Lucia SimonatoChercheuse invitée (juin-juillet 2016)

Biographie

Lucia Simonato est chercheuse en histoire de l’art moderne à l’Ecole Normale Supérieure de Pise (Doctorat en 2005; publication de la thèse en 2008 : « Impronta di Sua Santità ». Urbano VIII e le medaglie, Pisa), où à partir de 2014 elle été chargée du cours “Histoire de l’art européenne à l’époque baroque”. Elle a complété sa formation scientifique au Kunsthistorisches Institut à Florence (2002-2005 : assistant scientifique du directeur; 2007-2008 : post-doctorante). Entre 2012 et 2014 elle a été professeur invité à l’Albert-Ludwigs-Universität Freiburg en Allemagne, et à l’automne de l’année 2013 Paul Mellon Visiting Senior Fellow/ Millon Architectural History Guest Scholar au Center for Advanced Study in the Visual Arts (CASVA) de Washington DC. Elle a organisé des conférences internationales en Italie (Scuola Normale Superiore, Kunsthistorisches Institut) et en Allemagne (Goethe Universität de Francfort), et en 2010 elle a dirigé la section Manoscritti miniati ed illustrati. Codici religiosi de l’exposition à Sienne Da Jacopo della Quercia a Donatello. Il primo Rinascimento a Siena. Elle a abordé pendant ses études des thèmes de littérature européenne et réception de l’Antiquité, d’histoire des techniques, de la sculpture baroque romaine et du patronage du pape au XVIème et au XVIIème siècle.

Bibliographie (sélection)

  •  Aus aller Herren Länder. Die Künstler der Teutschen Academie von Joachim von Sandrart, hrsg. von S. Meurer, A. Schreurs and L. Simonato, Turnhout in press [2015]
  • The Sought after Portrait: Marble and Steel in the Service of Francesco I d’Este, in The Eternal Baroque. Studies in Honour of Jennifer Montagu, ed. by C.H. Miner, Milano 2015, pp. 369-384
  • Le arti a dialogo. Medaglie e medaglisti tra Quattro e Settecento, a cura di L. Simonato, Pisa 2014
  • Il Palazzo Apostolico Vaticano, in Vaticano Barocco. Arte, architettura e cerimoniale, Milano 2014, pp. 272-313
  • Gaspare Morone, Girolamo Lucenti, Domenico Guidi e la Tomba di Pietro Martire Neri in Santa Maria del Suffragio a Roma, in «Nuovi Studi», 18, 2012, pp. 199-227
  • Dalle Vite di Vasari all’ Academie di Sandrart: fonti e modelli per i ritratti della Teutsche Academie, in L e Vite del Vasari: genesi, topoi, ricezione, a cura di A. Nova et al., Venezia 2010, pp. 271-292
  • «Impronta di Sua Santità». Urbano VIII e le medaglie, Pisa 2008
  • Manoscritti miniati e illustrati. Codici religiosi, in Da Jacopo della Quercia a Donatello. Le Arti a Siena nel Primo Rinascimento, a cura di Max Seidel et al, Milano 2010, pp. 512-543
  • Esperienze visive e storiche in Sandrart, in Joachim von Sandrart. Ein europäischer Künstler und Theoretiker zwischen Italien und Deutschland, hrgs.  Von Sybille Ebert-Schifferer et al., München 2009, pp. 211-231
  • Medaglioni dipinti in Vaticano: un episodio di fortuna visiva della medaglistica barberiniana, in I Barberini e la cultura europea del Seicento, a cura di L. Mochi Onori, S. Schütze e F. Solinas, Roma 2007, pp. 231-248
  • Ludovico Sergardi, Agostino Cornacchini e la statua vaticana del ‘Carlo Magno’, in «Prospettiva», 2005 [2006], 119-120, pp. 23-63
  • L’Academia nobilissimæ artis pictoriæ (1683) di Joachim von Sandrart: genesi e fortuna in Italia, in «Studi secenteschi», XLV, 2004, pp. 139-173

Projet de recherche

Le projet de recherche De la Renaissance au Baroque : les médailles comme miroir des arts en Italie, déjà en cours depuis plusieurs années, vise à approfondir systématiquement le rôle des médailles dans le système des arts en Italie pendant l’époque moderne, aussi bien de par leur processus créatif que de par l'hétérogénéité de leurs créateurs, en valorisant à chaque fois l’attention qui leur était réservée dans la littérature contemporaine artistique. L’idée est celle d’offrir, dans une publication monographique, une approche nouvelle à cette production artistique souple et polyédrique, qui n’est souvent valorisée encore aujourd’hui que sous une lecture en série : il s’agit de présenter non pas une histoire de l’art des médailles (typologiquement autoréférentielle), mais une histoire de l’art à travers les médailles (de Pisanello à Pistrucci), où ces objets pourront devenir le point de vue privilégié pour une évaluation des interactions entre peinture, sculpture et architecture jusqu'au Néoclassicisme.

Ces deux mois à l’INHA permettront d’étudier la relation entre les médailles françaises et italiennes au cours de l’ère moderne, grâce à l’étude des riches collections du Cabinet des médailles de la Bibliothèque Nationale, et de vérifier visuellement d’autres matériaux comme des matrices, des dessins pour médailles, etc., conservés dans les musées de Paris.