ROCHEBLAVE, Samuel-Élie(18 août 1854, Branoux – 24 avril 1944, Paris)

Auteur de la notice : BLANC Alexandra

Profession ou activité principale

Professeur d’histoire de l’art et de littérature

Autres activités

Historien de l’art et de la littérature

Sujets d’étude

Littérature et art français des XVIIIe et XIXe siècles (peinture, sculpture, gravure), art alsacien, le comte de Caylus, Jean-Baptiste Pigalle, George Sand

Carrière

1875 : enseignant au lycée de Mont-de-Marsan

1882-1884 : enseignant à Alger

1884-1886 : enseignant au lycée de Caen

Février-octobre 1886 : professeur au collège Rollin à Paris

1886-1891 : professeur au lycée Louis-le-Grand à Paris

1890 : docteur ès lettres avec sa thèse Essai sur le comte de Caylus, l’homme, l’artiste, l’antiquaire, présentée à la faculté des lettres de Paris

1891-1895 : professeur de rhétorique au lycée Lakanal à Paris

1895-1919 : professeur de rhétorique au lycée Janson-de-Sailly à Paris

1896-1919 : professeur de littérature à l’École des Beaux-Arts de Paris

1919-1925 : professeur d’histoire de l’art moderne à la faculté des lettres de l’université de Strasbourg

1921 : participation au Congrès d’histoire de l’art à Paris avec une intervention sur L’art français en Alsace et l’Alsace artiste à Paris au XVIIIe siècle

1924 : retraite ; enseigne une dernière année à Strasbourg et retourne ensuite à Paris, où il continue à publier de nombreux ouvrages

Distinctions

Prix de l’Académie française : prix Montyon pour son Essai sur le comte de Caylus (1891) ; prix Budget pour Joseph de Maistre. « Fors l’honneur, nul souci » (1892) ; prix Bordin pour George Sand et sa fille d’après leur correspondance inédite (1906) ; prix Montyon pour Agrippa d’Aubigné (1910) ; prix Charles Blanc pour Le goût en France. Les Arts et les Lettres (1917) ; prix Alfred Née (1927) ; prix d’Académie pour Vauvenargues (1935).

Prix de l’Académie des beaux-arts : prix Marmottan (1937).

Chevalier de la Légion d’honneur (1903) ; officier de la Légion d’honneur (1921).

Étude critique

Né en 1854 dans le Gard, Samuel-Élie Rocheblave est un homme engagé, tant au niveau politique, religieux que culturel. Son père étant pasteur à Alger, il entretient toute sa vie des contacts avec l’Algérie. Il y rencontre sa femme Lina Lauth en 1883, participe à l’inauguration du musée national d’Alger en 1930 et rédige plusieurs articles pour le centenaire de l’Algérie française. En 1914-1918, il est membre du Comité protestant de propagande à l’étranger et est envoyé en Scandinavie en 1917. Rocheblave tisse des rapports amicaux avec la Hollande et la Suisse, où il donne plusieurs conférences. Au niveau culturel, Rocheblave est entre autres membre de la Société des beaux-arts des départements et préside trois séances lors de leur réunion annuelle à Paris. Dans son discours, il préconise la sauvegarde du patrimoine national et le recensement des œuvres régionales.

Samuel Rocheblave est avant tout un enseignant d’art et de littérature. D’abord maître de rhétorique dans divers lycées de province puis parisiens, il est nommé en 1896 professeur de littérature à l’École des Beaux-Arts de Paris aux côtés de son collègue, Louis de Fourcaud. Il occupe ce poste parallèlement à sa charge d’enseignement au lycée Janson-de-Sailly jusqu’en 1919. Sa position est emblématique de sa vision de l’étude simultanée des arts et de la littérature. Sa thèse de doctorat sur la figure ambivalente du comte de Caylus, soutenue en 1890 à la faculté des lettres de Paris, en est un exemple éloquent.

L’enseignement de Rocheblave se situe à un moment clé dans l’histoire de l’institutionnalisation de l’histoire de l’art en France à la fin du XIXe siècle. Dans le cadre de l’insertion de la discipline dans l’enseignement secondaire à partir de 1891, Rocheblave propose, en collaboration avec François Lhomme, un Guide-programme du cours d’histoire de l’art (1892) à l’usage des professeurs. Le petit guide inédit d’un format de poche contient 37 leçons, de l’art égyptien à l’époque contemporaine, et se termine par la musique. Succincte, chaque leçon présente un sommaire, la définition de certains termes, quelques explications et une bibliographie. En tant qu’outil complémentaire indispensable, l’Album classique de l’Histoire de l’art paraît en divers fascicules de format in-folio et suit les leçons du guide-programme. Chaque fascicule contient entre 10 et 20 planches composées de plusieurs gravures. La portée du Guide-programme s’avère de moindre importance. La publication est en effet peu mentionnée. Par exemple, Georges Perrot ne dit pas un mot au sujet du guide dans son article sur l’enseignement de l’histoire de l’art (Revue des deux mondes, juillet 1899). Seul Jules Gautier émet un commentaire positif dans la Revue de l’enseignement secondaire et de l’enseignement supérieur (1892).

À la rentrée de 1919, Rocheblave est nommé professeur à l’institut d’histoire de l’art moderne de l’université de Strasbourg, devenue française depuis peu. Avant sa nomination, l’historien entretient déjà plusieurs liens avec l’Alsace, notamment par l’étude de certains artistes régionaux et du mausolée du maréchal de Saxe de Pigalle ainsi que par son intérêt pour le musée des beaux-arts reconstitué par Wilhelm von Bode. À l’université, Rocheblave enseigne l’art français du XVIIe au XIXe siècle jusqu’à sa retraite en 1925. Outre l’instruction, il s’investit dans la création d’un centre de recherche de référence pour l’étude de l’histoire de l’art. À la riche bibliothèque constituée par ses prédécesseurs allemands, il ajoute une section dédiée à l’art français moderne. Après trois ans de travail, Rocheblave nous apprend que le fonds s’élève à 27 000 livres, photographies, gravures, clichés de verre, moulages et autres documents. En 1923, il déplace l’institut au Palais du Rhin afin de disposer de deux salles de cours et d’une annexe. Pour ses nombreuses années d’enseignement, Rocheblave est récompensé par le titre d’officier de la Légion d’honneur.

Samuel Rocheblave est un historien d’art à la plume prolifique. Parallèlement à l’enseignement et de manière encore plus active à partir de sa retraite, il publie une grande quantité d’articles et de livres. La spontanéité de son style est appréciée par ses lecteurs. Il est direct et subjectif et ne s’enferme pas dans les théories dont il critique le caractère générique. Il admire son collègue Louis de Fourcaud, à qui il consacre une monographie et plusieurs articles posthumes.

Spécialiste de l’art français du XVIIIe siècle, Rocheblave conçoit cette période comme un tournant où l’art national se détache de ses modèles et s’impose en Europe. Il étudie le comte de Caylus et Jean-Baptiste Pigalle, deux figures des Lumières alors quelque peu oubliées dont il tente de restaurer l’importance. Tous deux sont pour lui représentatifs de leur siècle. Caylus renouvelle l’étude de l’Antiquité en associant l’art et l’archéologie ; son action est, comme l’explique Rocheblave, fondamentale pour la pensée de Johan Joachim Winckelmann et l’art de Jacques-Louis David. Cette première monographie sur le grand amateur met en valeur le personnage ainsi que le rôle capital qu’il a joué pour l’art, l’Antiquité et l’archéologie de son temps. Quant à Pigalle, Rocheblave le considère parmi les deux plus grands sculpteurs français du siècle avec Edme Bouchardon. Dans sa monographie, il publie une étude comparée de la vie de l’artiste et de son œuvre avec plusieurs sources archivistiques. Il replace ensuite son analyse dans le contexte du XVIIIe siècle et dans celui de l’art statuaire. Également pour ses travaux sur les Cochin, il fournit des documents inédits et une chronologie de leurs œuvres. Malgré un penchant pour le XVIIIe siècle, Rocheblave examine toutes les périodes modernes. En art contemporain, il s’intéresse notamment à l’Alsacien Jean-Jacques Henner et au Suisse Ernest Stückelberg.

Outre les monographies, Rocheblave rédige, à partir de 1914, plusieurs ouvrages sur l’histoire générale de l’art français, dont Le Goût en France, les arts et les lettres de 1600 à 1900 (1914) et L’Âge classique de l’art français (1932). Ses ouvrages comportent un fort élan nationaliste, trait commun à de nombreux historiens de l’époque. Aujourd’hui vieillis, certains connaissent un grand succès lors de leur parution, comme La Peinture française au xixe siècle (1936) qui est aussitôt traduit en anglais, allemand et italien.

Au niveau littéraire, Rocheblave écrit sur des auteurs de diverses époques, d’Agrippa d’Aubigné à Jean Lahor. Comme en art, il s’intéresse en particulier au XVIIIe siècle : il édite des lectures choisies sur Rousseau et analyse l’œuvre de Joseph de Maistre et du marquis de Vauvenargues. De plus, Rocheblave publie de nombreuses études inédites sur George Sand, telles que sa correspondance avec sa fille. Au cours de sa carrière, il reçoit sept prix de l’Académie française pour ses ouvrages.

Durant sa longue vie, Samuel Rocheblave a été le témoin d’événements historiques et culturels majeurs. Sa vision, son analyse et ses publications, bien qu’à considérer aujourd’hui avec une certaine distance critique, sont des témoignages importants de la perception de l’art et de son étude dans un contexte de transition qu’a été le tournant du XXe siècle. Ses recherches sur Caylus, Pigalle ou encore de Fourcaud restent des monographies de référence sur ces personnages. Nous relevons pour finir la capacité de synthèse de Samuel Rocheblave, son aisance de rédaction, sa mise en contexte de la production artistique et sa volonté d’étudier les arts en relation avec la littérature et la musique.

Principales publications

Ouvrages

  • Album classique de l’histoire de l’art. Collab. de François Lhomme. Paris : L. Allison, [s. d.].
  • Essai sur le comte de Caylus, l’homme, l’artiste, l’antiquaire. Paris : Hachette, 1889, https://archive.org/details/essaisurlecomted00rochuoft [consulté le 23 mars 2016].
  • De M. Fabio Quintiliano L. Annaei Senecae. Paris : Hachette 1890.
  • Guide-programme du cours d’histoire de l’art. Collab. de François Lhomme. Paris : L. Allison, 1892 (Nouvelle collection d’enseignement secondaire, programmes de 1891).
  • Les Cochin. Paris : librairie de l’art, 1893 (Les Artistes célèbres).
  • Le Mausolée du maréchal de Saxe par J.-B. Pigalle. Paris : F. Alcan, 1901.
  • Jean Lahor. Œuvres choisies, précédées d’une biographie. Paris : Librairie des annales politiques et littéraires, [1909], http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6231744d [consulté le 23 mars 2016].
  • Agrippa d’Aubigné. Paris : Hachette, 1910 (Les Grands écrivains français), https://archive.org/details/agrippadaubign00rochuoft [consulté le 23 mars 2016].
  • Un grand collectionneur alsacien, Jean Dollfus : 1823 à 1911 [tiré à part]. Strasbourg : Revue alsacienne illustrée, 1912.
  • Le Goût en France, les arts et les lettres de 1600 à 1900. Paris : A. Colin, 1914, https://archive.org/details/legotenfrancel00rochuoft [consulté le 23 mars 2016].
  • Chez les neutres du nord, Hollande et Scandinavie. Paris : Bloud et Gay, 1918.
  • Jean-Baptiste Pigalle. Paris : E. Lévy, 1919 (Les Grands sculpteurs français du XVIIIe siècle).
  • Louis de Fourcaud et le mouvement artistique en France de 1875 à 1914. Paris : les Belles-Lettres, 1926.
  • Charles-Nicolas Cochin, graveur et dessinateur (1715-1790). Tours : Impr. Arrault et Cie ; Chelles : Impr. A. Faucheux ; Paris/Bruxelles : G. Vanoest, 1927. (L’Art français au dix-huitième siècle).
  • La civilisation européenne moderne, 1re partie : les arts plastiques de 1500 à 1815. Paris : E. de Boccard, 1928. 1 vol. (Histoire du monde ; 13,1).
  • Ernest Stückelberg, sa vie, son œuvre ; 1831-1903. Paris : Fischbacher, 1931.
  • L’Âge classique de l’art français. Paris : Firmin-Didot, 1932.
  • Vauvenargues ou la Symphonie inachevée. Abbeville (Somme) : Impr. F. Paillart ; Paris : Éditions « Je sers », 1934.
  • La Peinture française au XIXe siècle. Paris : Hyperion, 1936.
  • La Peinture française au XVIIIe siècle. Paris : Hyperion, 1937.

Articles

  • « L’œuvre gravé de Caylus ». L’Art, 48, 1890, p. 130-139.
  • « Essai d’une bibliographie de l’histoire de l’art ». Revue de l’enseignement secondaire et de l’enseignement supérieur, XVIII, 1892, p. 18-20, 198-200.
  • « Les Artistes célèbres, J.-B. Greuze, par Ch. Normand, compte-rendu ». Revue de l’enseignement secondaire et de l’enseignement supérieur, XVIII, 22, 1892, p. 426-428.
  • « Les Horthemels ». L’Art, 55, 1893, p. 105-108.
  • « Paul de Saint Victor et la famille Hugo ». Revue de Paris, 1er août 1983, p. 639-663.
  • « Une amitié romanesque. George Sand et Mme d’Agoult ». Revue de Paris, 15 décembre 1894, p. 792-836.
  • « George Sand avant George Sand ». Revue de Paris, 15 mars 1896, p. 342-383.
  • « [Séance du vendredi 26 mai 1899 : allocution de Samuel Rocheblave] ». In Chauvat François (éd.), Réunion des sociétés des beaux-arts savantes des départements. Paris : Typographie de E. Plon ; Nourrit et Cie, 1899, p. 28-35, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2062181/f49.item [consulté le 23 mars 2016].
  • « Jean-Baptiste Pigalle et son art ». Revue de l’art ancien et moderne, XII, 1902, p. 369-370.
  • « La Villa Médicis ». Revue universelle, 1903, p. 241-247, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k210017m/f244.image [consulté le 23 mars 2016].
  • « Les Musées de Strasbourg ». Le Mois littéraire et pittoresque, XIII, 67, juillet 1904, p. 276-297, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5807611z/f280.item.r=rocheblave [consulté le 23 mars 2016].
  • « La femme dans l’œuvre de Jean-Baptiste Pigalle ». Revue de l’art ancien et moderne, XVII, 1905, p. 413-428, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4325222/f474.image [consulté le 23 mars 2016].
  • « George Sand et sa fille, d’après leur correspondance inédite ». Revue des Deux Mondes, 15 février 1905, p. 797-829 ; 1er mars 1905, p. 176-216 ; 15 mai 1905, p. 391-429.
  • « [Séance du vendredi 16 juin 1905 : allocution de Samuel Rocheblave] ». In Chauvat François (éd.), Réunion des sociétés des beaux-arts savantes des départements. Paris : Typographie Plon-Nourrit, 1905, p. 28-33, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k206223g/f44.image [consulté le 23 mars 2016].
  • « La Jeunesse d’Henner ». Revue de l’art ancien et moderne, XIX, 1906, p. 161-176, 273-290, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5781605b/f202.image.r=henner [consulté le 23 mars 2016].
  • « Gustave Vapereau (1819-1906) ». Revue pédagogique, août 1906, p. 119-134.
  • « Les conférences inédites du comte de Caylus à l’Académie royale de peinture et de sculpture ». Collab. d’André Fontaine. Bulletin de la société de l’histoire de l’art français, 1907, p. 100-104.
  • « Madame d’Agoult à Nohant », L’Opinion, ii, 1909, p. 336-338.
  • « Lettres de Frédéric Chopin à la fille de George Sand ». La Grande revue, XIV, 5, 1910, p. 29-45.
  • « Biographies alsaciennes XXVIII. Jean-Jacques Henner ». Revue alsacienne illustrée, XIII, 1911, p. 65-96.
  • « Pigalle, sculpteur officiel. Ses grands travaux entre 1750 et 1765 ». Revue du dix-huitième siècle, 1, 1913, p. 74-92, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6149062f/f91.image [consulté le 23 mars 2016].
  • « Un voyage de M. Roland de la Platière (1769-1770) publié par M. Perroud ». Collab. de E. Mareuse. Bulletin de la société de l’histoire de l’art français, 1913, p. 152-154, http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/bshaf1913/0166 [consulté le 23 mars 2016].
  • « Le Mariage de Jean-Baptiste Pigalle ». Archives de l’art français, Mélanges J. Guiffrey, VIII, 1914, p. 243-250.
  • « Le lien franco-romand ». Gazette de Lausanne, 31 octobre 1915, p. 1.
  • « L’École des Beaux-Arts et la guerre ». L’image de la guerre, 118, février 1917 [n. p.], http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6508647c/f2.item.r [consulté le 23 mars 2016].
  • « L’art en Alsace au dix-huitième siècle ». Notre Alsace, notre Lorraine, 23, 1919, p. 19-44.
  • « Les artistes suisses en France au dix-huitième siècle ». Journal de Genève, 28 août 1922, p. 1.
  • « Notes sur les élèves flamands inscrits à l’école académique de Paris entre les années 1765 et 1812 ». Annales de l’Académie Royale d’Archéologie de Belgique, 1922, p. 146-178.
  • « Étude sur Joseph de Maistre ». Revue d’histoire et de philosophie religieuses, 1922, p. 293-314, 386-406.
  • « Note sur le buste de Steven Hoogendijk, par Houdon, à la Société batave de Rotterdam ». Bulletin de la société de l’histoire de l’art français, 1er fascicule, 1923, p. 14-19.
  • « Institut d’Histoire de L’Art ». Bulletin de la Faculté des lettres de Strasbourg, 5, 1923, p. 179-181.
  • « La vie intellectuelle à Strasbourg : la vie artistique ». Bulletin de la Faculté des lettres de Strasbourg, 6, 1924, p. 193-197, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1246392/f195.item.r [consulté le 23 mars 2016].
  • « Louis de Fourcaud à l’École des beaux-arts ». In Mélanges Bertaux : recueil de travaux, dédié à la mémoire d’Émile Bertaux.Paris : E. de Boccard, 1924, p. 258-266, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57102405/f288.item [consulté le 23 mars 2016].
  • « François Ehrmann (1833-1910) ». Archives alsaciennes d’histoire de l’art, IV, 1925, p. 247-280.
  • « Les Salons de Louis de Fourcaud ». Gazette des beaux-arts, XIII, 763, 1926, p. 37-59, http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-6111455&I=48&M=tdm [consulté le 23 mars 2016].
  • « Jean-Dominique Ingres : l’Odyssée ». In Rosenthal Léon (éd.), Florilège des musées du Palais des arts de Lyon. Paris : A. Morancé, 1928, p. 117-118.
  • « Le Musée national d’Alger ». Journal des débats politiques et littéraires, 132, 13 mai 1930, p. 1-2, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5062309.item [consulté le 23 mars 2016].
  • « Ernest Stückelberg (1831-1903) ». L’Art en Suisse, 6, 1931 [n. p.].
  • « Paul de Saint-Victor et ses correspondants de Lamartine à Puvis de Chavannes ». Mercure de France,1er juin 1933, p. 301-338.
  • « Le vieux Pondichéry, histoire d’une ville coloniale française ». Revue de l’alliance française, juillet 1937, p. 132-135.

Bibliographie critique sélective

  • Amédée Boinet. – « S. Rocheblave. Jean-Baptiste Pigalle. Paris, Albert Lévy, 1919. (Les grands sculpteurs du XVIIIe siècle.) ». Bibliothèque de l’école des chartes, LXXXII, 1921, p. 192-194, http://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1921_num_82_1_460481_t1_0192_0000_001 [consulté le 23 mars 2016].
  • R. By. – « La peinture française au XIXe siècle ». Journal de Genève, 15 février 1937, p. 1.
  • Albert Châtelet. – « De l’Institut d’histoire de l’Art moderne à l’institut d’histoire de l’Art, 1919-1988 ». Formes. Bulletin de l’Institut d’histoire de l’art de Strasbourg, 7, 1989, p. 35-36.
  • Pierre Deffrennes. – « Samuel Rocheblave. – L’Âge classique et l’Art français. Paris Didot, 1931. In-16, 204 pages. Prix : 25 francs ». Compagnie de Jésus. Études, 1933, p. 380-381.
  • H. F. – « Samuel Rocheblave ». L’Écho dAlger : journal républicain du matin, 25e année, 9503, 11 août 1936, p. 4,  [consulté le 23 mars 2016]. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75846627/f4.item
  • François Fosca. – « Ernest Stückelberg, sa vie, son œuvre, 1831-1903, par Samuel Rocheblave […] ». La Quinzaine critique des livres et des revues, 33, 10 mai 1931, p. 467.
  • Jules Gautier. – « Chronique ». Revue de l’enseignement secondaire et de l’enseignement supérieur, XVIII, 23, 1892, p. 441-445, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5750585w.r= [consulté le 23 mars 2016].
  • M. P. – « Thèses et soutenance de M. Samuel Rocheblave, professeur au lycée Louis le Grand (24 février 1890) ». Revue de l’enseignement secondaire et de l’enseignement supérieur, XIII, 7, 15 avril 1890, p. 327-333, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57503055/f39.item [consulté le 23 mars 2016].
  • François-Georges Pariset. – Samuel Rocheblave (1854-1944). Paris : Les Belles Lettres, 1947. 12 p.
  • Louis Réau. – « Rocheblave (Samuel). Les Arts plastiques ». Revue d’histoire moderne, v, 1930, p. 72.
  • M. Rodocanachi. – « L’âge classique de l’art français, par M. Samuel Rocheblave ». Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques, 92e année, 1932, p. 412.
  • [s. n.] – « La retraite de M. Rocheblave ». Bulletin de la Faculté des lettres de Strasbourg, novembre 1924, p. 14.
  • [s. n.] – « L’âge classique de l’art français, par Samuel Rocheblave ». La Renaissance de l’art français et des industries de luxe, 3, mars 1932, p. 77.
  • [s. n.] – « Samuel Rocheblave ». Journal de Genève, 5 mai 1944, p. 3.

Sources identifiées

Paris, Archives nationales

  • 59AP/3 : Lettre de Rocheblave à Gustave Cohen de 1924. Lettres reçues des années 1924 et 1925, Fonds Gustave Cohen.
  • 59AP/4 : Lettre de Rocheblave à Gustave Cohen de 1928. Lettres reçues, factures, notes des années 1926, 1927, 1928, Fonds Gustave Cohen.
  • AJ/52/463 : Archives de l’École nationale supérieure des beaux-arts, personnel enseignant : dossiers individuels. Rocheblave, Samuel, professeur de littérature.
  • Ar 20144779/10 : Archives des musées nationaux – Cabinet des dessins, pastels et émaux peints du musée du Louvre (série D, DA et DE), acquisition à Rocheblave de L’enfant au chapeau rose de Ernest Stückelberg. 10 février-26 février 1931.
  • Base LEONORE ; c-214238 : Extrait des registres des actes de naissance de l’année 1854.
  • Base LEONORE ; c-214238 : Documents relatifs aux grades de la Légion d’honneur décerné à Rocheblave, 1903-1922.

Paris, Manuscrits de l’Institut de France

  • Ms 5710/Feuillet 59 : Lettre de Rocheblave à Henri de Régnier, 1923.
  • Ms 6994 : Carte envoyée par Rocheblave à Madame Marcel Rieu-Sembat, [s. d.].
  • Ms 7795 : Carte de Rocheblave lors de son voyage en Hollande, 20-30 octobre 1923.
  • Ms Lov. G 1193/F. 19-32 : Correspondance entre Charles de Spoelberch de Lovenjoul et Rocheblave, 1894-1897.

Paris, Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet

  • Ms Ms 26672 : Correspondance entre Charles Du Bos et Rocheblave à Strasbourg, [s. d.].

Paris, Manuscrits et archives de la bibliothèque Sainte-Geneviève

  • Ms. 4204/173 (f. 567-568) : Correspondance entre Maurice Parturier et Rocheblave, [s. d.].