Bibliothèque nationale de France - Site François Mitterrand, Bibliothèque de recherche [Rez-de-jardin]

Ministère de la Culture

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Quai François Mauriac75706 PARIS  13ParisÎle-de-France

Téléphone

01 53 79 59 59

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Site établissement

http://www.culture.gouv.fr

Site bibliothèque

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Public

  • Enseignants-chercheurs
  • Tout public
  • Etudiants (niveau recherche)

Historique

On fait traditionnellement remonter l’origine de la Bibliothèque à la mort de Louis XI (1483) qui le premier assura la continuité des collections royales en ordonnant que celles-ci ne soient pas dispersées à sa mort à l'image de la permanence dynastique. À ce titre, il est considéré comme le véritable fondateur de la Bibliothèque nationale.

Etablisssement national à caractère administratif

Collections numérisées

Accès à distance

Domaines

  • Beaux-Arts

Collections

  • Documents audiovisuels : Autres documents audiovisuels
  • Documents iconographiques : Autres documents iconographiques
  • Documents iconographiques : Documents numérisés
  • Documents patrimoniaux : Autres documents patrimoniaux
  • Documents patrimoniaux : Livres d'artiste
  • Imprimés courants : Catalogues d'expositions
  • Imprimés courants : Catalogues de musées
  • Imprimés courants : Catalogues de vente
  • Imprimés courants : Congrès
  • Imprimés courants : Monographies
  • Imprimés courants : Périodiques
  • Imprimés courants : Thèses

Historique des collections

En 1522, la Bibliothèque rejoint la collection de la nouvelle Librairie que François Ier a créée à Fontainebleau et confiée à l'humaniste Guillaume Budé. En 1537, le roi introduit un principe nouveau par une ordonnance du 28 décembre, enjoignant aux imprimeurs et aux libraires de déposer à la librairie du château de Blois tout livre imprimé mis en vente dans le royaume. Cette obligation, appelée dépôt légal, constitue une étape fondamentale pour la bibliothèque. Dès cette époque, la Librairie royale s’accroît également de publications étrangères grâce à des acquisitions et des dons. Ramenée à Paris, dans la seconde moitié du XVIe siècle, elle traverse, non sans dommages, les guerres de religion. La Bibliothèque connaît son véritable développement à partir de 1666 sous Colbert, qui a pour ambition d'en faire un instrument à la gloire de Louis XIV. Il l'installe dans le quartier Richelieu en y faisant transférer les collections royales qui ne pouvaient trouver place au Louvre. Il mène une politique d'accroissement des collections, achetant ou recevant en don un grand nombre de bibliothèques privées, comme celle de Loménie de Brienne concernant l'histoire de France ou celle de l'orientaliste Gilbert Gaulmyn, profitant également de son réseau de diplomates, consuls et savants envoyés à l’étranger, Italie, Grèce, Levant, Egypte et jusque vers l’Orient le plus lointain (Arménie, Chine), pour enrichir considérablement les collections patrimoniales de manuscrits, gemmes, médailles et livres imprimés. Cette tradition se poursuivra d’ailleurs durant les deux siècles suivants, reflétant l’intérêt jamais démenti pour l’Antiquité. En quelques décennies, la Bibliothèque s'empare de la première place en Europe. Les livres deviennent si nombreux qu'on ne peut plus se fier à la mémoire des bibliothécaires pour les retrouver. Nicolas Clément, entré à la bibliothèque du Roi en 1670, élabore une classification des livres imprimés dont les grands principes resteront utilisés jusqu’à la fin du XXe siècle. L'abbé Bignon, nommé bibliothécaire du Roi en 1719, va donner à la bibliothèque un éclat sans précédent. Il l'organise en cinq départements (Manuscrits, Livres imprimés, Titres et généalogies, Planches gravées et recueils d'estampes, Médailles et pierres gravées) et poursuit l'oeuvre de ses prédécesseurs en matière d'acquisition de documents, très soucieux de faire entrer tous les ouvrages importants de l'Europe savante. Il se préoccupe aussi de faciliter l'accès de la Bibliothèque, aux savants comme aux simples curieux. La Révolution française marque profondément la Bibliothèque. Le dépôt légal est supprimé pendant trois ans. Pourtant, la bibliothèque du Roi, devenue Nationale, enrichit considérablement ses fonds pendant cette période grâce aux confiscations pratiquées en France et à l'étranger : biens du clergé, bibliothèques des émigrés, collections particulières des princes... Les bibliothèques privées de Louis XVI, de Marie-Antoinette, de Madame Elisabeth viennent ainsi enrichir les collections nationales. On estime qu'au total deux cent cinquante mille livres, quatorze mille manuscrits et quatre vingt cinq mille estampes rejoignent la Bibliothèque. L'entrée en grand nombre de ces documents due aux confiscations révolutionnaires ne fait que rendre plus aigu le manque de place dont souffre alors la Bibliothèque. En 1858, une commission conduite par Prosper Mérimée rédige un rapport sur les modifications à introduire dans l'organisation de la Bibliothèque impériale. Ses conclusions sont en partie reprises par Napoléon III qui confie à l'architecte Henri Labrouste la reconstruction sur place d'une partie des bâtiments. Le redressement sera poursuivi par Léopold Delisle, médiéviste, administrateur général. A partir de 1874, il lance la réalisation du Catalogue général des livres imprimés dont la partie Auteurs ne sera terminée qu'en 1981. Au XXe siècle, la Bibliothèque ne cesse de croître : construction de trois annexes à Versailles, ouverture d'une salle des catalogues et des bibliographies, ouverture d'une salle de travail pour les périodiques, surélévation du magasin central des Imprimés, ouverture d'une salle spéciale pour les Manuscrits orientaux, construction d'un immeuble rue Louvois pour les départements de la Musique et de la Phonothèque… Malgré ses efforts de modernisation et d'informatisation, l'établissement a du mal à s'adapter aux nouvelles conditions de la production imprimée et à la demande exponentielle du lectorat. L’extension des collections en lien avec le renforcement du dépôt légal, pose évidemment des problèmes de place. Les magasins de la bibliothèque sont saturés tout comme l’est la grande salle de lecture de la rue de Richelieu. La Bibliothèque Nationale doit opérer une mutation profonde. La décision annoncée par le président de la République le 14 juillet 1988 de bâtir une nouvelle bibliothèque aboutit à la construction de l’établissement Tolbiac – François Mitterrand et à l’inauguration de la bibliothèque de recherche le 8 octobre 1998. Le site François Mitterrand abrite aussi la bibliothèque d'étude (Haut-de-jardin), collection en libre accès dstinée à un plus large public

Pôles d’excellence

art français ; historiographie de l'art ; archéologie nationale, archéologie méditerranéenne ; archéologie extrême-orientale ; livres d'artistes. Publications des aniennes Académies et Sociétés savantes françaises et étrangères

Sujets couverts

art français ; art contemporain ; architecture ; arts appliqués ; art urbain ; archéologie ; archéologie industrielle ; archéologie préventive ; Garbage archaeology ; numismatique ; papyrologie ; sigillographie. Un effort récent a été amplifié sur l'architecture, les arts appliqués, l'art urbain

Périodes couvertes

Toutes périodes

Aires géographiques

Monde. Toutes les aires géographiques sont couvertes en art et archéologie. L'art français et les pays ou les artistes ayant entretenu des relations artistiques avec la France sont privilégiés. Les publications en langues non européennes font l'objet d'un effort particulier.

Activités / Projets

Le site web de la BnF est particulièrement riche en art et archéologie : périodiques, outils de références sous forme électronique

Le service SINDBAD (Service d’INformation Des Bibliothécaires A Distance) fournit gratuitement des références de documents sur tous les sujets et des informations factuelles (faits, chiffres ou dates). Pour envoyer des pièces jointes avec sa question, utiliser le formulaire disponible à l’adresse suivante: https://sindbadbnf.libanswers.com/form.php?queue_id=2347

Publications

500 titres au catalogue de la BnF : liste accessible sur internet : http//;editions.bnf.fr Revue de la Bnf. Lettres aux lecteurs Chroniques