367 p. | 80 ill. | 16,5 x 22 cm | br. | 33 €
ISBN : 978-2-7355-0846-4
Parution : 3 juin 2016

Disponible en librairie et en ligne sur le site du CTHS.

En Indochine, durant près d’un siècle de présence française (1859-1954), l’architecture a redessiné le paysage urbain. Souvent interprétée comme un outil de pouvoir, elle est en réalité une production conjointe du colonisateur et du colonisé. Elle est envisagée ici dans une lecture qui croise analyse des techniques et dimension sociale du bâti. L’auteur nous livre un passionnant décryptage des villes du Vietnam colonial resituées dans leur contexte historique, tout en apportant un éclairage sur les pratiques architecturales actuelles. Son interprétation d’une architecture interculturelle et hybride nous invite à considérer la notion de métissage sous un jour nouveau.
Caroline Herbelin, chercheuse spécialiste de l’Asie, des échanges culturels et de l’histoire urbaine au Vietnam, est maître de conférences et enseigne à l’université de Toulouse – Jean-Jaurès. Elle est membre associée au Centre de recherches sur l’Extrême-Orient de Paris-Sorbonne (CREOPS), au laboratoire de recherche France-Amériques-Espagne. Sociétés, pouvoirs, acteurs (FRAMESPA) et présidente de l’Association française pour la recherche sur l’Asie du Sud-Est (AFRASE). Elle a été conseillère de l’exposition « Indochine, des territoires et des hommes (1856-1956) », dont elle a coédité le catalogue (Paris, Gallimard, 2013).

Autour de l’ouvrage

Lire le compte rendu du bulletin de la Société française d’histoire des outre-mers.
L’ouvrage à reçu le prix Alf Andrew Heggoy 2017 de la French Colonial Historical Society.