L’histoire sociale de l’art :généalogies et enjeux d’une pratique

11 décembre 2009
9h30-18h
Auditorium de la galerie Colbert

12 décembre 2009
10h15-18h
Salle Giorgio Vasari

2 rue Vivienne
75002 Paris

Accès : 6 rue des Petits-Champs

Le colloque organisé par l'Institut national d'histoire de l'art, dans le cadre du programme triennal Histoire sociale de l'art, histoire artistique du social, soutenu par la Fondation de France, a pour but de clarifier l'histoire d'une méthode en s'appuyant sur les termes et les étapes d'une interrogation commune : la relation entre l'art et la société. Une série de pratiques disciplinaires en découle : le choix des objets, l'orientation des problématiques, le cadrage des contextes historiques et institutionnels d'énonciation, l'étude des conditions de réception et des modalités d'appropriation et de reformulation.

  • Articulée en quatre demi-journées, le colloque se propose de consacrer la première matinée aux historiens qui, au cours de la seconde moitié du 19e siècle et au début du 20e siècle, ont mis en avant la dimension sociale de l'art, afin de fixer les fondements d'une méthode à venir. D'une composante sociale parmi d'autres de la culture d'une époque, l'art est devenu un objet en soi, tandis que la société et la culture sont devenues des clés pour l'interpréter : comment s'est opérée cette transformation fondamentale ?
  • Suivant un mouvement chronologique, les interventions de l'après-midi porteront sur l'histoire sociale de l'art, telle qu'elle a été théorisée et revendiquée entre 1920 et 1980. Le parallèle et parfois le lien direct avec l'essor du marxisme, comme grille d'interprétation du passé et du présent, seront au cœur de ces discussions.
  • Les interventions de la matinée de la seconde journée évoqueront la révision des pratiques à partir des années 1980, suite à la conjugaison de développements nationaux et de bricolages idéologiques. Cette révision disciplinaire se fait sous la pression des phénomènes contraires de diffusion et d'institutionnalisation et, par ailleurs, de dérégulation et de diversification.
  • Deux tables rondes se succèderont dans l'après-midi. La première permettra à des acteurs de cette histoire de débattre sur la base des héritages nationaux croisés et de l'évolution de leurs pratiques. Pour la seconde table ronde, ils seront rejoints par des chercheurs travaillant aux frontières de l'histoire de l'art, afin de dresser ensemble le bilan de l'histoire sociale de l'art, de la situer par rapport aux autres méthodes et pratiques, et de cerner son potentiel critique actuel.

Philippe Bordes, Directeur du département des études et de la recherche

Programme

Contacts :
philippe.bordes@inha.fr
constance.moreteau@inha.fr

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