Ferroukhi, Nourreddine Chercheur Profession Culture, invité dans le programme Arts dans la mondialisation (juin-septembre 2012)

Biographie
Noureddine Ferroukhi est enseignant, maître assistant en histoire de l'art à l'école supérieure des beaux arts d'Alger. Diplômé de l'Ecole Nationale des Beaux Arts d'Alger, option céramique et peinture, Noureddine Ferroukhi est à la fois théoricien de l'art, peintre et commissaire d'expositions. Diplômé en muséologie à l'Ecole du Louvre, Paris et en conservation/musée option art moderne et contemporain de l'école nationale du patrimoine, Paris, titulaire d'un DEA en histoire de l'art Sorbonne Paris I, Il prépare actuellement un doctorat en histoire de l'art à Nanterre Paris X. En Algérie, il a été producteur et animateur d'émissions radiophoniques et télévisuelles sur l'art. De 1990-1993 puis de 1998 à 2009, il a été au Musée National des Beaux arts d'Alger chargé des relations publiques, attaché de conservation et de restauration et chargé des expositions. Il a été responsable de la conception muséographique du musée Dinet de Boussaâda, et commissaire de l'exposition : « Fonds art et révolution », de la Maison de culture de Annaba. Il a été chargé des arts plastiques pour l'année de l'Algérie en France en 2003 et commissaire de l'exposition, Alger capitale culturelle arabe, Musée national d'art moderne et contemporain d'Alger, pour la 2ème édition du Festival Panafricain d'Alger. Il est membre du comité de sélection du FIAC, Festival international d'art contemporain d'Alger.

  • « Collection permanente de peintures du musée National des Beaux Arts d'Alger », bibliothèque d'El Mohammadia, Alger -« Historique de la villa Abd El Tif », Ecole du Louvre, Paris -« Mieux conserver pour moins restaurer » Musée Zabana , Oran
  • « Les arts corporels en Afrique noire », Rencontre inter-arabe à Sanna (Yémen)
  • « Art populaire algérien et peinture de D.Martinez », Rencontre inter-arabe « art et dialogue » Rabat (Maroc)
  • « Problème de référence dans la construction du discours artistique arabe » Bibliothèque nationale du Hamma /Alger
  • « Art contemporain arabe, histoire et modernité »Palais de la culture , Annaba (Algérie)

Bibliographie

Projet de recherche
L'occidentalisme : une certaine pratique de l'art contemporain arabe

Approche historique : L'art arabe classique est toujours en quelque sorte au cœur de notre modernité, c'est pourquoi la contemporanéité constitue en soi une réflexion sur plusieurs identités plastiques. Dans le cas du monde arabe, et encore faut-il faire la distinction entre Orient et Maghreb ; le fait même de distinguer l'art moderne de l'art contemporain peut prêter à confusion. Pour mieux comprendre les courants de pensée qui ont abouti aux œuvres d'aujourd'hui, il est indispensable de remonter aux sources, soit au moment où commencent à apparaître les premiers peintres sur chevalet (exemple au Caire dès les années 1930, En Algérie dès les années 1920 plutôt orienté par la politique coloniale de l'époque vers les arts dits mineurs (miniature et peinture sur bois...) Les premiers contacts du monde arabe avec la peinture sur chevalet eurent lieu au XIXe siècle par l'entremise des orientalistes européens, ce fait connu n'est cependant pas toujours considéré à sa juste importance. En effet, en s'imposant comme le point de jonction du monde arabe avec la peinture universelle, l'orientalisme a empêché, du moins dans un premier temps, les arabes de connaitre les autres tendances de cette peinture ainsi que son évolution antérieure. Cependant, l'orientalisme aura permis d'initier les artistes arabes à la peinture de chevalet.
L'art contemporain arabe, aujourd'hui : L'artiste créateur arabe, à l'instar de ses pairs du monde arabe, emploie tous les procédés techniques dont il peut disposer. Toutefois nous devons nous arrêter maintenant sur la scène artistique mondialisée qui octroi une place importante aux artistes arabes , de préférence ceux relevant de la diaspora quand ils ne sont pas nés dans un pays européen , et qui loin de participer de ma démonstration , réponde quant à eux à un modèle qui mérite d'être questionné par ce qu'il faut bien nommer un "Occidentalisme" , tant ce qui se dessine là, répond à des stéréotypes orientalisants propres à la tradition orientaliste de l'occident. C'est l'orient et le monde arabe qui par le prisme de la diaspora, se produit en occident.