À livres ouvertsGeorges Didi-Huberman

À livres ouverts est la transcription de la conférence prononcée par Georges Didi-Huberman le 14 janvier 2017 pour la réouverture de la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art, dans la salle Labrouste, à Paris. L’auteur y salue l’ouverture de la bibliothèque comme celle d’un « ouvroir d’histoires de l’art potentielles ».

Georges Didi-Huberman, philosophe et historien de l’art, enseigne à l’École des hautes études en sciences sociales depuis 1990. Professeur invité dans de nombreuses universités étrangères, il a reçu en 2015 le prix Theodor W. Adorno. Il a dirigé les expositions « Atlas » (Madrid, Reina Sofia, 2010), « Memory Burns » (Pékin, OCAT, 2015) et « Soulèvements » (Paris, Jeu de Paume, 2016) et est l’auteur, entre autres, de L’Invention de l’hystérie (1982, 2014), Devant l’image (1990), Images malgré tout (2003), Phalènes (2013) et L’Œil de l’Histoire (5 vol., 2009-2016).

48 p. | 11 x 16,5 cm
ISBN : 978-2-917902-41-7
Prix : 7 €
Sortie le 13 juin 2017
Disponible en librairie et en ligne sur le Comptoir des presses d’universités

Une nouvelle bibliothèque d’histoire de l’art, ce serait donc l’espace ouvert – ou, plutôt, l’espace ouvrant, ouvrable, l’espace-ouvroir – pour cent mille
milliards d’articles, de thèses ou d’ouvrages d’histoire de l’art à venir. Cela veut dire qu’une bibliothèque est bien plus que la somme de ses propres livres. C’est un dispositif d’engendrement d’idées. C’est une machine à inventer des savoirs. (p. 12-13)