Goûts privés et enjeux publics dans la patrimonialisation XVIIIe-XXIe siècles

24 juin 2010
Galerie Colbert
Salle Jullian
2 rue Vivienne
75002 Paris

Accès : 6 rue des Petits-Champs

Il s'agit ici de reprendre une question abordée, l'an dernier, au cours d'une première journée d'études, au sujet du livre de Richard Wittman, qui s'interrogeait sur les origines tant de l'anxiété des politiques devant les programmes d'architecture à construire que de la délectation du public pour l'architecture de papier.

On élargira la réflexion à la fondation de musées par des mécènes ou par des artistes, et à la protection des monuments historiques ou des sites à l'initiative de groupes ou d'individus, capables de faire légitimer leurs goûts par les appareils administratifs. En cela, on s'intéressera notamment à la tension entre l'espace abstrait de la culture patrimoniale, ce monde virtuel de bâtiments ou d'objets reproduits par l'image, garantis par une littérature bureaucratico-savante, et l'exigence d'habiter, d'aimer et de jouir des "belles choses", dans sa revendication militante ou non.

Programme

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