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La Mode masculine 1820-1970 : sources d'étudeSéminaire du programme « Histoire de la Mode et du Vêtement »
Du 21 janvier 2015 au 9 décembre 2015
14h - 17h
Galerie Colbert
Salle Giorgio Vasari
entrée libre
Accès
6 rue des Petits-Champs ou 2, rue Vivienne
75002 Paris
Après une interruption en 2014, les séminaires du programme « Histoire de la Mode et du Vêtement » reprennent. A « La mode : objet d’études ? » – questionnement au centre des communications des deux années précédentes – succède un thème plus restreint, celui de la mode masculine, considérée sur une période comprise entre 1820 et 1970. En dépit de tenues qui semblent a priori générer une uniformité de l’apparence, régie par des règles et des protocoles censés garantir à leurs adeptes bienséance et élégance, la période n’en est pas moins passionnante. En effet, au cours de ces cent cinquante années, apparaît et se développe une littérature spécifique relative à l’habit masculin. Destinées au monde des professionnels et des consommateurs, ces publications de nature diverse sont à la fois le produit et le témoignage d’un développement spectaculaire des métiers liés à la mode masculine. Par ailleurs, le vocabulaire s’enrichit d’une terminologie nouvelle et variée désignant les hommes à la mode ou indifférents, sinon réfractaires, à celle-ci, tandis que s’impose une nouvelle figure – le dandy –, dont la définition et l’interprétation sont en partie fondées sur un comportement vestimentaire réfléchi. La première année du séminaire est consacrée à une approche transdisciplinaire des sources d’étude d’un domaine qui, certes, dispose à ce jour de publications de référence mais demeure moins étudié, pour des raisons qu’il conviendrait de préciser, que celui de la mode féminine.
Organisateurs :
Nathalie Gaillard, Musée de la Chemiserie et de l’Elégance masculine, Argenton-sur-Creuse
Adelheid Rasche, docteur, conservateur en chef, Sammlung Modebild-Lippereidesche Kostümbibliothek, Kunstbibliothek, Museen zu Berlin
Philippe Thiébaut, conservateur général du patrimoine, INHA, Paris
Thomas Kirchner, directeur du Centre allemand d’histoire de l’art, Paris
Contacts :
remerciements :
Isabelle Chave, Martine Kaufmann, Béatrice Montoriol, Chantal Rouquet et Dominique Thiercelin