La mise en données de l’information en histoire de l’artDe la saisie à l’exploitation des données

Typus Arithmeticae, aus der Margarita Philosophica (1504) des Kartäuserpriors Gregor Reisch, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Gregor_Reisch_-_Margarita_Philosophica_-_Arithmetica.jpg

Dès la création de l’INHA, la question de la diffusion des données de la recherche à la communauté scientifique était au centre des préoccupations. Au-delà de la diffusion, la question de la modélisation et de la structuration a été au centre des réflexions avec notamment dès 2006, l’objectif de migrer les bases de données initialement réalisées sur FileMaker dans AGORHA.

Cette expression de mises en données qui s’inspire du concept de dataification de Mayer-Schönberger et Cukier doit être aussi remise en question épistémologiquement notamment sous le prisme des propos de Johanna Drucker qui propose une terminologie alternative aux données selon elle plus appropriée de capta, afin de mettre en relief la dimension « saisie », sinon « capturée » de toute espèce d’information.

Ainsi toutes mises en données posent des questions sur la qualité, l’exhaustivité, la neutralité des données que manipulent les chercheurs et les spécialistes de la gestion de l’information.