« La Traçabilité de l’oeuvre d’art ou la force de son histoire »Colloque de l'ADAGP

La traçabilité n’est pas un terme reconnu par l’Académie française ; il est simplement toléré. Les dictionnaires courants le définissent par la possibilité de suivre un produit aux différents stades de sa production, de sa transformation et de sa commercialisation, notamment dans les affaires alimentaires. Transposée au marché de l’art, la traçabilité renvoie à l’histoire d’une œuvre, de sa naissance aux ventes successives ou autres procédés d’acquisition de la propriété. On peut utiliser aussi le terme de parcours d’une œuvre.
 
Etudier la traçabilité d’une œuvre d’art, c’est donc comprendre son parcours, de sa création à sa distribution ou circulation, au sein du marché de l’art et des institutions muséales.
Mais parce que l’œuvre d’art n’est pas un simple bien, parce qu’elle n’est pas un objet comme un autre, le parcours de l’œuvre d’art est pluriel. D’un côté, l’œuvre d’art est une expression filiale, presque charnelle, de l’artiste. De l’autre, elle questionne le beau et l’imaginaire, elle pénètre l’être qui la regarde et interroge sa sensibilité. La relation est double : avec l’auteur de la création et avec le public. Au-delà de cette relation, le marché prend sa place et met en avant ce lien filial par le biais de l’authenticité recherchée ainsi que du caractère unique (ou presque) de l’œuvre. C’est ce double regard qui guidera l’étude de la traçabilité d’une œuvre, impliquant, d’une part, le droit d’auteur, d’autre part, le marché de l’art et les institutions muséales.

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Informations pratiques

28 septembre 2017 - 14H-18H45

Institut national d’histoire de l’art
2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
75002 Paris

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