Aline BONTEMPS

Fonction Chargée d'études et de recherche

Structure Département des Etudes et de la Recherche (DER)

Aline Bontemps est chargée d’études et de recherche depuis octobre 2022 au sein du programme La Bibliothèque d’art et d’archéologie de Jacques Doucet : corpus, savoirs et réseaux, dans le domaine Histoire et théorie de l’histoire de l’art et du patrimoine.

Titulaire d’une maîtrise en LLCE chinois à l’INALCO en 2013, elle se forge d’abord une expérience professionnelle au sein d’institutions culturelles et universitaires, qui lui ont permis de se familiariser avec les enjeux de la médiation culturelle et de la valorisation du patrimoine et de la recherche en sciences humaines et sociales. Elle a notamment effectué plusieurs stages au Musée Cernuschi – Musée des arts asiatiques de la Ville de Paris, un volontariat international au service universitaire du Consulat général de Shanghai, et été chargée de communication à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. En 2019, elle reprend ses études et s’inscrit en master de Sciences de l’archéologie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses études à l’INALCO orientent ses recherches sur l’archéologie de la Chine de l’Âge du Bronze. Elle effectue donc un premier mémoire de M1 sur les fosses sacrificielles du site de Yinxu dans la province du Henan, puis s’intéresse aux cultures du sud-ouest du pays, avec un mémoire de M2 consacré aux sites de Sanxingdui et Jinsha (province du Sichuan).

 Inscrite en doctorat à la rentrée 2021 sous la direction de Corinne Debaine-Franfort (CNRS, UMR 7041 ArScAn), elle choisit d’étudier les groupes sociaux qui ont évolué dans la partie orientale du plateau tibétain entre le VIIIe et le Ier s. av. J.-C., à travers les vestiges funéraires découverts dans la région. Par une étude des différentes architectures funéraires, des modes d’inhumation et du mobilier de prestige en bronze, en pierres semi-précieuses et en or, son objectif est de déterminer quels types de connexions ces groupes ont-ils pu établir avec le monde des steppes orientales : s’agit-il d’échanges commerciaux entre des groupes nomades et des groupes locaux, ou bien de migrations de groupes et/ou d’artisans en provenance des steppes dans ces régions montagneuses.