Burns, EmilyChercheuse invitée, Terra Foundation for American art

Biographie

Emily Burns est Assistant Professor dans le département d'histoire de l'art d'Auburn University (Alabama). Son enseignement porte sur l'art européen et américain du dix-neuvième siècle, sur la construction d'identités raciales dans la culture visuelle, sur l'histoire des arts de l'Asie, et sur des cours d'histoire de l'art généralistes. Elle est docteure en histoire de l'art de l'université Washington à Saint-Louis.

Dans sa recherche, elle s'intéresse aux échanges artistiques et culturels entre la France et les Etats-Unis dans la période du tournant du dix-neuvième au vingtième siècles. Sa thèse de doctorat, intitulée « Innocence Abroad: The Construction and Marketing of an American Artistic Identity in Paris, 1880-1910 », montrait en quoi les artistes américains s'étaient attachés à incarner une image de retard culturel en réponse aux préjugés français sur la culture américaine.

Les travaux d'Emily Burns ont donné lieu à de nombreuses communications dans des colloques aux Etats-Unis et à l'international. Ses publications récentes et à paraître (voir la liste ci-dessous) interrogent la relation entre l'identité nationale et la culture visuelle en se penchant sur les images de mères et d'enfants conçues par des artistes américains étudiant à Paris ; les représentations d'Américains lors de leurs voyages transatlantiques ;  le rôle des clubs d'artistes américains à Paris ; et les métaphores de la culture américaine, tels que le puritanisme et l'Ouest américain, dans l'imaginaire français.

Emily Burns travaille actuellement à la publication de sa thèse sous le titre  Parodic Paradox: The Cultural Politics of American Artistic Innocence in fin-de-siècle Paris. Dans le cadre de ses recherches, elle a bénéficié de bourses du Metropolitan Museum of Art, du Smithsonian American Art Museum, de la Terra Foundation for American Art, de la Baird Library Society of Fellows, de la Walter Read Hovey Memorial Foundation, de l'université de Nottingham, du Crystal Bridges Museum of American Art, et du Buffalo Bill Center of the West in Cody, WY.

Bibliographie

  • “‘Of A Kind Hitherto Unknown’: The American Art Association of Paris in 1908.” Nineteenth-Century Art Worldwide, vol. 14, no. 1, printemps 2015). http://www.19thc-artworldwide.org/index.php/spring15/burns-on-the-american-art-association-of-paris-in-1908
  • “Revising Bohemia: The American Artist Colony in Paris, 1890-1914.”, dans Susan Waller and Karen L. Carter (dir.), Foreign Artists and Communities in Modern Paris, 1870-1914: Strangers in Paradise , Aldershot, Ashgate, 2015, p. 186-209.
  • “The Itinerant John Mix Stanley and the Circulating Spectacle of the West in Mid-Century America.” dans For Painted Journeys: The Art of John Mix Stanley, Norman, University of Oklahoma Press, 2015, p. 1-31.
  • “The Old World Anew: The Atlantic as the Liminal Site of Expectations.”, dans Tricia Cusack (dir.), For Framing the Ocean, 1700 to the Present: Envisaging the Sea as Social Space, Aldershot, Ashgate, 2014, p. 37-54. 
  • “Puritan Parisians: American Art Students in Late Nineteenth-Century Paris.”, dans Cheryll May et Marian Wardle (dir.), In A Seamless Web: Transatlantic Art in the Nineteenth Century , Newcastle upon Tyne, Cambridge Press Scholars, 2014, p. 123-146.

À paraître :

“Wandering Pictures: Locating Cosmopolitanism in Frederick A. Bridgman’s The Funeral of a Mummy on the Nile.”, dans Cynthia Fowler (dir.), In Locating American Art: Finding Art’s Meaning in Museums, Colonial Period to the Present. Sous contrat avec Ashgate, parution prévue en janvier 2016.