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Mathilde Sigalas est postdoctorante au sein du Département des études et de la recherche depuis novembre 2025. Elle est rattachée au projet Les arts d’Afrique pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le domaine Histoire des collections, histoire des institutions artistiques et culturelles, économie de l’art coordonné par Yaëlle Biro.
Ses recherches portent sur la redéfinition de l’identité des objets et la fluctuation de leur valeur en fonction de la temporalité et des conditions de leurs déplacements. Elle s’intéresse à la production de récits et aux changements de description et de dénomination des objets archéologiques comme outil d’appropriation par les musées européens et états-uniens dans l’entre-deux-guerres.
Mathilde Sigalas est docteure ès Lettres en histoire. Elle a soutenue sa thèse « Construire la valeur des antiquités : une histoire transnationale des découvertes archéologiques d’Ur (1919-1934) » en février 2025 à l’Université de Genève. Au cours de son doctorat, elle a contribué au projet Rockefeller Fellows as Heralds of Globalization: the Circulation of Elites, Knowledge and Practices of Modernization (1920s-1970s) financé par le Fonds national suisse, sous la direction de Ludovic Tournès (UNIGE), Thomas David (UNIL) et Davide Rodogno (IHEID). Elle a également été accueillie par Paul Collins à l’Ashmolean Museum of Art and Archaeology (University of Oxford), en tant que chercheuse invitée entre 2021 et 2022.