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RAVAISSON, Félix
Mis à jour le 19 février 2010(23 octobre 1813, Namur – 18 mai 1900, Paris)
Auteur(s) de la notice :
WALTER Christine
RAVAISSON MOLLIEN, Félix
(23 octobre 1813, Namur – 18 mai 1900, Paris)
Profession ou activité principale
Philosophe, philologue et archéologue, et conservateur des antiques au musée du Louvre de 1870 à 1886
Autres activités
Membre de l’Institut, inspecteur général des bibliothèques du Royaume, inspecteur général de l’enseignement supérieur pour les lettres, écrivain et peintre
Sujets d’étude
Philosophie, archéologie et mythologie grecques, bibliothèques publiques, politiques de l’enseignement
Carrière
1836 : agrégé de philosophie
1837 : publie son Essai sur la « Métaphysique » d’Aristote
1838 : docteur ès lettres ; nommé professeur de philosophie à la faculté de Rennes
1839 : chef du secrétariat du ministère de l’Instruction publique
1839-1844 puis 1847-1853 : inspecteur général des bibliothèques
1849 : membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
1852 : membre du Conseil supérieur de l’Instruction publique
1859 : inspecteur général de l’enseignement supérieur, fonction qu’il garde jusqu’en 1888
1862 : officier de la Légion d’honneur
1870 : nommé en juillet conservateur des antiques et de la sculpture moderne au musée du Louvre, en remplacement d’Adrien de Longpérier, démissionnaire
1880 : membre de l’Académie des sciences morales et politiques
1886 : prend sa retraite au Louvre et se consacre à la pratique du dessin, de la peinture et de la sculpture, expose ses œuvres dans divers Salons sous le nom de Lacher
1888 : inspecteur général honoraire de l’enseignement supérieur (après la suppression par mesure budgétaire, de l’ordre d’inspecteur général de l’enseignement supérieur)
1900 : meurt le 18 mai, est inhumé au cimetière du Père-Lachaise
Étude critique
Surnommé « le lion » par ses contemporains, à cause de son énergie et de son allure de félin (il avait une longue chevelure blanche et des favoris ruisselants), Félix Ravaisson a marqué son siècle par un certain nombre d’engagements et d’actions menés pour le ministère de l’Instruction publique. On connaît surtout son apport en matière de philosophie et d’archéologie, beaucoup moins ses missions relatives à la politique des bibliothèques et aux méthodes d’enseignement.
Élève de Victor Cousin, il débuta sa carrière en 1837 par un brillant essai de philosophie – l’Essai sur la « Métaphysique » d’Aristote – dans lequel, par la critique et les commentaires des théories d’Aristote et des péripapétitiens, il en déduisait un système philosophique moderne. Il y affirmait que l’acte de conscience est la base de toute connaissance, les différents actes ne pouvant être que des manifestations de la volonté capables d’amener au pouvoir créatif de la vie intellectuelle. Sa thèse De l’habitude (1838) connut également un vif succès et fit l’admiration de Martin Heidegger. Quelques années plus tard, le Rapport sur la philosophie en France au XIXe siècle, qu’il rédigea à l’occasion de l’Exposition universelle de 1869, eut un profond retentissement et devint le bréviaire de tous les esprits philosophiques de cette fin de siècle qui ne trouvaient leurs idéaux ni dans le positivisme d’Auguste Comte, ni dans l’éclectisme de Victor Cousin. Toutefois, ce rapport lui occasionna d’être peu à peu écarté de l’enseignement philosophique par son maître, que le caractère d’éclectisme avait froissé.
Parallèlement à ses travaux philosophiques, Ravaisson occupa dès le début de sa carrière des fonctions administratives. Nommé inspecteur général des bibliothèques en 1839, il fit paraître en 1841, sous forme de rapports, les résultats d’une mission d’inspection effectuée dans une trentaine de villes de France pour le ministère de l’Instruction publique. Il avait été chargé, par l’Ordonnance royale du 15 mars 1839, de l’inspection des bibliothèques publiques des départements, dont la première partie concernait l’ouest de la France. Cette restriction géographique pouvait s’expliquer par l’ampleur des tâches qu’il devait accomplir pour chaque ville, soit un véritable travail de titan, jamais entrepris auparavant. Il devait dans un premier temps visiter les bibliothèques existantes, mais aussi signaler les villes qui n’en possédaient pas et qui avaient intérêt à constituer des dépôts littéraires à ouvrir au public. Pour les bibliothèques inspectées, il devait vérifier les sommes votées annuellement pour le matériel et le personnel, recueillir tous les documents historiques concernant la constitution du fond d’ouvrages, s’informer des jours et heures d’ouverture ainsi que du nombre moyen de lecteurs, prendre connaissance du règlement de la bibliothèque. Il devait indiquer au maire les améliorations à introduire, vérifier que le lieu était aux normes de conservation pour les collections, recenser tous les ouvrages d’intérêt en différenciant les imprimés des manuscrits, les incunables, les éditions rares, les ouvrages sur vélin, comptabiliser les reliés, les brochés, relever le système de classification suivi pour le rangement des livres, contrôler la tenue des catalogues et voir si un double en avait bien été envoyé au ministère de l’Instruction publique. Il devait également prêter une attention toute spéciale aux manuscrits et vérifier leur enregistrement dans le catalogue, une disposition législative attribuant à l’État la pleine disposition des manuscrits. Il devait aussi s’assurer qu’aucune vente de livres doubles n’avait lieu, une ordonnance royale du 22 février 1839 interdisant cet acte. En effet, les doubles devaient être mis à la disposition du ministère, en échange des livres provenant des souscriptions et du dépôt légal. Ensuite, Ravaisson devait inviter, au nom du ministre Victor Cousin, les principales personnalités des universités, les correspondants des comités historiques ainsi que les membres des Sociétés savantes à s’intéresser et à s’occuper du contenu scientifique de la bibliothèque afin de seconder le bibliothécaire. Enfin, il devait inspecter également les collections d’antiquités, d’histoire naturelle, de médailles, d’estampes, qui pourraient être annexées à la bibliothèque, puis inspecter les archives départementales et communales afin de vérifier si, conformément à la décision de l’Assemblée constituante, les documents antérieurs au XVe siècle avaient bien été retirés des dépôts d’archives et versés dans les bibliothèques publiques. La lourdeur de ces tâches, dont on ne mesure plus aujourd’hui l’importance, et qu’il effectua dans de nombreuses villes de France, occupa Ravaisson pendant plus de dix années. Suite à ces missions, on lui doit notamment la découverte de plusieurs manuscrits rares et précieux, qui n’étaient pas ou peu connus des milieux scientifiques, ainsi qu’une impulsion donnée au développement de nos bibliothèques publiques.
Dans le même ordre d’idées, il est à l’origine de plusieurs actions d’ordre pédagogique au niveau national, notamment d’un plan d’enseignement du dessin dans les lycées, qui amena à la constitution de collections de photographies et de moulages d’œuvres antiques devant permettre aux élèves et au public de se sensibiliser aux œuvres de l’art classique conservées dans les collections nationales ou étrangères. Concernant l’enseignement du dessin dans le secondaire, Ravaisson avait été nommé président de la Commission du ministère de l’Instruction publique (composée entre autres de plusieurs artistes de renommée tels Jean-Baptiste Ingres, Eugène Delacroix et Hyppolite Flandrin), devant travailler, sous la tutelle du ministre Hippolyte Fourtoul, sur un plan d’enseignement du dessin dans les lycées en 1853. Après l’arrivée des Républicains au pouvoir et la création d’une école primaire obligatoire, l’État désirait doter les écoles d’un enseignement unique du dessin, destiné à toutes les couches de la société, qui pourrait servir, entre autres, au développement économique et industriel du pays. La Commission devait régler la question de la bonne méthode à adopter pour l’enseignement des différentes catégories de dessin, soit le dessin d’art et d’imitation, le dessin linéaire géométrique, le dessin ornemental et le dessin scientifique. Dans son rapport, Ravaisson mettait en valeur l’éducation du goût, ainsi que la primauté du sens et de l’unité du modèle – à emprunter « aux meilleurs maîtres de tous les temps » – plutôt que l’usage de méthodes menant à des automatismes. Cette théorie s’opposait à celle d’Eugène Guillaume, membre de l’Institut, pour lequel, plutôt que de former le goût, il était nécessaire de fournir aux enfants un outil concis répondant aux besoins de l’industrie moderne, faisant ainsi une large place au dessin d’ornement. Les effets de cette Commission ne se firent pas sentir dans l’immédiat et il fallut attendre 1878 et la réforme de Jules Ferry pour que l’enseignement du dessin devienne obligatoire et 1879 pour que soit créé le corps des inspecteurs de l’enseignement du dessin. Cependant, pour que l’innovation que proposait cette Commission puisse aboutir, il fallait garantir des modèles des chefs-d’œuvre de l’art aux écoles. Selon Ravaisson, il y avait deux axes à privilégier : d’une part, les modèles photographiques et, d’autre part, les modèles en plâtre. Ravaisson fut en effet célèbre pour l’énergie qu’il dispensa, dès les premières années de l’Empire, à la création d’une collection de photographies de sculptures antiques ainsi qu’à la constitution d’un musée de moulages, destiné à réunir « tous les monuments capitaux de la sculpture grecque, et même de la sculpture gréco-romaine », classés par ordre chronologique. Sa collection de photographies est à l’origine de l’élaboration d’un corpus photographique – les Classiques de l’art, modèles pour l’enseignement du dessin publiés sous les auspices du ministre de l’Instruction publique – qui regroupe essentiellement des reproductions de la sculpture antique destinés à servir de modèles pour l’enseignement du dessin.
Pour la création d’un musée central de moulages, à Paris, des plus belles œuvres de l’art, et plus particulièrement des périodes les plus brillantes de l’art grec, il était recommandé que les copies romaines restaurées, longtemps utilisées comme modèles dans les écoles de dessins, soient remplacées par des moulages en plâtre d’après les sculptures grecques originales, exécutées dans le style de Phidias, de ses contemporains et de ses successeurs. Ainsi, en 1860, cent vingt plâtres – réalisés à la demande de Ravaisson – furent exposés au Palais de l’Industrie, puis dans l’éphémère musée Napoléon III. Le succès de cette entreprise résidait dans le fait que ces moulages ne comportaient pas les parties restaurées. En effet, la plupart des sculptures antiques, au XIXe siècle, avaient été dénaturées par des restaurations intempestives. Ces pièces ajoutées aux originaux en marbre ne devaient pas être comprises dans le moulage sous peine de ne plus discerner ensuite, sur la copie, les parties originales des parties ajoutées. Grâce à Ravaisson, ces copies étaient donc le reflet de ce qu’il y avait de plus original. L’autre défaut des plâtres était de se salir, de noircir ou de se tâcher. Ravaisson avait alors, avec le concours de chimistes, trouvé un procédé permettant de protéger la surface en appliquant un enduit mince vitreux capable de sauvegarder la blancheur des moulages, sans en changer l’apparence. L’entreprise muséale de Ravaisson connut ensuite bien des vicissitudes. À la fermeture du musée Napoléon III, faute d’un emplacement approprié, les moulages de ce premier noyau furent réunis à la collection de plâtres de l’École des beaux-arts. Puis, en 1878, l’Exposition universelle ayant pris fin, le palais du Trocadéro, construit pour cette manifestation, perdait tout usage. Ravaisson proposa alors au ministre de l’Instruction publique, d’y créer un musée de plâtres. L’aile droite fut ainsi réservée pour les plâtres d’après l’antique, tandis que l’aile gauche était confiée à Eugène Viollet-Le-Duc, pour y accueillir les copies des œuvres majeures de la sculpture monumentale française. Le musée de Ravaisson comprenait des centaines de moulages – dont certains avaient été obtenus par voie d’échanges avec l’étranger – reproduisant plusieurs œuvres d’importance comme les sculptures du Parthénon, celles du temple d’Assos en Asie Mineure, des tombeaux de Lycie, ou encore des statues archaïques découvertes sur l’île de Délos. L’ensemble était amené à contenir les pièces les plus caractéristiques de l’art grec, ce que Ravaisson divisait en trois grandes périodes, à savoir l’époque archaïque, l’époque de l’apogée – c’est-à-dire celle des grands sculpteurs Phidias et Polyclète – et enfin l’époque des règnes d’Alexandre le Grand et de ses successeurs – comprenant notamment la carrière du sculpteur Lysippe. Enfin, le projet de Ravaisson était des plus complets puisqu’il était amené à présenter, à côté des morceaux d’architecture, des chapiteaux, des frises et des entablements, des vitrines conservant des moulages de figurines en bronze ou en terre cuite, des camées, des intailles ou des médailles. Des photographies représentant soit les principaux monuments de l’architecture grecque soit les originaux des pièces majeures de la sculpture et de la glyptique reproduits en moulage dans les vitrines, pouvaient compléter les informations fournies au public et aux artistes. Ravaisson n’eut alors de cesse d’enrichir son musée, malgré quelques déceptions. En effet, en 1887, il s’adressait à Louis de Ronchaud, directeur des Musées nationaux, afin de lui signaler que ce musée de moulages était encore, selon lui, très incomplet. Il était formé, en effet, presque uniquement de plâtres que possédait le Louvre, auxquels avaient été joints ceux que représentaient les découvertes de Théophile Homolle sur l’île de Délos, les discoboles de Londres et de Berlin, ainsi que quelques autres pièces acquises sur sa demande. Un bon nombre de moulages d’œuvres bien connues, et déjà répandues ailleurs par le moulage n’y figuraient pas, tout comme des œuvres peu ou pas encore remarquées. Il se proposait alors d’explorer les musées d’Allemagne et d’Italie, ayant déjà, en 1872 et 1885, parcouru l’Europe afin d’y rechercher les statues à faire copier pour l’École des beaux-arts et pour le musée du Trocadéro. Mais son départ en retraite mit un terme à son musée du Trocadéro.
Ravaisson a également marqué son époque par ses travaux sur la sculpture antique au musée du Louvre. Nommé conservateur des antiques en 1870, il remit de l’ordre au sein des marbres, rédigea des cartels ou étiquettes pour chaque pièce, et catalogua bon nombre d’entre elles. Il s’attacha particulièrement à préciser chaque fois les parties antiques des restaurations modernes (vision novatrice pour l’époque), sortit des réserves des chefs-d’œuvre passés inaperçus, et réalisa l’acquisition de plusieurs chefs-d’œuvre pour l’institution comme la Vénus accroupie, ou les célèbres coupes d’Euphronios, des Peintres de Brygos ou d’Amasis.
Enfin, ses recherches sur la Victoire de Samothrace ou sur la Vénus de Milo ont fourni un point de départ aux études sur ces deux œuvres exceptionnelles. L’un des travaux majeurs qui le préoccupa fut en effet la reconstitution de la Vénus de Milo. Il consacra beaucoup d’énergie à essayer de retrouver son attitude et sa gestuelle originelles, ainsi qu’un certain nombre de notes à l’étude de son drapé. Ravaisson était avant tout un archéologue des faits, mettant en garde contre l’« archéologie sentimentale ». Sa polémique avec Salomon Reinach et Edmond Pottier sur la « théorie des dieux souriants » est restée célèbre. Edmond Pottier avait en effet écrit un article anonyme dans le journal Le Temps (1888, 28 novembre, p. 287), au sujet des corai souriantes découvertes sur l’Acropole d’Athènes. Selon lui, le sourire ébauché sur les lèvres de ces « divinités », était profondément sincère et bon, et constituait une grande nouveauté dans l’art, l’avènement d’un sentiment encore inconnu à l’humanité, les dieux avant les Grecs n’ayant encore jamais souri. Ravaisson s’insurgea contre cette analyse par trop « sentimentale ».
S’il ouvra pour les antiquités dites « classiques », il fut aussi à l’origine de la préparation du département des Antiquités orientales, en extrayant des réserves les monuments phéniciens et chypriotes qui y étaient conservés et en faisant acquérir les antiquités babyloniennes découvertes par Ernest de Sarzac à Tello (l’ancienne Girsu).
Enfin, il fut l’acteur principal qui supervisa en 1875 l’envoi en dépôt de 1777 vases, marbres, bronzes et autres antiques vers soixante-dix musées de France afin de désengorger les réserves du Louvre que les missions archéologiques dans le bassin méditerranéen et la politique de Napoléon III avaient contribué à saturer.
À sa retraite, il reprit la peinture, ayant été, enfant, l’élève de Broc et de Chassériau. Il ne manquait pas de talent puisqu’à l’âge de seize ou dix-sept ans, il copiait déjà les œuvres du Titien. On lui doit plusieurs portraits, exécutés sous le nom de Laché (ou Lacher), exposés à divers Salons. Il se constitua également une collection de peintures, qui fut dispersée après sa mort, à l’Hôtel Drouot les 25 avril et 23 novembre 1903, et proposée à différents musées.
Christine Walter, chercheur et responsable scientifique, musée du Louvre
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
-
Essai sur la « Métaphysique » d’Aristote. Paris : Vrin, 1837, 1846 ; réimpr. Éd. du Cerf, 2007. - De l’habitude. Paris : 1838 ; réimpr. Allia, 2007.
- Rapports au ministre de l’Instruction publique sur les bibliothèques des départements de l’Ouest, suivis de pièces inédites. Paris : Joubert, 1841.
- Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques des départements. Paris : Imprimerie nationale, 1849.
-
De l’enseignement du dessin dans les lycées, rapport au ministère de l’Instruction publique et des Cultes. Paris : [s. n.], 1854. - Rapport sur la philosophie en France au XIXe siècle. Paris : Imprimerie impériale, Hachette et Cie, 1868 ; réimpr. Fayard, 1984.
- La Vénus de Milo. Paris : Hachette et Cie, 1871.
- Le Monument de Myrrhine et les Bas-Reliefs funéraires des Grecs en général. Paris : Typographie Georges Chamerot, 1876.
- « L’Art dans l’école et l’Enseignement du dessin ». In Buisson Ferdinand, Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire. Paris : Imprimerie A. Quentin, 1879.
- Discussion sur la question ouvrière. Observations. Paris : Picard, 1886.
- L’Art et les Mystères grecs. Paris : L’Herne, 1985.
Articles
- « Projet d’un musée de plâtres ». In Revue archéologique, 1875, p. 1-8.
- « La Vénus de Vienne ». In Gazette des Beaux-Arts, 1879, p. 1-13.
- « Un musée de moulages d’antiques », conférence prononcée à l’École spéciale d’architecture, année 1885-1886, séance d’ouverture du 11 novembre 1885, Paris, [s. d.], p. 15-16.
- « L’Hercule epitrapezios de Lysippe ». In Gazette archéologique, 10, 1885, p. 29-50 ,65-76.
- « Métaphysique et Morale ». In Revue de métaphysique et de morale, t. I, 1893, p. 6-25.
Bibliographie critique sélective
- Hoefer Jean Chrétien Ferdinand. – Nouvelle Biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours. Paris : Firmin Didot, 1852-1866, t. 41, p. 720.
- Dauriac Lionel. – « Ravaisson philosophe et critique ». In La Critique philosophique, 1885, vol. II .
- Vapereau Gustave. – Dictionnaire universel des contemporains. Paris : Hachette, 1893, p. 378-379.
- Bergson Henri. – Notice sur la vie et les œuvres de M. Félix Ravaisson-Mollien, lue dans les séances des 20 et 27 février 1904, Institut de France, Académie des sciences morales et politiques. Paris : Firmin Didot, 1904.
- Curinier C. E. – Dictionnaire national des contemporains. Paris : Office général d’édition, 1901-1918, t. VI, p. 380-381.
- Laruelle François. – Phénomène et Différence. Essai sur l’ontologie de Ravaisson. Publications de l’université de Paris X Nanterre, Lettre et sciences humaines. Paris : Klincksieck, 1971.
- Shedd Meredith. – « Phidias in Paris : Félix Ravaisson’s Musée Grec at the Palais de l’Industrie en 1860 ». In Gazette des Beaux-Arts, avril 1985, p. 155-170.
- Georgel Chantal. – L’Enfant et l’Image au XIXe siècle. Paris : Réunion des musées nationaux, 1988, p. 39-40 (« Les Dossiers du musée d’Orsay », n° 24)
- Janicaud Dominique. – Ravaisson et la Métaphysique. Une généalogie du spiritualisme français. Paris : Vrin, 1997.
- Mekouar Mouna. – « Étudier ou rêver l’antique : Félix Ravaisson Mollien et la reproduction de la statuaire antique ». In Images Re-vues, n° 1, 2005.
- Guibert Gaëll. – Félix Ravaisson : d’une philosophie première à la philosophie de la révélation de Schelling. Paris : L’Harmattan, 2007.
Sources identifiées
Paris, archives des Musées nationaux
- Cotes des séries 030 et Y13 contenant des documents relatifs à Félix Ravaisson
- 030 232 et dossier A 4 1899, 22 novembre : deux lettres de Ravaisson au directeur des Beaux-Arts (1881 et 1882) au sujet de l’entrée au Louvre de la collection du comte Irisson d’Hérisson
- 030 179 : un dossier intitulé « Correspondance – Missions »
- Y13 Carton 1861-1870 : lettres diverses échangées entre autres entre le ministre de l’Instruction publique, le comte de Nieuwerkerke et Ravaisson concernant le projet de Ravaisson de reproductions photographiques de modèles antiques
Paris, Archives nationales
- Cotes des séries F 17 et F 21 contenant des documents relatifs à Félix Ravaisson
- F 17 3209 : documents administratifs
- F 17 21039 ; F 17 21579 ; F 17 23130 : documents relatifs à ses fonctions au sein du ministère de l’Instruction publique
- F 21 4037 et F 17 1579 : documents relatifs à ses travaux de Conservateur au Louvre
- F 17 6902 : une note non datée et non signée concernant son projet de doter tous les lycées de France de modèles photographiques pour le dessin
Paris, bibliothèque de l’Institut de France
- Lettre de Ravaisson (manuscrit 2154, collection d’autographes d’académiciens de Henri Delaborde, pièce 71)
- Lettre de Ravaisson (manuscrit 2232, correspondance d’Eugène Piot, pièce 188)
- Lettre de Ravaisson datée de 1850 (manuscrit 2279, correspondance de Ferdinand Caignart de Saulcy, pièce 26)
- Lettres de Ravaisson (manuscrit 2327, correspondance de Claude Fauriel, pièces 348-349)
- Lettres de Ravaisson (manuscrit 2565, correspondance de Charles Lévêque, pièces 20-28bis)
- Lettres de Ravaisson datées de 1838-1845 (manuscrit 2983, correspondance de Jules Mohl, pièces 29-31, feuillets 153-158)
- Lettre de Ravaisson datées de 1892 (manuscrit 3766, correspondance de Maxime Du Camp, pièces 228-229)
- une ou plusieurs lettres de Ravaisson (manuscrit 4111, correspondance de Charles Clermont-Ganneau)
- Analyse de divers philosophes, dont Ravaisson, par Émile Boutroux (manuscrit 4122-1)
- Portrait de Ravaisson (manuscrit 4683, recueil de portraits rassemblés par Henri Delaborde, pièce 31)
- 43 lettres de Jules Lachelier à Ravaisson datées de 1856-1898 (manuscrit 4687, lettres de Jules Lachelier)
- Lettres de Ravaisson à Sainte-Beuve (collection Spoelberch de Lovenjoul, Manuscrit Lov. D 609, feuillets 132-134)
- Lettres de Ravaisson et autres à Sainte-Beuve au sujet de l’affaire Bergmann (collection Spoelberch de Lovenjoul, manuscrit Lov. D 613, feuillets 157-180)
- Photographie de Ravaisson par Eugène Pirou (cote AA 271, album iconographique)
Paris, bibliothèque de l’université de Paris-Sorbonne
- Microfilm de la thèse de Ravaisson, De l’habitude (cote MC 4762)
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la Photographie
- Cote Kz-365 (1-3) Boîte Fol : cent trente-huit des photographies du corpus de Ravaisson intitulé Classiques de l’art, modèles pour l’enseignement du dessin publiés sous les auspices du ministre de l’Instruction publique
-* Photographie de Ravaisson par Nadar (cote Na 235, n°245)
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits
- Principal fonds d’archives de Ravaisson (notes et mémoires)
- Cotes D.15827, D. 18842 et D. 31556 : recherches philosophiques et archéologiques
- Cotes N.a. fr. 23008, N.a. fr. 13555, N.a. fr. 24704, N.a. fr. 24282, N.a. fr. 24477, N.a. fr. 24501 (1), N.a. fr. 14663-14673, N.a. fr. 25175-25198, N.a. fr. 15498-15533, N.a. fr. 17923-18112 et N.a. fr. 18221-18243 : correspondance
- Cote N. a. fr. 14894 : notes de cours de 1832
Paris, musée Carnavalet
- Photographie de Ravaisson par Pierre Petit (cote PC 265)
- Gravure de la photographie précédente par Auguste Lemoine (sans cote)
Paris, Petit Palais
- Portrait peint de Ravaisson par Jean-Jacques Henner (n° inv. 452)