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RONDOT, Natalis
Mis à jour le 22 septembre 2009(23 mars 1821, Saint-Quentin – 26 août 1900, Lyon)
Auteur(s) de la notice :
POMMIER Henriette
Profession ou activité principale
Économiste, industriel du textile, chargé de missions internationales pour le développement de l’industrie et du commerce, expert en œuvre d’art
Autres activités
Historien de l’art et concepteur du musée d’Art et d’Industrie de Lyon
Sujets d’étude
Musées, enseignement, écoles, l’art et les artistes du XIIIe au XVIIIe siècle (peintres, graveurs sur bois, graveurs sur cuivre, orfèvres, sculpteurs, peintres-verriers, modeleurs et fondeurs de médailles, graveurs de monnaies et de médailles, céramistes, faïenciers, potiers, relieurs, imprimeurs)
Carrière
1842 : membre correspondant de la Société des sciences, arts et belles-lettres et agriculture de Saint-Quentin
1843 : mission extraordinaire, pour négocier des traités de commerce, en Chine, poursuivie en Inde, Indochine, Malaisie et Afrique
1847 : mission pour l’industrie de la laine en Russie et Belgique
1848 : fonde les cours d’enseignement professionnel à Saint-Quentin ; nommé membre et secrétaire de la 4e section de la Commission permanente des valeurs de douane
1849 : membre du jury central et rapporteur de l’Exposition nationale des produits de l’industrie à Paris en 1849
1850 : représentant pendant trente ans de la chambre de commerce de Lyon à Paris ; début de ses travaux sur la soie et les manufactures de soieries
1851 : participe à l’Exposition universelle de Londres ainsi qu’à celles de Paris en 1855, 1867, 1878, 1889 et Vienne en 1873 ; représentant à Paris de la maison de soierie de MM. Desgrand ; établit un courant d’affaires entre Lyon et Shanghai pour la Fabrique lyonnaise
1853 : participe à l’Exposition universelle de 1855 ; voyage en Grèce, Turquie et Russie pour la maison Desgrand
1854 : mariage à Lyon
1856 : réorganisation du catalogue de la bibliothèque de la chambre de commerce de Lyon ; mission en Angleterre, Belgique et Prusse, pour étudier l’organisation des musées industriels
1858 : rapport (publié en 1859) pour organiser le futur musée de Lyon
1864 : inauguration du musée d’Art et d’Industrie de Lyon
1868 : musée d’Art de Moscou établi sur les plans tracés par Rondot pour Lyon
1869 : se retire des affaires actives ; se consacre à l’histoire de l’art
1879 : nommé par le ministre du Commerce pour étudier le conditionnement des tissus de soie ; participe à l’Exposition nationale de Sidney
1884 : propose son projet de Condition des Soies
1895 : élu membre correspondant de l’Académie des beaux-arts
D’après Léon Galle, Natalis Rondot appartenait à trente-trois Sociétés
Chevalier de la Légion d’honneur (1846) ; officier de la Légion d’honneur (1856) ; commandeur de la Légion d’honneur (1889)
Étude critique
Grand travailleur, érudit, esprit curieux, voyageur, doué, de plus, d’une belle aisance de plume, Natalis Rondot ne se consacre aux études concernant l’art et les artistes qu’après avoir mis un terme à sa carrière d’industriel en 1869. La multiplicité de ses activités révèle la richesse de ses capacités, la diversité autant que l’étendue de ses centres d’intérêt, ce dont témoigne sa bibliographie. Celle-ci (exclusion faite des centaines d’articles fournis pour des journaux ou des dictionnaires) est pour moitié consacrée aux questions artistiques.
Ses travaux sur l’industrie textile et sa nomination comme représentant de la chambre de commerce de Lyon à Paris sont indissolublement liés aux réflexions qu’il mène sur la question particulière de l’enseignement lié à l’industrie et celle qui en dépend concernant la création d’un musée d’Art et d’Industrie à Lyon.
En 1856, la chambre de commerce de Lyon que Rondot, en tant que rapporteur de l’Exposition universelle de 1851 à Londres, avait déjà alertée sur la nécessité de redresser l’enseignement du dessin et de la soierie à Lyon, face à la concurrence croissante que représentait l’Angleterre en matière de soierie, le charge de concevoir un projet de musée. Si Rondot s’appuie sur l’exemple du musée de South Kensington (actuel Victoria & Albert Museum de Londres), il fait œuvre de novateur en présentant un projet de grande ampleur (publié en 1859), où le musée est conçu comme une école où se trouvent rapprochés œuvres d’art et produits de l’industrie qui doivent provenir, sans exclusive, de tous pays et de toutes époques. Pour atteindre cet objectif, Rondot préconise le recours aux moulages et à la photographie d’œuvres, suivant en cela son ami le comte Léon de Laborde, personnalité centrale de la politique de diffusion des arts et des sciences par la photographie. Pour Rondot, le catalogue est l’outil indispensable qui doit accompagner les œuvres. Le musée d’Art et d’Industrie, à l’origine des actuels musée des Tissus et musée des Arts décoratifs de Lyon, est inauguré le 6 mars 1864. Il servira de référence pour la création de plusieurs autres musées du même type, tant en France qu’à l’étranger : Rouen, Saint-Quentin, Lille, Mulhouse, Berlin, Turin, Vienne (Autriche) et Moscou où il est annexé à l’École Stroganoff de dessin appliqué à l’industrie.
Par la suite, son activité d’historien d’art se développera au sein d’un réseau d’artistes, de personnalités du monde culturel, parmi lesquels le comte Léon de Laborde, Alfred Cartier et Julien Baudrier.
Dans « Les Graveurs sur bois et les Imprimeurs à Lyon au XVe siècle » (Revue du Lyonnais, 1895), Rondot livre quelques réflexions révélatrices de sa façon d’aborder la discipline : « L’histoire des origines de la typographie à Lyon a été l’objet de plusieurs publications. On accordait en même temps trop de confiance au témoignage d’érudits et de curieux, ainsi qu’à des traditions ; on se plaisait à formuler des hypothèses qu’aucun ensemble de faits ne justifiait. Aucun travail ne peut être entrepris de nos jours s’il n’est fondé sur les témoignages contemporains, nous voulons dire s’il n’est établi au moyen de chartreaux, des rôles de taille, des comptes, des actes et des pièces originales. »
La démarche qu’il met en œuvre est sans aucun doute héritière de sa formation initiale de scientifique : recherche des sources indiscutables, collecte systématique, sans jugement qualitatif de quelque ordre qu’il soit, classement, comptage et statistiques. En une quarantaine d’années, il transcrira près de 120 000 extraits de pièces originales d’archives. Il apporte le même soin à répertorier les 200 vers à soie domestiques et sauvages étudiés pour faire un livre ou les 1 017 peintres dont il trouve mention dans les archives. Cette méthode du dépouillement systématique lui donne une vue d’ensemble exacte des données concernant une question, ce qui lui permet d’écrire des pages de synthèse d’une remarquable justesse.
Ainsi Rondot ne livre, dans ses publications, après avoir fait un état des recherches et une analyse critique de la bibliographie excitante, que des données inédites. Qu’il s’agisse de monographies ou de sujets plus généraux sur l’art et les artistes, ses écrits présentent souvent une architecture semblable. Ils se composent d’une présentation générale – souvent le seul et bref moment où Rondot expose ses analyses, ses synthèses et sa vision plus personnelle de la question traitée – suivie d’un comptage statistique, puis d’une liste des noms d’artistes augmentés des informations et des références des pièces d’archive les concernant, d’où tout commentaire (exception faite de notes de bas de page informatives) de l’auteur est exclu. L’ensemble est généralement organisé selon un classement chronologique, par siècle. Rondot a ainsi mis au jour des centaines d’artistes et d’artisans dont seule une mention d’archive signale l’existence. Grâce à lui, le paysage général du monde artistique à une période donnée, à Lyon ou à Troyes, a été singulièrement élargi.
Entre 1880 et 1900, ses études aboutissent à une quarantaine d’ouvrages publiés, répartis selon trois grands thèmes : histoire de l’art, statistiques ou nomenclatures d’artistes et artisans à Lyon du XIVe au XVIIIe siècle ; histoire de l’art, statistiques ou nomenclatures d’artistes et artisans à Troyes du XIVe au XVIIIe siècle ; monographie d’artistes et catalogue de leurs œuvres.
Dans cette dernière catégorie, il faut souligner les monographies consacrées aux graveurs, en particulier celle sur Pierre Eskrich, importante à plus d’un titre. Rondot cerne avec beaucoup de finesse et de discernement la place du graveur et de son œuvre dans le XVIe siècle, mais il consacre aussi un passage à Georges Reverdy, graveur à qui il pense possible d’attribuer les décors du grand Plan de Lyon de 1550. Gérard Bruyère, dernier spécialiste à s’être penché sur la question au moment de la restauration de cette pièce, partage le point de vue de Rondot et d’Alfred Cartier sur son attribution possible à Reverdy (« Notes sur les ornements du plan de Lyon au XVIe siècle ». In Le Plan de Lyon vers 1550, Bruyère, 1990, p. 55). Si André Steyert est le premier à identifier Pierre Eskrich, Rondot est le premier à lui attribuer La Mappemonde papistique de 1563 sur la base des arrêts de procès entre Jean-Baptiste Trento et Pierre Eskrich (1562-1563). Rondot présente son hypothèse sur le Maître JG dans son travail sur Jacques Gauvain, médailleur. « Ces observations dans lesquelles l’auteur identifie le maître anonyme à l’imprimeur parisien Jean de Gourmont, demeurent les plus importantes qui aient été écrites sur l’artiste » (Estelle Leutrat, La Gravure sur cuivre à Lyon au XVIe siècle (1520-1565)…, 2003, t. I, p. 15). Sa finesse d’analyse alliée à une sérieuse connaissance des œuvres amènent ainsi Rondot à formuler plusieurs hypothèses d’identification d’artistes ou d’attribution d’œuvres. La plupart attendent toujours d’être rediscutées.
On peut transposer au domaine des arts ce que dit Léon Galle, à ce jour son unique biographe : « Ses travaux sur l’industrie et le commerce de la soie resteront comme d’impérissables monuments de bon sens et de raison. » Ce bon sens et ce souci d’exactitude qui l’ont amené à travailler sur des sources solides, alliés à la rigueur et à la retenue dans l’expression, l’ont mis à l’abri de s’égarer dans les méandres d’une littérature subjective sur les questions de l’art, lui assurant ainsi de survivre sans faiblir parmi les références qui ont été mises à contribution pour d’autres travaux d’envergure – tel l’irremplacé Dictionnaire des artistes et ouvriers d’art de la France du Lyonnais, de Marius Audin et Eugène Vial (Paris, Bibliothèque d’art et d’archéologie, 1918-1919) – et qui sont encore aujourd’hui un des points de départ pour tous les travaux sur les arts à Lyon et à Troyes entre le XIVe et le XVIIIe siècle.
Henriette Pommier, ingénieur CNRS
Principales publications
- Musée d’Art et d’Industrie. Lyon : L. Perrin, 1859.
- Histoire de l’ornement russe du Xe au XVIe siècle, d’après les manuscrits. Collab. de Victor Boutowski. Paris : Vve A. Morel, 1870, 2 vol.
- L’Enseignement nécessaire à l’industrie de la soie, écoles et musées. Lyon : Pitrat aîné, 1877.
- Les Graveurs du nom de Mouterde et le Monnayage du métal de cloche pur à Lyon. Lyon : Pitrat aîné, 1880.
- Jean Marende et la Médaille de Philibert le Beau et de Marguerite d’Autriche. Lyon : Pitrat aîné, 1883.
- La Médaille d’Anne de Bretagne et ses auteurs, Louis Lepère, Nicolas de Florence et Jean Lepère, 1494. Lyon : Pitrat aîné, 1885.
- Jacques Gauvain, orfèvre, graveur et médailleur à Lyon, au XVIe siècle. Lyon : Pitrat aîné, 1887.
- Les Peintres de Lyon du XIVe au XVIIIe siècle. Paris : Plon, Nourrit et Cie, 1888.
- La Céramique lyonnaise du XIVe au XVIIIe siècle. Paris : Plon, Nourrit et Cie, 1889.
- Jacques Morel, sculpteur lyonnais, 1417-1459. Paris : Plon Nourrit et Cie, 1889.
- Les Faïenciers italiens à Lyon au XVIe siècle. Lyon : Mougin-Rusand, 1895.
- Les Graveurs d’estampes sur cuivre à Lyon, au XVIIe siècle. Lyon : Mougin-Rusand, 1896.
- Bernard Salomon, peintre et tailleur d’histoires à Lyon, au XVIe siècle. Lyon : Mougin-Rusand, 1897.
- Les Graveurs de monnaies à Lyon du XIIIe au XVIIIe siècle. Mâcon : Protat frères, 1897.
- Les Peintres sur verre à Lyon du XIVe au XVIe siècle. Paris : G. Rapilly, 1897.
- Graveurs sur bois à Lyon au XVIe siècle. Paris : G. Rapilly, 1898.
- Peintres de Lyon. Un peintre lyonnais [Claude Guinet] de la fin du XVe siècle. Lyon : Bernoux et Cumin, 1900.
- L’Art et les Artistes à Lyon du XIVe au XVIIIe siècle : études posthumes de M. Natalis Rondot correspondant de l’Institut, publiées par Alfred Cartier et Léon Galle. Lyon : Bernoux, Cumin et Masson, 1902.
- Les Médailleurs et les Graveurs de monnaies, jetons et médailles en France, collab. de Henri de La Tour. Paris : A. Leroux, 1904.
- La Gravure sur bois à Lyon au XVe siècle. [Signé : Natalis Rondot], s. l. n. d.
Articles
- « L’École Stroganoff et le musée d’Art et d’Industrie à Moscou ». Gazette des Beaux-Arts, juillet-décembre 1868, p. 82-85.
- « La Famille de Mignard ». Gazette des Beaux-Arts, novembre 1872, p. 446-448.
- « Les Artistes et les Maîtres de métier de Lyon au XIVe siècle ». Revue lyonnaise, 1882, t. III, janvier-juin 1882, p. 360-373 ; t. IV, janvier-juin 1882, p. 11-23, 100-116, 177-186, 276-281.
- « Les Artistes et les Maîtres de métier étrangers ayant travaillé à Lyon ». Gazette des Beaux-Arts, août 1883, p. 157-169.
- « Les Sculpteurs de Lyon, du XIVe au XVIIIe siècle ». Revue lyonnaise, janvier-juin 1884, t. VII, p. 248-263, 358-370, 468-491.
- « Saint-Jean, le peintre de fleurs, aux Expositions universelles en 1851 et en 1855 ». Revue lyonnaise, juillet-décembre 1885, t. X, p. 335-345.
- « Jacob Richier, sculpteur et médailleur (1608-1641) ». Revue du Lyonnais, 1885, p. 267-272, 352-360.
- « Les Peintres de Troyes du nom de Pothier ». Revue de l’art français, 1886, p. 337-361.
- « Nicolas Bidau, sculpteur et médailleur à Lyon (1622-1692) ». Revue du Lyonnais, 1887, t. IV, p. 237-255.
- « Les Peintres verriers de Troyes du XIVe et du XVe siècle ». Revue de l’art français, 1887, t. III, p. 225-246.
- « Les Graveurs de Lyon (XVIe et XVIIe siècles). Actes d’état civil ». Revue de l’art français, 1887, t. III, p. 193-203.
- « Les Peintres de Troyes du XIIIe au XVe siècle ». Revue de l’art français, 1887, p. 97-114.
- « Les Peintres de Troyes dans la première moitié du XVIe siècle ». Revue de l’art français, 1887, t. III, p. 147-171.
- « Les Sculpteurs de Troyes au XIVe et au XVe siècle ». Revue de l’art français, 1887, t. III, p. 65-87.
- « Claude Warin, graveur et médailleur (1630-1654) ». Revue numismatique, 1888, p. 121-151.
- « Lalyame, Hendricy et Mimerel, sculpteurs et médailleurs à Lyon, au XVIIe siècle ». Revue du Lyonnais, 1888, t. V, p. 161-172, 237-251, 317-327.
- « Les Orfèvres de Lyon, du XIVe au XVIIIe siècle ». Revue de l’art français, 1888, p. 13-57, 65-115.
- « Les Maîtres particuliers de la monnaie de Lyon ». Revue du Lyonnais, 1889, t. VII, p. 5-12.
- « La Monnaie de Vimy ou de Neuville, dans le Lyonnais ». Revue numismatique, 1890, p. 435-445.
- « Les Protestants à Lyon, depuis la promulgation de l’Édit de Nantes jusqu’à sa révocation, 1598-1645 ». Revue du Lyonnais, 1890, t. X, p. 97-115, 169-187, 245-271, 341-366, 417-458.
- « Les Orfèvres de Troyes du XIIe au XVIIIe siècle ». Revue de l’art français, 1891, p. 279-393.
- « Jéronyme Henry Orfèvre et médailleur à Lyon (1503-1538) ». Revue du Lyonnais, 1892, t. XIV, p. 168-185.
- « Les Graveurs de la monnaie de Troyes du XIIe au XVIIIe siècles ». Revue numismatique, 1892, p. 259-276.
- « Les Spirinx, graveurs d’estampes à Lyon au XVIIe siècle ». Revue du Lyonnais, 1893, t. XV, p. 73-87, 160-174.
- « Cartes d’adresse et Étiquettes à Lyon au XVIIe et au XVIIIe siècle ». Revue du Lyonnais, 1893, t. XVI, p. 329-350, 409-428.
- « Le Diamètre des médailles coulées ». Revue numismatique, 1895, p. 403-416.
- « Les Graveurs sur bois et les Imprimeurs à Lyon au XVe siècle ». Revue du Lyonnais, mai-décembre 1895, t. XIX, p. 293-307, 393-409 ; 1895 t. XX, p. 50-82, 115-149, 189-211, 267-299, 355-391, 455-484.
- « Les Relieurs de livres à Lyon, du XIVe au XVIIIe siècle ». Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, 1896, p. 285-297.
- « Les Relieurs de livres à Troyes, du XIVe au XVIe siècle ». Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, 1898, p. 273-284.
- « Les Thurneysen, graveurs d’estampes lyonnais au XVIIe siècle ». Revue du Lyonnais, mars-juin 1899, t. XXVII, p. 153-195, 281-319, 403-431, 517-548.
- « Pierre Eskrich peintre et tailleur d’histoires à Lyon au XVIe siècle ». Revue du Lyonnais, avril-mai 1901, p. 241-261, 321-354.
Bibliographie critique sélective
- s. n. – Publications de M. Natalis Rondot 1843-1893. Lyon : impr. Alexandre Rey, 1893.
- Galle Léon. – Natalis Rondot : Sa vie et ses travaux. Lyon : Bernoux, Cumin et Masson, 1902.
- Bruyère Gérard. – « Notes sur les ornements du plan de Lyon au XVIe siècle ». – In Le Plan de Lyon vers 1550, éd. critique des 25 planches originales du plan conservé aux archives de la ville de Lyon, archives municipales de Lyon. Fontaines-sur-Saône, 18 octobre 1990, p. 47-60.
- Leutrat Estelle. – La Gravure sur cuivre à Lyon au XVIe siècle (1520-1565) : le Maître JG, Georges Reverdy et le Maître CC, thèse, université Lumière Lyon 2, 2003.
- Leutrat Estelle. – Les Débuts de la gravure sur cuivre en France : Lyon, 1520-1565. Genève : Droz, 2007.
- Klein Jean-François. – « Notes Natalis Rondot (1844-1860), Un “technologue” libéral de la laine au service des soyeux ». In Mélanges offerts à Serge Chassagne, Jean-François Klein, dir., à paraître.
Sources identifiées
Genève, Bibliothèque publique et universitaire, manuscrits
- Correspondance Natalis Rondot//Alfred Cartier
- Ms. fr. 3879 (fol. 81) : 2 l.a.s. de N. Rondot à A. Cartier, 4 octobre
- 1893-20 juin 1899 et Ms. fr. 3880 : 76 l.a.s. de N. Rondot à A. Cartier, 23 octobre 1890-14 décembre 1899
Lyon, chambre de commerce et d’industrie
- Expédition en Chine, comptes rendus des séances de la chambre de commerce ; correspondance Rondot//Imprimerie nationale
- Lyon, chambre de commerce et d’industrie, fonds relations étrangères, H2 ; B1 ; C1
- Lyon, chambre de commerce et d’industrie, fonds condition des soies, dossier 24, boîte 36 ; dossier 2, boîte 4 ; cote 476
- Lyon, chambre de commerce et d’industrie, comptes rendus des séances de la chambre de commerce, classement chronologique par année
Lyon, musée des Tissus
- Dossiers « Création du musée » et « Natalis Rondot »
Sources non localisées, citées dans les textes
- Le Journal de voyage en Chine, et le Journal du voyage en Grèce, Turquie et Russie, ainsi qu’un travail sur les mesures et les monnaies chinoises « que Rondot espérait toujours pouvoir terminer » sont signalés comme restés manuscrits, par Léon Galle (1902, p. 23, note 23)