Heinrich von Geymüller als Bauforscher und Denkmalpflege-Experte in der Schweiz und am Oberrhein, 1860-1890 ». Revue suisse d’art et d’archéologie, 1/2, 2007, p. 83-105.
  • Germann Georg, Ploder Josef. – Heinrich von Geymüller (1839-1909). Architekturforscher und Architekturzeichner.[Cat. expo.], Universitätsbibliothek Basel (5 septembre-14 novembre 2009) ; Universitätsbibliothek Graz (3 décembre 2009-12 février 2010). Bâle : F. Reinhardt, 2009.
  • Bissegger Paul. – « Henri de Geymüller versus E.-E. Viollet-le-Duc : le monument historique comme document et œuvre d’art. Avec un choix de textes relatifs à la conservation patrimoniale dans le canton de Vaud vers 1900 ». Monuments vaudois, 1, 2010, p. 5-40.
  • Guillaume Jean, Fuhring Peter (dir.). – Jacques Androuet du Cerceau. « Un des plus grands architectes qui se soient jamais trouvés en France ». Paris : Picard, 2010.
  • Donetti Dario. – « Drawings by two generations of the Sangallo family in the Geymüller Codex ». Communication inédite, colloque Drawings and the Italian Renaissance Architect, University of Washington in Rome (8 décembre 2011).
  • Galletti Sara, « Jacques Androuet du Cerceau : les nouveaux contours d’une œuvre ». Perspective, 1, 2011, mis en ligne le 8 août 2013 : http://perspective.revues.org/995 [consulté le 9 août 2013].
  • Passini Michela. – La Fabrique de l’art national. Le nationalisme et les origines de l’histoire de l’art en France et en Allemagne (1870-1933). Trad. Jean Bernard Torrent, préf. Andreas Beyer, préf. Roland Recht, Paris : Maison des Sciences de l’Homme, 2013.
  • Donetti Dario. – « Bramante agli Uffizi. I disegni per San Pietro e la storiografia architettonica ». Annali di Architettura, 26, 2014, p. 107-112.
  • Ploder Josef. – « Heinrich von Geymüller und das Toscanawerk Forschungsparadigmen der Architekturgeschichte ». In Wolfgang Cortjaens, Heck Karsten (dir.), Stil-Linien diagrammatischer Kunstgeschichte. Berlin ; Munich : Deutscher Kunstverlag, 2014, p. 186-197.

Web

  • Literatur von und über Heinrich von Geymüller (https://portal.dnb.de/opac.htm? method=simpleSearch&query=119491710) im Katalog der Deutschen Nationalbibliothek Paul Bissegger: Geymüller, Heinrich von (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/d/D29111.php) im Historischen Lexikon der Schwei

 Sources identifiées

  •  Ghelardi Maurizio (dir.). – J. Burckhardt Digital Library. URL : http://www.burckhardtsource.org

              Lettres. Lettres : Geymüller Henry de Paris, 15 mars 1892 ; Geymüller Henry de Paris, 17 juin 1885 ; Geymüller Henry de Paris, 30 décembre 1891 ; Geymüller Henry de Paris, 15 mars 1892 ; Geymüller Henry de Baden-Baden, 5 avril 1897 ; Geymüller Henry de Baden-Baden, 8 avril 1897.
  • Bâle, archives de la bibliothèque universitaire (Handschriftenabteilung)

  • Chavannes-près-Renens (Suisse), Archives cantonales vaudoises. SB Cathédrale de Lausanne : ACV, AMH, Section Monuments historiques et archéologie

  • Florence, Archivio della Soprintendenza dei beni architettonici, paesaggistici, storici, artistici ed etnoantropologici delle province di Firenze, Pistoia e Prato

                          Correspondance concernant la collection Geymüller-Campello et sa vente : « Filza 327, Inserto 653, 1907 ».

  • Graz, Institut Für Kunstgeschichte, Karl Franzens-Universität

                          Dessins, nouvelles, extraits, des photos, projets, copies et lettres questions des publications de Geymüller : (Graz VII/VIII).

  • Lausanne, Bibliothèque cantonale et universitaire, département des manuscrits

                          BCU Ms. R 2620

  • Londres, The Baring Archive

                          Series HC8, Allemagne et Autriche

  • Lausanne, Bibliothèque cantonale et universitaire, département des manuscrits

                         Projets et documents de l’architecture de la ville et la province vaudoises, 64 documents d’archives :PP 100/124, La Nouvelle Flèche pour la cathédrale de Lausanne. Bâle ; Genève, 1873 ; L’Emplacement du Tribunal fédéral : lettres au Conseil fédéral suisse et au Conseil communal de Lausanne, Lausanne, 1880 ; Des rapports et relations entre le Château de Chillon et le Musée historique projeté : mémoire de la Commission technique, le 15 novembre 1898. s. l. [Lausanne], 1899 ; Notes de Chillon. Travaux exécutés à partir du mois de décembre 1898 au mois de janvier 1902 (copies).

  •  Sienne, Biblioteca Comunale degli Intronati di Siena

                         Lettres de Henry von Geymüller à Gaetano Milanesi : (mss. P.II.39 - P.II.47).

  • Pise, Scuola Normale Superiore

                        Laboratorio delle arti visive mise en ligne par la Scuola Nornale Superiore de Pise (en ligne : http://www.artivisive.sns.it/progetto_milanesi.html). Lettres : Geymüller Henry de, Paris, 10 juin 1875 ; Geymüller Henry de, Paris, 17 mai 1879 ; Geymüller Henry de, Lausanne, 24 juillet 1879 ; Geymüller Henry de, Paris, 13 mai 1889.

  • Vienne, Österreichisches Museum für angewandte Kunst, Gegenwartskunst (Museum für Kunst und Industrie)

                         Une lettre de Geymüller

En complément : Voir la notice dans AGORHA