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SCHEIL, Jean-Vincent
Mis à jour le 26 mai 2010(10 juin 1858, Koenigsmacker [Moselle] – 21 septembre 1940, Paris)
Auteur(s) de la notice :
ANDRE-SALVINI Béatrice
Profession ou activité principale
Religieux (dominicain) et orientaliste français
Autres activités
Philologue (assyriologue, bibliste, latiniste), théologien, poète, musicien
Sujets d’étude
Orient ancien (principalement textes cunéiformes akkadiens, déchiffrement de l’élamite) et égyptologie
Carrière
Études au collège de Sierck, au petit séminaire de Montigny et au Grand Séminaire de Metz
1882 : entre dans l’ordre de saint Dominique (frères prêcheurs) ; le 20 janvier, reçoit le nom religieux de Vincent.
1882-1887 : noviciat en Espagne (1882, Belmonte) ; étudie la théologie au Tyrol (1883, Volders) et en Corse (1884-1887, Corbara) jusqu’à son ordination.
1887-1889 : suit à l’École pratique des hautes études les cours d’égyptologie de Pierre-Paul Guieysse et de Gaston Maspero, et les cours d’assyriologie d’Arthur Amiaud ; suit les cours de Jules Oppert au Collège de France ; prépare un doctorat en philosophie et théologie.
1889 : publie un mémoire allemand sur l’origine gothique du nom de famille de saint Dominique Gusman à Mayence (De origine gothica Guzmanorum gentis germanicae disseruit Scheil) ; première publication d’un texte assyrien.
Décembre 1890-1891 : membre de la Mission archéologique française du Caire ; participe aux fouilles de Thèbes.
Août 1892 – mai 1893 : attaché au musée impérial de Constantinople pour établir le catalogue des collections.
1893 : participe, en tant qu’assyriologue, aux fouilles d’Ernest Chantre à Boghazköy (Turquie).
Janvier-avril 1894 : À la demande du gouvernement ottoman, conduit des fouilles à Abou Habba (ancienne Sippar) en Mésopotamie.
1895- 1933 : chargé de cours (jusqu’en 1902), directeur d’études adjoint (1902-1907), puis titulaire de la chaire d’assyriologie à l’École pratique des hautes études (1908-1933) ; son enseignement est diffusé par ses publications dans la série « Bibliothèque de l’École des hautes-études ».
1898 : Jacques de Morgan l’engage comme membre de la Délégation archéologique française en Perse, en tant qu’assyriologue.
1899-1939 : participe à plusieurs campagnes de fouilles à Suse (jusqu’en 1902) ; publication de seize volumes de textes dans les Mémoires de la Délégation (intitulés Mémoires de la Délégation en Perse puis Mémoires de la Délégation Archéologique en Iran).
1901 : publication d’une Grammaire assyrienne avec son élève Charles Fossey.
1902 : déchiffrement et publication du « Code des lois de Hammourabi, roi de Babylone », (Mémoires IV), découvert durant l’hiver 1901-1902.
1903 : nommé par le pape Léon XIII membre de la Commission biblique pontificale, dès sa fondation.
1905 : une cabale le prive de la succession de Jules Oppert à la chaire d’assyriologie du Collège de France.
1908 : nommé directeur d’études à l’École pratique des hautes études ; il le restera jusqu’en 1933 ; en décembre, élu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres.
1910 : nommé co-directeur de la Revue d’Assyriologie et d’Archéologie Orientale, avec François Thureau-Dangin ; il le restera jusqu’à sa mort.
1912 : directeur scientifique de la mission de Suse et des publications, après la démission de Jacques de Morgan, tandis que Roland de Mecquenem dirige les fouilles.
5 novembre 1913 : nommé maître en théologie. Il en reçoit les insignes le 21 février 1914 des mains du Père Ambroise Gardeil.
1931 : décès de son frère aîné Nicolas – en religion le P. Sébastien O. P., directeur du séminaire de Mossul et passionné par l’assyriologie, qui lui procura de nombreux documents inédits à publier.
1937 : publication de Au service de Clio. Notices diverses.
1939 : publication de son dernier volume de textes de Suse, Mélanges épigraphiques. Mémoires, XXVIII.
Membre de la commission pontificale des Études bibliques (1903) ; membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres de l’Institut de France (décembre 1908) ; membre de la commission du Corpus inscriptionum semiticarum (décembre 1908) ; membre de l’Académie pontificale romaine d’archéologie ; membre de la Société asiatique.
Chevalier de la Légion d’honneur (1900) ; officier de la Légion d’honneur (1923) ; maître en sacrée théologie (1914).
Étude critique
Le père Scheil est principalement connu comme l’éditeur du « Code de Hammurabi » et le pionnier des études historiques sur l’Élam.
Son noviciat et ses études théologiques, accomplies en grande partie à l’étranger en raison des décrets contre les congrégations religieuses en France, lui permirent d’apprendre les langues anciennes de la Bible, mais également les principales langues modernes européennes. À son retour à Paris, il compléta sa formation en langues orientales anciennes. Dès 1889, Arthur Amiaud l’associe à l’édition, en transcription et en traduction, avec un commentaire d’un texte historique (Inscription assyrienne archaïque de Samsi Ramman IV, roi d’Assyrie (824-811 av. J.C.) – le nom du roi est lu maintenant Shamshi-Adad V). Il éprouve une grande admiration pour la civilisation assyrienne et les annales de ses rois relatant « des faits, des dates, des noms, le genre historique comme nous l’aimons » (Au service de Clio, 1937). Les récits assyriens peuvent, en outre, être reliés aux livres bibliques et permettent ainsi de retracer de vastes fragments de l’histoire antique.
Il aurait pu mener une brillante carrière d’égyptologue, car pendant les deux ans passés au Caire en tant que membre de l’Institut français d’archéologie, il copie les parois inscrites et relève les figures de huit tombes thébaines, tout en s’adonnant à l’étude de la payrologie grecque, éditant deux traités de Philon d’après le plus ancien manuscrit connu ; il fait paraître les résultats de ses travaux dans les Mémoires de la Mission archéologique française du Caire. Il publie également des tablettes cunéiformes provenant du site égyptien d’El Amarna.
Son travail de classement et le catalogage des collections épigraphiques du Musée impérial de Constantinople lui vaut d’être chargé par Hamdi Bey d’entreprendre des fouilles à Abou Habba, l’antique Sippar, non loin de Bagdad, en 1894 ; le site révèle une bibliothèque et des archives administratives de l’époque de Hammurabi de Babylone (XVIIIe siècle av. J.-C.). Son engagement s’étend à l’Anatolie ; sa participation, en 1893, aux fouilles d’Ernest Chantre à Boghazköy lui donne l’occasion de publier des tablettes cappadociennes remontant au début du IIe millénaire av. J.-C.
La carrière du père Scheil prend alors une ampleur nouvelle. Il a désormais une bonne expérience des fouilles archéologiques et de nombreux documents s’offrent à son œil de philologue, grâce aux monuments et aux textes mésopotamiens de diverses époques qu’il peut étudier au musée de Constantinople. Il entreprend une intense activité de publication, et notamment d’édition de textes qu’il met à la disposition de ses confrères dans la série des Recueils des travaux d’égyptologie, d’assyriologie et d’archéologie orientale ou dans la Zeitschrift für Assyriologie. Il s’intéresse à tous les domaines de la civilisation mésopotamienne révélés par les sources écrites, tandis que la Revue biblique accueille ses commentaires théologiques sur les textes bibliques.
Il est un savant reconnu et, sur la recommandation de Jules Oppert et de l’égyptologue Gaston Maspero, il reçoit la charge de l’enseignement de l’assyriologie à la quatrième section de l’École pratique des hautes études. Il occupera la chaire pendant trente-huit ans, publiant de nombreuses monographies dans la « Bibliothèque de l’École des hautes études » qui démontrent l’étendue de sa curiosité scientifique.
La renommée de son enseignement conduit Jacques de Morgan à le choisir comme assyriologue de la Délégation archéologique française en Perse. La moisson de textes découverts à Suse va permettre au père Scheil de donner la pleine mesure de son talent. Il accomplit un travail monumental de déchiffrement et de publication des inscriptions sorties de terre. On lui doit notamment la révélation des grands monuments de la haute histoire mésopotamienne. Il comprend – à la lecture des inscriptions en akkadien et en élamite qui recouvrent certains d’entre eux – qu’ils constituent des trophées de guerre apportés à Suse. L’ « obélisque de Manishtusu » et la « stèle de Naram-Sin » révèlent l’art et l’écriture des empereurs d’Akkad qui régnèrent sur la Mésopotamie entre 2340 et 2190 av. J.-C. environ.
Il est à Suse lorsque le « code de Hammurabi » est découvert (décembre 1901- janvier 1902). Il publie l’édition complète du texte en quelques mois (« Code des lois de Hammourabi, roi de Babylone, vers l’an 2000 av. J.-C. », Mémoires IV, 1902, p. 111-162), et il le présente avec une juste évaluation de son importance : « Le Code de Hammurabi est un des monuments, non seulement de l’histoire des peuples d’Orient, mais encore de l’histoire universelle. »
Il écrira jusqu’en 1939 seize volumes des Mémoires, comprenant des textes de toutes époques et en plusieurs langues : en sumérien et en akkadien les langues de Mésopotamie, en élamite l’antique langue du Pays d’Élam ou en vieux-perse, le langage de cour de l’empire achéménide. Il fit revivre la civilisation élamite. Sa contribution la plus remarquable au vieux-perse consiste en la publication, en 1933 (Mémoires XXIVB, 1933), de la « charte du palais de Darius », retrouvée en 1911 sous un seuil de porte du palais de Suse.
Les qualités d’intuition du père Scheil s’exercèrent principalement sur les documents en langue élamite qu’il essaya de déchiffrer. Il reconnaît dans les textes, et notamment dans des titulatures royales, le nom d’Anzan (Anshan), une entité géographique et historique qui recouvre le concept historique d’Élam ; il donne le nom d’« anzanite » à la langue non sémitique que nous appelons maintenant « élamite », dans laquelle il voit une importation, pensant que la population originale et majoritaire de Suse parlait une langue sémitique. Sa vision sur l’histoire élamite et le rôle joué par la ville de Suse est restée en usage jusqu’au début des années 1970, époque à laquelle les fouilles menées dans le Fars, le Kerman et le Seistan et la découverte de l’ancienne ville d’Anshan (Anzan), située dans le haut-pays et cœur de l’État élamite, ont permis de nouvelles études. Toute vision nouvelle de l’histoire élamite reste pourtant tributaire des travaux du père Scheil et de son déchiffrement de la langue élamite, obtenu grâce à son intuition et à un travail patient et acharné.
La langue élamite lui réserva d’autres énigmes, car les fouilles lui révélèrent deux systèmes d’écriture, inconnus, sous la forme de centaines de petites tablettes d’argile, qu’il reconnaît comme des documents de comptabilité, et d’inscriptions sur pierre ornant certains monuments. Dans le sixième tome des Mémoires, il s’essaie alors au déchiffrement de cette écriture linéaire qu’il nomme « proto-élamite », nom qui restera à l’écriture des tablettes qui nota, vers 3000 av. J.-C., vraisemblablement un stade archaïque de la langue élamite et qui n’est toujours pas déchiffré.
Doué d’un esprit ouvert et curieux, il n’est aucun domaine de l’assyriologie qu’il n’ait abordé, livrant rapidement et généreusement à ses collègues les informations leur permettant de réaliser une étude approfondie des documents. Mais si ses publications sont concises, il y démontre une grande maîtrise des sujets historiques. Après son entrée à l’Institut, il publie d’importantes synthèses dans les séries de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. À partir de 1910, il fit accélérer le rythme de parution de la Revue d’assyriologie, écrivant plusieurs articles dans chaque fascicule.
Peu avant sa mort, il écrivit son recueil Au service de Clio. Notices diverses (1937), où il se définit un humble serviteur de l’histoire. Érudit poète, il compose le Le pélerin des ruines (1898) et un recueil de poèmes intitulé Epigrammata et carmina (1934), dans lequel il livre, en latin, les pensées intimes de toute une vie. À cause peut-être du caractère parfois lapidaire de ses publications, sa place de déchiffreur lui a été reconnue tardivement.
Béatrice André-Salvini, conservateur général, directeur du département des Antiquités Orientales, musée du Louvre
Principales publications
Ouvrages
- Inscription assyrienne archaïque de Šamši-Ramman IV, roi d’Assyrie (824-811 av. J.-C.). Paris, « Bibliothèque de l’École des hautes-études », 1889.
- Les Inscriptions de Salmanazar II, roi d’Assyrie (860-824 av. J.-C.) transcrite, traduite et commentée par A. Amiaud et V. Scheil. Paris, « Bibliothèque de l’École des hautes-études », 1890.
- Recueil de signes archaïques de l’écriture cunéiforme. Paris, « Bibliothèque de l’École des hautes-études », 1898.
- Grammaire assyrienne. Collab. de Charles Fossey. Paris : Welter, 1901.
- Textes élamites-sémitiques. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, t. II, 1900.
- Textes élamites-sémitiques. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, t. IV, 1902.
- Textes élamites-sémitiques. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, t. VI, 1906.
- Textes élamites-sémitiques. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, t. X, 1908.
- Textes élamites-sémitiques. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, t. XIV, 1913.
- Une saison de fouilles à Sippar (Abou Habba), Janvier-Avril 1894. Le Caire, « Mémoires de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire », Imprimerie de l’Institut français d’archéologie orientale, 1902, n. 1.
- Textes élamites-anzanites. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, 1901, t. III.
- Textes élamites-anzanites. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, 1904, t.V.
- La Loi de Hammourabi (vers 2000 av. J.-C.). Paris : E. Leroux, 1904.
- Textes élamites-anzanites. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, 1907, t. IX.
- Annales de Tukulti-Ninip II, roi d’Assyrie 889-884. Paris, « Bibliothèque de l’École des hautes études », 178, 1909.
- Textes élamites-anzanites. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, 1911, t. XI.
- Le Prisme S d’Assaraddon, roi d’Assyrie. Paris, « Bibliothèque de l’École des hautes études », 208, 1914.
- Lois assyriennes. Paris, « Bibliothèque de l’École des hautes études », 1933.
- Textes proto-élamites, Mémoires. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, 1906, t.VI.
- Textes proto-élamites, Mémoires. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, 1923, t. XVII.
- Inscriptions des Achéménides à Suse. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, t. XXI, 1929.
- Actes juridiques susiens. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, t. XXII, 1930 ; XXIII, 1932 ; XXIV A, 1933.
- Inscriptions des Achéménides. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, t. XXIV B, 1933.
- Epigrammata et Carmina. Chalon-sur-Saône : É. Bertrand, 1934.
- Textes proto-élamites. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, 1935, t. XXVI.
- Au service de Clio. Notices diverses. Chalon-sur-Saône : É. Bertrand, 1937.
- Mélanges épigraphiques. Paris, « Mémoires de la Délégation en Perse », E. Leroux, t. XXVIII, 1939.
Articles
- « Über den Familiennamen “Guzman” des h. Ordensstifters Dominikus ». Der Katholik, juin 1889, t. LXIX/1, p. 643-653.
- « Tombeaux thébains de Maî, des graveurs, Rat’eserkesenb, Pâri, Djanni, Apoui, Montou-m-hat, Aba ». Mémoires publiés par les membres de la Mission archéologique française au Caire, 1891, t. IV, p. 541-656.
- « Tablettes d’El-Amarna de la collection Rostovicz ». Mémoires publiés par les membres de la Mission archéologique française au Caire, 1892, t. VI, fasc. 2, p. 297-312.
- « Deux traités de Philon (“Quis rerum divinarum heres sit. De sacrificiis Abelis et Caini ») réédités en grec d’après un papyrus du VIe siècle environ ». Mémoires publiés par les membres de la Mission archéologique française au Caire, 1893, t. IX, fasc. 2, p. 149-215, 4 planches.
- « La stèle de Kel-i-chin ». Collab. de J. de Morgan. Recueils des travaux d’égyptologie, d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1893, XIV, p. 150-160.
- « Choix de textes religieux assyriens ». Revue de l’histoire des religions, 1897, t. XXXVI, p. 197-207.
- « Transcription de pièces épigraphiques actuellement au musée de Constantinople ». In Ernest Chantre (dir.), Recherches archéologiques dans l’Asie occidentale. Mission en Cappadoce 1893-1894, Paris, 1898, p. 58-61.
- « Textes cappadociens et problématiques, découverts à Kara-Euyuk ». In Ernest Chantre (dir.), Recherches archéologiques dans l’Asie occidentale. Mission en Cappadoce 1893-1894, Paris, 1898, p. 92-109.
- « Traduction et commentaire du texte de la statue de Maništusu ». Comptes rendus de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1907, p. 413-415.
- « La langue anzanite ». Comptes rendus de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1909, p. 527-535.
- « La chronologie rectifiée du règne de Hammurabi ». Comptes rendus de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1912, p. 111-122.
- « Sur le temple de Bel à Babylone ». Mémoires de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1914, p. 293-308.
- « Catalogue sommaire de la collection des tablettes cunéiformes de l’École pratique des hautes études ». Annuaire de l’École pratique des hautes études, Section des sciences historiques et philologiques, 1932-1933, p. 3-27.
Bibliographie critique sélective
- Le Père Vincent Scheil, maître en théologie (21 fév. 1914), pro manuscripto (discours du R. P. Ambroise Gardeil).
- Thureau-Dangin François. – « À la mémoire du R. P. Vincent Scheil ». Revue d’assyriologie et d’archéologie Orientale, 1940, n°3, p. 81-82.
- Roques Mario. –, « Dernier hommage à la mémoire du regretté père Scheil ». Comptes rendus de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1940, p. 372-385.
- Dussaud René. – « Notice sur la vie et les travaux de M. Vincent Scheil. Lecture faite dans la séance solennelle de l’Académie des inscriptions et belles-lettres du 21 novembre 1941 ». Recueil de l’Institut de France, Mâcon, 1941, n°12.
- Weissbach Franz Heinrich. – « Jean-Vincent Scheil zum Gedächtnis ». Archiv für Orientforschung, 1939-1941, t. XIII, p. 353-356.
- L.-H. Vincent O.P. – « In memoriam ». Revue biblique, 1941, t. L, p. 284-286.
- J. M. Vosté O. P. – « Essai de bibliographie du P. J.V. Scheil, O.P. ». Orientalia, 1942, t. XI, p. 80-108.
- Parrot André. – Archéologie mésopotamienne, t.I, Les étapes, Paris, Albin Michel, 1946, p. 159-162.
- Tournay J.-R. – « Scheil (Jean-Vincent) ». Supplément au Dictionnaire de la Bible, 1992, fasc. 66, p.228-230.
- André-Salvini Béatrice. – « “Ici commence l’histoire de l’Élam”. L’œuvre du père Jean-Vincent Scheil ». In Une mission en Perse, 1897-1912, [catalogue de l’exposition]. Nicole Chevalier, dir. Paris, musée du Louvre, 3 octobre 1997 – 5 janvier 1998. Paris : Réunion des Musées nationaux (« Les dossiers du musée du Louvre »), 1997, p. 110-125.
- André-Salvini Béatrice. – « Scheil, Jean-Vincent, R. P. », Reallexikon der Assyriologie (RLA), 2009, Band 12. 1./2, p. 136-137.
Sources identifiées
Paris, archives de l’École pratique des hautes études
Paris, archives de l’Institut de France
Paris, archives des Musées nationaux