Bibliographie du livre d’architecture français (1512-1914)Définitions et limites – Traduire l’architecture

Jeudi 12 novembre 2009
9h30-17h30
Galerie Colbert
Salle Giorgio Vasari
2 rue Vivienne
75002 Paris

accès : 6 rue des Petits-Champs

Vendredi 13 novembre 2009
9h30-17h00
CNAM, musée des Arts et Métiers
292 rue Saint-Martin (à côté du café des Techniques)
75003 Paris
Salle de conférence, accès 3

accès : 6 rue des Petits-Champs

Ces deux journées d'étude s'inscrivent dans le cadre de la bibliographie du livre d'architecture français (1512-1914), actuellement en préparation à l'INHA en partenariat avec le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et l'Ecole nationale supérieure des Beaux Arts (ENSBA). Elles rassemblent une série d'interventions sur les collections de livres d'architecture étudiées et sur les limites du corpus, ainsi que sur les pratiques de traduction du livre d'architecture.

Une première journée, organisée à l'INHA le jeudi 12 novembre, est consacrée à la présentation des fonds des bibliothèques qui servent d'assise au projet. Elle traite de l'histoire de leurs constitutions, de leurs spécificités et des orientations et limites qu'elles suggèrent. Elle permettra de réfléchir aux principes qui guident la constitution d'un ensemble raisonné de notices à partir de plusieurs collections préexistantes et de montrer, par le biais de thématiques périphériques, comment chaque hypothèse d'étude porte en elle ses propres critères de sélection des publications. Les livres de fêtes, d'ornements, d'architecture militaire, d'archéologie, d'économie du bâtiment ou d'architecture rurale, constituent des domaines privilégiés pour discuter de l'opportunité d'étendre ou de limiter les champs d'investigation.

Une deuxième journée, organisée au CNAM le vendredi 13 novembre, se penche sur la diversité des pratiques de la traduction dans le domaine du livre d'architecture. La notion de « traduction » est envisagée au sens large, non seulement comme une technique littéraire (traduire un texte d'une langue à l'autre), mais également comme une pratique d'adaptation des textes et des images, d'une édition à l'autre, d'un milieu ou d'un champ de connaissance à l'autre. Les divers intervenants proposent de comparer et de confronter différentes pratiques de la « traduction », de s'interroger sur la nature de cette opération et sur les transformations historiques qu'elle connaît. Se pose notamment la question du rôle des imprimeurs, des libraires ou des éditeurs, ainsi que celui de la traduction dans la constitution de savoirs nationaux ou régionaux. Elle aborde enfin le statut et les motivations de ces « passeurs » que sont les traducteurs, évoquant leur position d'auteurs « par procuration ».

  • Contact et informations : emilie.dorgeix@inha.fr

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