HALLAYS, André(16 mars 1859, Paris – 3 mars 1930, Paris)

Auteur(s) de la notice : FIORI Ruth

Profession ou activité principale

Avocat, homme de lettres, rédacteur au Journal des débats

Autres activités
Critique littéraire, critique d'art

Sujets d'étude
Histoire littéraire du XVIIe siècle, art des XVIIe et XVIIIe siècles, histoire et sauvegarde des monuments, villes, paysages et sites français.

Carrière
1882 : après une formation littéraire et juridique (licencié ès lettres et docteur en droit), devient secrétaire de la Conférence des avocats dans la promotion de Raymond Poincaré et d'Alexandre Millerand
1882 : entre au journal Le Parlement où il écrit quelques études littéraires
1884 : entre au Journal des débats politiques et littéraires, dit le Journal des débats
1897 : publication, après sa thèse de droit, de son premier ouvrage : Beaumarchais
1899 : inaugure la rubrique En flânant, feuilleton hebdomadaire du Journal des débats
1901 : nommé membre de la Commission municipale du vieux Paris
1914 : s'engage volontairement dans l'armée, malgré ses cinquante-cinq ans
1915 : en tant que lieutenant, travaille au sein du service des renseignements à Belfort ; dès cette année, il participe au projet de reconstitution d'une université française à Strasbourg, inaugurée le 22 novembre 1919
1919 : vice président de la Société des amis de l'université de Strasbourg, participe à la fondation de la revue L'Alsace française (premier numéro en 1921)
1922-1930 : nommé membre de la Commission des monuments historiques
1924 : fondateur et collaborateur du Journal de l'Est
1928 : reprend la série En flânant interrompue depuis quatorze ans

Prix Vitet de l'Académie française ; Prix Broquette Gonin ; officier de la Légion d'honneur (25 janvier 1912) ; chevalier de la Légion d'honneur (30 octobre 1920) ; membre de la Société des amis des monuments parisiens (dès 1900) ; membre de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France (dès 1901) ; membre de la Société pour la protection des paysages de France après avoir participé à sa fondation (dès 1901) ; membre de la Société d'histoire et d'archéologie du VIIe arrondissement de Paris (dès 1907) ; membre d'honneur de La Cité, société historique et archéologique du IVe arrondissement de Paris (1908).

Étude critique

Après une formation en droit, André Hallays commença comme avocat à la Cour d'appel de Paris puis se dirigea vers une activité de chroniqueur. Entré en 1882 au journal Le Parlement puis en 1884 au Journal des débats, il écrivit des articles portant sur des sujets divers puis publia en 1897 son premier ouvrage sur Beaumarchais. Reconnu dès lors comme homme de lettres, il commença une activité de critique d'art par la création en 1898 d'un nouveau feuilleton hebdomadaire au sein du Journal des débats qu'il intitula « En flânant ». Le premier article, paru le 4 novembre 1898, portait sur l'exposition Rembrandt d'Amsterdam. Après quelques écrits sur l'Allemagne et l'Italie, la rubrique fut ensuite limitée à la France. Ces articles furent ensuite réunis en dix volumes consacrés aux régions françaises sous la collection « En flânant. À travers la France » éditée chez Perrin.

Les contemporains furent sensibles à cette forme littéraire inédite qui, sous un titre en apparence léger qui évoquait les loisirs de la flânerie, n'en masquait pas moins une solide érudition et un propos des plus sérieux. Hallays procédait en portraitiste dans la description des sites, villes, paysages et monuments qu'il peuplait d'impressions variées, de personnages et de souvenirs historiques. Cet art de l'évocation et de la reconstitution était la caractéristique essentielle de sa plume. Hallays se plaisait à rechercher les souvenirs littéraires dont étaient empreints les lieux, comme ceux des romans de Balzac et de Rabelais en Touraine, ou à rechercher les propriétaires successifs des logis. Écrivant à la fois en homme de lettres, en critique d'art et en historien, Hallays créa ainsi un style spécifique qui fut reconnu comme tel.

La confection de ce feuilleton hebdomadaire demandait une lourde préparation et la lecture de multiples documents venait compléter les voyages. Renseignant parallèlement sur l'évolution et la dégradation des beautés décrites, les informations obtenues suscitaient l'indignation de Hallays. Aussi, la contemplation et la description des lieux tournèrent-elles souvent à la diatribe et au réquisitoire ; de son activité d'avocat, Hallays avait en effet gardé l'éloquence et le goût du plaidoyer. Flânerie littéraire, la rubrique se transforma alors en dénonciation des actes de vandalisme. Les abus des architectes contemporains adeptes de Viollet-le-Duc et plus soucieux de restaurer que de conserver, la sottise des pouvoirs publics qui enlaidissaient en voulant moderniser y furent dénoncés de manière virulente. La plupart de ces articles donnèrent ainsi le signal d'alarme et contribuèrent à lancer des campagnes de sauvegarde en faveur du rachat et/ou du classement de monuments, ou bien du respect de l'intégrité des sites : château de Maisons-Laffitte en 1905, château des Rohan à Strasbourg en 1907, château d'Azay-le-Rideau, hôtel Biron à Paris (actuel musée Rodin), surélévation des immeubles de la place Vendôme et envahissement de leur façade par les affiches publicitaires… Hallays milita ainsi pour une protection nationale du patrimoine, dénonçant l'inefficacité des lois françaises et cherchant à attirer l'opinion publique sur le sort des œuvres d'art. À cette activité littéraire dans laquelle la plume servit d'arme dans la lutte contre le vandalisme se mêla son implication dans de nombreux groupements de sauvegarde, notamment la Société de protection des paysages de France qu'il contribua à fonder aux côtés de Robert de Souza. Nommé membre de la Commission municipale du vieux Paris en 1901, ses interventions lancèrent régulièrement de vifs débats. Elles furent pour bon nombre à l'origine de vœux en faveur du classement ou de l'acquisition d'édifices ou bien de l'intégrité de sites tels que les Champs-Élysées ou la pointe de l'île de la Cité. Dès 1922, son activité au sein de la Commission des monuments historiques où il fut appelé par Paul Léon alors président se caractérisa par la même assiduité et le même investissement.

Attentif au passé, Hallays n'en suivait pas moins l'actualité culturelle. Il présenta à ses lecteurs le musée Calvet de Strasbourg ou celui des Arts décoratifs à Lyon. Visitant l'Exposition universelle en 1900, il en dégagea un bilan plutôt pessimiste sur l'avenir de l'architecture française. Sensible à la réflexion croissante sur l'esthétique des villes développée par Camillo Sitte à Vienne (L'Art de bâtir les villes, 1889, première traduction française en 1902) puis Charles Buls en Belgique (L'Esthétique des villes, 1893), Hallays fut le premier en France à diffuser ces principes esthétiques sur l'aménagement et le développement des villes. Dès 1894, il en publia un compte rendu dans le Journal des débats, et y consacra une conférence en 1903. Dans le contexte de croissance et de modernisation des villes, cette théorie rejoignait en France l'attention accordée à la physionomie et à la beauté urbaine (avec la question récurrente de la « beauté de Paris » et celle de « l'art public », expression venue de Belgique). Elle trouva davantage d'échos chez les défenseurs du patrimoine, attentifs au développement artistique de la ville moderne, que chez les acteurs de l'aménagement urbain. Par cette volonté de concilier la modernisation des villes avec le respect du passé et le développement des espaces libres, Hallays illustrait ainsi ce rôle des esthètes dans la naissance de l'urbanisme en France. Ses deux portraits de villes publiés dans la collection « Les Villes d'art célèbres », Nancy et Avignon, s'inscrivaient dans cette approche urbaine de l'évolution des villes et de l'art de bâtir. Toujours sur le mode de la promenade, il les décrivit en suivant les différentes couches historiques et architecturales, dissociant par exemple pour Nancy la citadelle primitive des ducs de Lorraine, la ville du roi de Pologne du XVIIIe siècle et la ville moderne du XIXe siècle.

Par ces innombrables articles dans le Journal des débats, mais aussi dans La Revue des deux mondes et d'autres journaux spécialisés, Hallays a ainsi contribué à sensibiliser ses contemporains aux beautés des paysages, des villes et des sites et de France, entraînant la redécouverte, voire la découverte, de nombreuses régions. S'il a parcouru toutes les provinces françaises, l'Alsace alors annexée par l'Allemagne en fut toutefois une qu'il affectionnait davantage, participant ainsi au culte patriotique des provinces perdues qui suivit la défaite de 1870. L'origine de cet attachement remonte à l'année 1903, lorsque la Société industrielle de Mulhouse l'invita à venir faire sa conférence sur l'esthétique des villes. Il rencontra alors le docteur Pierre Bucher (1869-1921), grande figure du patriotisme français en Alsace dont il devint l'ami et qui l'amena à la découverte de sa région. Dès 1903, puis en 1907 à la suite de la publication récente de l'inventaire des papiers de Robert de Cotte, architecte du château des cardinaux de Rohan, Hallays fit paraître une série d'article sur l'Alsace. Réunis en 1911 dans le volume de la collection « En flânant. À travers la France », ils y apportèrent des données nouvelles sur l'architecture de cette région. En 1914, il s'engagea volontairement dans l'armée et pendant la guerre travailla avec le docteur Bucher au service des renseignements de Belfort. De cette activité de dépouillement de la presse allemande il tira un ouvrage : L'Opinion allemande pendant la guerre, qui parut en 1919. Dès 1915, il participa activement à la reconstruction d'une université française à Strasbourg puis à la fondation de la revue L'Alsace française et d'autres journaux alsaciens comme le Journal de l'Est. Reconnu comme spécialiste de l'Alsace, il se vit confier la réalisation de deux ouvrages, l'un sur Strasbourg pour la collection « Portrait de la France » sous la direction de Jean-Louis Vaudoyer et l'autre pour le Touring-Club de France, tous deux parus en 1929. Dès 1907, il avait activement fait partie, en tant que représentant de l'histoire de l'art français, d'une commission créée pour lancer la restauration des appartements du château des Rohan. Il joua un rôle non négligeable dans le classement de nombreux autres édifices en Alsace.

À travers les nombreux monuments de toutes époques et de tous les styles auxquels il s'intéressa, Hallays déclarait explicitement son admiration pour les XVIIe et XVIIIe siècles aussi bien du point de vue de l'architecture et de la littérature que des personnages. Dans ses publications, dont trois portent sur Port-Royal, ces derniers firent l'objet d'un intérêt particulier et plusieurs conférences leurs furent consacrées (Mme de Maintenon, Mme de Sévigné en 1920, Jean de La Fontaine en 1921, ou les frères Perrault). Les édifices du XVIIIe siècle occupent une place importante dans les articles. À une époque où la période classique suscitait un regain d'intérêt, en architecture, avec le néoclassicisme, comme dans les milieux de sauvegarde du patrimoine avec la valorisation de l'art décoratif des vieux hôtels, de l'harmonie des anciennes places royales et la défense d'édifices négligés précédemment par la Commission des monuments historiques, cette admiration s'inscrivait dans un contexte général où l'art classique apparaissait comme une des plus hautes manifestations de l'art français.

Ruth Fiori, docteur en histoire de l'art, ancienne chargée d'études à l'Institut national d'histoire de l'art

Principales publications

Ouvrages et catalogues d'expositions

Articles
Dans la mesure où André Hallays a écrit d'innombrables articles et publié de nombreuses conférences dans divers périodiques (le Journal des débats, L'Alsace française, L'Illustration, La Revue des deux mondes, la Revue de l'Art ancien et moderne, Les Annales…), pour des sociétés savantes (Société historique d'Auteuil et de Passy, La Cité - Société du IVe arrondissement, Société historique du VIIe arrondissement) et qu'il a effectué de nombreuses interventions à la Commission du vieux Paris, il n'est pas possible de tout rapporter. Il s'agit donc ici d'une sélection et les articles relevant davantage de l'histoire littéraire ont été écartés.

  • « Au jour le jour » [sur Ch. Buls et l'esthétique des villes]. Journal des débats politiques et littéraires, 15 juillet 1894.
  • « Les Anciennes Barrières de Paris ». Journal des débats politiques et littéraires, 11 janvier 1901.
  • « Renouvellement du vœu relatif à la conservation de l'hôtel de Rohan ». Procès-verbaux de la Commission du vieux Paris, séance du 28 mars 1901, 1901, p. 39.
  • « Identification de la maison de Scarron [56 rue de Turenne] ». Procès-verbaux de la Commission du vieux Paris, séance du 14 novembre 1901, 1901, p. 165-166.
  • « L'Art de bâtir des villes ». Journal des débats politiques et littéraires, 19 décembre 1902.
  • « Adoption d'un vœu protestant contre le projet de construction du pont de la Monnaie ». Procès-verbaux de la Commission du vieux Paris, séance du 16 janvier 1902, 1902, p. 14-16.
  • « Adoption de deux vœux relatif à la conservation de l'hôtel de Miramion ». Procès-verbaux de la Commission du vieux Paris, séance du 14 mai 1903, 1903, p. 134-137.
  • « Conférence sur l'esthétique des villes par M. André Hallays ». Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, tome LXXIII, septembre 1903, p. 257-272.
  • « Promenade dans les églises de Paris ». Journal des débats politiques et littéraires, 30 décembre 1904.
  • « Le Château de Maisons ». Journal des débats politiques et littéraires, 19 février 1904.
  • « Les Grands Travaux et monuments de Paris sous l'Empire ». Journal des débats politiques et littéraires, 11, 18, 25 mai 1906.
  • « L'Ancien Couvent du Sacré-Cœur ». Journal des débats politiques et littéraires, 8 novembre 1907.
  • « La Place Vendôme ». Journal des débats politiques et littéraires, 2 octobre 1908.
  • « L'Intégrité des Champs-Elysées ». Procès-verbaux de la Commission du vieux Paris, séance du 30 janvier 1909, année 1909, p. 12.
  • « Avignon au XVIIe et au XVIIIe siècle ». Journal des débats politiques et littéraires, 2 avril 1909.
  • « Comment fut bâtie la ville de Nancy ». Les Annales, 8 août 1909.
  • « La Pointe de la Cité et les maisons de la place Dauphine ». Procès-verbaux de la Commission du vieux Paris, séance du 10 novembre 1909, année 1909, p. 21-22.
  • « Introduction. L'art et Port-Royal ». In Augustin Gazier, Port-Royal au XVIIe siècle. Images et portraits avec des Notes Historiques et Iconographiques. Paris : Hachette, 1909, p. VII-XII.
  • « La Place des Victoires ». Journal des débats politiques et littéraires, 29 juillet 1910.
  • « La Prolongation de la rue de Rennes ». Procès-verbaux de la Commission du vieux Paris, 1910, p. 56.
  • « Le Musée Calvet ». Revue de l'art ancien et moderne, 10 avril 1911.
  • « Mérimée, inspecteur des monuments historiques ». Revue des deux mondes, 15 avril 1911.
  • « La Beauté de Paris et le pont de la Monnaie ». Académie des Sciences morales et politiques, mai 1911.
  • « La Place des Vosges ». La Cité, t. XI, janvier 1912, p. 79-80.
  • « L'Hôtel de Sully ». Le Gaulois, 30 décembre 1911.
  • « L'Art et le Clergé ». Journal des débats politiques et littéraires, 27 juin, 4, 18 juillet, 29 août, 5, 12 septembre 1912.
  • « Conférence sur le Faubourg Saint-Germain ». Bulletin de la Société historique du VIIe arrondissement, t. II, 1910-1912, p. 94-110.
  • « L'Hôtel Peyrenc de Moras. Hôtel Biron », « Le monastère des Bénédictins anglais ». In Gérard Lenotre, Paris, souvenirs et vieilles demeures, Paris : Eggimann, 1912, première série, p. 44-60, troisième série, p. 79-88.
  • Préface. In Charles Lortsch, La Beauté de Paris et la loi, p. X-XII, Paris : Librairie de la Société du recueil Sirey, 1913.
  • « La Beauté de Paris ». Journal des débats politiques et littéraires, 18 mars 1914.
  • « Le Goût français en Alsace et en Lorraine ». Journal des débats politiques et littéraires, 20 décembre 1919.
  • Introduction. In Robert André-Michel, Mélanges d'histoire et d'archéologie. Avignon. Les fresques du Palais des Papes. Le procès des Visconti, Paris : Armand Collin, 1920, p. IX-XXI.
  • « L'Art du XVIIe siècle en Alsace ». L'Alsace français, 1er janvier 1921.
  • « Le Château des Cardinaux de Rohan ». L'Alsace française, 2 avril 1921.
  • « Causerie sur la vie et les œuvres de M. Augé de Lassus ». Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy, t. X, 1er trimestre 1922, p. 8-11.
  • « Une nouvelle histoire de l'art français ». Revue des deux mondes, 1er novembre 1922.
  • « Vœu en faveur de la suppression des persiennes sur les bâtiments des XVIIe et XVIIIe siècles ». Procès-verbaux de la Commission du vieux Paris, séance du 28 octobre 1922, année 1922, p. 112.
  • « Question de l'affichage sur les monuments dans Paris ». Procès-verbaux de la Commission du vieux Paris, séance du 22 décembre 1923, année 1923, p. 170-171.
  • « Les Musées d'Avignon ». L'Illustration, 29 décembre 1923.
  • « Reims. La cathédrale qui renaît ». Revue des deux mondes, 1er juin 1925.
  • Léon Desbuissons. Trois petites villes du vignoble alsacien. Kayserberg. Riquewihr. Ammerchwihr. Introduction d'André Hallays, Paris, Kauffmann, 1926.
  • « Le Musée lyonnais des arts décoratifs ». Journal des débats politiques et littéraires, 6 février 1927.
  • « Mérimée et Viollet-le-Duc ». Journal des débats politiques et littéraires, 12 juin 1927.
  • « Notes sur la cathédrale de Strasbourg ». Journal des débats politiques et littéraires, 30 septembre 1928.
  • « La Tour Charlemagne à Tours ». Journal des débats politiques et littéraires, 23 juin 1929.
  • « Observations au sujet de la reconstruction du théâtre des Ambassadeurs ». Procès-verbaux de la Commission du vieux Paris, séance du 21 décembre 1929, année 1929, p. 129-130.
  • Avant-propos. In Pierre Chirol, Rouen disparu. Cent reproductions de documents accompagnées de notices. Rouen : Defontaine ; Paris : Ch. Dumont, 1929, p. 9-14.
  • « Paris en 1830. La Cité ». Journal des débats politiques et littéraires, 5 janvier 1930.
  • « Les Portails des églises et les châteaux de France ». Revue du Touring-Club de France, n° 426, mai 1930, p. 124.

Bibliographie critique sélective

  • Lucas Charles. – « La Conservation des aspects et des monuments dans les villes anciennes ». La Construction moderne, 14 décembre 1901, p. 129.
  • Planat Paul. – « L'Affaire A. Hallays contre Avignon ». La Construction moderne, 15 juin 1907, p. 433-435.
  • Planat Paul. – « Les Enlaidissements de Paris ». La Construction moderne, 16 novembre 1907, p. 73-75.
  • Brincourt M.. – « L'Excès en tout est un défaut ». L'Architecture, 14 décembre 1907, p. 405.
  • Lorenz Otto. – Catalogue général de la librairie française. Paris : Nilsson per Lamm, 1908-1909, t. XVIII-XIX.
  • Tillet J.. – « Villes d'art célèbres. Nancy par M. André Hallays ». L'Architecture, 15 mai 1909, p. 162.
  • Doumic René. – « M. André Hallays et l'art de flâner ». La Revue des deux mondes, 15 février 1909, p. 909-920.
  • Laborie Lanzac (de). – « Les Flâneries et les croisades de M. André Hallays (Paris) ». Le Correspondant, Paris, t. 253, 10 décembre 1913, p. 976-985.
  • Callet Albert. – « Le IVe arrondissement à travers les livres nouveaux. En flânant, par André Hallays ». La Cité, 13e année, 1914, p. 108-109.
  • Bellaigue Camille. – « M. André Hallays ». La Revue des deux mondes, 1920, volume 2, p. 171-186.
  • Dietz Jean. – « Portraits contemporains. M. André Hallays ». La Revue des deux mondes, 1924, vol. 2, p. 115-130.
  • Pereire Alfred. – Le Journal des débats politiques et littéraires. 1814-1914]. Paris : Edouard Champion, 1924, 263 p.
  • Qui êtes-vous ? Annuaire des contemporains, notices biographiques. Paris : Ruffy, 1924.
  • Dupont-Ferrier Gustave. – « Nécrologie. André Hallays ». Bulletin de la Société de l'Histoire de Paris et de l'Ile-de-France, t. LVII, 1930, p. 12-13.
  • « André Hallays ». Le Journal des débats politiques et littéraires, n°62, 4 mars 1930.
  • Dietz Jean. – « André Hallays ». L'Illustration, 15 mars 1930, n° 4541, p. 363.
  • Doumic René. – « André Hallays ». Revue des deux mondes, 15 mars 1930, p. 467.
  • Morand Hubert. – « Les Beautés de l'Alsace ». Le Journal des débats politiques et littéraires, 15 mars 1930.
  • Riotor Léon. – « Condoléance à l'occasion de la mort d'un membre ». Procès-verbaux de la Commission du vieux Paris, séance du 29 mars 1930, année 1930, p. 42-43.
  • Hartmann Georges. – « André Hallays ». La Cité, 29e année, avril 1930, p. 161-162.
  • Poincaré Raymond. – « Discours prononcé à la mémoire d'André Hallays aux Amis de l'Université de Strasbourg, le 3 mai 1930 ». L'Alsace française, 4 mai 1930, p. 345.
  • Pfister Christian. – « André Hallays et l'Université de Strasbourg ». L'Alsace française, 4 mai 1930, p. 347.
  • Dollinger Dr Ferdinand. – « André Hallays et l'Alsace. Souvenirs et impressions ». L'Alsace française, 4 mai 1930, p. 348-349.
  • Haug Hans. – « André Hallays et l'art du dix-huitième siècle en Alsace ». L'Alsace française, 4 mai 1930, p. 352-354.
  • Dietz Jean. – « André Hallays et le Journal des débats ». L'Alsace française, 4 mai 1930, p. 360-364.
  • Kœchlin Raymond. – « André Hallays et l'art français ». L'Alsace française, 4 mai 1930, p. 365-366.
  • Souza Robert (de). – « Nécrologie. André Hallays ». Bulletin de la Société pour la protection des Paysages de France, n°111, juillet 1930, p. 601-609.
  • Souza Robert (de) – « Sur André Hallays ». L'Alsace française, n°51, 21 décembre 1930, p. 524.
  • « Nécrologie ». Bulletin de la Société de l'Histoire de Paris et de l'Ile-de-France, t. XLVII, 1930, p. 12-13.
  • « Hallays, André ». In : Paul Augé dir. Larousse du XXe siècle, Paris, Larousse, 1930, tome 3, p. 945.
  • Souza Robert (de), Répertoire général des œuvres de André Hallays, 1859-1930. Livres, études, articles et conférences. Paris : Perrin, 1933.
  • Kubler Maurice. – « À travers la galerie des visiteurs de la bibliothèque humaniste ». In Annuaire de la Société des Amis de la Bibliothèque de Sélestat, 1967, p. 134-136.
  • Loth Gisèle. – Un rêve de France. Pierre Bucher, une passion française au cœur de l'Alsace allemande (1869-1921). Strasbourg : La Nuée bleue, 2000 [notamment p. 97, 127 et 318].
  • Baechler Charles et Kintz Jean-Pierre. – Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne. Strasbourg : Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace, 1982-2003, t. 2, p. 1386.
  • Hubert E.. – « Hallays, André ». In Michel Prevost, Jean-Charles Roman d'Amat, Henri Tribout de Morembert, Dictionnaire de biographie française, t. XVII, Paris, Letouzey et Ané, 1989, p. 514.

Sources identifiées

Archives de l'Académie française, Paris

  • Correspondance reçue par Henri Lavedan, 1864-1941. Lettre d'André Hallays (8AP3)

Archives départementales de la Savoie, Chambéry

  • Vingt-trois lettres et une carte de visite d'André Hallays à Henry Bordeaux (1870-1963), 1901-1928, Fonds Henry Bordeaux 73 F (n° 6975-6995), Fonds Henry Bordeaux 73 F (n° 14508-14510)

Archives municipales, Strasbourg

  • Deux lettres autographes signées d'André Hallays à Georges Delahache, datées des 21 et 24 avril 1925 : à propos de l'article de G. Delahache « La Réadaptation de l'Alsace », publié dans la Revue de Paris du 15 mars 1925, lettres provenant de la collection Hoffmann (5 NA 135)

Archives nationales, Paris

  • Dossier de la Légion d'honneur (L1259046)
  • Société des gens de lettres (454 AP 200) [18 pièces dont des lettres autographes signées]

Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, Paris

  • Beaumarchais, manuscrit autographe, 230 feuilles (Mss, NAF 12233)
  • Lettres d'André Hallays à Raymond Poincaré, (1860-1934) 83 ff. (Mss, NAF 16003, ff. 42-124)

Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Paris

  • « Batimens ». Notes sur les rues et les monuments de Paris de 1737 à 1783, 27 ff. (CP 3114) [répertoire manuscrit des destructions, modifications et constructions dans Paris année par année]
  • Lettre autographe signée adressée à X, relative à des tableaux et des portraits d'Alfieri et mentionnant en les désapprouvant des projets relatifs au pont Notre-Dame (3 mai 1906) (Manuscrits autographes 3065, tome 47 : Guiard-Hallays ; F. 353)