Simon Vouet en Italie

4-5 décembre 2008
Nantes, Archives départementales
6 rue de Bouillé, salle des colloques
accès : tram 2, direction Orvault, arrêt : pont Saint Mihiel

Entrée libre dans la limite des places disponibles

6 décembre 2008
Nantes, Musée des Beaux-Arts

Réservé aux intervenants au colloque

En parallèle à l'exposition sur la période italienne de Simon Vouet (1613-1627) présentée au musée des Beaux-Arts de Nantes (21 novembre 2008 - 23 février 2009), le colloque Simon Vouet en Italie souhaite mettre à profit cette réunion exceptionnelle d'oeuvres et une rencontre entre chercheurs de haut niveau pour questionner l'artiste, ses oeuvres et son milieu.

Depuis une vingtaine d'années en effet, les monographies et les études sur les peintres suiveurs de Caravage ont permis de mieux comprendre les enjeux de la peinture caravagesque, les implications sociales et littéraires d'un tel mouvement et ses potentialités dans la capitale de la Réforme catholique, aux côtés d'autres tendances, plus classiques ou traditionnelles.

La Rome des Borghese et des Barberini, foyer dynamique de culture lettrée et savante au service des grandes familles nobles, est elle-même beaucoup mieux connue grâce à des études sur le collectionnisme, le décor de la basilique Saint-Pierre ou la tapisserie… Les recherches menées sur des artistes comme Lanfranco, Domenichino, Pietro da Cortona, et sur l'entourage des Barberini ou sur l'Accademia di San Luca permettent de mieux comprendre la culture artistique qui a profondément marqué Vouet dans la Rome de la Contre-Réforme, juste après son voyage dans le Nord de l'Italie en 1622. Dans la ville de Rome profondément marquée par le mécénat des papes, la trajectoire de Vouet semble néanmoins singulière. La comparaison de points de vue de spécialistes devant les oeuvres permettra peut-être de déterminer dans quelle mesure elle est volontaire.

Ce colloque a donc pour but de comprendre la culture artistique de Vouet, en comparant sa propre évolution stylistique avec le parcours de peintres dont il était proche, en situant sa démarche artistique au sein du milieu romain et italien. Il a aussi l'ambition, face aux nombreux problèmes d'attributions posés par la peinture caravagesque française dans le sillage de Vouet, de tester une autre manière de faire de l'histoire de l'art, dans l'échange d'opinions au lieu du connoisseurship en solitaire. Il offre encore une particularité : organisé par Hélène Rousteau-Chambon, maître de conférences à l'Université de Nantes et Olivier Bonfait, professeur à l'université de Provence, il voudrait manifester, comme l'exposition, la vitalité des capitales de région pour le développement de la vie scientifi que, par une approche rigoureuse, validée par un conseil scientifi que international, et proche des étudiants et jeunes chercheurs.

La collaboration avec l'INHA permet de renforcer la dimension de réseau actif voulue par cette rencontre.

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