JAL, Augustin(4 février 1795, Lyon – 4 mai 1873, Vernon [Eure]) Pseudonyme : GUSTAVE, Gabriel, Fictor, J**

Auteur(s) de la notice : THERON Magali

Profession ou activité principale

Journaliste, homme de lettres, historiographe de la marine, conservateur des archives de la marine

Autres activités
Historien, historien de l'art, critique, nouvelliste, mémorialiste

Sujets d'étude
Salons artistiques, histoire de l'art français (XVIIe-XIXe siècles), art des spectacles, musique, opéra, théâtre, histoire de la marine (Antiquité, Moyen Âge, XVIIe siècle), politique

Carrière
1811-1815 : élève à l'école spéciale de la marine à Brest, sur le vaisseau école Tourville
1815-1816 : aspirant première classe de la marine
1819-1823 : journaliste chargé des pages Arts et spectacles au Fanal des Théâtres (1 919), au Miroir des arts et des spectacles (1821-1823)
1824-1828 : rédacteur au Corsaire (1823-1826), au Mercure du XIXe siècle (1823-1825), au Diable Boiteux (1824-1825), au Frondeur impartial (1825-1826), à la Pandore (1827-1828), au Journal des débats (1827), au Globe (1828-1829)
1829-1830 : journaliste chargé des pages Arts, spectacles et marine au Constitutionnel, correspondant spécial pour l'expédition d'Alger (1830)
1830-1831 : sous-lieutenant, puis capitaine dans la légion d'artillerie de la garde nationale
1831-1872 : historiographe de la marine, attaché à la section historique de la marine
1831-1845 : collabore à plusieurs journaux : La Revue des deux mondes (1831-1832), L'Artiste (1831-1837), La Revue de Paris (1831-1834), Le Musée des familles (1834-1842), le Constitutionnel (1833), le Moniteur de l'Armée (1844-1846), le Journal général de France (1837), la Revue britannique (1839), La Presse (1842), Annales maritimes et coloniales (1838-1845), le Moniteur des arts (1845), la Revue étrangère (1845), L'Europe Littéraire, Le Courrier des électeurs, la Minerve, L'Athenæum, Le Journal des enfants, Le Moniteur parisien, Les Jours de congé
1837 : lauréat au concours des Antiquités de la France (2e position) pour La Marine au treizième siècle
1846 : officier de la Légion d'honneur
1850-1851 : lauréat du 2e prix Gaubert pour le Glossaire nautique
1852-1862 : conservateur des archives historiques de la marine
1855 : collabore au Moniteur de la flotte
1873 : lauréat du Grand Prix Gobert pour Duquesne et la marine de son temps

Chevalier de la Légion d'honneur (1833)

Étude critique

« Pourquoi un peintre répugnerait-il à être de son temps ? Pourquoi se réfugierait-il toujours dans le passé, quand le présent l'appelle ? », s'interrogeait Augustin Jal en 1845 (Moniteur des arts, 1845, t. II, p. 97). À travers ces questions qui abordent le problème de la modernité se dessine l'idéologie progressiste de Jal qui a sous-tendu l'essentiel de ses partis pris esthétiques durant les vingt années où il se consacra à la peinture contemporaine. À une autre époque que celle de la Restauration, il est probable que celui qui est considéré aujourd'hui comme un pionnier de l'archéologie navale n'aurait guère porté d'intérêt à la condition des arts en France. S'il avait témoigné dans sa jeunesse de quelque habileté dans le dessin, ses premières aspirations, nées des lectures que lui faisait son grand-oncle des vers de Virgile et d'Horace qui avaient trait à la navigation ou à la guerre, le portaient vers la marine. À 15 ans, il se rêvait officier et parvint à devenir aspirant en 1815. Mais ses convictions napoléoniennes et l'épisode des Cent-Jours, auquel il prit part en concourant à la défense de Montmartre, mirent fin à sa carrière. Considéré comme séditieux, il fut rayé des listes de la marine royale durant la grande épuration de l'administration de 1815-1817. Cette « disgrâce politique » qui en faisait un « adversaire naturel du gouvernement royal » lui attira l'intérêt des fines plumes de la presse libérale : Étienne de Jouy, Antoine Jay, Charles-Guillaume Étienne notamment, qui lui ouvrirent les colonnes des principaux titres d'opposition. Son goût pour le théâtre, mais surtout pour la peinture, qu'il cultiva un temps dans l'atelier de Pierre Mongin (1761-1827), dont il épousera une nièce en 1822, l'incita à tenir les rubriques culturelles : art, théâtre, musique, littérature.

C'est néanmoins par ses comptes rendus des Salons qu'il se fit remarquer dès 1819. « Déjà depuis longtemps », écrivait, non sans une pointe d'ironie, Jules Janin en 1831, « il est convenu que l'historien de nos expositions, l'historien nécessaire, c'est M. Jal […]. Ses jugements sont courts, rapides et redoutés. » (Journal des débats, 1831, p. 4) Parallèlement aux chroniques qu'il rédige pour la presse, il publiait des ouvrages sur les Salons de 1819, 1824, 1827, 1831 et 1833, qui l'imposèrent à l'instar de Delécluze ou Thiers comme une figure incontournable du genre. Écrite à l'ombre de Diderot, dont Jal revendiquait l'héritage, sa critique, essentiellement subjective, se veut ironique et piquante ; elle fut surtout très teintée politiquement. Sa lecture partisane au Salon de 1819, du Radeau de la Méduse de Géricault, artiste qu'il considère comme l'initiateur de la peinture moderne, fut l'un de ses premiers coups médiatiques qui lui valut la censure, mais consolida aussi durablement ses appuis dans le camp des libéraux. « La politique tenait la plume du critique », écrira-t-il dans son autobiographie, « et ce procédé se justifiait jusqu'à un certain point, parce qu'après tout le peintre représente des idées […], or les idées que les artistes soulevaient, à commencer par Géricault […], étaient des idées libérales, où ramenaient à la pensée et aux regrets sur les gloires de l'Empire. » (Souvenirs d'un homme de lettres (1795-1873), Paris, 1877, p. 418) Au fil des Salons, il attaque la police de Delavau, la censure et la politique artistique du règne, critiquant les choix des jurys, qu'il juge inaptes à comprendre « les sublimités de la nouvelle religion des arts » (Revue de Paris, 1831, p. 77), comme les prérogatives accordées aux artistes officiels, François Gérard en tête.

Politiquement engagé, Jal se disait neutre en revanche dans la querelle qui opposa les classiques aux romantiques. Sa volonté, à l'instar de critiques républicains comme Jules Baget ou Théophile Thoré, de voir naître un art social, engagé dans les problèmes contemporains, lui semblait devoir dépasser le clivage de ce qui était pour lui une querelle de goût. Proche de plusieurs modernes, de Delacroix notamment et, de façon plus intime, de Victor Hugo, qui lui ouvrira les portes du Salon de Charles Nodier, il fut l'un des premiers à encourager les productions romantiques. Mais s'il revendique à l'unisson d'Hugo et de Stendhal la liberté pour les arts et prêche l'individualité de l'artiste, seul gage de génie dans une France où l'on a « la manie de l'imitation », s'il soutient enfin Ary Scheffer et Delacroix dès 1824, il ne peut néanmoins, en fervent admirateur de l'art de David, cautionner entièrement les productions de cette école de « gothiques ». Condamnant leur anglomanie, il leur reproche surtout d'avoir abandonné les conventions formelles au profit du « laid idéal ». « La révolution romantique ne peut aller aussi loin en peinture qu'en littérature », écrit-il en 1828, « […] il est une partie matérielle de l'art sans laquelle un tableau est bien peu de chose, c'est le dessin. » (Esquisse, croquis, pochades, ou tout ce qu'on voudra sur le Salon de 1827, Paris, 1828, p. 104) Sa position envers les classiques était plus féroce encore. En tenant la forme « dans une constante répétition des types consacrés », il accusait les suiveurs de David d'avoir perverti leur héritage « en faveur de l'Ancien Régime des beaux-arts ». De même, s'il reconnaît, bien que tardivement, du talent à Ingres, « le seul peintre », écrit-il en 1833, « qui donne quelque satisfaction morale à l'âme », il s'emporte contre ses suiveurs : « des cénobites qui vivent en dehors du siècle » (Bibliothèque nationale de France, département de Manuscrits, Naf 9503, fol. 208). Les vrais modernes, selon lui, sont les peintres qu'il nomme « du juste milieu » : Delaroche, Léon Cogniet, Schnetz, Horace Vernet, Sigalon, Stenlen et Léopold Robert, qu'il admire pour avoir su sortir des chemins tracés. En lui offrant le titre d'historiographe de la marine en 1831 et en l'attachant au dépôt des cartes et plans, la Monarchie de Juillet réoriente les centres d'intérêts de Jal vers la marine. S'il publie encore des chroniques sur les Salons de 1835 et 1836 dans L'Impartial, et quelques articles monographiques sur Horace Vernet ou David, il délaisse l'étude des créations artistiques récentes, au profit des recherches historiques.

Ce sera l'époque des grands travaux qui l'occuperont jusqu'à la fin de sa vie. C'est d'abord l'Archéologie navale, dédiée à la marine à rame de l'Antiquité au Moyen Âge, pour la rédaction de laquelle il parcourt les bibliothèques italiennes en 1834 et dont la réalisation d'une trirème antique pour Napoléon III en 1861 sera une application pratique. Vient ensuite son monumental glossaire nautique, ouvrage polyglotte, qui l'amena en 1841 à traverser la Grèce et l'Italie, mais aussi Constantinople, Alexandrie, la Roumanie et l'Autriche. « Hommage à la langue des hommes », il devait être « l'expression historique du progrès et des conquêtes de ce métier ». Son Abraham Duquesne, qui dépasse le strict cadre de la biographie pour embrasser l'histoire de la marine au Grand Siècle, résultat de vingt années de recherches, constitue le troisième volet d'étude de ses travaux sur la marine. En 1867, Jal avait également fait paraître son Dictionnaire de biographie et d'histoire, ouvrage de compilation de documents inédits, extraits des fonds notariaux mais aussi des archives paroissiales de Paris, lesquelles ayant été brûlées lors de la Commune, rendent ce travail inestimable à l'instar de ceux d'Herluison et de Reiset. En s'intéressant à plus de 500 patronymes d'artistes, ce dictionnaire atteste que l'art fut un des sujets d'étude constante de cet « homme de lettres » qui, outre ses travaux de journaliste et d'historien, se signala aussi par la rédaction de mémoires, de contes et de nouvelles.

Magali Théron, maître de conférences en histoire de l'art moderne, université de Provence

Principales publications

Ouvrages et catalogues d'expositions

Articles

  • S. n. – « L'Ombre de Diderot ou le bossu du Marais, dialogue critique sur le salon de 1819, par Gustave Jal ». Le Fanal des théâtres, 1819, n° 13, p. 3.
  • « Lithographie - Nécrologie : Léon Pallière ». Le Miroir des spectacles, 28 avril 1821, n° 73, p. 2.
  • « Le Panthéon - La Madeleine - Le Louvre ». Le Miroir des spectacles, 23 mai 1821, n° 99, p. 2.
  • « La Vénus attribuée à Praxitèle – Portrait de Madame de Genlis ». Le Miroir des spectacles, 16 juin 1821, n° 123, p. 2-3.
  • « Revue des arts n° 18 : Concours pour le prix de paysage - projet d'une académie de peinture ». Le Miroir des spectacles, 13 juillet 1821, n° 150, p. 2-3.
  • « Beaux-arts. Concours pour le grand prix de peinture ». Le Miroir des spectacles, 20 juillet 1821, n° 157, p. 3.
  • « Beaux-arts – Peinture, Mars, Vénus et les Grâces par David ». Mercure du XIXe siècle, 1824, t. V, p. 374-382.
  • « Histoire de la vie et des ouvrages de Raphaël, par M. Quatremère de Quincy, Censeur dramatique, etc. ». Mercure du XIXe siècle, 1824, t. 5, p. 502-511.
  • « Beaux-arts - Coupole de Sainte-Geneviève par M. Gros ». Mercure du XIXe siècle, 1824, t. 7, p. 324-332.
  • S. n. – « L'Artiste et le Philosophe, ou entretiens critiques sur le salon de 1824, par A. Jal », Le Diable boiteux, journal des spectacles, des mœurs, des arts et des modes, 1824, n° 309, (2e année), p. 2-3.
  • « Institut de France, Académie des Beaux-arts, séance du 1er octobre. Présidence de M. Gros ». Mercure du XIXe siècle, 1825, t. XI, p. 29-35.
  • « Les classiques vengés ». Mercure du XIXe siècle, 1825, t. XI, p. 62-68.
  • « Charlet ». Mercure du XIXe siècle, 1826, t. XII, p. 176-180.
  • « De la nouvelle école de peinture, 1826 ». Mercure du XIXe siècle, 1826, t. XIII, p. 548-551.
  • « Statue équestre de la place des Victoires, Bas-reliefs - Inscritions ». Mercure du XIXe siècle, 1827, t. XIX, p. 258-263.
  • S. n. – « Salon de 1827. Esquisses, croquis, pochades ou tout ce qu'on voudra, par A. Jal », Mercure du XIXe siècle, 1828, t. XXII, p. 127-130.
  • S. n. – « Esquisse pochades, ou tout ce qu'on voudra sur le Salon de 1827, par M. A. Jal », Le Globe, 1828, t. VI, n° 40, p. 263-264.
  • F. (Farcy Charles). – « Esquisse, croquis, pochades, ou tout ce qu'on voudra sur le Salon de 1827 par M. A. Jal », Journal des artistes, 1828, t. II, n° 5, p. 65-68.
  • Stendhal (Beyle Henri). – « Des beaux-arts et du caractère français. Salon de 1827. art. V. Esquisse, croquis, Pochades, ou tout ce qu'on voudra sur le salon de 1827, par A. Jal, Paris, 1828, chez Dupont ». Revue trimestrielle, 1828, t. II, n° 3 juil., p. 204-231.
  • « Notice sur l'œuvre d'Henri Monnier ». Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 1828, t. XXI, p. 596-603.
  • « Nécrologie : Bonington peintre de genre ». Le Globe, 1828, t. VI, n° 100.
  • « Le Combat de Navarin tableau peint par M Louis de Garneray ». Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 1828, t. XXIII, p. 510-516.
  • « Le Sacre de Charles X » tableau par M. Delaval ». Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 1829, t. XXIV, p. 39-47.
  • « Brochure de Monsieur Jal sur le tableau du sacre », Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 1829, t. XXV, p. 573-574.
  • S. n. – « Salon de 1831. Ébauche critique de M. Jal », Gazette Littéraire, 1831, t. II, n° 40, 7 août, p. 565-566.
  • « L'Action du gouvernement sur les arts ». La Revue de Paris, 1831, t. XXII, p. 74-83.
  • « La Bataille de Navarin. Panorama par M. Langlois ». L'Artiste, 1831, t. I, p. 24-26.
  • « Les Soirées d'artistes ». In Paris ou le livre des Cent-et-un , 1831, t. I, p. 109-145.
  • « La Faction des ennuyés ». In Paris ou le livre des Cent-et-un, Paris : chez Ladvocat, 1832, t. VII, p. 245-276.
  • « Aspirant et journaliste, souvenirs des cent jours ». La Revue des deux mondes, 1832, vol. 8, p. 27-66.
  • « Salon de 1835 ». L'Impartial, 1835, n° 62, 3 mars ; n° 66, 7 mars ; n° 73, 14 mars ; n° 83, 24 mars ; n° 95, 6 avril ; n° 104, 15 avril ; n° 114, 24 avril ; n° 121, 1er mai.
  • « Salon de 1836 ». L'Impartial, 1836, n° 66, 6 mars ; n° 73, 13 mars ; n° 80, 20 mars ; n° 87, 27 mars ; n° 94, 3 avril ; n° 108, 17 avril ; n° 122, 1er mai ; n° 129, 8 mai.
  • « Carle Vernet ». L'Artiste, 1837, t. XIII, p. 185-187.
  • « L'Orfèvre de Charles VIII ». Moniteur des arts, 1845, t. I, p. 126-127.
  • « Musée Historique de Versailles ». Moniteur des arts, 1845, t. II, p. 89-91, 97-99, 105-107, 113-115.
  • « Chapelles peintes à l'église de Saint-Méry ». Moniteur des arts, 1845, t. II, p. 81-82, 91-92, p. 100-101.
  • « Notes sur Louis-David, peintre d'histoire ». Revue étrangère, 1845, t. LV, p. 623-631.

Bibliographie critique sélective

  • Janin Jules. – « Salon de 1831. Ébauche critique de M. Jal ». Journal des débats, 9 septembre 1831, p. 4.
  • Letronne Jean-Antoine. – « Archéologie navale, par M. Jal, Historiographe de la marine, etc. », Journal des savants, 1847, p. 330-340.
  • Tamizey de Laroque Philippe. – « Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, errata et supplément pour tous les dictionnaires historiques, d'après des documents authentiques par A. Jal », Revue critique d'histoire et de littérature, 1867, n° 18, 4 mai, p. 276-283 ; n° 19, 11 mai, p. 296-304.
  • Bordier Henri-Léonard. – « Rectifications à l'Errata publié par M. Jal pour tous les dictionnaires historiques », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, 1868, t. XVII, p. 173-180, 246-254.
  • Bouvet Charles. – « Un historiographe de la marine : Augustin Jal (1795-1873) ». Revue maritime, 1926, n° 79, p. 20-40.
  • La Roerie Guilleux (de). – « Notes sur les travaux de Jal ». Revue maritime et coloniale, 1933 (1), p. 433-451.
  • Castex Pierre-Georges. – « Victor Hugo et Auguste Jal, Lettres inédites ». Revue des Sciences humaines, 1953, p. 163-169.
  • Grate Pontus. – Deux critiques d'art de l'époque romantique : Gustave Planche & Théophile Thoré. Stockholm : Almqvist et Wicksell, 1959.
  • Mollat du Jourdin Michel. – « Présentation du travail de révision du Glossaire nautique de Jal ». Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 1966, vol. 110, p. 579-588.
  • Anderson Trapp Frank. – The Attainment of Delacroix. Baltimore : The Johns Hopkins Press, 1971, p. 40, 63, 73, 82, 98.
  • D.G. Cleaver. – « Michallon et la théorie du paysage ». Revue du Louvre, 1981, n° 31, p. 365.
  • Athanassoglou Nina. – « Under the sign of Leonidas : the political and ideological fortune of David's Leonidas at Thermopyloae under the Restauration ». The Art Bulletin, 1981, n° 63, p. 633.
  • Mainardi Patricia. – « Political origins of Modernism ». Art Journal, 1985, n° 45, p. 11-17.
  • McWilliam Neil, Schuster Vera, Wrigley Richard, dir. – A Bibliography of salon criticism in Paris from the Ancien Regime to the Restauration, 1699-1827. Cambridge : Cambridge university press, 1991.
  • McWilliam Neil, Schuster Vera, Wrigley Richard, dir. – A Bibliography of Salon criticism in Paris from the July Monarchy to the Second Republic, 1831-1851. Cambridge : Cambridge university press, 1991.
  • Hadjinicolaous Nicos. – Die Freihet führt das Volk von Eugène Delacroix. Sinn und Gegensinn, Dresde. 1991, p. 61.
  • Chenique Bruno. – « Géricault, Le Radeau de la Méduse et l'idéologie du seul but d'art ». Histoire et Anthropologie, n° 18-19, (mars) 1999, p. 147-183.
  • Le Bris Daniel. – L'Élément breton dans le glossaire nautique de Jal. Thèse de doctorat, université, École pratique des hautes études, 2000.
  • Guégan Stéphane. – « Moderne ». In Stendhal,Salons. Introduction et notes de Stéphane Guégan et Martine Reid. Paris : Gallimard/Le Promeneur, 2002, p. 39-40.
  • Kohle Hubertus. – « Kunstkritik als revolutionsverarbeitung. Das beispiel Auguste Jal ». In Gudrun Gersmann et Hubertus Kohle, Frankreich 1815-1830. Trauma oder Utopie. Die Gesellschaft der Restauration und das Erbe der Revolution. Stuttgart : Franz Steiner Verlag, 1993, p. 171-186.
  • Bouillo Eva-Frédérique. – Le Salon de 1827. Thèse de doctorat en histoire de l'art, université de Paris X Nanterre, 2004, 3 vol.

Sources identifiées

Los Angeles, Getty Research Institute, Research Library

  • Correspondance d'Augustin Jal avec David D'Angers : Pierre Jean David d'Angers, correspondence and related papers, (1826-1850), Series II, letters received

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits

  • Recueil de copies de pièces et notes sur l'histoire de la marine française, formé par A. Jal pour la composition de son ouvrage sur Abraham Duquesne (1872), 13 vol. : Naf 4965-4977
  • 3 lettres adressées par Jal au graveur en médaille Alexis-Joseph Dépaulis, 9 janvier 1836, 1er février 1839, 5 août 1846 : Naf 6659, fol. 152-157
  • 35 lettres écrites à Jal, durant l'expédition d'Alger, marine et Restauration (1828-1830) : Naf 9444
  • Lettres de Jal à Margry : Naf 9500
  • Recueil d'articles de Jal : « Une visite au dey d'Alger » (f° 1-25) ; « Détails sur Husseïn-Pacha, dey d'Alger » (f° 26-36) ; « Prise de Blidah et combat du col de la Mouzaia » (f° 71-81) ; « Journal d'une course en Orient. IV. Athènes » (f° 91-145) ; « L'École de peinture de 1800 à 1834 » (f° 147-215) ; « Visite à Léopold Robert » (f° 218-258).
  • Amitiés littéraires de 1824 : « Charles Nodier » (fol. 261-271)
  • Théâtre : « Bobèche et Galimafré » (f° 272-85) ; « Théâtre de Marly-le-Roy » (f° 286-319) ; « Paris à Cherbourg » (f° 332-417) – 418 feuillets : Naf 9503
  • Recueil de lettres autographes de divers personnages français du XIXe siècle : Naf 22889
  • Lettre de Jal à Paul Meyer : Naf 24 422, f° 15

Paris, Bibliothèque nationale de France, site de l'Arsenal

  • Fonds Prosper Enfantin, quittances de paiement pour articles au journal le Globe : ms 7817, f° 73-74

Vincennes, Service historique de la marine

  • Dossier personnel (pension, retraite, états de services) : CC7 Augustin Jal
  • Papiers, documents divers, correspondance concernant ses recherches sur la marine : GG2 160
  • Manuscrit de l'Archéologie navale. Papier, liasse de 613 feuillets 10 x 17 cm : ms 159
  • Album de dessins et de notes, recueil de dessin au crayon et à la plume, rapporté par Jal de ses voyages en Algérie et en Italie (1830-1835). Papier, 126 p. 66 dessins, 19 x 28 (oblong) : ms 165