Histoire sociale de l’art, histoire artistique du socialProgramme réalisé (2007-2016)

Philippe Mercier, The sense of sight

Le programme Histoire sociale de l’art, histoire artistique du social conçu par l’INHA avec le soutien financier de la Fondation de France, s’est achevé en 2016 après avoir donné lieu à deux colloques internationaux (Généalogies et enjeux d’une pratique en 2009 / Le pragmatisme de l’art : les formes changent-elles les sociétés ? en 2010) et cinq ateliers chronologico-thématiques (1840-1855. Paris, Munich, Londres / 115-140. Rome, Athènes / 1966-1972. Berlin, Berkeley, Paris en 2009, 1680-1750. Amsterdam, Paris / 1500-1600. Entre Islam et Nouveaux Mondes : les réformes dans un contexte global en 2010) et à la publication d'une anthologie.

Une bibliographie portant sur les fondements théoriques de l’histoire sociale de l’art (de Jacob Burckhardt à Meyer Schapiro) a été réalisée par Sophie Triquet, Frédérique Desbuissons et Lucia Piccioni, avec l’aide de Philippe Bordes et de Sarah Lindford (2015)

Équipe INHA

  • Philippe Bordes, directeur du département des Études et de la Recherche (2007-2010)
  • Johanne Lamoureux, directrice du département des Études et de la Recherche (2015-2017)
  • Constance Moréteau, chargée de documentation (2009)
  • Sarah Lindford, pensionnaire (2009)
  • Thomas Schlesser, pensionnaire (2002-2006)
  • Frédérique Desbuissons, conseillère scientifique (2012-2015)
  • Sophie Triquet, chargée d'études et de recherche (2008-2009)
  • Lucia Piccioni (2014-2015)

Partenaires

  • Fondation de France

Séminaires

Programme d’accueil, de réflexion et de rencontre 2008-2010 « L’art hadrianique et l’hellénisation de Rome », Caroline Vout, Faculty of Classics and Christ’s College, Cambridge, 21 avril 2009, organisé par la Fondation de France et l'INHA, à l'INHA.

Bibliographie proposée (PDF)

À propos de ce sujet (PDF)

 

Atelier « 1840-1855. Paris, Munich, Londres », 20 mars 2009, organisé par la Fondation de France et l'INHA, à l'INHA.

Présentation des participants et indications bibliographiques (PDF)

 

Atelier « 1966-1972. Berlin, Berkeley, Paris », 25 juin 2009, organisé par la Fondation de France et l'INHA, à l'INHA.

Programme du séminaire (PDF)

Présentation des participants et indications bibliographiques (PDF)

 

Atelier « 1998-2008. Pratiques artistiques et micropolitiques aujourd’hui : quels enjeux ? », 25 septembre 2009, organisé par la Fondation de France et l'INHA, à l'INHA.

Programme du séminaire (PDF)

Présentation des participants et indications bibliographiques (PDF)

 

Colloques

L’histoire sociale de l’art : généalogies et enjeux d’une pratique, 11 et 12 décembre 2009, organisé par l'INHA avec le soutien de la Fondation de France, à l'INHA.

Programme du colloque (PDF)

 

Le pragmatisme de l’art. Les formes changent-elles les sociétés ?, 6 et 7 décembre 2010, organisé par l’INHA avec le soutien de la Fondation de France, à l'INHA.

En introduction à ce colloque (PDF)

Programme du colloque (PDF)

Résumé du colloque (PDF)

 

Journée d'études

Les histoires sociales de l'art, portrait de groupe, 31 octobre 2016

Organisée à l'occasion de la parution d'une anthologie en deux volumes, la journée d’étude a réuni une vingtaine d’historiens de l’art ayant participé à ce projet de longue haleine à titres divers (éditeurs, auteurs-sources, commentateurs). Elle est revenue sur l’histoire sociale de l’art, ses mouvances, son actualité ou son dépassement par l’histoire de l’art contemporaine, de même que sur les temps décalés de sa réception dans le monde anglo-américain, en France, en Allemagne et en Italie.

Programme de la journée d'études

Une anthologie en deux volumes de textes-clés de l'histoire de l'art proposant une réflexion sur les conditions matérielles, économiques, politiques ou institutionnelles de la production artistique a été publiée en 2016. Cette anthologie couvre le XXe siècle, de 1930 à 2000, entre Europe et États-Unis. Elle donne à lire, de façon chronologique, trente-trois textes dont certains sont méconnus, souvent traduits pour la première fois en français, et présentés et commentés par des historiens d’art d’aujourd’hui. D’un chapitre à l’autre, à propos d’une histoire de l’art qui mène le lecteur de la Renaissance florentine à la photographie, de l’art des Pays-Bas à l’histoire récente des musées, ces extraits font débattre lectures marxistes et études de genre, approches techniques et essais théoriques, sans faire l’impasse sur les crises, les tensions, les apories, voire les silences qui ont ponctué cette histoire.

Voir la présentation de l'ouvrage

Une  bibliographie a été réunie et publiée à la suite des ateliers et rencontres du programme Histoire sociale de l’art, histoire artistique du social. Ce programme a exploré l’action réciproque entre art et société, à différentes époques. Ainsi les auteurs retenus dans la bibliographie sont ceux qui ont cherché à expliquer le sens de l’œuvre et de son émergence en fonction de son contexte de création. Les publications retenues dans cette première partie constituent donc une histoire sociale de l’art, depuis ses prémices au XIXe siècle, jusqu’aux travaux marxistes qui la façonnèrent à partir des années 1920 et 1930. Les auteurs retenus sont classés dans l’ordre chronologique de leur date de naissance. Cette première partie rassemble des historiens et historiens de l’art, de Jacob Burckhardt (1818-1897) à Meyer Schapiro (1904-1987). Les publications des auteurs sont présentées selon le classement suivant : principaux ouvrages, puis articles, essais et traductions, suivis des lectures critiques de ces publications. À la mention des ouvrages sont indiquées les premières éditions traduites en d’autres langues, ainsi que les dates significatives de réédition. La liste des références de chaque auteur n’est pas exhaustive : ont été retenus les textes éclairant le plus directement les questions au cœur du programme. Cependant, pour certains auteurs moins étudiés, il a paru important de fournir le plus grand nombre de références repérées.

Voir la bibliographie préparée par Sophie Triquet et Lucia Piccioni, avec l’aide de Philippe Bordes et de Sarah Linford