Federici, FabrizioChercheur invité (juin-juillet)

Biographie

J’ai étudié histoire de l’art à Pise, à l’Université et à la Scuola Normale Superiore. Mon diplôme de master (2001) était consacré au collectionnisme et au mécénat du cardinal Alderano Cybo (1613-1700), tandis que ma thèse de doctorat consistait en une édition critique du traité Delle memorie sepolcrali, rédigé dans la Rome des Barberini par le collectionneur Francesco Gualdi (1574-1657) et consacré aux pierres tombales médiévales des églises romaines. Entre 2008 et 2012 j’ai été coordinateur du projet « Osservatorio Mostre e Musei » de la Scuola Normale, projet portait sur la critique d’expositions. Mes intérêts d’étude reunissent les questions lieés à l’histoire sociale de l’art (mécénat, collectionnisme), à l’art romain et toscan au 17ème siècle, à l’histoire de l’érudition, à la réception du Moyen Age, aux lieux de l’archéologie dans la société contemporaine.

 

 

Bibliographie

Livres:

(avec Jörg Garms) " Tombs of Illustrious Italians at Rome ". L’album di disegni RCIN 970334 della Royal Library di Windsor (Bollettino d’Arte, Volume spéciale - 2010), Florence, Olschki, 2010 (2011), p. 590 [rédaction des chapitres III, IV, V de l’Introduction et des notices 1-130]

Articles:

  • « L’interesse per le lastre tombali medievali a Roma tra ricerche epigrafiche e documentazione figurativa (secoli XVI-XIX) », Opera Nomina Historiae, revue en ligne (Scuola Normale Superiore, Pise), 4, 2011 [publié mars 2013], p. 161-210,  http://onh.giornale.sns.it/numero_4_2011.php
  • « Millin e il " véritable trésor lapidaire " delle chiese di Roma », in A. M. D’Achille, A. Iacobini, M. Preti-Hamard, M. Righetti, G. Toscano (dir.), Voyages et conscience patrimoniale. Aubin-Louis Millin (1759-1818) entre France et Italie, Actes du colloque, Paris, Institut National du Patrimoine et Rome, Università degli Studi « La Sapienza », 27-28 novembre et 12-13 décembre 2008, Rome, Campisano Editore, 2012, p. 327-338
  • « " Anticomoderno " : significati ed usi del termine nella letteratura artistica tra Cinque e Settecento », in M.M. Donato, M. Ferretti (dir.), «Conosco un ottimo storico dell’arte…» Per Enrico Castelnuovo. Scritti di allievi e amici pisani, Pise, Edizioni della Normale, 2012, p. 291-296
  • « The reuse of the ruins of Rome between past and future », in M. Vanore (dir.), Archaeology's places and contemporary uses. Erasmus Intensive Programme 2010-2011 - design workshop 2, Venise, Università Iuav, 2011, p. 37-42 (voir http://docu.iuav.it/122/)
  • « Il perduto " quadro grande " di Giovenale da Orvieto nella cappella Mancini all’Aracoeli », Paragone. Arte, 61, série 3, 92/93, juillet-septembre 2010, p. 86-101
  • « Alla ricerca dell’esattezza : Peiresc, Francesco Gualdi e l’antico », in M. Bayard (dir.), Rome - Paris 1640. Transferts culturels et renaissance d'un centre artistique, Actes du colloque, Rome, Villa Médicis, 17-19 avril 2008, Paris, Somogy Éditions d'Art, 2010, p. 229-273
  • « Centri e periferie del barocco : circolazione di opere e artisti tra Massa, Carrara e Roma nel Seicento », Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa. Classe di Lettere e Filosofia, s. 5, 1/1, 2009, p. 19-46
  • « Il trattato Delle memorie sepolcrali del cavalier Francesco Gualdi : un collezionista del Seicento e le testimonianze figurative medievali », Prospettiva, 110-111, avril-juillet 2003, p. 149-159
  • « “ Veterum signa tanquam spolia ”. Aspetti del reimpiego di sculture antiche a Roma nel Seicento », in W. Cupperi (dir.), Senso delle rovine e riuso dell’antico (Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, série IV, Quaderni, 14, 2002), p. 273-284

 

Projet de recherche

Figure étroitement liée à la France, Francesco Gualdi (1574-1657) fut l’un des protagonistes du collectionnisme savant à Rome dans la première moitié du 17ème siècle. A la fin de sa vie, en 1649, il donna son musée d'objets antiques et médiévaux au jeune Louis XIV. Sous le nom de « Cabinet Royal », la collection fut installée pendant quelques années dans le couvent de la Trinité-des-Monts et, après la mort du gentilhomme, transportée à Paris.  Bien que l’on sache beaucoup de choses sur le musée du chevalier et sur les objets qui le composaient (grâce aux notices contenues dans des lettres, manuscrits et œuvres imprimées), un document-clé nous manque encore : l’inventaire. Un des enjeux principaux de mon séjour à Paris chez l’INHA sera donc de trouver une (ou plus d’une) liste détaillée des pièces de la collection ; la recherche se déroulera surtout à la Bibliothèque Nationale de France, aux Archives du Ministère des Affaires Etrangères et aux Archives Nationales. Grâce à ces recherches on pourra éclaircir les modalités de la dispersion du musée et identifier des autres objets liés à Gualdi, aujourd’hui conservés à Paris. Parallèlement à ce travaille d’archive, un soin tout aussi important sera dédié à l’étude des objets et des œuvres d’art dont la provenance du musée de Gualdi a été déjà reconnue autrefois, et qui sont conservés à la Bibliothèque Nationale et au Cabinet des Medailles.