Davide RighiniChercheur invité / Juillet - Août 2016

Biographie

Davide Righini est professeur adjoint d’Histoire de l’Architecture à l’Université de Bologne et d’Histoire de l’Art à l’Université Ca’ Foscari de Venise. Diplômé en Lettres modernes, en 1993, à l’Université de Bologne, il y a obtenu un Doctorat en Histoire de l’Art (1999; titre de la thèse: Les fontaines papales de la légation de Marche, de la Romagne et de Bologne entre Paolo III et Gregorio XV). Bénéficiaire d’une bourse d’études pour une activité de recherche postdoctorale (1999-2001), il complète sa formation et obtient le Diplôme de l’École de Spécialisation en Histoire de l’Art et des Arts Mineurs en 2001. Au sein de la même université, il remporte également une bourse d’études en Histoire de l’Art (2002-2005) pour la recherche : Les modèles et les traités d’architecture militaire conservés dans les Musées et dans la Bibliothèque Universitaire de Bologne. Il a pris part à divers Projets de Recherche d’Intérêt National (PRIN) et il a participé à plusieurs congrès internationaux. Ses domaines de recherche concernent l’histoire de l’architecture moderne, notamment les œuvres publiques de commission pontificale, mais aussi l’histoire de la sculpture des XVIe et XVIIe siècles et l’histoire des cycles des peintures des XVIe et XVIIe siècles, avec une attention particulière pour le quadraturisme.

Bibliographie

  • D. Righini et A.M. Matteucci Armandi (dir.), La villa del cardinale Filippo Guastavillani, Bologne, Editrice Compositori, 2000 (II ed. 2001);
  • D. Righini, Antiche mappe bolognesi. Le piante dei beni rurali dell’Opera Pia dei Poveri Vergognosi, Bologne, Editrice Compositori, 2001;
  • D. Righini, La fontana “vecchia” di Bologna, ovvero la mostra terminale dell’AQVA PIA, en D. Lenzi (dir.), Arti a confronto. Studi in onore di Anna Maria Matteucci, Bologne, Editrice Compositori, pp. 127-136;
  • D. Righini, Il palazzo di Bologna e le ville di campagna dei conti Caprara: momenti di rinnovamento architettonico nella prima metà del Settecento, en Atlante del Barocco. L’Italia settentrionale. Le residenze della nobiltà e dei ceti emergenti: il sistema dei palazzi e delle ville, acts de colloque international d’étude (Milan, Université Catholique du Sacre Cœur, 10-13 décembre 2003), «Arte lombarda», 142, 2004, pp. 69-77;
  • D. Righini, La fontana della Madonna di Loreto e l’impiego dei marmi veronesi, «Annuario Storico della Valpolicella», 2005, pp. 85-104;
  • D. Righini, Iconografie celebrative. Gli emblemi e i miti raffigurati nelle sale di rappresentanza del palazzo Comunale di Bologna (secc. XV-XVIII), «Arte a Bologna. Bollettino dei Musei Civici di Arte Antica di Bologna», 7-8, 2011, pp. 128-140;
  • D. Righini, Tommaso Laureti architetto e ingegnere idraulico: aggiunte e precisazioni, en D. Lenzi et F. Ceccarelli (dir), Domenico e Pellegrino Tibaldi. Architettura e arte a Bologna nel secondo Cinquecento, acts du colloque international des études (Bologna, palais Saraceni, 5-7 décembre 2006), Venice, Marsilio, 2011, pp. 109-120;
  • D. Righini, Gli Spada a Bologna e in Romagna. Architettura, arte e collezionismo nei XVI e XVII secoli, Faenza, Carta Bianca, 2014;
  • D. Righini,I disegni di architettura militare nella raccolta marsiliana, en Luigi Ferdinando Marsili e l’architettura militare, Bologna, Pendragon, 2011, catalogue de l’exposition (Bologne, palais Poggi, 20 avril-4 november 2012), par la direction du Musée du Palais Poggi, Bologne, Pendragon, 2012, pp. 188-199;
  • D. Righini, L’attività ferrarese di Antonio Felice Ferrari, en Prospettiva, colore e luce nell’illusionismo architettonico. Quadraturismo e grande decorazione nella pittura di età barocca, acts du colloque international des études (Florence, Bibliothèque des Uffizi et Faculté de Architecture, 9-11 juin 2011; Montepulciaano, palais du Capitain, 9-11 juin 2011), par S. Bertocci et F. Farneti, Rome, Artemide, 2015, pp. 129-136.

Projet de recherche

La réalisation des jardins dans la première moitié du XVIe siècle a vu une domination presque totale des architectes, des sculpteurs et des décorateurs d’Italie au-delà de la seconde moitié du XVIIe siècle, à partir de laquelle l’influence italienne est devenue de plus en plus marginale au bénéfice des artistes français. Mais durant plus d’un siècle, les sculpteurs italiens ont été les principaux protagonistes de ce genre artistique, appelés directement en France ou bien impliqués par l’envoi de leurs œuvres en provenance d'Italie, en influençant aussi la conception des fontaines dans la ville. De ce patrimoine il reste encore des statues, des projets de sculptures, des dessins et des gravures, conservés dans les musées français. L’objectif de cette recherche est donc d’approfondir l’étude de ce matériel à travers l’examen des photographies répertoriées à l’INHA, un outil formidable par la grande quantité d’images qui y sont conservées. Cette étude n’est cependant pas seulement motivée par un catalogage ; elle a surtout pour objectif un travail de comparaison, visant à analyser les spécificités stylistiques et iconographiques d'œuvres créées pour un environnement français. "Par ailleurs, l'accès aux fonds de la bibliothèque de l'INHA nous permettra de poursuivre les travaux entrepris sur la sculpture italienne des XVIe et XVIIe siècles, avec une attention particulière portée aux bronzes et à la sculpture de fontaines, qui feront l'objet d'une publication.