Actualités des alumni

Vous trouverez ci-dessous les actualités des alumni de l'INHA. Pour nous signaler des actualités ou pour toute demande, n'hésitez pas à vous adresser à alumni @ inha.fr

Soutenance de thèse

Antonin Liatard, chargé d'études et de recherche à l'INHA entre 2018 et 2023, soutiendra sa thèse de doctorat intitulée Orner les sanctuaires pour la plus grande gloire de Dieu : le décor intérieur des églises jésuites en France et dans les anciens Pays-Bas aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, préparée sous la direction de Monsieur Olivier Bonfait (Université de Bourgogne-Dijon) et de Monsieur Ralph Dekoninck (Université catholique de Louvain-la-Neuve - Belgique),

le 3 juin 2024 de 14h00 à 18h30 en salle Vasari à l'INHA

Résumé :

Les églises de la Compagnie de Jésus furent un lieu primordial d’interaction entre les Jésuites et la population des villes où ils s’établirent. Considérant les mots « décor » et « ornement » dans leur acception la plus large, cette thèse explore les multiples aspects de l'embellissement de ces édifices, du discours à la pratique, du permanent à l’éphémère, du parcours à la scénographie, de l’image à l’artifice, en s’attachant moins aux questions de style et de typologie qu’à l’effet sensible recherché. L’étude se situe moins du côté des acteurs du décor que de ses destinataires religieux et laïcs, soulignant ses interactions avec les pratiques liturgiques et dévotionnelles des usagers de l’espace ecclésial. Au-delà des efforts fournis dans le but de restituer l’aménagement originel des églises à partir de multiples sources iconographiques et archivistiques, nous avons cherché à retrouver le réseau intelligible associant signes et images, ainsi que les procédés décoratifs permettant d’articuler entre elles les différentes parties du décor sans perdre de vue son organicité. Le cadre chronologique correspond à la période la plus riche de l’activité ornementale de la Compagnie sous l’Ancien Régime, et le cadre géographique à un territoire peu exploré par les chercheurs en comparaison de l’espace germanique et de la péninsule italienne. Les églises des six provinces jésuites concernées ont rarement été considérées en dehors de leur architecture et encore moins en suivant une démarche comparative susceptible de révéler la capacité d’adaptation des Jésuites grâce au transfert et à l’appropriation de modèles plastiques et iconographiques, mais aussi d’idées et de valeurs. En se fondant sur un corpus d’étude restreint, cette thèse a pour objectif d’éclairer le rapport à l’environnement visuel de la part d’un ordre religieux particulièrement attentif à la dimension matérielle et symbolique de l’ornement, comme la nature d’un de ses moyens d’interaction les plus efficaces avec ses membres et avec la société extérieure.

Nouveau poste

Benjamine Weill, administratrice du Département des études et de la recherche puis du service de la coordination de la recherche et des manifestations scientifiques à l'INHA de 2005 à 2017, devient responsable du service de l’École doctorale de l'EHESS.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouveau poste

Bastien Lopez, chargé de recherches dans le développement de la base de données du programme de recherche « Les collections du cardinal Fesch : histoire, inventaire, historique » de 2020 à 2021, vient de prendre le poste de conservateur du patrimoine à la Ville de Blois, comme directeur du château royal, de la conservation des musées et du patrimoine culturel.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouveau poste

Isabelle Dubois-Brinkmann, pensionnaire à l’INHA de 2019 à 2023, vient de prendre le poste de directrice des musées municipaux de Mulhouse et conservatrice en cheffe du Musée historique.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouvelle publication

Jaynie Anderson, chercheuse invitée à l'INHA en 2003, publie le 31 janvier 2024 un nouvel ouvrage intitulé Edgar Wind. Art and Embodiment, édité avec Bernardino Branca et Fabio Tononi.

Résumé :

«A completely fascinating volume. Essential reading on the development of art and cultural history in the twentieth century. It confirms Edgar Wind as one of the master thinkers in both domains. Difficult, mercurial and always original, his work has never ceased to be stimulating, as this book so vividly shows. No one who heard his lectures as the first Professor of Art History at Oxford, or his 1960 Reith lectures entitled Art and Anarchy has ever forgotten the richness of their content or the elegance with which he delivered them. His brilliance and his complicated character could not emerge more clearly than in this outstanding series of essays — one as compelling as the other. It could hardly be otherwise. This is a team of both younger and more senior scholars headed by Jaynie Anderson (more responsible than any for the revival of Wind’s reputation), that includes Oswyn Murray (who knew him well), and Elizabeth Sears (who knows the complex cast of characters involved in the history of the great institute founded by Aby Warburg in Hamburg better than anyone else). Here are rich accounts of Wind’s challenges to Warburg’s colleagues and protegés such as Ernst Cassirer, Fritz Saxl, Erwin Panofsky and many others, as well as his fundamental role in the transfer of the Institute to London and the consequences of his unfortunate separation from it.»
(David Freedberg, Pierre Matisse Professor Emeritus of the History of Art, Columbia University)
«This close attention to Edgar Wind is long overdue. The vast range of interests and ideas of the German-trained mainstay of art history in England at last find proper tribute and assessment in this volume. Not only are his own close studies of cultural symbols examined anew, but his dialogues with mentors are also assessed. This collection of scholarly essays provides a much-needed suggestion of Wind’s own contributions and should spark a vital return to his legacy.»
(Larry Silver, Farquhar Professor of Art History, Emeritus, University of Pennsylvania)
Edgar Wind (1900–1971) was a cosmopolitan scholar who made important contributions to many disciplines, including philosophy, Renaissance art history and modern art criticism.
This book considers a crucial question: to understand the work of an art historian, how important is it to know their life story? In the case of Edgar Wind, biography and scholarly endeavour are intimately connected. His intellectual exchanges with leading art historians, philosophers and artists of his day were essential for his research. Moreover, his wife, Margaret Wind, was determined to establish an Edgar Wind Archive after his death.
This book is the first comprehensive study in English of Wind’s intellectual achievements.

Nombre de pages : 396 p.

Langue : anglais

ISBN : 9781800799523

Édition : Peter Lang

Parution : 31/01/2024

https://www.peterlang.com/document/1307809

Soutenance de thèse

Abel Debize, chargé d'études et de recherche à l'INHA de 2015 à 2018, vient de soutenir sa thèse intitulée "Le palais ducal de la famille de Lorraine à Nancy, 1477-1739 Histoire, Architecture, Décor" à l'Université de Lorraine, sous la direction de Daniela Gallo.

Résumé :

1. Contexte d'étude Monument emblématique de la ville de Nancy, l'ancien palais ducal s'affirme encore aujourd'hui comme le creuset à l'intérieur duquel se déploie majestueusement un segment de l'histoire lorraine. Malgré les nombreuses mutilations et transformations qu'il a subit au cours des siècles, le palais ducal constitue toujours de nos jours un symbole fort dans le paysage nancéien et plus largement lorrain. Jadis centre politique et administratif des ducs de Lorraine, devenu aujourd'hui musée d'art et d'histoire, le complexe architectural de l'ancien palais ducal demeure un enjeu important dans le cadre de la valorisation du patrimoine lorrain. Le projet de rénovation et d'extension dont il fait actuellement l'objet confirme, si besoin est, à la fois son importance cruciale dans la politique culturelle municipale et sa valeur d'écrin architectural. Dans le cadre d'une telle dynamique, la reprise d'une étude lui étant consacrée semble d'autant plus pertinente qu'elle serait en mesure de s'appuyer sur un certain nombre de recherches antérieures, tout en venant s'associer aux différentes opérations (architecturales et archéologiques) à venir visant à mieux comprendre l'évolution architecturale du palais ducal au cours des siècles.

2. Définition du projet En effet, si l'ancien palais des ducs de Lorraines fît l'objet d'un certain nombre de travaux et de recherches scientifiques, ces derniers se sont très largement consacrés à des éléments spécifiques de l'histoire ou de l'architecture du complexe. Ainsi, comme le soulignait, il y a de cela quelques années, l'ancienne directrice du musée Lorrain Francine Roze, aucune synthèse consacrée au palais ducal n'a encore vu le jour. On se propose donc, dans le cadre de ce projet, d'envisager une étude approfondie du palais qui puisse à la fois permettre de mieux connaître les différents développements architecturaux qu'il connut au cours des siècles, tout en replaçant ces derniers dans une continuité régie par des contextes historiques spécifiques. Notre étude sera centrée sur une période débutant au XVe siècle, au moment de l'impulsion nouvelle donnée par l'intervention de René II, jusqu'aux transformations du XVIIIe siècle et la cession du palais à la municipalité par le roi Stanislas. Ce choix chronologique repose sur la nécessité d'envisager l'étude architecturale du palais ducal dans une logique transversale étroitement liée à l'histoire des ducs de Lorraine et à la nature spécifique de ce lieu en tant qu'espace de représentation ainsi que centre du pouvoir et de l'administration ducale. Il s'agira également de concentrer notre attention sur une période de l'histoire du palais ducal qui, bien que particulièrement riche, demeure mal connue. Une méconnaissance que l'on peut sans doute lier à l'absence de certaines sources mais plus encore, à l'intense activité déployée autour du site au XIXe siècle et sa transformation en musée au milieu de ce siècle sous l'impulsion d'un certain nombre de personnalités au premier rang desquelles figure Henri Lepage.

3. État de la recherche C'est à ce dernier que l'on doit la première analyse d'envergure de l'histoire du palais ducal, guidée par l'examen d'archives aussi variées qu'incomplètes1. A sa suite, d'autres reprirent l'étude du complexe palatial dans le cadre d'articles de revues ou d'ouvrages généraux consacrés à l'histoire de Nancy et à ses monuments les plus fameux. Ce fut le cas de Ch. Pfister2 ou encore de P. Marot3, mais également de personnalités plus étroitement liées à l'ancien palais devenu musée tel que J. Choux ou plus récemment F. Roze. D'autres études se concentrèrent sur des éléments spécifiques et particulièrement remarquables du palais ducal : la porterie par H. Lepage et P. Simonin4, les jardins du palais par A. Virgili5, le bastion des dames par J.-J. Lionnois ou encore la galerie des cerfs et son système décoratif analysé par N. Reynaud6 et J. Guillaume7. Nombre de ces études s'apparentent à des apports fondamentaux pour l'accroissement de nos connaissances sur le palais ducal, mais aucune ne peut-être considérée comme un regard synthétique, ni être envisagée en tant que strict examen de l'évolution architecturale du bâti du palais ducal. A ces recherches plus ou moins anciennes, œuvres d'historiens, sans doute faut-il associer celles des architectes (ou exclusivement consacrées à l'architecture tel que l'article de J.-M. Collin8) dont les analyses fournissent la matière d'un renouvellement d'une étude sur le palais ducal de Nancy. Les travaux de Boeswilwald et Chatelain dans le cadre de la restauration du bâtiment au XIXe siècle mais plus encore, les récentes analyses (2007-2008) effectuées par l'architecte en chef des monuments historiques, P.-Y. Caillault permettent d'envisager avec sérieux un compréhension plus complète de ce complexe palatial9.

4. Méthodologie envisagée Cependant, dans le cadre de ce projet, on ne pourrait simplement se contenter d'entreprendre une simple œuvre de compilation des connaissances anciennes et récentes. L'état actuel du complexe ducal reflète mal sa nature et sa composition entre le XVe et le XVIIIe siècle, aussi faut-il souligner par quels moyens envisage t-on cette étude dans le cadre d'une approche méthodologique qui se veut la plus complète possible. A l'examen des recherches antérieures, peu nombreuses, on devra tout d'abord associer celui des sources « directes » anciennes. Les premières soulignent la rareté des secondes. Toutefois, l'histoire mouvementée du duché de Lorraine, sa situation au cœur d'une Europe agitée entre le XVe et le XVIIIe siècle par d'innombrables bouleversements, permettent d'envisager l'existence d'une documentation inconnue. Les liens des ducs de Lorraine avec l'Italie (la Toscane notamment), les puissances outre-Rhin successives ou encore la Pologne, tout comme le passage et l'occupation par des armées étrangères de la ville de Nancy supposent une certaine mobilité de nombreux documents qu'il convient donc de rechercher en Lorraine mais ailleurs en Europe également. On devra donc retenir comme nécessaire le maintien d'une réflexion transdisciplinaire à l'intérieur de laquelle les données historiques, économiques, juridiques, etc... viendront nourrir l'analyse architecturale du palais ducal. L'ensemble des sources documentaires (chroniques, documents iconographiques, plans, documents administratifs, etc...) rassemblées s'accompagnera d'une analyse critique indépendante dans un premier temps. Analyse qui s'étendra par la suite aux interventions architecturales effectuées sur le palais ducal au XIXe siècle dans le cadre de la compilation des données sur le terrain. Si ces interventions anciennes se situent en dehors du cadre chronologique choisi pour cette étude, l'inévitable analyse du bâti actuel devra en effet prendre en compte la restauration exécutée par l'architecte Boeswilwald et son ambition de restaurer l'état « originel » du palais dans un contexte où la théorie et la pratique de la restauration des monuments anciens, développée par Viollet-le-Duc et son cercle (auquel Boeswilwald appartenait), suppose souvent la prise de certaines libertés vis à vis de la réalité historique. Ainsi il faudra, dans un premier temps de la recherche, recueillir les données issues de sources variées et rassembler les observations faites directement sur le site du palais ducal tout en évitant soigneusement leur croisement. Cette « étanchéité » de principe permettra ainsi d'envisager l'évolution architectural du palais en écartant autant que possible d'éventuelles erreurs liées aux modifications du XIXe siècle. Cette étape nous permettra de reconstituer avec autant de précision et de rigueur que possible les étapes de l'évolution architecturale du palais ducal, les formes qu'il a pu revêtir entre le XVe et le XVIIIe siècle ainsi que d'identifier ou de préciser l'identité des individus associés à ces transformations. Les analyses comparatives avec d'autres ensembles architecturaux en France et en Europe permettront de prolonger cette étape, d'en approfondir la teneur pour isoler la présence de certains schémas, de certaines formes architecturales et ainsi, mieux comprendre la genèse et les mutations des structures du palais. On pourra, par la suite, envisager le croisement des sources recueillies avec les données issues de l'observation directe du complexe architectural ou obtenues grâce aux opérations archéologiques prévues sur le site pour en synthétiser l'ensemble.

5. Perspectives et développements futurs En s'intéressant à l'évolution architecturale du palais ducal entre le XVe et le XVIIIe siècle, on ambitionne d'offrir un regard approfondi sur une période aux riches perspectives bien que demeurant encore méconnue. Figure syncrétique au croisement de l'esprit de la renaissance avec l'architecture gothique, le palais des ducs de Lorraine s'affirme comme l'un des prismes au travers duquel peut se lire le jeu des influences artistiques européennes. Dans cette perspective, notre projet permettra d'accroitre nos connaissances sur ce monument de l'histoire lorraine tout en le replaçant dans un contexte plus vaste lui offrant alors une nouvelle visibilité.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouvelle publication

Jean-Marc Poinsot, directeur du Département des Études et de la Recherche de l'INHA de 2001 à 2006, vient de publier un ouvrage intitulé Notes sur l'exposition et ses acteurs.

Résumé :

Dans l'actualité des vingt dernières années, Jean-Marc Poinsot, critique et historien d’art, fait un choix incisif d’œuvres et d’expositions. Il met en avant la portée critique des œuvres qui «  pensent  » les problématiques des arts exposés dans nos sociétés.

S’attachant aux artistes et aux lieux d’exposition emblématiques, de Jan Leering, Harald Szeemann à Laurent Le Bon ou Jens Hoffmann, de Daniel Buren, Michel Parmentier à Pierre Huyghe et Wesley Meuris, à Paris, New York, Londres, Cassel ou Venise, tous trouvent leur place dans ce recueil de notes de Jean-Marc Poinsot. L'auteur y décrit le regard particulier, sensible, historique et théorique dont il a donné des exemples dans ses livres précédents, L'atelier sans mur et Quand l’œuvre a lieu. Attentif à la manière dont les artistes se saisissent des libertés que leur propose le cadre d’une exposition, il s’attarde aussi sur leurs usages du langage dans et autour de leurs œuvres (récits autorisés). Il en vient à définir la notion élargie d’acteurs de l’art.

Format : 15,20 x 22,90 cm

Nombre de pages : 188 p.

Poids : 415 g

Prix : 27 €

ISBN : 1037031202

Édition : Hermann

Parution : 22/11/2023

https://www.editions-hermann.fr/livre/notes-sur-l-exposition-et-ses-acteurs-jean-marc-poinsot

Nouvelle actualité

Jean-Marie Guillouët, conseiller scientifique pour le Moyen Âge à l'INHA de 2008 à 2012, professeur à l’Université de Bourgogne et membre de l’UMR ARTEHIS, a été nommé membre senior au titre de la chaire fondamentale à l’Institut universitaire de France.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

https://www.iufrance.fr/les-membres-de-liuf/membre/720-jean-marie-guillouet.html

Nouvelle publication

Déborah Laks, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2008 à 2012, vient de co-éditer un ouvrage intitulé L’art en France à la croisée des cultures avec Thomas Kirchner et Elvan Zabunyan.

Résumé :

Cet ouvrage rassemble la somme des réflexions et discussions menée au DFK Paris dans le cadre du sujet annuel de 2016/17 « Les arts en France à la croisée des cultures ». Avec leur échange intensif, les chercheurs ont pu renforcer le questionnement de l’eurocentrisme ainsi que démontrer et analyser les différentes formes de l’hégémonie et les conséquences des histoires coloniales. En examinant des différentes études de cas dans les contextes africains, américains, asiatiques, européens et océaniens, il devient évident que la création et l’engagement artistiques et intellectuels appartiennent aux mobilités de la mondialité. Mettant en avant les interdépendances entre les repositionnements décrits et l'histoire de l'art, on comprend la nécessité de reconnaître dans l'analyse en histoire de l'art les chemins de traverse, les désorientations, le fragmentaire et les déracinements - ici et maintenant, ici et ailleurs.

Format : 26 x 19,3 cm

Nombre de pages : 204 p.

Couverture rigide

Poids : 830g

Prix : 54,90 €

Série : Passages en ligne, bande: 8

ISBN : 978-3-948466-53-4 (PDF)

ISBN : 978-3-948466-54-1

Édition : Heidelberg, arthistoricum.net-ART

Parution : 16/08/2023

https://doi.org/10.11588/arthistoricum.731

Nouvelle publication

Déborah Laks, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2008 à 2012, vient de publier un ouvrage intitulé Transmission and Gender: Women artists as teachers in the XXth century.

Résumé :

Tandis que le champ de l’enseignement de l’art se féminise, lentement mais sûrement, la spécificité des trajectoires féminines et de leurs effets sur la transmission et la création se trouvent au carrefour de plusieurs champs et ouvrent une pluralité de questionnements. A quoi ressemble une carrière féminine, de quelle manière les institutions sont-elles modifiées par l’arrivée des femmes ? Comment les hiérarchies sont-elles repensées, le champ référentiel des élèves évolue-t-il, que permettent les nouvelles méthodes développées ? Les articles réunis mettent en lumière des trajectoires individuelles tout en retraçant plus largement les luttes dont les écoles sont le théâtre et les évolutions que l’enseignement par des artistes femmes révèle, prépare ou accomplit dans le champ de la création contemporaine.

Format : 26 x 19,3 cm

Nombre de pages : 134 p.

Couverture rigide

Poids : 616 g.

Prix : 46,90 €

Série : Passages en ligne, volume : 26

ISBN : 978-3-98501-155-1 (PDF)

ISBN : ISBN 978-3-98501-156-8

Édition : Heidelberg, arthistoricum.net-ART

Parution : 14/06/2023

Nouvelle publication

Isabelle Conte, chargée de documentation de 2014 à 2015 à l'INHA, publie un ouvrage intitulé Quat’Z’Arts – L’art en fête à l’École des Beaux-arts (1892-1966).

Résumé :

De 1892 à 1966, le défilé annuel des Quat’Z’Arts est une tradition attendue du paysage parisien. Un événement d’autant plus mythique que le public n’est pas admis à l’intérieur du bal qui s’ensuit. Une émanation artistico-érotique et humoristique des étudiants de l’École des Beaux-Arts donnant naissance à des décors munificents, la construction des chars des différents ateliers, la confection de costumes et accessoires, le dessin d’affiches et de cartons d’invitation dont certains sont signés par des artistes célèbres ou en passe de le devenir : Mucha, Jules Chéret, Yves Brayer… Les Quat’Z’Arts reflètent la culture des professeurs et des élèves à travers des thèmes historiques revisités : la Bataille de Pharsale, Salammbô, les Délices de Capoue, L’Entrée triomphale de Ramsès II à Thèbes …

L’imaginaire collectif a retenu l’image de beautés dénudées portées sur les épaules, mais plus qu’une fête libertine de la jeunesse ou une saturnale moderne, les Quat’Z’Arts sont le fruit d’un idéal académique visant à réaliser l’union des arts sous la houlette de l’architecture.

Préface de Jean-Michel Leniaud

Format : 30,5 cm (H) x 23 cm (L)
Nombre de pages : 336
Cartonné
Poids : 2,1 kg
Prix : 69 euros
ISBN :978-2-87143-404-7
DL : 2023/1802/12

https://www.aam-editions.com/shop/a-paraitre/quatzarts-lart-en-fete-a-lecole-des-beaux-arts-1892-1966/

Nouveau poste

Toni Legouda, directeur général des services à l'INHA de 2015 à 2022, a été nommé DGS au sein de l'Université Sorbonne Nouvelle.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouveau poste

Ines Rotermund-Reynard, cheffe du projet Répertoire des acteurs du marché de l’art en France sous l’Occupation depuis 2018, a été recrutée chargée de recherches en provenance au musée d'Orsay.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises

Valentina Hristova, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2010 à 2014, vient de recevoir par l’Académie française au titre de ses Grands Prix de l’année 2023, le Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises, récompensé par une médaille de vermeil.

La cérémonie officielle, au cours de laquelle les prix seront proclamés, aura lieu sous la Coupole le 30 novembre prochain.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouvelle publication

Nicolas Ballet, chargé d'études et de recherche à l'INHA de 2013 à 2016, publie un ouvrage issu de sa thèse de doctorat Shock FactoryCulture visuelle des musiques industrielles (1969-1995), presse du réel, 2023, 456 p.

Des séances de signature sont prévues le 19 octobre au Souffle Continu, le 27 octobre à Gibert Musique et le 23 novembre à Lafayette Anticipations.

Résumé :

Le courant des musiques industrielles, apparu au milieu des années 1970, loin de s'en tenir à un phénomène d'expérimentation sonore a produit en quelques années une culture visuelle globale croisant de nombreuses pratiques artistiques (collage, mail art, installation, film, performance, son, vidéo), dans un dialogue étroit avec l'héritage de la modernité et sous l'emprise croissante des technologies. Ce phénomène britannique amorce un mouvement qui connaît un grand développement en Europe, aux États-Unis et au Japon durant les années 1980. Élaboration de synthétiseurs, manipulation et transformation de sons enregistrés issus de bandes audio, recyclées ou conçues par les artistes, les expérimentations sonores déployées par les groupes industriels viennent enrichir un éventail de productions visuelles radicales, prenant leurs sources dans les utopies modernistes de la première partie du XXe siècle. Les sons saturés et dissonants se traduisent en images abrasives, altérées par un détournement des techniques de reprographie (Xerox art) qui investissent des thèmes ambivalents, pour le moins polémiques pour l'époque : contrôle mental, criminalité, occultisme, pornographie, psychiatrie et totalitarisme, notamment.
Ce livre entend inscrire le projet visuel de la culture industrielle dans une histoire générale de l'art en analysant la dissidence d'une scène qui anticipe les problématiques actuelles autour des médias et de leur pouvoir coercitif.

édition française

17 x 24 cm (broché)

456 pages (86 ill.)

32.00 €

ISBN : 978-2-37896-222-7

EAN : 9782378962227

https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=9600

Nouveau poste

Laura Karp Lugo, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2007 à 2011, vient d'être nommée professeure d'histoire de l'art à l'école des Beaux-Arts de Paris.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouveau poste

Léonie Marquaille, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2012 à 2015, vient d'être nommée maîtresse de conférences en Histoire de l'art moderne à l'Université Bordeaux Montaigne.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouveau poste

Aurélia Cohendy, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2011 à 2015, prend le poste de documentaliste scientifique au sein du Département des Peintures du musée du Louvre, et en charge des études documentaires de la peinture française et la peinture flamande du XVIe siècle, du fonds documentaire des collectionneurs, marchands et mécènes, du fonds des archives privées et celui des catalogues de ventes.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouveau poste

Julien Noblet, pensionnaire au sein du domaine de recherche Histoire des disciplines et techniques artistiques à l'INHA de 2016 à 2020, vient d'être nommé maître de conférences en Histoire de l'architecture et de la sculpture, spécialité Moyen Âge à l'université de Tours.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouveau poste

Isabelle Marchesin, conseillère scientifique à l'INHA depuis septembre 2014 pour le domaine de recherche Histoire de l'art du IVe au XVe siècle, vient d'être nommée conservatrice du Musée national de Port-Royal-des-Champs à Magny-les-Hameaux.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouveau poste

Antoine Courtin, responsable de la Cellule d'ingénierie documentaire de 2015 à 2019 puis chef du service numérique de la recherche de 2019 à 2021 à l'INHA, devient chef du service des données patrimoniales et numériques à la direction de la conservation et des collections de l’Établissement public du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie - Valérie Giscard d'Estaing (EPMO).

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouveau poste

Jérémie Cerman, pensionnaire à l'INHA en 2011 et 2012, vient d'être recruté à l'Université d'Artois en tant que professeur en Histoire de l'art contemporain ; XIXe-XXIe siècles ; France et Europe du Nord-Ouest.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouveau poste

Soersha Dyon, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2014 à 2018, vient d'être recrutée à l'Université de Lille en tant que maîtresse de conférences en Histoire de l'art moderne (XVe-XVIIe siècles).

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Prix Nicole du Comité Français d'Histoire de l'Art

Vladimir Nestorov, chargé d'études et de recherche à l'INHA de 2016 à 2020, vient de recevoir le prix Nicole par le Comité Français d'Histoire de l'Art pour sa thèse sur La peinture à Paris sous le règne d’Henri IV et la régence de Marie de Médicissous la direction d’Olivier Bonfait, soutenue en juin 2022.

Image : Philippe Millereau, Le Sacrifice d’Iphigénie, vers 1600-1610, huile sur bois, 81 x 92,5 cm, Fontainebleau, musée national du château (inv. F 2910 C)

Retour sur l'événement Alumni INHA du 22 mars 2023Visite de l'exposition "Ors et Trésors, 3 000 ans d’ornements chinois" à l'École des Arts Joailliers

Pour commencer l'année 2023, le réseau des alumni de l'INHA a proposé le 22 mars dernier, une visite de l'exposition "Ors et Trésors, 3000 ans d'ornements chinois" à l’École des Arts Joailliers. Ce fut l'occasion d'écouter Léonard Pouy, chargé d'études et de recherche à l'INHA de 2010 à 2014 et actuellement enseignant chercheur à l’École des Arts Joailliers.

Ce chaleureux moment de partage et d'échanges nous a permis d'en apprendre davantage sur les ornements chinois et de toutes et tous se retrouver !

Merci à l'ensemble des personnes ayant participé de près ou de loin à l'organisation.

Nous vous donnons rendez-vous en juin pour le prochain événement Alumni INHA où nous serons heureuses et heureux de vous retrouver.

 

Who You Staring At? Culture visuelle de la scène no wave des années 1970 et 1980 au Centre Pompidou ParisCommissariat : Nicolas Ballet, attaché de conservation, collection Nouveaux Médias au Centre Pompidou Paris

Nicolas Ballet, chargé d'études et de recherche à l'INHA de 2013 à 2016, est commissaire de l'exposition "Who You Staring At?" Culture visuelle de la scène no wave des années 1970 à 1980 qui a lieu au Centre Pompidou Paris du 1er février au 1er mai 2023

 

 

"Who You Staring At?" Culture visuelle de la scène no wave des années 1970 et 1980

Une nouvelle scène artistique, la no wave, naît dans les quartiers à bas loyers du Lower Manhattan à New York, en 1978. L’échec du modèle culturel et économique hippie à la toute fin des années 1960, puis les transformations commerciales de la new wave et du disco poussent les principaux acteurs du mouvement à rompre avec les circuits de l’art contemporain et de l’industrie musicale.

Provenant de domaines artistiques variés, les groupes no wave s’approprient les instruments de la scène rock pour mieux les retourner contre elle-même, afin de subvertir ses icônes. Les guitares désaccordées, les rythmes déstructurés et les chants criards viennent enrichir un éventail de productions visuelles radicales, révélant le projet d’une culture alternative, croisant de nombreux supports : affiche, cassette et disque audio, film, vidéo. Les sons saturés et dissonants se traduisent en images abrasives, altérées par un détournement des techniques de reprographie (Xerox art), largement employées dans les réseaux punks et des musiques industrielles dès le milieu des années 1970.

Cette présentation emprunte son titre à l’album de John Giorno et Glenn Branca, Who You Staring At?  Une interrogation qui transcrit l’esprit de confrontation des artistes no wave et une volonté de déconstruire le regard, abordés ici à travers un ensemble de pratiques pluridisciplinaires au croisement de la danse, de l’opéra, de la musique et des arts visuels.

Les activités des groupes no wave définissent les limites d’un territoire, le Lower East Side et le Tribeca de la fin des années 1970, dont le déclin urbanistique offre un véritable laboratoire à ciel ouvert à une nouvelle génération de musiciens, cinéastes, plasticiens et performers. Leur travail en commun constitue rapidement le cœur de la scène.

Retrouvez toutes les autres informations sur le site du musée.

Photo : Beth B, Scott B, "Letters to Dad", 1979, film Super 8 (détail). Collection Beth B & Scott B / Kino Lorber

Le centenaire de la villa NoaillesCommissariat scientifique et historique : Eléa Legangneux et Emilie Hammen

Éléa Legangneux, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2016 à 2020, au sein des domaines Arts décoratifs, Design et Culture matérielle et Histoire de l'art du XVIIIe au XXIe siècle, est commissaire du Centenaire de la Villa Noailles qui a lieu du 28 mars au 31 décembre 2023.

En 2023, le centre d’art célèbre le Centenaire du Clos Saint-Bernard, dit villa Noailles !
Un siècle d’Histoire(s).

Il y a un siècle, Charles et Marie-Laure de Noailles recevaient en cadeau de mariage un vaste terrain sur les hauteurs de la ville d’Hyères, face aux îles d’or, sur lequel ils décidèrent de commander au jeune architecte Robert Mallet-Stevens « une petite maison intéressante à habiter1 ».

L’année 2023 marquera le Centenaire de cette aventure architecturale hors norme, mais également les 50 ans de l’acquisition de la villa Noailles par la commune d’Hyères et les 20 ans de la création du centre d’art.

Une programmation dense inaugurée le 29 mars 2023 rendra hommage à son histoire ainsi qu’à ses illustres fondateurs. Avec notamment les œuvres collectionnées par Charles et Marie-Laure de Noailles qui témoignent de leur goût et de leur volonté de soutenir toutes les disciplines artistiques.

Une occasion de découvrir ou de redécouvrir ce lieu de villégiature unique et inclassable, dans lequel le couple reçut amis, artistes et intellectuels et où s’écrivit une part extraordinaire de l’histoire culturelle et artistique du XXe siècle.
Depuis plus de 20 ans, le centre d’art n’a eu de cesse de soutenir et de promouvoir les nouvelles générations d’artistes dans les domaines de la mode, de la photographie, du design, de l’architecture et de l’architecture d’intérieur, perpétuant ainsi, à sa manière, l’histoire commencée un siècle plus tôt.

Jean-Pierre Blanc,
Directeur de la villa Noailles

Éléa Legangneux,
Historienne de l’art, commissariat scientifique et recherches

À partir du 28 mars, le centre d’art rend hommage à cette très belle histoire artistique.

Retrouvez toutes les informations sur le site du centre d'art.

Nouvelle publication

Fabienne Fravalo, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2009 à 2013, publie un ouvrage issu de sa thèse de doctorat, soutenue en 2015 et récompensée par le Prix du musée d'Orsay en 2016, Art et Décoration, une revue entre deux siècles (1897-1914). De l'Art nouveau à un art décoratif moderne, édition Mare et Martin, 2023, 680 p.

Résumé :

En 1897, paraît la première revue parisienne consacrée à la critique des arts décoratifs contemporains, Art et Décoration, publiée par la Librairie centrale des beaux-arts. Jusqu’à son interruption temporaire en 1914, elle reste fidèle aux engagements énoncés par son programme : accompagner le développement d’un art décoratif français moderne. C’est pourquoi elle prend intensément part aux débats critiques, esthétiques, théoriques et idéologiques qui sous-tendent l’actualité artistique, de l’éphémère apogée de l’Art nouveau aux prémices de l’Art déco. 

À travers un parcours diachronique, déterminé par les évolutions de la vie artistique au passage du XXe siècle, cet ouvrage analyse la complexité d’une période singulièrement riche, mais rarement abordée pour elle-même du point de vue de l’histoire des arts décoratifs. Décryptant l’action critique et théorique d’Art et Décoration, il replace celle-ci au sein du champ éditorial des revues d’art, explore l’implication de ses principaux acteurs, interroge la vocation militante de son discours critique et définit les contours de l’esthétique décorative élaborée au fil de ses pages.

https://www.mareetmartin.com/livre/art-et-decoration-une-revue-entre-deux-siecles-1897-1914

Antoine Caron (1521-1599). Le théâtre de l'Histoire au Musée national de la Renaissance - Château d'EcouenCommissariat : Matteo Gianeselli, conservateur du patrimoine au musée national de la Renaissance

Matteo Gianeselli, chargé d'études et de recherche à l'INHA de 2007 à 2011, est commissaire de l'exposition Antoine Caron (1521-1599). Le théâtre de l'Histoire présentée au Musée national de la Renaissance - Château d'Ecouen du 5 avril au 3 juillet 2023.

Dans la lignée des grandes expositions et recherches monographiques lancées depuis vingt ans par le musée du Louvre et des expositions les plus prestigieuses du musée national de la Renaissance autour du dialogue entre les arts, l’exposition Antoine Caron (1521-1599). Le théâtre de l’Histoire, coproduite avec la RMN-GP, entend replacer sur le devant de la scène l’un des artistes français les plus influents de la seconde moitié du XVIe siècle.

Bien qu’Antoine Caron ait travaillé successivement pour cinq monarques, de François Ier à Henri IV, et pour la reine mère Catherine de Médicis, sa carrière n’a pas fait l’objet d’une exposition à la hauteur de sa réputation d’alors. Grâce à des œuvres d’Antoine Caron et de son cercle (peintures, manuscrits, dessins, gravures, tapisseries …), certaines jamais présentées au public, l’exposition témoigne des multiples facettes du génie et du rayonnement de cet artiste oublié, ainsi que de la polyvalence du métier de peintre à la Renaissance. 

Pour cette occasion sont réunies, pour la première fois en France depuis le XVIe siècle, les huit tapisseries de La Tenture des Valois commandée par Catherine de Médicis.

Un parcours inédit et des prêts exceptionnels

Réunissant plus de 90 œuvres au cœur du château d’Écouen dans une architecture et un décor contemporains des créations d’Antoine Caron, l’exposition interroge la place de cet artiste indissociable de la Renaissance française comme inventeur, fournisseur de modèles et dont l’influence se perpétue bien au-delà de sa mort. Le parcours de l’exposition revient sur le profil de l’artiste dans le contexte de sa formation autour du chantier du château de Fontainebleau, notamment à travers ses liens profonds avec les Italiens Primatice (1503-1570) et Niccolò dell’Abate (1509-1571), mais surtout sur les échanges entre peinture, dessin, sculpture et tapisserie. Dans ce contexte s’affirme comme emblématique le prêt consenti par la Galerie des Offices de Florence de la célèbre Tenture des Valois, tissée à Bruxelles pour Catherine de Médicis et qui n’a pas revu la France, dans son intégralité, depuis plus de quatre siècles. En filigrane, ce sont des problématiques passionnantes de l’art de la Renaissance qui se tissent : rôle du dessin, relations entre artiste et commanditaire, remise en question des frontières traditionnellement établies entre art majeur et art mineur, entre artiste et artisan.

L’exposition bénéficie du soutien des plus grandes institutions françaises (Bibliothèque nationale de France, musée du Louvre, Mobilier national, musée d’Arts de Nantes, Mucem de Marseille…) et internationales (Gallerie degli Uffizi de Florence, The J. Paul Getty Museum de Los Angeles, Courtauld Gallery de Londres…).

Retrouvez toutes les autres informations sur le site du musée.

Nouvelle publication

Chercheur-invité à l'INHA en 2016 pour le programme "Profession Culture", Romeo Kodra publie un nouvel ouvrage intitulé Iconology and Iconographies of Boulevardisation. Institutional Critique and Institutional Theory Challenges.

What is a boulevard? What is the 'boulevardisation of Helsinki'? Who is the author or the authors? The "Iconology and Iconographies of Boulevardisation. Institutional Critique and Institutional Theory Challenges" (ISBN 978-952-94-7252-9), intended as a sort of "Conversations with Myself", in the manner of Bill Evans, answers these questions and offers a conceptual synthesis of the boulevard, the main concept upon which the last urban plan of the Finnish capital is built, and which drove and underpinned the 'boulevardisation of Helsinki'. In addition, it offers an analysis of the representational aspects of artistic and cultural objects and subjects deployed throughout Helsinki's boulevard(isation)s and the (govern)mentality of the people that produced them. The horizon, which serves as the analytical background to the text, is made of, first and foremost, the iconology and iconographies of the boulevard and, consequently, boulevardisation. Secondly, it is made of the institutional critique, through which the author's personal artistic practice can be defined. Lastly, it is made of the critique of the institutional theory concerning the art and culture institutions in the Finnish context highlighted by four interviews with the urban planners of the Helsinki Municipality Niklas Aalto-Setälä and Rikhard Maninnen, the Vice Chairman of The Finnish Art Society Asko Mäkelä, and the professor of European History, Urban Planning as well as the member of the Helsinki Municipality Council Laura Kolbe.

Link: Iconology and Iconographies of Boulevardisation. Institutional Critique and Institutional Theory Challenges. (Romeo Kodra) – aks (wordpress.com)

France Lechleiter rejoint l'équipe de la Bibliothèque et Villa Marmottan

France Lechleiter,cheffe de projet pour le programme "Les envois de Rome peinture et sculpture 1804-1914" à l’INHA entre 2016 et 2019, rejoint l'équipe de la Bibliothèque et Villa Marmottan en qualité de chargée des collections.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Soutenance de thèse

Katia Schaal, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2015 à 2019, soutiendra sa thèse de doctorat intitulée La médaille de sculpteur, essor d’un genre à l’époque de la « médaillomanie » (1880-1920), préparée sous la direction de Madame Claire Barbillon (professeure à l’Université de Poitiers et directrice de l’École du Louvre),


le jeudi 5 janvier 2023 à 9h à l’École du Louvre, salle Imhotep,

Résumé :

Entre les années 1880 et 1920, le phénomène de « médaillomanie » conduit certains sculpteurs à reconsidérer la médaille comme support de leur production sculpturale et à s’approprier son relief pour se livrer àl’expérimentation. Quand la majorité succombe à la médaille pour de rares tentatives (A. Bartholomé, F.-R. Carabin, G. Granger, H. Greber, P. Roger-Bloche ou V. Ségoffin), d’autres s’y abandonnent complètement (F. Gilbault, H. Lefebvre, J.-P. Legastelois, P. Roche ou C. Theunissen), passant du monumental au registre minimal, et allant jusqu’à revendiquer une pratique de « sculpteur-médailleur » (V.-P. Dautel, P.-A. Morlon, P.-F. Niclausse, H. Nocq et O. Yencesse). L’originalité de leur approche se confirme en comparaison des réalisations de leurs confrères graveurs en médailles, qui demeurent respectueux des conventions de leur art du fait de leur formation académique. Entre sculpture et médaille, il subsiste de réelles différences d’échelle, de nature du bas-relief et detechnique, comme l’obligation de maîtriser la gravure réelle sur acier. La frappe, procédé clé pour la médaille, est l’axe fondamental de la constitution du corpus. À partir des collections du dépôt légal que conservent la Bibliothèque nationale de France et la Monnaie de Paris, l’intérêt se porte spécifiquement sur la médaille de sculpteur et non aux médaillons fondus pour saisir ce qui pousse les sculpteurs à basculer vers un domaine artistique si différent du leur, hormis les raisons conjoncturelles dictées par l’augmentation des distinctions honorifiques promues par la méritocratie républicaine,par la libéralisation du marché de l’édition, par la nécessité de forger de nouveaux modèles pour un public qui
se démocratise, par l’essor de l’exposition et de la muséalisation de la médaille, par l’emploi de procédés mécaniques comme le tour à réduire, etc.

Cette étude repose sur le catalogage d’une production artistique négligée, car placée à la marge du travail statuaire. En suivant un modèle prosopographique, le but est de cerner les contours d’une « école de sculpteurs-médailleurs » (1898-1907) investie à abattre la frontière entre médaille et sculpture. Cette
perméabilité disciplinaire modifie irrémédiablement le statut de l’artiste, l’esthétique de la production et même l’usage de l’objet. En ne se destinant plus uniquement à la commémoration ou à la récompense, les artistes s’emparent de son «champ» comme n’importe quel support artistique et commuent la médaille en objet de décoration ou en œuvre de délectation. L’analyse des débats qui agitent le milieu, en opposant les partisans de la machine et les défenseurs de la main, permet de reconsidérer l’histoire des techniques, les modes de transmission et d’aborder la réception pour comprendre les répercussions dans la formation, les pratiques de gravure et de modelage, ainsi que dans les réalisations des graveurs en médailles. Enfin, en dépassant un discours historiographique contemporain de l’essor médaillistique, cette étude souhaite enrichir l’histoire de la sculpture en montrant comment elle a pu devenir un enjeu du renouveau de la médaille.

Contact :katia.schaal @ recherche.ecoledulouvre.fr

Toulouse 1300 - 1400. L'éclat d'un gothique méridional au musée de ClunyCommissariat : Béatrice de Chancel-Bardelot, conservatrice générale au musée de Cluny, et Charlotte Riou, conservatrice au musée des Augustins à Toulouse

Toulouse 1300 - 1400. L'éclat d'un gothique méridional est une exposition présentée au musée de Cluny du 18 octobre 2022 au 22 janvier 2023, sous le commissariat de Béatrice de Chancel-Bardelot, pensionnaire à l'INHA de 2010 à 2014 en charge du programme de recherches sur le musée des Monuments français d’Alexandre Lenoir, histoire et collections, aujourd'hui conservatrice générale au musée de Cluny et de Charlotte Riou, conservatrice au musée des Augustinsà Toulouse.

Au 14e siècle, Toulouse compte parmi les plus grandes villes de France. Cette exposition, qui bénéficie d'un prêt exceptionnel du musée des Augustins de Toulouse, dresse un état des lieux inédit de la création dans la cité languedocienne.

L'exposition donne notamment à voir quatre des statues de la chapelle de Rieux, chefs d'œuvre de la sculpture polychromée du 14e siècle. La miniature toulousaine sera elle aussi à l'honneur grâce à une quinzaine de feuillets et manuscrits enluminés.

Plus de 80 œuvres sont exposées et témoignent de la richesse de la création toulousaine de cette période, autant que du va-et-vient d'influences entre Toulouse, Avignon et les vallées pyrénéennes. 

Retrouvez le dossier de presse de l'exposition ici
Réservez votre billet en ligne.

Nouvelle publication

Thomas Schlesser, chargé d'études et de recherche de 2002 à 2006 puis pensionnaire en 2010 à l'INHA, publie un ouvrage intitulé Anna-Eva Bergman, Vies lumineuses, Gallimard, 384 p.

Résumé :

Elle a longtemps échappé aux radars de l'histoire de l'art. On découvre aujourd'hui avec Anna-Eva Bergman (1909-1987) une peintre d'importance majeure qui a investi dans son œuvre une ambition sacrée, presque mystique. Sa vie, racontée pour la première fois grâce à une enquête au cœur de ses archives, est hors norme : une enfance norvégienne sous le signe de la peur ; une jeunesse bohème et aventureuse à travers l'Europe ; une carrière d'illustratrice ; des démêlés avec l'Allemagne nazie ; une lutte acharnée avec une santé défaillante ; trois mariages, dont deux avec le même homme - Hans Hartung - à vingt-huit ans de distance ; une fin tragique dans la splendeur de sa villa d'Antibes.Mais, surtout, Anna-Eva Bergman, c'est une vie dédiée à la création, loin des modes. Elle est aujourd'hui l'objet d'un engouement spectaculaire et sa cote s'envole. Il n'en a pas toujours été ainsi. Insuffisamment reconnue dans son pays d'origine, défendue par quelques rares alliés en France et en Europe, elle fera une très honorable carrière, certes, mais en sourdine, souvent dans l'ombre. Elle a beau croiser la route de Kandinsky, Soulages ou Rothko, elle demeure marginale. Caractérisés par l'emploi de feuilles d'or et d'argent et le rythme de la ligne, ses tableaux sont des évocations hiératiques et simplifiées, radicales, des grandes forces structurantes de l'univers - les éléments, les minéraux, le temps ... Elle a laissé une quantité considérable de documents (la plupart en norvégien) qui permettent de comprendre enfin cette femme, dans la complexité de son être, le drame de son existence et la magnificence de son œuvre.

Nouvelle publication

Audrey Jeanroy, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2007 à 2011, publie un nouvel ouvrage intitulé Claude Parent, Les desseins d’un architecte, préface de Dominique Perrault.

Résumé :

« Je ne peux m’ôter de l’esprit que Claude Parent est un artiste, c’est-à-dire qu’il avait cette capacité à être visionnaire, ou plutôt à avoir des visions et à les transcrire aussi bien en dessin, à l’écrit, qu’à travers l’architecture. Il a réussi à créer une vraie relation avec l’architecture que je qualifierais d’émotionnelle, d’esthétique et de sensible […] Cet architecte-dandy au caractère de fashion victim m’a fasciné. » (Dominique Perrault).

« Extirper de son cœur, de sa tête, de son geste, toute réminiscence. Expectorer l’histoire. Cracher sa mémoire. Vomir sa culture. Haïr son passé. Se projeter à l’état zéro. »

Architecte, théoricien, dessinateur, polémiste, Claude Parent est une figure de l’histoire de l’architecture du XXe siècle qui a su cultiver une certaine singularité. Il aura été le premier en France à opérer une profonde rupture épistémologique avec le modernisme. Produisant de multiples articles, ouvrages, dessins-manifestes et projets, il a cherché à défendre ses « desseins » pour inviter à repenser notre cadre de vie. De sa rencontre avec Paul Virilio naîtra l’aventure de la « ­fonction oblique », à savoir la recherche de l’usage du plan incliné dans la structuration de l’espace. Exigeant, critique, provocateur, d’une opiniâtreté farouche, Claude Parent n’a cessé de proposer des lieux de contradiction générateurs de doute, d’inquiétude et d’instabilité, excluant toute passivité face à l’architecture. Sa production protéiforme, abordant tous les programmes, y compris les plus inattendus comme les supermarchés et les centrales nucléaires, est ici considérée dans un continuum biographique. À travers la complexité de ce personnage, c’est toute une société qui est décrite avec ses attaches encore vives au passé, ses fantasmes, ses ambiguïtés, la place occupée par l’artiste-créateur, homme providentiel, celui qui par un geste – architectural et urbain – espère sauver le monde.

https://editionsparentheses.com/Claude-Parent?nouveauA=nouveau&idart=854

Soutenance de thèse

Vincenzo Mansuco, chargé d'études et de recherche à l'INHA de 2014 à 2018, soutiendra sa thèse intitulée Carlo Maratti, le renouveau typologique et formel du tableau d'autel et les enjeux de la commande, préparée sous la direction de Monsieur Alain Mérot (professeur émérite depuis le 1er septembre 2019),

le samedi 19 novembre 2022 à 14h00 à l'INHA, Paris, 2 rue Vivienne, salle Ingres (2e étage),

 

Résumé :

La thèse interroge la place centrale du tableau d’autel dans la production du peintre Carlo Maratti (1625-1713). Ce travail est fondé essentiellement sur les sources textuelles, archivistiques, mais l’analyse stylistique y joue aussi un rôle important. Cette étude propose une approche multiple qui interroge différentes méthodes. Au fil de nos recherches la question de la commande est apparue centrale, surtout en l’articulant avec les avancées de l’histoire sociale de l’art. Ainsi, le choix d’une stricte diachronie permet d’étudier la progression des prix et les stratégies mises en place par l’artiste pour atteindre des sommes considérables. L’étude de l’emplacement et du contexte d’origine s’est avérée tout aussi fondamentale pour comprendre les choix formels de l’artiste. Nous interrogeons aussi ces œuvres religieuses à travers une étude iconographique dans le contexte particulier de Rome,qui est au cœur de la politique religieuse du monde catholique. Ces enjeux apparaissent avec évidence dans les tableaux de béatification et dans l’essor de l’iconographie de l’Immaculée Conception. Nous replaçons également les tableaux d’autel de Carlo Maratti dans un cadre théorique spécifique en interrogeant leur place dans ses premières biographies, en particulier celle de Giovan Pietro Bellori. Le choix de ses modèles formels, Raphaël et Guido Reni, est analysé en relation à la réception de la théorie du « Beau Idéal » dans sa connotation plus strictement religieuse.

Tableau: Carlo Maratti, L'apparition de la Vierge à saint François de Sales, vers 1686, Forli, Pinacoteca Civica

Soutenance de thèse

Soersha Dyon, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2014 à 2018, soutiendra sa thèse intitulée L'ornement moresque dans l'art français du XVIe siècle, préparée sous la direction de Monsieur Guy-Michel Leproux (directeur d'études à l'EPHE, section des sciences historiques et philologiques),

le samedi 10 décembre à 9h00, salle Gaston Paris à la Sorbonne, (17, rue de la Sorbonne), escalier E, 1er étage, salle Gaston Paris (D064).

 

Résumé :

Ornement nouveau qui a émergé en Italie à la fin du XVe siècle, la moresque a connu un fort succès en Europe à la Renaissance. Inspirée des rinceaux de l'art du Moyen-Orient, elle se définit comme un ornement végétal stylisé, recouvrant de façon symétrique une partie ou la totalité d'un objet, sans appartenance à un medium précis. D'Italie, le motif se diffusa rapidement en France, puis en Europe, à travers la circulation d'objets et d'estampes. Souvent cité comme symbole des échanges culturels entre l'Europe et le Moyen-Orient, il permet, au-delà de cette dimension, d'appréhender les processus de diffusion d'un langage ornemental. Cette thèse étudie les conditions de son apparition et de son utilisation dans la France du XVIe siècle.
La confrontation entre les archives et l'étude d'objets produits avant 1530 permet de nuancer l'idée selon laquelle la moresque était un motif représentatif du monde islamique, et laisse penser, au contraire, que ce fut sa double association avec la production humaniste transalpine et de nouvelles techniques artistiques comme la dorure sur cuir et et la damasquinure, importées également d'Italie, qui ont assuré ses premiers succès en France. Cette constatation conduit à analyser le rôle des marchands et du commerce du luxe à Paris dans la première moitié du XVIe siècle dans la diffusion de nouveautés artistiques. Différentes sources, notamment les inventaires après décès parisiens, ont permis de montrer qu'il convient de distinguer une production commercialisée assez largement à partir de 1560, et des commandes plus précoces de la part du roi et de son entourage, qui allèrent en diminuant à partir de cette date. Dans les ateliers de la capitale, le mode de production sériel d'un certain type d'objets facilita l'adoption du motif, qui était également bien adapté à une pratique de fabrication textile domestique. Placer l’histoire de la moresque au croisement de la pratique d’atelier et de la représentation visuelle a permis de replacer le phénomène ornemental dans l’étude de l’objet et de la culture matérielle, où il peine souvent à trouver sa place. L’étude d’un ornement dans son contexte artisanal, matériel et intellectuel, en croisant les sources d’archives, les objets, et les estampes, permet ainsi une nouvelle approche et une possibilité de relecture du réflexe ornemental à la Renaissance française.

Soutenance de thèse

Clément Salviani, chargé d'étude et de recherche à l'INHA de 2015 à 2019, soutiendra sa thèse intitulée Armes, métier des armes, et armées en Italie centrale et méridionale : une archéologie du guerrier italique, VIe-IIIe siècles av. J.-C, préparée sous la direction de Monsieur Olivier De Cazanove (professeur d'archéologie romaine (occidentale) et maître de conférences d'histoire ancienne à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne),

le vendredi 16 décembre 2022 à 14h00 dans l'Amphithéâtre de Chimie de la Bibliothèque Sainte Barbe.

La capacité étant limitée à cinquante personnes, un formulaire d'inscription va prochainement circuler. La soutenance sera probablement retranscrit via Zoom.

 

Résumé :

Ce travail doctoral porte sur l'armement offensif et défensif des peuples de l'Italie préromaine. La guerre constitue, dès l'Antiquité, un ensemble de techniques et de pratiques intimement liées au politique, aux organisations sociales et territoriales et aux codes éthiques et moraux défendus au sein d'une communauté humaine. En reprenant de manière globale le corpus des armes des peuples italiques, en essayant d'y appliquer le concept théorique de "système d'armes" et de "panoplie", qui permet notamment de décrire l'ordre de bataille hoplitique des cités grecques ou l'ordre manipulaire de la légion romaine républicaine, nous avons cherché à voir en quoi il s'appliquait aux formes de combat attestées chez les peuples italiques, dans le cadre du laboratoire technique et militaire que constitue l'Italie préromaine. Nous avons, pour explorer ces questions, procédé à une vaste revue typologique et chronologique des formes d'équipements guerriers documentés dans les contextes funéraires et votifs de l'Italie centrale et méridionale, entre les années 550 et 200 av. J.-C. (lances, épées, casques, cuirasses, ceinturons, jambières) ; en outre, pour comparer ces équipements avec la culture visuelle qui traverses les élites de la région, nous avons procédé au catalogue raisonné des scènes de combat et des équipements représentés dans l'iconographie italique et italiote (céramique à figures rouges issue des ateliers italiens, peinture funéraire campanienne), afin d'analyser les liens discursifs et sémantiques entre images du guerrier, pratique des armes, gestes du combat, et forme des panoplies mobilisées à la guerre. En accompagnant notre étude archéologique d'une revue des données historiques sur les ordres de bataille connus pour cette période par les sources littéraires, nous avons proposé une restitution hypothétique de l'ordre de bataille "théorique" des Italiques, afin d'affiner le cadre de compréhension des engagements militaires qui marquèrent à intervalle régulier les relations interethniques de la région, dans le cadre de la conflictualité accrue qui caractérise la fin de l'époque archaïque et l'expansion romaine.

Changement de poste et obtention d'une bourse post-doctorale

Valentina Hristova, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2010 à 2014, rejoint l'équipe du GEMCA en qualité de chargée de recherches (post-doc) F.R.S.-FNRS à l'UCLouvain.

Parallèlement, elle a été récompensée par la Fondation Alexander von Humboldt, qui lui attribuera une bourse post-doctorale de deux ans à l'Institut für Kunst- und Bildgeschichte de la Humboldt Universität zu Berlin. Les travaux qu'elle mènera dans ces deux institutions porteront sur les décors des oratoires romains du XVIe siècle.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouvelle publication

Ancien conseiller scientifique à l'INHA de 2004 à 2009, Richard Leeman publie un nouvel ouvrage intitulé CY TWOMBLY et la critique américaine 1951-1995, préface de Benjamin H.D. Buchloh.

 

Ce livre est une étude de la réception de l’artiste américain Cy Twombly (1928-2011) par la critique américaine, de sa première exposition à la rétrospective que lui a consacré le Museum of Modern Art de New York en 1994-1995. Il examine d’abord le statut du peintre dans le contexte du triomphe de l’expressionnisme abstrait durant la première partie de sa carrière (1951-1957), relayé par le pop’art et l’art minimal, au moment ou l’artiste s’installe en Europe (1957-1966), et par la décennie du postminimal (1966-1976) qui ouvre quelques brèches dans le mainstream formaliste et moderniste jusque-là dominant. Les années 1980 et 1990 sont celles d’une réévaluation de ces critères par le discours postmoderne, dans laquelle l’artiste se trouve pris et dont il devient même une figure remarquable. La réception de Twombly aux États-Unis est donc symptomatique, au long de sa carrière, d’horizons d’attente et de présupposés qui gouvernent la critique et l’histoire de l’art en fonction des préoccupations du moment.

https://www.editions-du-regard.com/regard/pages/cytwomblycritiqueamericaine.htm

Bastien Rueff nommé membre scientifique à l’École française d'Athènes

Bastien Rueff, chargé d'études et de recherche à l'INHA de 2016 à 2020, vient d'être nommé membre scientifique à l'École française d'Athènes.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Nouvelle publication

Edward Dodwell, “Removal of the Marbles of the Parthenon” (Dodwell Collection © Packard Humanities Institute, n° 269).

Ancienne chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2004 à 2008, Alessia Zambon publie un nouvel ouvrage en collaboration avec Irini APOSTOLOU intitulé Du pillage à la conscience patrimoniale en Grèce et dans l'Empire ottoman : le rôle des Français et des autres Occidentaux (XVIIIe-XIXe siècle).

 

Comment, entre le XVIIIe et le début du XXe siècle, passe-t-on du pillage acharné des antiquités, mené surtout par les pays occidentaux, à l’émergence d’une conscience patrimoniale en Grèce et dans l’Empire ottoman ? Tout aussi étrange que cela puisse paraître, ces aspects sont les deux faces de la même médaille qu’il faut étudier en parallèle pour saisir toute la portée du phénomène. Réunissant les contributions de spécialistes issus de plusieurs pays – France, Grèce, Turquie, Italie, Espagne, Belgique, États-Unis – ce volume retrace quelques éléments marquants de la période allant de la redécouverte d’Olympie au XVIIIe siècle au don d’antiquités par la Grèce à l’université de Paris en 1919. Il s’agit d’environ 150 ans pendant lesquels on assiste à une lente évolution du regard porté par les populations locales et par le monde occidental sur l’héritage antique de la Grèce et de l’Empire ottoman. L’inertie initiale des autorités ottomanes a permis et encouragé plusieurs siècles de spoliations de la part des Européens, dont le but – officieux ou officiel – était d’enrichir les collections publiques ou privées. Le nouvel État grec essaye, dès sa fondation en 1830, de mettre un terme à ces enlèvements, tandis que l’Empire ottoman fut plus lent à saisir l’enjeu de la protection de son patrimoine antique. Malgré l’adoption par les deux pays de lois encadrant ou interdisant carrément l’exportation d’antiquités, les grandes puissances européennes continueront tout au long du XIXe siècle à piller les monuments antiques des deux côtés de l’Égée, sans regard pour la législation locale et sous le prétexte de recherches scientifiques. Le volume montre aussi comment les Occidentaux – et en particulier les Français – ont contribué par leurs acquisitions ou par leurs réactions face aux pillages des autres, à éveiller une conscience patrimoniale auprès des Grecs et des Ottomans, accélérant dans certains cas la mise en place de mesures de protection.

Visualiser le fichier «Couverture volume et table des matières.pdf» en ligne

Changement de poste

Isabelle Marchesin,maîtresse de conférences à l'université de Poitiers, conseillère scientifique à l'INHA depuis septembre 2014 pour le domaine de recherche Histoire de l'art du IVe au XVe siècle,retourne à l'université de Poitiers et est accueillie en délégation au laboratoire InVisu à Paris.

Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Marine Kisiel nommée conservatrice au Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris

Marine Kisiel,conseillère scientifique à l’INHA rattachée au laboratoire InVisu (unité d'appui à la recherche CNRS UAR 3103 / INHA) depuis 2020, a été nommée conservatrice chargée des collections du 19e siècle au Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris. Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Soutenance de thèse

Lucille Calderini, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2014 à 2018, soutiendra sa thèse intitulée L’estampe de décoration intérieure à Paris au XVIIe siècle : modèle, représentation, œuvre, préparée sous la direction de Monsieur Etienne Jollet (professeur des universités en histoire et civilisations : histoire des mondes modernes, histoire du monde contemporain ; de l'art ; de la musique à Paris 1 Panthéon-Sorbonne),

le samedi 22 octobre 2022 à 14h00, à la Galerie Colbert – 2, rue Vivienne – Paris 2e, salle Jullian (1er étage).

 

Résumé :

L’étude des fonds d’estampes à caractère décoratif, pour la plupart conservés à la BnF, a permis de regrouper un corpus d’œuvres composé de plusieurs centaines de planches éditées à Paris entre 1570 et 1715. Ces gravures, souvent regroupées sous forme de suites ou de recueils, portent sur un même sujet, la décoration intérieure. Ce corpus invite à s’interroger sur l’usage et le statut de l’estampe de décoration intérieure au XVIIe siècle. Premièrement rattaché à la grande catégorie de la gravure d’ornement qui contribue à établir un langage propre au vaste domaine de la décoration, ces compositions intègrent différents niveaux de perception du décor pour se spécialiser dans l’embellissement des espaces intérieurs. Le corpus est constitué de « dessins » de décoration, qui sont aussi des « desseins », au sens de projets d’ornementation propres à l’espace intérieur. Gravé d’après des décors existants dont le Louvre, les Tuileries ou Versailles ou intégralement inventé, le contenu iconographique de ces planches renvoie à la notion de modèle et parvient à retranscrire la poétique des grands décors du XVIIe siècle. De Jacques Androuet du Cerceau à Jean Lepautre et Jean Berain, la diversité des profils à l’origine de ces compositions permet l’élaboration d’une grande typologie de motifs. La gravure de décoration intérieure devient le médium de circulation et de diffusion d’un modèle ornemental.


Notre questionnement s’articule autour de trois grands axes : les formes de représentation du décor dans l’estampe ainsi que l’usage comme patron à suivre plus ou moins fidèlement en architecture ; l’établissement d’un modèle descriptif et prescriptif, comme exemple de plus haut degré, notamment en regard de la théorie architecturale et de la littérature artistique, ainsi que des usages sociaux de l’espace ; la réception, soit la libre interprétation du modèle décoratif diffusé par le médium gravé pour solliciter invention, imaginaire et rêverie du spectateur. S’instaure autour de la décoration des intérieurs et de la perception des « dedans » au XVIIe siècle l’idée de dépassement du modèle graphique, d’invraisemblance et de vision utopique de l’espace décoré. Notre analyse met au jour différentes modalités de création et de réception du modèle de décoration intérieure, autant dans les domaines techniques des chantiers décoratifs et architecturaux que dans la possibilité d’une interprétation plus libre par le spectateur, que celui-ci soit artiste ou amateur d’estampe. Il s’agit donc de s’interroger sur les fonctions et les usages de la gravure de décoration intérieure au XVIIe siècle et plus largement sur les possibilités de réception au-delà du domaine technique, ornemental et décoratif.

 

https://ed-histoire-de-l-art.pantheonsorbonne.fr/evenements/lestampe-decoration-interieure-paris-xviie-siecle-modele-representation-oeuvre

Nouvelle publication

Chercheur-invité à l'INHA en 2016 pour le programme "Profession Culture", Romeo Kodra publie un nouvel ouvrage intitulé The Transparent Elephant in the Room: Things to Know About the Transparency of a Few Finnish Public and Private Culture Institutions.

'The Transparent Elephant in the Room: Things to Know About the Transparency of a Few Finnish Public and Private Culture Institutions' (ISBN 978-952-94-6798-3) is a booklet published as a collection of Romeo Kodra's personal impressions, regarding the interventions of the invited speakers for the 'Strategies Forming the Future' session of Globe Art Point ART SUMMIT 2022, held on 21st and 22nd of April 2022 in Helsinki.


Being interested in institutional critique and institutional theory, Kodra did not focus as expected on institutions traditionally dealing with the representational aspects of arts and culture such as galleries or museums. Instead, considering the lack of literature, the researcher investigated the evaluation systems of different public and private gate-keeping institutions of the Finnish Art World such as the Arts Promotion Center - TAIKE, Helsinki Municipality, Oulu Municipality, and Kone Foundation. Apparently, these institutions are not directly interested in representational aspects of arts and culture because they do not directly showcase them and for this reason may seem more neutral in their evaluations. But is this true?


Rather than easy answers, the booklet presents interviews of Maija Lummepuro, Senior Ministerial Adviser, Cultural Affairs, Ministry of Education and Culture; Aleksi Malmberg, from Helsinki Municipality and General Manager at Helsinki Philharmonic Orchestra; Johanna Tuukkanen, Head of Cultural Services and Director of Cultural Centre Valve, City of Oulu; Heljä Franssila, Communications Director at KONE Foundation; Anastasia Trizna, Helsinki based Actor, Singer; Kalle Korhonen, Research Director at KONE Foundation; Veikko Kunnas, Head of Culture Promotion, Helsinki Municipality; Paula Tuovinen, Director of Art Promotion Center Finland – TAIKE. In addition, the reader will find some information regarding the evaluation systems of the European Commission compared to the evaluation systems of the Finnish institutions taken into consideration as well as some of my suggestions on how to see and free the elephant.”


The booklet, a Green Open Access (Green OA) text under Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0), is accessible at the author's blog aksrevista.wordpress.com and Finnish National Library kansalliskirjasto.fi

Servane Dargnies-de Vitry nommée conservatrice peinture au musée d'Orsay

Servane Dargnies-de Vitry, pensionnaire de l'INHA de 2015 à 2019, a pris le poste de conservatrice peinture au musée d'Orsay. Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Trilogie de cendres au Frac des Pays de la LoireCommissariat : Thomas Fort et Marion Duquerroy, chercheuse postdoctorale Labex CAP en 2015

Trilogie de cendres est une exposition pensée en trois temps à partir de la collection du Frac des Pays de la Loire.

L’exposition regroupe 63 artistes, 89 œuvres dont 74 de la collection du Frac et 10 artistes invité·es. Elle propose une réflexion à entrées multiples sur ce qui fait foyer à travers les notions d’identité, de langage et de mémoire se rapportant aux individus comme aux dynamiques collectives. Conçue par Marion Duquerroy et Thomas Fort, et accompagnée par les étudiant•es de la licence Histoire de l’art de l’UCO d’Angers, elle est complétée par un programme de rencontres et de performances.

Le deuxième volet, ouvert au public jusqu'au 17 juillet 2022, s’intéresse aux questions sociales et politiques (cartes et géographie, genres et marges, clichés et stéréotypes). Les identités et communautés se manifestent (Soufiane Ababri, Georges Tony Stoll ou Andy Warhol), et l’Histoire s’embrase à travers l’impact persistant des régimes coloniaux (Carlos Martiel, Kara Walker ou Truong Cong Tung).

Le troisième et dernier volet intitulé Il n'y a que la mémoire qui hurle sera présenté du 17 septembre au 30 décembre 2022.

 

Télécharger le fichier «Communiqué-Trilogie-de-cendres.pdf» (2 MB)

Illustration : Damien Cadio, The Piano Drop (détail), huile sur toile, 140 x 190, 2020

Vladimir Nestorov, docteur en histoire de l'art

Vladimir Nestorov, chargé d'études et de recherche à l'INHA entre 2016 et 2020, a soutenu le samedi 18 juin dernier sa thèse intitulé La peinture à Paris sous le règne d'Henri IV et la régence de Marie de Médicis (1594-1620 ca.). Celle-ci a été préparée sous la direction d'Olivier Bonfait. Nous lui adressons nos félicitations. 

Anka au cas par cas du 23 juin au 31 décembre 2022 - CAPC Musée d'art contemporain de Bordeaux

Sara Martinetti, ancienne chargée d'études et de recherche à l'INHA, est la co-commissaire de l'exposition Anka au cas par cas sur Anka Ptaszkowska qui se tiendra du 23 juin au 31 décembre 2022 au CAPC Musée d’art contemporain de Bordeaux.

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Anka au cas par cas

Anka Ptaszkowska, née en 1935 à Varsovie, vivant actuellement entre la Pologne et Paris, est une figure majeure des scènes artistiques polonaise et française. Critique, galeriste, organisatrice d’expositions... son travail d’intermédiaire de l’art est complexe à saisir, d’autant plus que, depuis ses débuts, elle se refuse à toute forme de professionnalisme, du fait de l’ethos politique qui l’anime. En 1966, elle cofonde à Varsovie la fameuse galerie d’avant-garde Foksal et devient une proche collaboratrice et amie d’artistes comme Tadeusz Kantor (1915-1990), Edward Krasiński (1925-2004), Eustache Kossakowski (1925-2001), Maria Ewa Łunkiewicz-Rogoyska dite Mewa (1895-1967), Krzysztof Niemczyk (1938-1994) et Henryk Stazewski (1984-1988). Au début des années 1970, elle s’installe à Paris, se lie avec Daniel Buren et le critique Michel Claura, tisse un nouveau réseau d’artistes, cofonde la Galerie 1-36 ainsi que l’espace alternatif Vitrine pour l’Art Actuel et initie des projets d’envergure comme Échange entre artistes : une expérience muséographique ; 1931-1982, Pologne/USA.

L’exposition prend comme structure un scénario, en trente sections, écrit par Anka Ptaszkowska pour un film. Ce texte, à la dimension littéraire, a inspiré la sélection des œuvres, des imprimés et des photographies documentant ce qu’elle qualifie d’« aventures » et suggérant certains éclairages critiques sur son parcours. Dans un entretien, Anka Ptaszkowska a d’ailleurs expliqué : « En fait, les contradictions m’attirent tellement que la logique de ma vie (s’il y en a une) devient visible seulement à travers une certaine forme de déconstruction. » Une installation sonore, avec des archives orales et des enregistrements inédits, donne à sentir la vivacité́ de cette figure exceptionnelle, dont la vie a nourri l’histoire de l’art et continue de nous inspirer.

Les artistes et personnage de l'exposition : Carl Andre, Violette a, Vincent d'Arista, Włodzimierz Borowski, Daniel Buren, Michel Claura, Andre du Colombier, Florian Fouché, François Guinochet, Dan Graham, Raymond Hains, Izabella Jagiełło,Tadeusz Kantor, Eustachy Kossakowski, Edward Krasiński, Taka Iimura, Maria Ewa Łunkiewicz-Rogoyska, Krzysztof Niemczyk, Rachel Poignant, Henryk Stażewski, Władysław Strzemiński, Hiroshi Yokoyama.

http://www.capc-bordeaux.fr/programme/anka-au-cas-par-cas

Nouveau poste

Marie Tchernia-Blanchard, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2009 à 2013, vient d'être nommée maîtresse de conférences à Rennes 2 en histoire de l'art contemporain. Nous lui adressons toutes nos félicitations !

Michel Laclotte, le plaisir de la rechercheMercredi 18 mai à 14h30

Le 10 août 2021 disparaissait l’éminent historien de l’art et conservateur Michel Laclotte. Directeur du musée du Louvre entre 1987 et 1994, il pilota l’équipe de préfiguration du musée d’Orsay jusqu’à son ouverture en 1986. Il fut, en parallèle de ses travaux remarquables sur la peinture de la Renaissance, l’un des inspirateurs et fondateurs de l’Institut national d’histoire de l’art dont il présida la mission de préfiguration entre 1995 et 2000. Il rentra ensuite, selon ses propres termes “avec plaisir dans le rang, en prenant part comme chercheur à l’un des programmes”, le répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises (le RETIF).

À la suite de la journée hommage organisée conjointement par le musée du Louvre et l’ INHA, cet après-midi est l’occasion de donner la parole à des chercheurs et chercheuses d’horizons variés ayant œuvré à ses côtés ou dans son sillage, au service d’une discipline à laquelle il se consacra avec combativité et passion. Trois tables rondes reviendront successivement sur le rôle de Michel Laclotte dans la création de l’INHA, sur le travail réalisé sous sa direction dans le cadre du RETIF, actif depuis 2001, et enfin, sur son héritage scientifique et intellectuel.

 

Programme :

 

14h30 - Introduction - Éric de Chassey (INHA)

 

14h45 - Michel Laclotte et la création de l’INHA
Modération : France Nerlich (INHA)
Intervenantes et intervenants : Alain Schnapp (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – entretien filmé), Philippe Sénéchal (université de Picardie Jules Verne), Hélène Guichard (musée du Louvre), Isabelle Le Masne de Chermont (Bibliothèque nationale de France)

 

15h45 - Un programme de recherche sur la peinture italienne : le répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises
Modération : Mickäel Szanto (Sorbonne Université)
Intervenantes et intervenants : Nathalie Volle (conservatrice générale honoraire du patrimoine), Matteo Gianeselli (Musée national de la Renaissance), Stefania Mason (université d’Udine)

 

16h45 - Pause

 

17h00 - Transmissions
Modération : Carole Blumenfeld (Palais Fesch-Musée des Beaux-arts, Ajaccio)
Intervenantes et intervenants : Thomas Bohl (musée du Louvre), Valentina Hristova (Fondation des Sciences du Patrimoine), Neville Rowley (Staatliche Museen zu Berlin)

 

18h00 - Discussion

Nouvelle publication"Le Sacrifice du Christ" par Valentina Hristova, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2010 à 2014.

Chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2010 à 2014, Valentina Hristova vient de publier chez Officina Libraria un ouvrage issu de sa thèse. Celle-ci avait été réalisée sous la direction de Daniela Gallo et soutenue en 2017. L'ouvrage s'intitule Le Sacrifice du Christ. Peinture, société et politique en Italie centrale, entre Renaissance et Réforme.

 

Entre la fin du XVe et le milieu du XVIe siècle, Florence et Rome voient fleurir une multitude de peintures majeures représentant le Christ mort. De Botticelli à Vasari, en passant par les chefs-d’œuvre de Raphaël et Pontormo, ces magnifiques scènes de Lamentation demeurent largement incomprises. Où les voyait-on ? Qui furent leurs promoteurs ? Plus généralement, comment la recrudescence de ces thèmes en Italie centrale peut-elle se révéler utile pour éclairer un tournant capital dans la création et dans l’histoire des mentalités européennes à la Renaissance ? Telles sont les questions débattues dans ce volume. En transgressant le cadre des études iconographiques stricto sensu à la faveur d’une approche interdisciplinaire, il s’agit d’analyser les déclinaisons visuelles d’un sujet universel tel que la mort du Christ comme un véritable phénomène historique. Dès lors, rien d’étonnant à ce que l’étude des formes et des styles croise sans cesse des interrogations fondamentales sur les conditions d’exposition et de visibilité, ainsi que sur l’histoire de la piété et des institutions italiennes à la veille de la séparation radicale entre les catholiques et les protestants. Entre anthropologie du sacré, réseaux de mécénat inédits et affaires diplomatiques de haute volée, l’ouvrage livre ainsi une réflexion stimulante sur la spiritualité, la culture et les transformations politiques propres à un territoire et à une période qui comptent parmi les plus fertiles – mais aussi parmi les plus tourmentés – de l’histoire et de l’art de l’Europe moderne.

 

FORMAT : 16,5 × 24 cm, broché
PAGES : 424p.
ILLUSTRÉE : 125 fig. couleur
LANGUE : Français
ISBN :978-88-3367-102-4

Nouvelle publication"L'estampe, un medium coopératif : graveurs, imprimeurs, éditeurs entre 1890 et 1930", actes de la journée d'étude du 22 juin 2021 (Paris, INHA) sous la direction de Pascale Cugy | Nouvelles de l'estampe

Parution dans la revue Nouvelles de l'estampe des actes de la journée d'étude "L’estampe, un médium coopératif. Graveurs, imprimeurs, éditeurs entre 1890 et 1930" organisée le 22 juin 2021 à l'INHA à l'occasion de l'exposition « Pierre Gatier (1878-1944). De l’élégance parisienne aux rives de l’Oise » (L’Isle-Adam, musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq, 10 avril-10 septembre 2021), sous la direction de Pascale Cugy, coordinatrice scientifique du domaine histoire et théorie de l’art et du patrimoine à l'INHA entre 2019 et 2021.

 

https://journals.openedition.org/estampe/1842

Nouvelle publication"Guide de la chapelle des Beaux-Arts de Paris" par Alice Thomine, Beaux-Arts de Paris Editions / Ministère de la Culture

Cet ouvrage retrace la passionnante histoire de la Chapelle des Beaux-Arts de Paris.

C’est la reine Margot qui la fait construire, et les travaux commencent en 1608.
Par la suite, elle devient, avec Alexandre Lenoir, le Musée des monuments français (1795-1816).

 Enfin, elle accueille, au sein de l’École, des copies d’œuvres sculptées ou peintes. Cette présentation historique est suivie d’un catalogue des œuvres et copies d’œuvres exposées actuellement dans la chapelle. Il est conçu comme une visite qui se déroulerait de gauche à droite, avec des photographies détaillées du vestibule, des travées, du mur du fond et de la chapelle des louanges.

Chaque œuvre est ainsi décrite et photographiée, et des commentaires donnent au visiteur des clefs d’interprétation, d’ordre historique et esthétique. Ce livre, richement illustré, offre à la fois une présentation historique et un guide destiné à accompagner le visiteur dans sa découverte de ce monument.

 

ISBN : 978 2 84056 831 5
15 €
260 pages
125 x 200 mm

Soutenance de thèseClaire Dupin de Beyssat, CER à l'INHA entre 2016 et 2020

Claire Dupin de Beyssat, chargée d'études et de recherche à l'INHA entre 2016 et 2020, soutiendra sa thèse intitulée Les peintres de Salon et le succès. Réputations, carrières et reconnaissance artistique après 1848, préparée sous la direction de France Nerlich (INHA - Université de Tours) et Séverine Sofio (CNRS - Cresspa)

le mardi 08 février 2022 à 09h30, salle des Actes (TA 203), université de Tours

Si vous souhaitez assister à la visioconférence, merci d'envoyer un mail à  Claire Dupin de Beyssat à l'adresse suivante : claire.dupindb @ gmail.com

 

Résumé :
La thèse interroge les diverses voies menant au succès artistique dans la seconde moitié du XIXe siècle. À cette période, la perte d’autorité d’anciens acteurs (l’Académie des beaux-arts en particulier) et la montée en légitimité de nouveaux entraîne en effet une reconfiguration du système institutionnel de l’art. La première partie analyse ainsi ce qui fonde l’autorité des deux principales instances de reconnaissance au Salon (le jury et les critiques d’art) et leur articulation. La seconde partie s’appuie sur une analyse des carrières et des réputations des 619 artistes ayant obtenu une médaille de la section « Peinture » au Salon entre 1848 et 1880. Entre analyses quantitatives et études de cas, celle-ci dessine des typologies de succès en fonction des genres pratiqués par les peintres médaillés. La thèse montre ainsi comment coexistent de multiples modalités d’appréciation de l’art, ce qui explique le succès simultané d'œuvres d’une grande diversité stylistique et thématique.

Nouveau posteAnnick Lemoine nommée à la tête du Petit Palais

Annick Lemoine, directrice scientifique du Festival de l'histoire de l'art entre 2015 et 2018, aujourd'hui directrice du musée Cognac-Jay, vient d'être nommée à la direction du Petit Palais - Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Elle prendra ses fonctions en février 2022.

Nouvelle publication"The Architecture of Devotion: James Goold and His Legacies in Colonial Melbourne" sous la direction de Jaynie Anderson, Max Vodola et Shane Carmody

Chercheuse invitée à l'INHA en 2003 et aujourd'hui professeure émérite à l'Université de Melbourne en Australie, Jaynie Anderson a participé à la direction de l'ouvrage intitulé The Architecture of Devotion. James Goold and His Legacies in Colonial Melbourne. Paru en novembre dernier chez Melbourne University Publishing, l'ouvrage met en lumière la transmission de la culture européenne en Australie à travers la vie de l'archevêque James Alipius Goold (1812-1886).

The Architecture of Devotion: James Goold and His Legacies in Colonial Melbourne honours the life and cultural contribution of Archbishop James Alipius Goold (1812-1886). Goold arrived in 1848 as the first Catholic bishop of the newly created diocese of Melbourne and quickly adapted to Australian colonial conditions, setting about establishing an extraordinary network of schools, churches and welfare institutions across Victoria. Beyond the immediate task of building bluestone, bricks and mortar, Goold carried a grand vision, sensing that Melbourne was on its way to becoming a grand international metropolis. A collector and man of refined taste, Goold not only adorned religious institutions with quality Baroque artwork, but he also amassed a unique book collection and private library that showcased his European cultural sensibilities.

Elsa Besson docteure en histoire de l'architecture

Elsa Besson, chargée d'études et de recherche à l'INHA entre 2014 et 2017, a soutenu le 03 décembre dernier sa thèse intitulée Logiques spatiales et logiques pénales :  constructions, acteurs et diffusion de l’architecture carcérale en France (1830-1950). Celle-ci a été préparée sous la direction de Mesdames Hélène Jannière, professeure des universités, et Martine Kaluszynski, directrice de recherche au CNRS (Université Rennes 2 - Unité de recherche : 1279 Histoire et Critique des Arts).

Elsa Besson est actuellement maître de conférences associée (Histoire et cultures architecturales) à l'École Nationale Supérieure d'Architecture - Marseille.

Prix Bernier 2021Colin Lemoine distingué pour son ouvrage "Bernard Pagès. Le chant des possibles"

Colin Lemoine, chargé d'études et de recherche à l'INHA entre 2002 et 2004, a été distingué par le prestigieux Prix Bernier, décerné par l'Académie des Beaux-Arts, pour la direction d'ouvrage de Bernard Pagès. Le chant des possibles paru aux éditions Modernes│Ceysson (2020, 410 pages). Doté de 7.000 euros, le prix lui a été remis le 17 novembre 2021 sous la coupole de l'Institut. Nous lui adressons nos félicitations !

Nouveau posteNicolas Ballet, CER à l'INHA entre 2013 et 2016, rejoint le service Nouveaux Médias du MNAM, Centre Pompidou

Nicolas Ballet, chargé d'études et de recherche à l'INHA entre 2013 et 2016, vient de prendre ses nouvelles fonctions au Musée national d'Art Moderne, Centre Pompidou, en tant qu'attaché de conservation au  service des Nouveaux Médias. Sa thèse, intitulée « Force de frappe ». Culture visuelle des musiques industrielles (1969-1995), a été soutenue en 2018.

Nouveau posteJuliette Maridet, monitrice-étudiante à l'INHA en 2019, rejoint le Musée de l'Air et de l'Espace

Juliette Maridet, monitrice-étudiante au département de la bibliothèque et de la documentation à l'INHA en 2019, a pris ses nouvelles fonctions de chargée des collections d’objets d’art, de sculptures et d’estampes au Musée de l'Air et de l'Espace. Elle a auparavant contribué en tant qu'assistante scientifique à la préparation d'une exposition au château de Lunéville intitulée « La sculpture en son château. Variations sur un art majeur » présentée  jusqu'au 9 janvier 2022.

Messe de requiem en hommage à Michel Laclotte

Une messe de requiem en hommage à Michel Laclotte sera célébrée
à l’église Saint-Roch
le samedi 2 octobre à 12h.

 

Une cagnotte Leetchi a été ouverte pour celles et ceux qui souhaiteraient participer au fleurissement de l'église.
http://www.leetchi.com/c/michel-laclotte

Soutenance de thèseMarion Loiseau, CER à l'INHA entre 2016 et 2020

Marion Loiseau, chargée d'études et de recherche à l'INHA entre 2016 et 2020, soutiendra sa thèse intitulée Les femmes et leurs images : identité, projection, invention de soi dans les livres d'heures de la France de l'Ouest au XVe siècle 

le vendredi 24 septembre 2021 à 14h au Centre d'études supérieures de civilisation médiévale à Poitiers (24 rue de la Chaîne).

Nominations récentes

L'INHA se réjouit d'apprendre les récentes nominations de quelques-unes de ses alumni en cette rentrée 2021 :

Marine Schütz, chargée d'étude et de recherche à l'INHA de 2009 à 2013, a été nommée maîtresse de conférences en histoire de l'art actuel à l'Université de Picardie - Jules Verne.

- Thibault Boulvain, chargé d'études et de recherche à l'INHA de 2013 à 2017, a été nommé Assistant Professor en histoire du visuel aux XXe - XXIe siècles.

- Alessandro Gallichio, chercheur postdoctoral au Labex CAP en 2018, a été nommé maître de conférences en histoire de l'art contemporain à Sorbonne Université.

- Pascale Cugy, coordinatrice scientifique à l'INHA entre 2019 et 2021, a été nommée maîtresse de conférences en histoire de l'art moderne à l'Université de Lorraine.

Nouveau poste

Antoine Courtin, chef du service numérique de la recherche depuis 2019 et en poste à l'INHA depuis 2015, rejoint à compter de septembre 2021 le Musée d'Orsay en tant que chargé de développement des ressources numériques du Centre de Ressources et de Recherches.

Nouvelle publication"França Antártica - Ensaios Interdisciplinares" sous la direction de Maria Berbara, Renato Menezes et Sheila Hue

Chercheuse invitée à l'INHA en 2019, Maria Berbara a travaillé sur les représentations des Tupinamba à l'aune du contexte politique, idéologique et religieux de l'Europe moderne. Ses recherches ont notamment débouché sur l'édition d'un ouvrage collectif consacré à la France antarctique et qui s'intitule França Antártica - Ensaios Interdisciplinares.

 

In 1555, the French admiral Nicolas Durand de Villegagnon, backed by King Henri II, established a military base in what is now Rio de Janeiro. With two ships, holding approximately 600 soldiers and colonists, he took possession of a small island strategically located inside Guanabara Bay. The admiral, as well as other members of the expedition, referred to the settlement as “Antarctic France”—a name that, while apparently too grandiloquent to describe the occupation of such a small area, indicated the colonists’ high hopes of transforming the region into the southern pendant of their European homeland. Antarctic France did not last long; in 1560, a Portuguese fleet reclaimed the island and expelled the French. France’s brief colonial venture in Brazil generated a vast textual and visual corpus, the impact of which is traceable from the early modern period to the present day.

This book brings together twelve articles that analyze various aspects of this impact, including studies in the fields of rhetoric, Tupian language, literature, dance and the circulation of images and material culture between Brazil and France. The papers’ topics include, among others: transcriptions of Tupian music; literary and visual representations of the foundation of Rio de Janeiro; and the political utilization of the “Brazilian cannibal” trope during the European wars of religion. Despite having been a short and geographically limited colonial enterprise, the visual and material culture produced in connection with Antarctic France shaped European imagination of the American continent and its inhabitants in the early modern period. Moreover, these artifacts, in various ways, contributed to the construction of Brazilian identity during the nineteenth, twentieth, and twenty-first centuries.

 

França Antártica - Ensaios Interdisciplinares sous la direction de Maria Berbara, Renato Menezes et Sheila Hue, Campinas: Editora da Unicamp, 2020, 230 x 160 mm, 296 pp.

Nouvelle publication« Entretien Jean-Jacques Aillagon et Colin Lemoine », Au-delà de la couleur. Le noir et le blanc dans la Collection Pinault [catalogue de l’exposition, Rennes, Couvent des Jacobins, 12 juin-29 août 2021], Paris, Éditions Dilecta, p. 11-33.

Du 12 juin au 29 août se tient l'exposition Au-delà de la couleur. Le noir et le blanc dans la Collection Pinault au Couvent des Jacobins à Rennes. A cette occasion, Colin Lemoine, chargé d'étude et de recherche à l'INHA de 2002 à 2004, a mené un entretien avec le commissaire Jean-Jacques Aillagon. Celui-ci est disponible au sein du catalogue publié aux éditions Dilecta (p. 11-33)

 

Au-delà de la couleur. Le noir et le blanc dans la Collection Pinault [catalogue de l’exposition, Rennes, Couvent des Jacobins, 12 juin-29 août 2021], Paris, Éditions Dilecta, 21,6 x 28,8 cm, 248 p., 30€

 

Nouvelle publication"L'art en sida - 1981 - 1997" par Thibault Boulvain, chargé d'études et de recherche à l'INHA de 2013 à 2017

Thibault Boulvain, chargé d'étude et de recherche entre 2013 et 2017, vient de publier l'ouvrage issu de sa thèse aux presses du réel sous le titre L'art en sida. 1981-1997.

Ce livre s'intéresse à l’impact de la crise du sida sur les artistes et activistes américains et européens, du premier recensement des cas de la maladie, en 1981, à la révolution thérapeutique de la fin des années 1990. À partir de très nombreuses représentations visuelles, habitées par tout ce qui travaillait les sociétés occidentales au temps de l'épidémie, ce récit de la crise épidémique ouvre plus largement sur une histoire politique, économique et sociale de cette époque fatalement hantée par la catastrophe.

L'art en sida. 1981-1997 par Thibault Boulvain, paru en juin 2021, 17 x 24 cm (broché), 824 pages (ill.), 38€.

Nouvelle publication"Genre androgyne. Arts, culture visuelle et trouble de la masculinité (XVIIIe - XXe siècle)" par Damien Delille, chargé d'études et de recherche à l'INHA de 2010 à 2013

Damien Delille, chargé d'étude et de recherche entre 2010 et 2013, vient de publier l'ouvrage issu de sa thèse aux éditions Brepols sous le titre Genre androgyne. Arts, culture visuelle et trouble de la masculinité (XVIIIe - XXe siècle).

À la croisée de l’histoire des masculinités, de la sexualité et des études de genre, Genre androgyne explore une archéologie proto-queer des sexualités non-normatives qui ont façonné la modernité artistique. S’appuyant sur un corpus inédit, à partir des discours médicaux, des traités scientifiques, des théories esthétiques et des cultures visuelles de l’époque, Damien Delille retrace la trajectoire d’un art androgyne intemporel et hors sexe qui conduit les artistes aux limites de l’abstraction. De la période néoclassique au romantisme mystique, des milieux idéalistes symbolistes à l’école de Pont-Aven et aux prémisses du cubisme orphique, cette histoire alternative de la modernité invite à repenser la masculinité artistique dans ses liens troublés avec le féminin.

Genre androgyne. Arts, culture visuelle et trouble de la masculinité (XVIIIe - XXe siècle) par Damien Delille, paru en mai 2021, 216 x 280 mm, 308 p. (12 ill. n&b, 90 ill. coul)

Les châteaux-musées franciliens et la guerre : une protection stratégique (1939-1945) - Colloque en ligne - 3 et 4 juin 2021

Claire Bonnotte Khelil, collaboratrice scientifique au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, chargée d'étude et de recherche à l'INHA entre 2004 et 2007, a assuré la direction scientifique d'un colloque qui se tiendra en ligne les 3 et 4 juin autour du thème "Les châteaux-musées franciliens et la guerre : une protection stratégique (1939-1945)". 

Le colloque sera diffusé en direct sur la chaîne Youtube du château de Versailles. 

Téléchargez le programme du colloque "Les châteaux-musées franciliens et la guerre : une protection stratégique (1939-1945)"

16e journée doctorale d'Archéologie de l'ED 112 - En ligne le 26 mai 2021

Clément Salviani, chargé d'étude et de recherche entre 2015 et 2019, est membre du comité organisateur de la 16e journée doctorale de l'ED 112 qui aura lieu en ligne le mercredi 26 mai 2021 autour du thème "Archéologie et fouilles en contexte difficiles". 

Téléchargez le programme de la 16 journée doctorale de l'ED 112

Informations et inscriptions à l'adresse : journeedoct2021 @ gmail.com

Nouvelle publication"Bernard Pagès. Le chant des possibles" sous la direction de Colin Lemoine, chargé d'études et de recherche à l'INHA de 2002 à 2004

Colin Lemoine, chargé d'études et de recherche à l'INHA entre 2002 et 2004, a récemment fait paraître aux éditions Ceysson une monographie consacrée au sculpteur Bernard Pagès. Intitulée Le chant des possibles, celle-ci rassemble plus de 300 illustrations ainsi que des essais d'écrivains et d'historiens de l'art. 

 

Ouvrager

Faire un ouvrage, c’est un peu faire œuvre. Il faut être juste, précis. Il faut affiner, affûter. Il faut donner à voir et à lire, faire que les mots exhaussent les images. Il faut essayer d’être à la hauteur de l’œuvre, avec ses vertiges, ses stridences et ses volutes. Il faut ne pas en démordre et toujours en découdre pour que les sculptures parlent enfin d’une voix claire. Au milieu du chant des possibles. Il y a un vacarme du regard, et le livre doit être un coryphée. Sinon, à quoi bon ?

On a beaucoup écrit sur la sculpture de Bernard Pagès, lequel aura laissé dire et faire, avec ce silence de ceux qui n’en pensent pas moins. Eux glosaient, lui aura avancé, sans mot dire. Je vois dans ce silence, qui n’est pas un soupir mais un retrait, une élégance, celle qui consiste à laisser à d’autres le soin de parler, et à ne jamais occuper le terrain de l’éloquence. À chacun son royaume, en somme.

Ce livre couvre cinquante-cinq ans de sculpture, de 1966 à aujourd’hui. Cinquante-cinq étés passés à peindre et à tordre le métal, à torsader des flammèches vers le ciel. Cinquante-cinq automnes passés à constituer des tas de paille, de graviers, de bûches et de briques, à faire moisson du disponible. Cinquante-cinq hivers passés à approcher la forme pure, et parfois pauvre. Cinquante-cinq printemps passés à ressembler à un sculpteur, lui qui en a cette année quatre-vingts.

Signés Maryline Desbiolles, Brigitte Léal, Denis Roche et Jason E. Smith, les essais de cet ouvrage approchent diversement le mystère. Qu’ils soient signés par d’éminent historiens de l’art ou de grands écrivains n’est pas un hasard : l’œuvre de Bernard Pagès, comme celle d’Alberto Giacometti, gagne à être inscrite dans le temps et écrite par des mots. Des mots, le sculpteur en aura échangés de nombreux – avec Daniel Abadie, Ben, Toni Grand, Bernard Lamarche-Vadel, Jean-Pierre Pincemin ou Claude Viallat. Une sélection de lettres et de billets rappelle combien l’époque fut à la parole, au verbe haut, au mot d’ordre, à la blague et au manifeste. Quand la langue, déjà, assermentait la forme…

Colin Lemoine

Bernard Pagès. Le chant des possibles sous la direction de Colin Lemoine, paru en septembre 2020, 270 × 300 mm, ouvrage relié, 412 pages, 120 € (ISBN : 9782490083442)

Nouveau posteAriane de Saxcé, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2008 à 2012, rejoint le Deutsches Archäologisches Institut

Ariane de Saxcé, chargée d'études et de recherche à l'INHA entre 2008 et 2012, a rejoint le Deutsches Archäologisches Institut (DAI), antenne de Bonn (KAAK, Commission pour les cultures non-européennes), où elle travaille en tant que research associate depuis le 1er février 2021. Archéologue de formation, elle a soutenu en 2015 sa thèse portant sur les échanges maritimes dans l’Océan Indien et les interactions culturelles entre le monde méditerranéen et l’Asie du Sud. 

Nouvelle publication"Wider das Verschwinden der Dinge" par Matthias Noell, chercheur invité à l'INHA en 2015

Chercheur invité à l'INHA en 2015, Matthias Noell a travaillé sur le thème de "L'invention de l'inventaire - Une histoire comparative du patrimoine" durant son séjour à Paris. Ses recherches viennent d'aboutir à la publication d'un ouvrage intitulé Wider das Verschwinden der Dinge aux éditions Wasmuth & Zohlen (Berlin).

 

"Le  travail de recensement, de description, d'illustration et de classification de l'architecture réalisé dans le cadre de l'inventaire des monuments a rendu accessible les bâtiments et les oeuvres d'art du passé à un large public et a permis aussi d'assurer leur préservation sur le long terme. Tout en retraçant l'histoire des idées de ce grand projet européen, Wider das Verschwinden der Dinge met en lumière les difficultés scientifiques, méthodologiques et administratives pour développer cet inventaire monumental par delà les frontières nationales de la France, de l'Allemagne, de l'Autriche et de la Suisse. Matthias Noell analyse de façon fine et exhaustive les innombrables initiatives mises en oeuvre entre 1789 et 1913 pour établir et publier ces inventaires qui s'avèrent, aujourd'hui encore, d'une importance fondamentale pour l'étude de l'architecture et ses discours."

Nouvelle publication"Le siècle de Labrouste. Un élève, un maître, un ami". Textes rassemblés par Jean-Philippe Garric, conseiller scientifique à l'INHA entre 2006 et 2012, et Marc Le Coeur

Jean-Philippe Garric, conseiller scientifique à l'INHA entre 2006 et 2012, et Marc Le Coeur viennent de faire paraître aux éditions des Cendres l'ouvrage intitulé « Le siècle de Labrouste. Un élève, un ami, un maître» qui fait suite au colloque « Labrouste et son temps » organisé en 2012 par la Bibliothèque nationale de France, la Cité de l‘architecture et du patrimoine et l’Institut national d’histoire de l’art.

 Avec des essais de Corinne Bélier, Martin Bressani, Hervé Doucet, Fabienne Doulat, Jean-Philippe Garric, Ralph Ghoche, Marie-Agnès Gilot, Marc Grignon, Guy Lambert, Marc Le Cœur, Sigrid de Jong, Natacha Lubtchansky, Caroline Soppelsa & Estelle Thibault.

Auteur de deux réalisations magistrales, la bibliothèque Sainte-Geneviève et la Bibliothèque nationale, qui abrite aujourd’hui également la Bibliothèque de l’INHA, Henri Labrouste (1801-1875) présente à la fois l’image d’un enfant prodige du système – pensionnaire de la villa Médicis, chef d’atelier, puis membre de l’Institut – et celle d’un artiste en marge, introverti et indocile.

Si l’historiographie a parfois souligné leur portée novatrice, notamment dans l’emploi qu’il fit du métal, sa démarche et son œuvre s’enracinent pourtant dans son siècle, que l’architecte semble avoir traversé en trois temps : à l’École, puis à Rome, il est d’abord Labrouste  jeune, ce qui le distingue de son aîné Théodore, également élève architecte, au mitan de son parcours, il gagne un prénom, orthographié parfois « Henry », anglomanie oblige, enfin, dans ses dernières années, son nom seul suffit à le désigner.

Ce livre reflète ces trois grandes séquences, qui impliquent aussi trois générations successives : celle de ses maîtres, architectes d’un autre siècle qui, de Charles Percier à Antoine Laurent Thomas Vaudoyer, portèrent l’architecture Beaux-Arts sur les fonts baptismaux, celle de ses condisciples et de ses compagnons, souvent qualifiée de « génération romantique », celle, enfin, de ses nombreux élèves et de ses enfants, qui connaîtront les développements du béton armé et les prémices des mouvements modernes. De sorte que, des années 1780, où se dessine la gloire de ses aînés, jusqu’à la fin des années 1920, où sa fille publie ses « souvenirs » et parachève sa légende, les essais réunis ici inscrivent l’architecte dans un très long xixe siècle, mais aussi dans un paradoxe. Labrouste, considéré à juste titre comme l’un des enfants les plus audacieux des Beaux-Arts, y apparaît moins comme une figure singulière que comme le fil conducteur d’une histoire qui lie les derniers feux de l’Académie royale d’architecture aux élans de l’entre-deux-guerres.

 

Récentes nominations

L'INHA se réjouit d'apprendre les récentes nominations de quelques-unes de ses alumni au cours de l'année 2020 :

- Julie Ramos, conseillère scientifique à l'INHA entre 2009 et 2013, a été nommée professeure des universités en histoire de l'art contemporain à l'Université de Strasbourg.

- Florence Duchemin-Pelletier, pensionnaire à l'INHA entre 2015 et 2019, a été nommée maîtresse de conférences au département d'histoire de l'art de l'Université Rennes 2.

- Laura Karp Lugo, chargée d'études et de recherche à l'INHA entre 2007 et 2011, a été nommée maîtresse de conférences en histoire de l'art contemporain à l'Université de Lorraine.

 

Nouvelle publication"Art et fascisme – Peindre l'italianité (1922-1943)" par Lucia Piccioni, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2008 à 2012

Lucia Piccioni, chargée d'études et de recherche à l'INHA de 2008 à 2012, vient de publier l'ouvrage issu de sa thèse aux Presses du réel. Intitulé Art et fascisme - Peindre l'italianité (1922-1943), son livre propose une reconstruction du vaste réseau d'images et de textes qui donnent forme au totalitarisme fasciste italien.

Lucia Piccioni a soutenu sa thèse de doctorat en 2015 à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) en cotutelle avec la Scuola Normale Superiore de Pise sous la direction d'Éric Michaud et de Mario Pezzella. Elle a obtenu pour ce travail le prix annuel de la meilleure thèse de l'EHESS. Elle est actuellement lauréate du programme europpéen d'Actions Marie Skłodowska-Curie et poursuit ses recherches sur la culture visuelle et matérielle en œuvre dans l'invention des catégories raciales en Italie.