Reporté - « Un plaisir de trajectoires et de sons mêlés » les carnets de chorégraphies de Janine Solane

Janine Solane, La Grande Passacaille, 1948, Fonds Janine Solane - Médiathèque du CN D.

Suite aux dispositions prises par l'INHA dans le contexte du COVID-19, ce séminaire est reporté à une date ultérieure.

Figure de la danse à Chaillot dans les années 1940, Janine Solane (1912-2006) démarre sa carrière en 1932 au fameux concours des Archives internationales de la danse, et développe ce qu’elle nommera « danse classique naturelle ». Outre une iconographie et une riche correspondance, les archives conservées au CN D attestent d’un usage primordial du dessin comme outil de création, comme instrument de figuration de la musique dans l’espace, notamment de la musique de Bach. La séance rendra compte d’un atelier de recherche tenu en 2019 et poursuivra les échanges avec Dominique Solane, fille de la chorégraphe.

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Intervenants

Sylviane Pages (université Paris 8)
Marie Glon (université de Lille)
Pauline Chevalier (INHA)
Dominique Solane

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À propos du séminaire « Chorégraphies »

Descriptions verbales, représentations de la figure, conceptualisation du corps en mouvement et images des traces, du « chemin » sur la page devenue « sol métaphorique », les notations et partitions chorégraphiques révèlent la complexité des réseaux de relations techniques, esthétiques et matérielles entre arts visuels et création chorégraphique. Ces objets essentiels à l’histoire de la danse s’inscrivent également dans une histoire du livre, des publications scientifiques, une culture de la représentation technique des arts. Traités, recueils ou notes de chorégraphes relèvent de systèmes de notations et d’écriture multiples, sans cesse renouvelés, qui mêlent parfois images du danseur et transcription de la fluidité du mouvement dans des créations composites, dans l’hybridation du signe et de la figure dont il s’agira d’analyser les sources et correspondances visuelles (histoire de l’ornement, art des jardins, chronophotographie…). À partir des fonds conservés à la Bibliothèque nationale de France et au Centre national de la danse, le programme invite à penser la place des pratiques graphiques et de l’image dans la création chorégraphique et dans ses processus de transmission, depuis les premières expériences du XVIe siècle jusqu’aux créations et interprétations contemporaines, quand le recours au dessin comme outil de l’exploration esthétique interroge aussi le statut des créations graphiques et de l’image, supports transitoires, traces du processus somatique, en deçà de l’œuvre.

Voir le programme complet du séminaire

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Informations pratiques

18 mars 2020- 17H-19H
Galerie Colbert, salle Giorgio Vasari
Institut national d’histoire de l’art
2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
75002 Paris
Entrée libre