COCHET, Jean Benoît Désiré(7 mars 1812, Sanvic – 1er juin 1875, Rouen)

Anonyme, Portrait d'archéologue. Portrait en buste de l'abbé Jean Benoît Désiré Cochet (1812-1875), [s.d.], Saint-Germain-en-Laye, musée d'Archéologie nationale, ©Marie-Hélène Thiault. Photographie, papier contrecollé sur carton, tirage sur papier albuminé, 12,2 x 7,3 cm.

Auteur(s) de la notice : BAYLE Maylis

Profession ou activité principale

Ecclésiastique

Autres activités
Archéologue, inspecteur des Monuments historiques, conservateur de musée

Sujets d'étude
Archéologie antique et médiévale, architecture médiévale, principalement en Normandie

Carrière
1834 : fouille des restes d'une villa gallo-romaine à Étretat et premiers rapports à la Société des antiquaires de Normandie (Caen) et à la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure (Rouen). Nommé membre de la Commission des antiquités
1836 : ordonné prêtre, vicaire à Saint-François du Havre
1839 : correspond avec la Société des antiquaires de Normandie, correspondance qu'il entretient jusqu'à sa mort
1842 : nommé aumônier au Collège royal de Rouen
1842 : reçu à l'Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen
1843 : correspondant du Comité des travaux historiques et des sociétés savantes
1849 : inspecteur des Monuments historiques pour le département de la Seine-Inférieure
1849 : membre de la British Archaeological Association
1851 : fellow de la Society of Antiquaries of London
1853 : membre de la Société des antiquaires de France
1854 : publie La Normandie souterraine, ou notice sur des cimetières romains et des cimetières francs trouvés en Normandie
1859 : publie Le Tombeau de Childéric Ier, roi des Francs, restitué à l'aide de l'archéologie et des découvertes récentes
1861 : inspecteur des églises du diocèse de Rouen
1864 : vice-président de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure
1864 : membre correspondant de l'Institut
1867 : conservateur du musée des Antiquités de Rouen, créé en 1831
1872 : publie le Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure

Chevalier de la Légion d'honneur

Étude critique

Né en 1812, l'abbé Jean Benoît Désiré Cochet parvient à l'âge adulte alors qu'un intérêt accru pour le Moyen Âge se manifeste de diverses manières à son époque. Il est contemporain d'Arcisse de Caumont qui préside aux destinées de la Société des antiquaires de Normandie (SAN) avant de fonder en 1834 la Société française d'archéologie. Les Voyages pittoresques de Justin Taylor et Charles Nodier sont en cours de publication et la Commission des monuments historiques s'emploie à la sauvegarde des édifices malmenés par la période révolutionnaire. De 1833 à 1837 paraissent les Récits des temps mérovingiens d'Augustin Thierry et les institutions mérovingiennes font l'objet des travaux de Julien-Marie Lehuërou et de François-Jules de Pétigny. Si l'histoire et l'archéologie monumentale ont déjà leurs pionniers, l'archéologie de terrain est alors encore dans les limbes.

L'abbé Cochet, dépassant l'approche romantique ou l'attitude de collectionneur face aux objets trouvés dans le sol, s'efforce de faire de la conduite des fouilles et de leur interprétation une science rigoureuse. Dès 1834, il mène de pair archéologie de terrain (fouilles de la villa gallo-romaine d'Étretat) et archéologie monumentale (étude de l'église romane de Saint-Jean d'Abbetot afin de sauvegarder ce monument). Sa première formation est due pour l'essentiel aux conseils d'Emmanuel Gaillard, historien du Havre et disciple de François Rever, qui l'oriente vers l'archéologie et l'introduit auprès de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure.

Cochet est d'abord un érudit curieux de l'ensemble des domaines qui sont alors du ressort des « archéologues » du XIXe siècle. Son œuvre couvre à la fois l'Antiquité et le Moyen Âge et témoigne d'un très large éventail de centres d'intérêt. Elle concerne aussi bien les voies romaines et les fouilles de Lillebonne que les peintures murales découvertes à Saint-Ouen de Rouen, les statues des ducs normands à la cathédrale de Rouen, les églises normandes de la fin du Moyen Âge ou la culture de la vigne en Normandie. Les volumes consacrés aux églises des différents arrondissements de la Seine-Inférieure publiés au début de sa carrière se placent dans la tradition de la statistique monumentale prônée par Arcisse de Caumont.

Mais il doit avant tout être considéré comme le fondateur de l'archéologie, particulièrement celle de la période mérovingienne en France. Il s'inspire d'érudits anglais (Wylie qui le présentera à la Société des antiquaires de Londres et avec qui Cochet entretient une longue correspondance, Davis, Akerman, Thomas Wright, Neville et Roach Smith) ou allemands (V. et L. Lindenschmit). Il connaît les travaux des antiquaires de Normandie, notamment ceux d'Arcisse de Caumont, et donne nombre d'articles aux Mémoires puis, après 1860, au Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. L'essentiel de son œuvre porte cependant sur la Haute-Normandie et c'est à Rouen que se précise sa carrière d'archéologue. Membre de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure dès 1834, il y joue un rôle important et en devient vice-président en 1864. Son absentéisme aux séances de la SAN n'a d'égal que son assiduité à la commission rouennaise. Il est le premier à comprendre tout ce que l'on peut tirer de l'examen des sépultures et du mobilier retrouvé. Son apport à l'archéologie gallo-romaine comporte la reconnaissance d'un grand nombre de voies antiques de Seine-Maritime, les fouilles des théâtres de Saint-André-sur-Cailly, de Bois-l'Abbé près d'Eu, du sanctuaire de Caudebec-lès-Elbeuf, des habitats gallo-romains d'Étretat (la découverte de ce dernier décida de sa vocation d'archéologue), de Saint-Martin d'Osmonville, de Lillebonne et de bon nombre de cimetières. Il a surtout fouillé un très grand nombre de nécropoles franques en Seine-Inférieure, particulièrement dans la vallée de l'Eaulne. Les plus importantes sont celles de Londinières à partir de 1847, d'Envermeu (cimetière découvert en 1850), de Douvrend (fouille reprise sur un site identifié en 1838), de Criel (1866). D'autres concernent les sites de Sigy, Aubermesnil-les-Erables, Ouville-la-Rivière, Parfondeval, Saint-Étienne-du-Rouvray, Caudebec-lès-Elbeuf.

La Normandie souterraine, publié en 1854, expose ses méthodes. L'objet ne doit pas seulement être étudié pour lui-même mais pour ce qu'il nous apprend : « Ce que je cherche au sein de la terre, c'est une pensée, une idée [...], une phrase sur les mœurs antiques, les coutumes funèbres, l'industrie romaine ou barbare » reste sa phrase la plus célèbre. Cela n'exclut pas une analyse scientifique, très rigoureuse pour son temps, des trouvailles, et des comparaisons avec d'autres découvertes. Il considère l'archéologie comme « une science qui a ses règles et ses fautes, ses succès et ses écueils ». Certes, comparée aux méthodes actuelles, sa méthode reste sommaire : il ne fait pas de plan de fouilles, traite le mobilier par classement typologique et ne fait pas d'étude sépulture par sépulture, même s'il recommande une analyse pour chaque tombe. Le quadrillage du terrain est alors inconnu. Cochet tente trop tôt des synthèses à partir de quelques comparaisons. Mais par rapport aux études antérieures dans le même domaine, son approche des objets est très nouvelle et très rigoureuse. On le constate avec l'ouvrage consacré au tombeau de Childéric, découverte ancienne (1653) et jusqu'alors objet d'études très peu scientifiques. Malgré des lacunes, des erreurs d'identification et une trop grande sévérité pour ses devanciers, ce travail reste la base des études ultérieures sur le sujet. L'examen minutieux de tout le mobilier archéologique aboutit notamment à un répertoire des boucles de ceinture connues en France, Angleterre, Belgique et Allemagne. Pour les découvertes effectuées de son temps, il comprend la nécessité de surveiller la fouille, d'examiner les trouvailles in situ et non comme des objets isolés de leur contexte matériel. Il tient ou fait tenir un journal de la fouille et ne travaille pas sans dessins ou photographies. Il conseille d'affiner les méthodes de décapage pour préserver tout élément (cuir, tissus, bijoux…). Cela reste très imparfait car l'on constate que trop souvent il reste éloigné du chantier et se contente des rapports écrits. Ses visites sont trop rapides et trop espacées. L'exemple des fouilles de Lillebonne est à cet égard caractéristique : il entretient une correspondance abondante et régulière avec son ami Jean-François Brianchon qui réside sur place et il ne vient que rarement. Son approche de la stratigraphie reste sommaire. Mais dans son étude intitulée Archéologie céramique et sépulcrale, il crée une grille de datation des céramiques essentielle pour la chronologie. Il comprend l'utilité de croiser les résultats et de chercher à confirmer par un autre élément de datation les indices fournis par les monnaies ou les poteries. Et malgré l'imperfection des connaissances de l'époque, il se penche avec intérêt sur les analyses matérielles et chimiques, sur les données anthropologiques. Il fait procéder à l'examen des squelettes par des spécialistes du Muséum de Paris, de Rouen ou de Londres. L'un de ses plus grands regrets est de n'avoir pas mené à bien l'ouvrage de formation des jeunes archéologues dont il publia le plan (réédité en 1866 par le Comité des travaux historiques, ancêtre du CTHS) mais dont le projet, mal accueilli, resta sans suite : il était conscient de la nouveauté de ses méthodes et cherchait à les transmettre. Ses collaborateurs proches sont Paul-Henri Cahingt qui l'aide constamment dans l'exploration des cimetières antiques et mérovingiens, Michel Hardy, Jean-François Brianchon.

Inspecteur des Monuments historiques, et à ce titre sauveteur de nombreux édifices anciens, l'abbé Cochet a fait également œuvre de sauvegarde du matériel retrouvé en fouille, le plus souvent déposé au musée de Rouen. Nommé conservateur du musée des Antiquités de Rouen (1867), il en a établi le catalogue, publié en plusieurs éditions successives. Le colloque international et l'exposition qui lui furent consacrés en 1975 à Rouen lui ont rendu justice et ont bien montré toutes les facettes et la richesse de son apport scientifique, tout en marquant le chemin effectué depuis lors dans l'élaboration d'une science archéologique rigoureuse.

Maylis Baylé

Principales publications

Ouvrages et catalogues d'expositions

Articles N. B. L'abbé Cochet publiait souvent un même article dans plusieurs revues et diffusait en plaquettes lesdits articles. Le détail de ces doublets est donné dans la bibliographie très complète (433 notices) élaborée par

  • Blanadet Marcellin.– Bibliographie de l'Abbé Cochet. Rouen : Lestringant ; Le Havre : Bourdignon ; Paris : Picard, 1895.

Un choix d'articles particulièrement significatifs est donné ci-dessous.

  • « L'Étretat souterrain. Fouilles de 1835 à 1842 ». Revue de Rouen, 1842, p. 318-331 et p. 380-389 ; tiré à part : Rouen : N. Périaux, 1842.
  • « Commerce de l'arrondissement du Havre sous les Romains ». Revue de Rouen, 1842, p. 263-272.
  • « Fouilles du Château-Gaillard dans l'arrondissement du Havre ». Revue de Rouen, 1843 ; Bulletin monumental, 1843, p. 106-111.
  • « Culture de la vigne en Normandie ». Revue de Rouen, 1844, p. 338-354 ; tiré à part : Rouen : N. Périaux, 1844.
  • « Essai historique et descriptif sur l'abbaye royale de Montivilliers ». Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1844, XIV, p. 24-36.
  • « Notice historique et descriptive sur l'église de Lillebonne ». Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, p. 143-151.
  • « Voies romaines de l'arrondissement du Havre ». Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1844, XIV, p. 150-169.
  • « Notice sur les ruines d'une villa romaine découverte à Bordeaux, près Étretat (Seine-Inférieure) ». Bulletin monumental, 1844, t. X, p. 160-172.
  • « Notice historique et descriptive sur l'église de Moulineaux ». Revue de Rouen, 1845, p. 161-168 (non signé) ; tiré à part : Rouen : N. Périaux, 1845.
  • « Notice sur les fouilles exécutées à Neuville près Dieppe en 1845 ». Revue de Rouen, 1845, p. 201-208 ; Bulletin monumental, 1845, p. 609-615 ; Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1845, XVII, p. 126-132.
  • « L'Abbaye du Valasse ». Revue de Rouen, 1846, p. 265-275.
  • « Étude de vitraux en Normandie ». Art en Province, 1845-1846, VIII, p. 157-162.
  • « Notice historique sur l'ancienne abbaye de Bellosane ». Précis de l'Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1847, p. 327-336.
  • « De l'ogive et du plein cintre (à propos des églises d'Osmoy et de Bures) ». Bulletin monumental, 1847, t. XIII, p. 380-390.
  • « Fouilles de Londinières en 1847 ». Revue de Rouen, 1848, p. 67-91 ; tiré à part : Rouen : N. Périaux, 1848.
  • « Notice sur l'ancienne abbaye du Lieu-Dieu, sur les bords de la Bresle ». Revue de Rouen, 1849, p. 23-26 ; Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, IX, p. 303-311.
  • « Notice sur un cimetière romain découvert en Normandie en 1849 (Cany) ». Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1849, XVII, p. 399-436 ; Revue de Rouen, 1849, juillet-septembre.
  • « Fouilles d'Envermeu en 1850 ». Revue de Rouen, 1850, juillet, p. 377-383.
  • « Notice historique et descriptive sur l'église collégiale de Saint-Hildevert de Gournay-en-Bray ». Revue de Rouen, 1851, p. 99-128 ; tiré à part : Rouen : N. Périaux, 1851.
  • « Notice sur l'église Notre-Dame de Caudebec ». Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1852, XIX, p. 1-16.
  • « Notice historique et descriptive sur l'église prieurale de Sigy (arr. de Neufchâtel) ». Revue de Rouen, 1852, juin, p. 317-323.
  • « Antiquités romaines découvertes à Lillebonne ». Bulletin monumental, 1853, t. XIX, p. 414-424.
  • « Des sépultures romaines et des sépultures mérovingiennes ». Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1853-1855, XX, p. 442-447.
  • « Notice historique et archéologique sur l'église et l'abbaye de Saint-Saens (Seine-Inférieure) ». Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1853-1855, XX, p. 442-447.
  • « Procès-verbal journalier de l'exploration archéologique du cimetière mérovingien d'Envermeu (Seine-Inférieure) en Septembre 1854 ». Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1853-1855, XX, p. 496-508.
  • « Découverte d'un tombeau franc en pierre à Ourville-la-rivière (arr. de Dieppe) en 1854 ». Bulletin monumental, 1854, t. X, p. 331-336.
  • « Épigraphie de la Seine-Inférieure depuis les temps les plus reculés jusqu'au milieu du XIVe siècle ». Bulletin monumental, 1855, t. XXI, p. 281-336 ; tiré à part : Paris : Derache ; Caen : Hardel, 1855.
  • « Antiquités franques découvertes à Envermeu (Seine-Inférieure) ». Bulletin monumental, 1855, t. XXI, p. 156-161.
  • « Peinture murale découverte à Saint-Ouen de Rouen en 1855 ». Bulletin monumental, 1855, t. XXI, p. 526-536.
  • « Liste alphabétique de tous les noms de potiers gallo-romains trouvés dans la Seine-Inférieure ». Bulletin monumental, 1855, t. XXI, p. 501-503.
  • « Tombeaux chrétiens de la période anglo-normande trouvés à Bouteilles, près Dieppe, en 1855 ». Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1856, XXII, p. 129-136 ; Archaeologia, 1856, XXXVI.
  • « Mémoire sur la coutume de placer des vases dans la sépulture de l'homme, et spécialement dans les sépultures chrétiennes depuis le XIe jusqu'au XVIIIe siècle ». Bulletin monumental, 1856, p. 329-363 et p. 425-446.
  • « Une villa romaine en Angleterre (Lindley Hall) ». Bulletin monumental, 1856, t. XXII, p. 407-415.
  • « Plan d'un recueil d'instruction sur l'archéologie franque ». Bulletin du Comité de la langue, de l'histoire et des arts de la France, III, 1856, p. 297-301 ; 2e éd. Paris : CTHS, III, 1866, p. 609-612.
  • « Antiquités romaines et tombeaux francs trouvés à Caudebec-lès-Elbeuf ». Précis de l'Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1856, p. 269-305.
  • « Note sur la sépulture d'un jeune guerrier franc découverte à Envermeu ». Précis de l'Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1856-1857 ; Archaeologia, 1857, XXXVII, p. 102-112, trad. de l'anglais par Wylie.
  • « Note sur les restes d'un palais de Charles le Chauve (861-969) retrouvés à Pîtres en 1854, 1855 et 1856 ». Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1859, XXIV, p. 156-165 et p. 398-402.
  • « Voies romaines de la Seine-Inférieure ». Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1859, XXIV, p. 313-362.
  • « Archéologie céramique et sépulcrale ou l'art de classer les sépultures anciennes à l'aide de la céramique ». Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1859, XXIV, p. 283-290.
  • « Revue des découvertes archéologiques faites en 1861 dans le département de la Seine-Inférieure ». Revue archéologique, 1862, p.16-22.
  • « Fouilles faites en 1861 à l'abbaye de Saint-Wandrille et à la chapelle de Caudecôte près Dieppe ». Revue de la Normandie, 1862, p. 129-142 et p. 65-70 (Caudecôte).
  • « Antiquités gauloises, romaines, franques, du Moyen Âge et de la Renaissance ». Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, 1860-1861, I, p. 120-139.
  • « Sur un mode de défense peu connu (boules de pierre encastrées dans les archères) observé en Bretagne et en Normandie ». Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, II, p. 383-428.
  • « Découverte, reconnaissance et déposition du cœur du roi Charles V dans la cathédrale de Rouen en mai et juin 1862 ». Revue de la Normandie, 1862, p. 397-405 ; Revue de l'art chrétien, 1862, p. 510-530.
  • « Cimetière mérovingien de Lamberville ». La Picardie, 1862, août, VIII, p. 337-348 ; Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, 1862, II, p. 198-202 ; Revue archéologique, 1862, p. 153-156.
  • « Les Origines de Rouen d'après l'histoire et l'archéologie ». Revue de la Normandie, 1864, p.229-242 et p. 293-314.
  • « Les Anciens vignobles de la Normandie ». Bulletin de la Société libre d'émulation de Rouen, 1866, p. 685-703.
  • « Sur la découverte des statues de Richard Cœur de Lion et Henri le Jeune et du cercueil de Jean de Lancastre, duc de Bedford, dans la cathédrale de Rouen ». Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, 1866, IV, p. 356-360.
  • « Notice sur des antiquités mérovingiennes découvertes en 1866 à Avesnes près Gournay-en-Bray ». Bulletin de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure, 1868, p. 157-171.
  • « Note sur le cimetière franc de Criel, canton d'Eu ». Bulletin de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure, 1868, p. 116-124.
  • « Notice sur deux fibules scandinaves trouvées à Pîtres (Eure) en 1865 et entrées au musée de Rouen ». Précis analytique des travaux de l'Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1869-1870, p. 408-420.
  • « La Mosaïque de Lillebonne ». Revue archéologique, 1870, p. 332-338.

Bibliographie critique sélective

  • Colloque international d'archéologie.– Centenaire de l'abbé Cochet 1975 : actes du colloque international d'archéologie, Rouen, 3-5 juillet 1975, I. L'abbé Cochet et l'archéologie au XIXe siècle. Rouen : musée départemental des Antiquités de la Seine-Maritime ; Commission des antiquités de la Seine-Maritime, 1978.
  • La Normandie souterraine : L'abbé Cochet archéologue : [catalogue d'exposition], Rouen, musée départemental des Antiquités, 3 juillet-2 novembre 1975. Rouen : imprimerie Lecerf, 1975.

Sources identifiées

Caen, Archives départementales du Calvados

  • Fonds de la Société des antiquaires de Normandie, Correspondance des secrétaires, notamment A. Charma

Rouen, Archives départementales de la Seine-Maritime

  • 22 J 2 et sq. : Recueils de correspondance et pièces provenant de l'abbé Cochet
  • 4 TP 1 et 2 : Commission des antiquités de la Seine-Inférieure (P.V. des séances, registres, nominations)
  • 2 TP 30 : Commission des antiquités de la Seine-Inférieure (Monuments historiques)