Séminaire commun

23 mai 2013
18h
Galerie Colbert
Salle Giorgio Vasari
2, rue Vivienne
75002 Paris

Accès : 6 rue des Petits-Champs
entrée libre



Le Séminaire Commun de l'INHA propose pour sa huitième année un cycle de conférences ouvert à tous. Fenêtre ouverte sur les pratiques de l'histoire de l'art dans le monde, le Séminaire Commun de l'année 2012-2013 est conçu pour susciter des rencontres et mettre en avant la diversité méthodologique de la discipline. Fondé en 2006, il a l'ambition de réunir régulièrement plusieurs collègues de Paris et de province. La diversité de ses membres témoigne de son ouverture à toutes les périodes de l'histoire de l'art occidental et à différentes approches contemporaines de l'œuvre d'art.

Les membres du séminaire invitent tour à tour un collègue étranger à donner une conférence sur des travaux en cours ou une publication récente ; l'ensemble du groupe s'engage à accueillir ces chercheurs et à nourrir le débat qu'ils suscitent. C'est aussi l'occasion de faire profiter un large public (professeurs, étudiants, auditeurs libres…) des travaux de personnalités internationales marquantes mais rarement invitées en France.

Le Séminaire Commun rassemble Giovanni Careri (EHESS), Frédéric Cousinié (Université de Rouen), Frédérique Desbuissons (INHA), Jean-Marie Guillouët (Université de Nantes), Emmanuelle Hénin (Université de Reims Champagne-Ardenne), Michel Hochmann (EPHE), Étienne Jollet (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Anne Lafont (Université Paris-Est Marne-la-Vallée), François Lissarrague (EHESS), Philippe Morel (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Daniel Russo (Université de Bourgogne), Julie Ramos (INHA), Marc Carel Schurr (Université de Strasbourg), Milovan Stanic (Université Paris-Sorbonne), Gennaro Toscano (Institut national du patrimoine) et Pierre Wat (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).


Au sein du répertoire décoratif sculpté employé par les lapicides et les tailleurs de pierre à la fin du Moyen Âge, il est un procédé particulièrement remarquable. Dans des refouillements habilement ménagés, des plaques d'ardoise ou de verre viennent précieusement rehausser le dessin des arcatures et des réseaux miniatures de dais ou de pièces de microarchitecture. Cette procédure fort simple dans son principe et relativement marginale par son ampleur constitue pourtant une porte d'accès privilégiée à l'histoire culturelle des protagonistes de la production artistique de la fin du Moyen Âge. Tout à la fois symptôme de l'hyper-technicité flamboyante et reflet des stratégies de distinction socio-professionnelle des acteurs, le refouillement d'ardoise pourrait bien constituer une étape du lent glissement de la polychromie médiévale vers la bichromie renaissante et révéler toute son importance pour une iconologie architecturale de la fin du Moyen Âge.
Jean-Marie Guillouët est maître de conférences d'histoire de l'art médiéval à l'Université de Nantes. De 2008 à 2012, il a été conseiller scientifique à l'Institut national d'histoire de l'art (INHA, Paris). Il a conduit sa thèse de doctorat sur la sculpture des portails de la cathédrale de Nantes (PUR, 2003) puis, plus généralement, mené différentes études sur la production artistique de la fin du Moyen Âge. Il s'est par ailleurs intéressé à l'art portugais de la fin du Moyen Âge et, notamment, au portail du couvent dominicain Santa Maria da Vitória de Batalha dont il a publié l'étude (O portal de Santa Maria da Vitória de Batalha e a arte europeia do seu tempo / Le portail de Santa Maria da Vitória de Batalha et l'art européen de son temps, Leiria, edições Textiverso, 2011).


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