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Deux façons d’écrire l’histoire. Le legs Caillebotte
L’affaire du legs Caillebotte, en 1894, a fait couler beaucoup d’encre…
Gustave Caillebotte meurt le 21 février 1894 et lègue sa collection d’environ 70 œuvres impressionnistes à l’État en stipulant « que les tableaux n’aillent ni dans un grenier ni dans un musée de province, mais bien au Luxembourg et plus tard au Louvre ». Il faudra du temps avant que le legs ne soit accepté, et bine des circonvolutions administratives. Ce qu’on appelle alors « l’affaire du legs Caillebotte » est le plus souvent retracée de façon simpliste, aujourd’hui encore, par des auteurs qui y voient l’occasion de dénoncer l’impéritie et le passéisme des hauts fonctionnaires de la Troisième République.
Partant de l’étude précise des documents originaux, Pierre Vaisse rétablit ici la vérité et l’on apprend que l’État n’a pas eu, dans cette affaire, le comportement scandaleux qu’on lui prête généralement.