Allégorie et topographie à l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècle)

Les arts de la période moderne, de la Renaissance à la fin du XVIIIe siècle, accordent une importance majeure à l’allégorie comme mode d’évocation visuelle d’un universel invisible – que ce soit le divin chrétien ou les valeurs humanistes. Ainsi définie, la pensée de l’allégorie apparaît éloignée de la topographie en tant que prise en considération de la spécificité du lieu, à la fois visible, matériel et singulier. Or cette tension entre l’universel et le singulier, le visible et l’invisible, l’immatériel et le matériel, la figure et le lieu, la production du sens et la description du monde est une caractéristique essentielle d’arts visuels en constant questionnement de leurs limites et de leur légitimité. L’interrogation sur la capacité de l’allégorie à s’inscrire dans le vaste processus de la sécularisation et, réciproquement, de la représentation d’un monde de mieux en mieux connu à visualiser la transcendance, anime un mouvement dont les quatre sessions du colloque (« Le lieu de l’allégorie »; «L’allégorie du lieu »; « L’allégorie et les mondes » et « L’espace allégorique ») proposeront quelques aspects.

Organisation

  • Etienne Jollet (Université Paris I Panthéon Sorbonne, HiCSA)
  • Antonella Fenech Kroke (CNRS, Centre André Chastel)

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Informations pratiques

9 et 10 juin 2016
9 juin / 9H30-19H - salle Vasari (1er étage)
10 juin / 9H30-18H - salle Perrot (2e étage)

Institut national d’histoire de l’art
2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
75002 Paris

Contact

Bastien Coulon
courriel : bastien.coulon [at] univ-paris1.fr