BENOIT, François(8 juillet 1870, Paris – 31 mai 1947, Argenteuil)

Auteur(s) de la notice : MAYER-MICHALON, Isabelle

Profession

Professeur d’histoire de l’art

Autres activités

Professeur d’histoire, historien de l’art

Sujets d’études

L’art français sous la Révolution et l’Empire, la peinture anglaise au XVIIIe siècle, les écoles du nord, l’architecture occidentale de l’Antiquité à la fin du Moyen-Âge, la collection de peinture du musée de Lille, l’enseignement de l’histoire de l’art

Carrière

1888 : baccalauréat

1890 : licence en histoire à la Sorbonne

1893 : reçu premier à l’agrégation d'histoire

1895-1896 : professeur d’histoire au lycée de Douai

1896-1897 : professeur d’histoire au lycée de Chartres

1897 : doctorat à la Sorbonne

1897-1899 : professeur d’histoire au lycée d'Amiens

1899-1903 : chargé du cours « d'archéologie et d'histoire de l'art » à la faculté de Lettres de Lille, qui devient en 1900 le cours « d’histoire de l’art ancien et moderne » et professeur d’histoire au lycée Fénelon de Lille ; professeur à l’École des Beaux-Arts de Lille

7 mars 1903 : nommé professeur adjoint d'histoire de l'art à la faculté de Lettres de Lille.

1er novembre 1905 : nommé professeur titulaire à la faculté de Lettres de Lille

30 avril 1937 : admis à faire valoir ses droits à la retraite à partir du 1er octobre, il poursuit son enseignement quelques mois encore

Étude critique

François Benoit est né à Paris quelques jours avant la déclaration de guerre de 1870, dans une famille modeste ; son père était garçon de recettes. Titulaire du baccalauréat en 1888, il obtient une bourse qui lui permet de suivre, à la Sorbonne, une licence d’histoire qu’il décroche en 1890. Boursier d’agrégation en 1892 et 1893, il est reçu premier à l’agrégation d’histoire en 1893. Boursier d’études de 1893 à 1895, il commence alors sa carrière comme professeur d’histoire dans le secondaire, enseignant dans différents établissements de province, d’abord au lycée de Douai (1895-1896), puis à Chartres (1896-1897) et à Amiens (1897-1899).

À la Sorbonne, Benoit est l’élève d’Ernest Lavisse puis d’Henry Lemonnier, d’abord suppléant de Lavisse dans le cours d’histoire moderne (1889-1892) puis chargé du premier cours d’histoire de l’art français, poste créé en 1893 à la faculté de Lettres. Sollicité par son professeur, Benoit publie avec lui, en 1894, un article important dans la Revue internationale de l’enseignement : « Éléments de bibliographie pour l’histoire de l’art moderne » (t. XXVII, 1894, p. 249-268). Il s’agit, comme Lyne Therrien l’a montré, de la première tentative pour établir des bases solides à cette nouvelle discipline universitaire (Lyne Therrien, « Henry Lemonnier », dans Dictionnaire critique des historiens de l’art, mis en ligne en février 2009, consulté le 20 octobre 2014 [URL : http://www.inha.fr/fr/ressources/publications/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/lemonnier-henry.html?search-keywords=lemonnier)].

Parallèlement à son activité de professeur d’histoire dans le secondaire, le travail de Benoit sous la direction de Lemonnier le mène à soutenir sa thèse à la Sorbonne en 1897, sur un sujet très novateur : « L’art français sous la Révolution et l’Empire. Les doctrines, les idées, les genres ». Il est ainsi le premier étudiant à présenter une thèse de doctorat sur l’histoire de l’art français. Lors de sa soutenance, il semble avoir bénéficié du soutien marqué de Lavisse contre les critiques d’Alphonse Aulard : « Monsieur Lavisse qui ne vient plus souvent à la faculté, est venu pour faire briller son ancien élève » signale un courrier classé dans le dossier de soutenance (Jean-François Condette, Les Lettrés de la République…, p. 147).
Dédiée au professeur Lemonnier, sa thèse est publiée dès 1897. L’un des premiers historiens à valoriser la période révolutionnaire à partir de documents inédits, Benoit aborde son sujet et la période sous la double optique de l’histoire et de l’histoire de l’art. Héritier de l’approche historique de l’art que lui a inculquée Lemonnier, il justifie historiquement son choix dans son avant-propos : « Convaincu d’autre part que la fonction de l’historien d’art consiste moins dans la manifestation de ses opinions personnelles que dans l’explication de la naissance d’une œuvre ou de l’évolution d’un art, nous avons estimé que, pour manquer souvent d’attrait, l’examen de cette période déconsidérée n’en était pas moins nécessaire » (François Benoit, L’Art français sous la Révolution et l’Empire. Les doctrines, les idées, les genres, Paris, L. Henry May, 1897, p. VII-VIII).

La thèse de Benoit est divisée en deux parties. Dans la première, il étudie les influences auxquelles sont soumis les arts de cette période charnière, réparties en quatre sections : les théories, sociales, politiques et esthétiques ; l’influence des arts du passé, à travers les musées et les publications ; le public et le gouvernement ; les institutions artistiques. Dans la seconde partie, Benoit s’intéresse plus directement aux artistes et aux œuvres. Quatre sections encore : les artistes, l’architecture, et la peinture et la sculpture, qui font l’objet de deux chapitres où les disciplines sont abordées sous des angles différents : les maîtres et les écoles d’abord, puis les genres et les œuvres. Plus d’un siècle après sa publication, on trouve toujours les références de cet ouvrage fondateur, qui a fait l’objet d’une réimpression en 1975 aux éditions Slatkine, dans les bibliographies des livres, articles et catalogues consacrés à l’histoire de l’art sous la Révolution et l’Empire.

En juillet 1899, sur la proposition de Lavisse, la chaire d’histoire de l’art est créée à la Sorbonne ; elle est confiée à Lemonnier. Benoit avait été présenté en deuxième ligne, le Conseil votant toujours pour un second candidat. Benoit est alors nommé à Lille, à la fois professeur d’histoire au lycée Fénelon et chargé de cours à la faculté de Lettres, où il fera ensuite toute sa carrière. Il mène de front les enseignements secondaire et supérieur jusqu’à sa nomination comme professeur adjoint d'histoire de l'art en 1903.

À la faculté, Benoit est chargé du cours « d'archéologie et d'histoire de l'art », où il succède à l’archéologue Gustave Fougères, membre de l’École française d’Athènes, qui centrait son enseignement sur l’art de la Grèce antique. Benoit développe et transforme fondamentalement ce cours dont il change l’intitulé en 1900, pour en faire un cours d’« histoire de l’art ancien et moderne », ce qui est révélateur. Il remanie en profondeur l’enseignement et crée alors l’Institut d’histoire de l’art de l’université de Lille, premier institut d’histoire de l’art, avec celui de Lyon, à voir le jour dans une université de province. Il se bat pour obtenir des moyens et des espaces supplémentaires jusqu’à parvenir à ses fins. Il s’explique sur sa méthode, son enseignement et ses objectifs dans un texte publié dès 1901, L’Enseignement de l’histoire de l’art et l’institut d’histoire de l’art de l’université de Lille.

Benoit dispense un enseignement concret qui sollicite la participation des étudiants et se partage, comme il l’écrit lui-même, « entre la grammaire artistique, l’analyse critique et la synthèse historique ». Il veut sensibiliser son public aux « conditions physiques et mentales de la création et de la perception de l’œuvre d’art », tout en insistant sur « le métier, les matériaux, les instruments, les procédés, voire l’argot des arts ». En fonction des établissements où il intervient, le professeur adapte ses cours à des publics très différents. En parallèle de l’enseignement supérieur destiné aux étudiants de la faculté de Lettres et à ceux de l’École des beaux-arts, où il est chargé du cours d’histoire de l’art, Benoit prépare également des cours pour les jeunes filles du secondaire, fondés essentiellement sur des présentations d’images et dont le but est de permettre « à la femme de relever d’une note d’art et d’un reflet de beauté la parure de sa personne, l’arrangement de son foyer, l’ordonnance de sa vie », loin de l’analyse critique de son enseignement supérieur. Dans le cadre de son service à la faculté, Benoit dispense aussi des cours publics, qui s’adressent à un auditoire habitué à une activité intellectuelle. Il donne, enfin, des conférences à l’Université populaire de Lille nouvellement créée, dans un mouvement national de partage du savoir avec les couches les moins instruites de la population.

L’intitulé des cours dispensés par Benoit à la faculté de Lettres, jusqu’à la Grande Guerre, illustre bien la diversité de sujets et d’approche de cet universitaire. Les cours ne portent pas seulement sur l’Antiquité mais aussi sur la période moderne et contemporaine, développant des aspects pas encore ou peu étudiés. Lyne Therrien a donné la liste de ces cours, qui mérite d’être reprise ici.

  • 1899-1900 : Études d’art germanique (cours public).
  • 1900-1901 : L’art des civilisations germaniques. La peinture anglaise (cours public). Licence et agrégation : histoire de l’art dans l’Antiquité.
  • 1901-1902 : L’art des civilisations septentrionales. Études d’art anglais (cours public).
  • 1902-1903 : Étude sur les manifestations du génie septentrional (cours public).
  • 1903-1904 : Études d’art septentrional (cours public).
  • 1904-1905 : Études d’art anglais (cours public).
  • 1905-1906 : Études d’esthétique expérimentale et d’histoire artistique (cours public).
  • 1906-1907 : La peinture au musée de Lille : études de critique et d’histoire (cours public). Histoire de l’architecture moderne.
  • 1907-1908 : La peinture au musée de Lille, 2e série. Études d’architecture.
  • 1908-1909 : L’ABC de l’art (cours public). Études d’architecture.
  • 1909-1910 : L’ABC de l’art (cours public).
  • 1910-1911 : Études sur l’art du Moyen Âge et de la Renaissance. Exercices pratiques : esthétique, technique et histoire de l’architecture, Moyen Âge et renaissance.
  • 1911-1912 : Études sur l’art du Moyen Âge et de la Renaissance.
  • 1912-1913 : L’art des cathédrales (cours public).
  • 1913-1914 : L’art des cathédrales, 2e série, le style « baroque » (cours public).

(L. Therrien, L’Histoire de l’art en France. Genèse d’une discipline universitaire, Paris, CTHS, 1998, p. 517-518).

À ces cours s’ajoutent des exercices pratiques de critique d’art et des études d’esthétique expérimentale et de technique, ainsi que Benoit l’explique dans son texte de 1901.

Dans cette publication, il décrit aussi précisément l’installation de l’Institut d’histoire de l’art qu’il a fondé l’année précédente pour servir de cadre à ses cours, rendre la discipline plus concrète et vivante. Le cœur de cet institut est une grande salle de travail, que Benoit nomme le « laboratoire », avec du matériel de démonstration. Haute de plafond, bénéficiant d’un éclairage zénithal, elle renferme une bibliothèque qui comprend quatre séries d’instruments de travail : une contient les ouvrages généraux, avec bibliographies, dictionnaires, lexiques, manuels, catalogues de musées, guides ; une autre répond à l’actualité avec des catalogues d’expositions et des périodiques ; une troisième, qui correspond à l’accent mis par l’institut sur les écoles du Nord ; et une dernière qui réunit un ensemble de fiches pour faciliter le travail des étudiants, contenant en particulier un répertoire des richesses du musée de Lille, musée auquel Benoit va par ailleurs consacrer plusieurs publications. Ce laboratoire renferme en outre une collection de 6 000 photographies, collées sur carton, rangées dans des portefeuilles et classées de façon méthodique par genre (architecture, sculpture, peinture et arts somptuaires), avec des subdivisions géographiques puis chronologiques. Ce lieu est aussi ce que Benoit appelle « un musée de démonstration », où statues, bustes, bas-reliefs, moulages, céramiques, etc. sont présentés de façon méthodique sur les murs, chaque pièce étant commentée par un cartel. S’y ajoutent des cartes et des panneaux consacrés aux techniques. S’ajoutant à ce « laboratoire », l’institut comprend une salle réservée à des expositions organisées par Benoit avec les ressources propres de l’institut, ou grâce à des prêts d’institutions amies, et qui, autour de « causeries », constituent un prolongement à son enseignement. Un « musée de moulages », riche de 612 numéros, complète pour la sculpture la documentation photographique. Des photographies anciennes témoignent de la présentation de la collection ; les grandes sculptures sur des socles au milieu des salles ou contre les murs, les plus petits formats sur des socles hauts contre les murs et les bas-reliefs accrochés aux murs, sur plusieurs registres. Chaque pièce est décrite par un cartel (« une pancarte ») et, dans la mesure du possible, les moulages sont accompagnés d’une photographie du monument dont l’original fait partie, du cadre urbain pour lequel il a été conçu, de projets de restitution. En 1909, les collections comprendront 25 000 reproductions photographiques d’œuvres d’art, 6 000 clichés pour la projection et 700 moulages en plâtre.

Enfin, l’institut comporte une salle consacrée à l’art septentrional, dans laquelle un grand cartonnier renferme fiches et photographies de l’« Inventaire critique des richesses artistiques du nord de la France ».

Ce dernier point est révélateur de la place que Benoit accorde à la fois aux collections du musée de Lille, avec lequel il collabore étroitement, et à la diffusion, dans la région, des approches artistiques. C’est pour lui une démarche essentielle, destinée à tous les publics. Il insiste sur le bon accueil réservé à sa méthode dans « ce pays de grande industrie et de labeur universel », aussi bien à l’École des Beaux-Arts qu’au collège de jeunes filles et à l’Université populaire. « J’attends beaucoup, écrit-il, d’une combinaison qui assurera aux nombreux lycées et collèges de l’Académie de Lille, les moyens d’un enseignement de l’histoire de l’art. » Benoit met en place un système de prêt de reproductions des grandes œuvres de la peinture européenne, destiné aux enseignants du primaire et du secondaire (Jean-François Condette, Les Lettrés de la République…, 2006, p. 76).

De 1906 à 1908, ses cours sont consacrés à la peinture au musée de Lille et, en 1909, il publie les trois volumes de La Peinture au musée de Lille. « C’est la première fois, écrit-il dans la préface, qu’un musée de France consacre à une partie de ses collections une publication de cette importance. » Chaque tableau fait l’objet d’une notice complète, avec dimensions, technique et provenance, description détaillée des couleurs. Toutes les œuvres publiées sont reproduites ; chaque volume comprend une table des matières et des gravures, auxquelles s’ajoutent, dans le dernier tome, une table des artistes pour les trois volumes, des index des artistes cités, des noms et des lieux et une table de concordance avec le catalogue du musée de 1893.

Dans l’article que Benoit avait cosigné avec Lemonnier en 1894, traitant des questions de bibliographie pour l’histoire de l’art moderne, certaines sections étaient surtout représentées par des ouvrages en langue allemande. C’est dans l’effort entamé alors pour couvrir ces sujets par des publications en français que sont nées des collections telles que « Les grands artistes : leur vie, leur œuvre » chez H. Laurens ou « Les Maîtres de l’art » à la Librairie de l'art ancien et moderne, publications auxquelles Benoit a largement contribué par des monographies consacrées à des peintres anglais et allemand, ainsi que « Les Manuels d’histoire de l’art ». Entre 1911 et 1934, Benoit publie dans cette dernière collection, dirigée par l’administrateur général de la Bibliothèque nationale, Henry Marcel, quatre volumes consacrés à l’architecture. L’objectif est de retracer l’histoire et l’évolution de chaque forme d’art à travers les milieux divers et les époques successives où elle s’est développée. Chaque manuel est illustré par des photographies, des gravures, de nombreuses cartes et des centaines de plans et de croquis de la main de Benoit lui-même. On y trouve de plus un index complet, une table des gravures et une abondante bibliographie par spécialité. Il s’agit d’ouvrages très pédagogiques dans lesquels l’auteur consacre de nombreux paragraphes non seulement à l’histoire de l’art mais aussi au monde des formes, à l’inspiration des œuvres et surtout à la réalisation matérielle des monuments, aux matériaux, aux techniques, aux conditions humaines et professionnelles liées aux chantiers de construction.

Historien de l’art, Benoit a été avant tout un enseignant, mettant ses connaissances et son énergie au service des étudiants, pour lesquels il a mis au point et développé des outils pédagogiques modernes, mettant à la portée d’un plus grand nombre une discipline encore peu développée. « Un artiste et un savant », signale le recteur en 1936, dans son rapport de notation (Jean-François Condette, Les Lettrés de la République…, 2006, p. 147). Dans une notice nécrologique consacrée à Benoit, on peut lire : « Au sortir d’un de ces cours où un artiste, une œuvre avaient été étudiés, où une époque, un pays avaient été évoqués aussi bien par la musique que par les arts qui s’adressent aux yeux, les esprits, guidés par une méthode souple et vivante, se sentaient prêts à poursuivre des recherches personnelles, sûrs d’être encouragés, soutenus, et surtout respectés, par un maître toujours soucieux de ne pas imposer ses vues, de n’entraver aucune originalité » (J. Villette, « Nouvelles et correspondance », Revue archéologique, t. XXXIX, 1952, p. 100-101).

Principales publications

Ouvrages

  • Dubois Marcel, Géographie de la France et de ses colonies, avec la collaboration de F. Benoit, 2e édition. Paris : G. Masson, 1894, 363 p.
  • L'Art français sous la Révolution et l'Empire : les doctrines, les idées, les genres. Paris : L. Henry May, 1897, 458 p. Rééd. Genève : Slatkine, 1975.
  • Expériences d'enseignement et d'éducation réalistes. Paris : Masson, 1899.
  • Chartres. Paris : Édition de l'œuvre d'art, 1900, 32 p. (avec la collaboration de M. Gaudubois)
  • L’Enseignement de l’histoire de l’art et l’institut d’histoire de l’art de l’université de Lille. Paris : Librairie de l'art ancien et moderne, 1901, 23 p. (publié également dans la Revue internationale de l’enseignement, tome MCMI, p. 526-539).
  • L'Art des jardins. Paris : Librairie de l'art ancien et moderne, 1903, 39 p. (« Études d'art ancien et moderne »).
  • Hogarth : biographie critique illustrée de 24 reproductions hors texte. Paris : H. Laurens, 1904, 128 p. (« Les Grands artistes : leur vie, leur œuvre »)
  • Reynolds. Paris : Librairie de l'art ancien et moderne, 1904, 178 p. (« Les Maîtres de l'art »)
  • Holbein. Paris : Librairie de l'art ancien et moderne, 1905, 176 p. (« Les Maîtres de l'art »)
  • Un maître de l'art : Blake le visionnaire, 1757-1827. Paris : H. Laurens, 1906, 75 p.
  • « Le paysage au temps de la révolution et de l’Empire », dans Histoire du paysage en France, ouvrage collectif. Paris : H. Laurens, 1908, p. 194-210 (l'École d'art, l’École des hautes études en sciences sociales).
  • La Peinture au musée de Lille. Paris, Hachette, 1909. 3 vol. (t. I, Écoles néerlandaise primitive, flamande, allemande, anglaise, suédoise ; t. II, École hollandaise ; t. III, Écoles française, italienne, espagnole).
  • L'Architecture. Antiquité (Manuels d’histoire de l’art, VII). Paris : H. Laurens, 1911, 575 p.
  • L'Architecture. L'Orient, médiéval et moderne (Manuels d'histoire de l'art, IV). Paris : H. Laurens, 1912, IV-543 p.
  • L'Architecture. L'Occident médiéval : du romain au roman (Manuels d'histoire de l'art). Paris : Lib. Renouard : H. Laurens, 1933, 480 p.
  • L'Architecture. L’Occident médiéval : romano-gothique et gothique (Manuels d'histoire de l'art). Paris : H. Laurens, 1934, 527 p.

Articles

  • Henry Lemonnier et François Benoit, « Éléments de bibliographie pour l’histoire de l’art moderne », Revue internationale de l’enseignement, t. XXVII, 1894, p. 249-268.
  • « Bartholomeus Van Der Helst, peintre de nu mythologique », Revue de l'art, 1908, XXIV, 1908, p. 139-140.
  • « Louis David et la révolution de la peinture », La Revue de Paris, 1er mai 1913, p. 47-60.
  • « Le Vieux Lille », Revue de l'art ancien et moderne, 1920, p. 155-160 (illustré par Omer Bouchery).

Bibliographie critique sélective

  • Lyne Therrien, L’Histoire de l’art en France. Genèse d’une discipline universitaire. Paris : CTHS, 1998.
  • Simona Talenti, L’Histoire de l’architecture en France, émergence d’une discipline (1863-1914). Paris : Picard, 2000.
  • Jean-François Condette, Les Lettrés de la République. Les enseignants de la faculté des Lettres de Douai puis Lille sous la Troisième République (1870-1940). Dictionnaire biographique. Villeneuve-d'Ascq : université Charles-de-Gaulle Lille 3, IRHiS-Institut de recherches historiques du Septentrion (« Histoire et littérature de l'Europe du Nord-Ouest », no 37), 2006, mis en ligne en 2012 : http://hleno.revues.org/78.

Sources identifiées

Paris, Archives nationales

  • AJ/16/1218
  • F/17/24556

Lille, archives départementales du Nord 

  • 2 T 161
  • VM 146171
  • PV du conseil de la faculté, séance du 9 janvier 1903 (curriculum)

Villeneuve d’Ascq, laboratoire de l’IRHiS-Institut de Recherches historiques du Septentrion, université de Lille 3

  • Cahiers de paie et traitements (1919-1937)

En complément : Voir la notice dans AGORHA