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PEYRE, Roger
Mis à jour le 7 juin 2016(10 avril 1848, Pau – 30 novembre 1923, Artiguelouve, Basses-Pyrénées)
Auteur(s) de la notice : Aude NICOLAS
Profession ou activité principale
Professeur agrégé d’histoire et de géographie au lycée Charlemagne
Autres activités
Critique et historien d’art, membre du conseil de la Société de géographie commerciale de Paris, président de la Société des études historiques, membre des jurys d’admission à l’Exposition internationale de 1900, correspondant étranger de la Regia Deputazione di Storia Patria de Turin, membre de la Société des études italiennes, de l’Association pour l’encouragement des études grecques, du Comité des amis des monuments parisiens et du Comité parisien d’organisation du Congrès de l’enseignement du dessin
Sujets d’étude
Biographies de personnages historiques et d’artistes, manuels d’histoire et d’histoire de l’art à destination du secondaire, comptes rendus des Salons de 1891 à 1894, études de collections d’art, d’architectures, de peintures, de sculptures, de vestiges archéologiques, de littérature, de linguistique et d’histoire de la musique
Carrière
1880 : agrégé d’histoire et de géographie
1881 : secrétaire d’Emile Egger puis professeur suppléant au collège Rollin avant d’être nommé professeur titulaire au collège Stanislas
1894 : fondateur du premier cours d’histoire de l’art de l’enseignement secondaire au collège Stanislas
1902 : professeur au lycée Charlemagne
1913 : professeur honoraire au lycée Charlemagne
1920 : chevalier de la Légion d’honneur
Étude critique
Un « homme mêlé »
L’étude des publications et des quelques documents relatifs à la carrière et à la vie de Roger Peyre révèle la personnalité d’un érudit éclectique, dans la droite ligne des humanistes de la Renaissance et des encyclopédistes du XVIIIe siècle. « Servi par une mémoire exceptionnelle, travailleur infatigable pour qui le labeur des lectures difficiles était une sorte de récréation, curieux toujours à la recherche des traits suggestifs, des originalités caractéristiques des hommes et des époques […], sa puissance de communiquer était égale à son ardeur d’apprendre […] », écrit Henri Lorin dans sa notice nécrologique en hommage à son confrère de la Société de Géographie commerciale. Peyre avait aussi et avant tout, sans doute en raison de sa profession, le goût de la pédagogie et de la transmission, comme en témoignent ses nombreux manuels d’histoire rédigés à l’intention de ses élèves dans le cadre des programmes d’enseignement officiels. Imprimant à chacun de ses ouvrages cet intérêt éclectique qui caractérise sa curiosité intellectuelle, il parvient à synthétiser les faits qu’il étudie sans rien omettre d’important, en s’appuyant sur les documents et les pièces d’archives autant que sur les témoignages du temps, sans négliger les travaux des autres chercheurs de son époque. Ses deux livres clefs sur la période napoléonienne, pour laquelle il nourrissait un intérêt particulier comme l’attestent ses introductions, ses préfaces et ses notes aux Mémoires de Sainte-Hélène, aux Récits militaires de Napoléon Ier pour la collection des Classiques pour tous éditée par Hatier, mais aussi la préface qu’il rédige pour La carrière du maréchal Suchet de François Rousseau. Napoléon Ier et son temps et L’Expédition d’Egypte reflètent ainsi son goût et son savoir encyclopédiques : œuvre civile et militaire, stratégie, tactique, histoire, arts, sciences, musique, littérature… tous les domaines sont abordés en s’appuyant sur les documents d’archives, les Mémoires, les correspondances, les historiques, les relevés, les cartes et les œuvres. Le Napoléon Ier et son temps est, en outre, le premier ouvrage à donner une analyse impartiale sur l’Empereur et à répondre aux jugements d’Hippolyte Taine de manière méthodique et raisonnée. Analyste scrupuleux et objectif, Peyre a l’intérêt de traiter différemment ou d’exhumer certains faits moins connus dans ses contributions pour les porter à la connaissance du public, qu’il soit spécialiste, amateur ou néophyte, à l’image de sa biographie de la duchesse Marguerite de Savoie ou de l’exploitation de correspondance de l’ambassadeur Alquier pour faire revivre les particularités de la Cour d’Espagne au début du XIXe siècle.
Mais, au-delà de ses écrits strictement historiques, Peyre était également un critique et un historien d’art reconnu. En dehors des comptes rendus analytiques du Salon, publiés de 1891 à 1894 dans Le Correspondant, Peyre est ainsi le premier à instaurer un cours d’histoire de l’art dans le secondaire au collège Stanislas, complété par un enseignement pratique au Louvre et d’un manuel faisant œuvre de « vulgarisation ». Cherchant à inculquer à ses lecteurs des notions d’esthétique, d’histoire et de connaissance artistique, en leur donnant le goût de ces domaines par le recours à des définitions simples et par le biais d’une approche aussi pédagogique que progressive, il détermine dans son introduction sa propre conception de l’œuvre d’art « […] destinée à produire une impression désintéressée de beauté, d’agrément ou simplement d’étonnement, indépendamment de toute utilité. L’art s’appuie sur l’admiration, et sur tous les sentiments qui s’y rattachent, aussi atténués ou raffinés qu’on les suppose. »
Tentant d’élaborer progressivement une définition à la fois générale et séquencée de l’art au sens large du thème, y compris dans le domaine de l’immatériel (poésie, littérature, musique…), il cherche à couvrir et à expliquer tous les aspects de l’art proprement dit : ses origines, la classification de ses différentes catégories, la volonté d’imitation de la nature, les liens avec la matière et la science, la définition de l’inspiration, de ses règles, la théorie et la pratique artistiques, le rôle de la critique, les liens entre l’art et la morale, l’art et la civilisation, l’art et le progrès, l’importance de histoire de l’art… Pour lui, l’art est un langage universel devant chercher à élever les sentiments comme avoir des vertus édificatrices ou consolantes, voire distrayantes, afin d’être un recours salutaire dans les difficultés de la vie. Peyre considère aussi l’art comme un outil de compréhension d’une époque ou d’une civilisation, dont il ne peut être que le reflet exact car immédiatement accessible à tous, en s’appuyant sur les théories d’Hegel évoquant les vertus d’instruction des images : « L’art reçoit à son tour l’influence de tous les éléments qui constituent l’état social au milieu duquel il se développe, conditions matérielles et économiques, organisation politique, idées religieuses, morales et littéraires, etc. Il est une des manifestations les plus franches et les plus spontanées de la civilisation d’un peuple. La vue du Parthénon, de Notre-Dame de Paris, d’un tableau de Lebrun, contribueront plus que de nombreuses lectures à nous faire comprendre le peuple athénien, l’esprit du Moyen Age ou le siècle de Louis XIV. »
Cette idée est plus particulièrement sensible dans ses ouvrages historiques, où les œuvres ont une stricte valeur documentaire destinée à illustrer son propos ; il cherche avant tout, à travers elles, à donner une idée de l’époque dont elles offrent un regard ou un témoignage sur la civilisation qu’elles illustrent, comme il l’écrit dans l’avant-propos de L’Empire Romain : « Pourquoi, lorsqu’un tableau est une reconstitution savante, exacte, archéologique de la vie antique, ne prendrait-il pas place à côté de la restauration du forum de Trajan ou de la villa d’Hadrien ? Sans doute, il ne peut être fait qu’un très discret appel à des illustrations de ce genre, mais elles ont l’avantage de faire perdre aux hommes de l’Antiquité cette solennité uniforme que nous sommes trop portés à leur prêter ; elles nous font mieux sentir que les Romains et les Grecs étaient aussi vivants, aussi passionnés que nous. »
L’œuvre d’art a en outre, pour lui, une valeur fédératrice car « tandis que les littératures sont séparées par la diversité des idiomes, un monument, quelle que soit sa date, quel que soit son lieu d’origine, parle directement aux hommes de tous les pays. L’art est aussi une langue universelle dans un sens plus profond, parce qu’il s’adresse à des degrés divers à toutes les âmes, aux âmes simples comme à celles que la culture a le plus raffinées. Sur le terrain commun de l’admiration, les esprits les plus profondément séparés ailleurs par leurs convictions et leurs tendances peuvent se rencontrer et se comprendre. L’art est un conciliateur ; il inspire le juste respect du passé, et par conséquent contribue à affermir comme à éclairer le patriotisme. Ce ne sont pas là les moindres titres qui recommandent son histoire à l’attention de tous. »
Ce constat s’inscrit dans le contexte revanchard post 1870 et l’atmosphère particulière qui se développe à cette époque, où la recherche de symboles et de modèles édificateurs puisés dans le passé, pour la société comme pour l’armée – notamment par le biais des beaux-arts –, est importante comme en témoigne l’exceptionnel regain d’intérêt et l’abondance de tableaux présentés au Salon, dont les sujets sont principalement extraits des souvenirs glorieux de la Révolution et du Premier Empire, dont Peyre souligne lui-même l’abondance dans sa critique du Salon de 1894.
Vulgarisation et spécialisation
Soucieux que l’histoire de l’art soit accessible à tous, il tient particulièrement à ce qu’un large public puisse s’initier facilement à la discipline avant d’aborder, s’il en a le désir, les ouvrages spécialisés, comme il le défend dans son volume consacré aux Beaux-arts dans l’Antiquité : « Personne n’ignore quels grands progrès l’érudition et l’archéologie ont faits dans notre siècle. […] Mais il est assez difficile de se faire rapidement une idée des résultats de ces découvertes. […] Sans doute un ouvrage plus long que celui que nous présentons aujourd’hui au public nous aurait demandé moins de temps et moins de peine. Mais il n’aurait pas rempli notre but. Nous serions heureux que, tel qu’il est, il donnât à ses lecteurs le désir de pousser plus loin leurs études sur ce sujet, et qu’il les engageât à s’adresser à des publications plus étendues ou plus spéciales qui, par leur dimension ou leur titre, auraient pu tout d’abord les effrayer. […] Tout en évitant de tomber dans une simple énumération, nous espérons avoir rappelé les œuvres, les faits et les noms qui méritent d’être connus des esprits cultivés. »
Dans chacun de ses ouvrages généraux, Peyre raisonne par aire géographique et indique à chaque fois les origines de chaque domaine – peinture, sculpture, architecture, littérature, musique –, leur importance, les principaux artistes et œuvres, accompagnés d’une évaluation esthétique critique et des repères historiques et philosophiques nécessaires à la compréhension du contexte et de l’évolution de chaque sphère à travers les siècles.
Sa deuxième œuvre maîtresse est sans conteste son Répertoire chronologique de l’Histoire universelle des Beaux-Arts publié en 1899, dans lequel il révèle, une fois encore, la portée encyclopédique de ses connaissances. Il dresse ainsi par année et pour chaque pays du monde une brève analyse de son rayonnement artistique, liste les principaux événements qui y sont attachés ainsi que les productions des auteurs les plus célèbres, sans oublier les manufactures, la littérature ainsi que les morceaux de musique et d’opéra. Lors de la présentation du livre à l’Académie des Beaux-Arts, Emile Michel loue les qualités de Peyre, et particulièrement « l’excellence de la méthode autant que la diversité de ses études [qui] avaient merveilleusement préparé l’auteur à nous donner ce livre si utile. »
Curieux de tout comme le montrent son appartenance et son engagement auprès de différentes associations et sociétés savantes, Peyre n’hésite pas à aborder les domaines les plus divers, peut-être en souvenir de son bref passage à l’Ecole Polytechnique au début de ses études, qu’il avait dû quitter en raison d’une maladie oculaire. La céramique française, faïences, porcelaines, biscuits, grès, dates de la fondation des ateliers, caractéristiques, marques et monogrammes de 1910 constitue de fait une autre manifestation de son éclectisme et de sa vaste érudition, appliqués cette fois à l’évolution historique et technique de la céramique des principales manufactures françaises à travers les siècles ; les formes, les décors, les monogrammes autant que les progrès chimiques et scientifiques sont minutieusement répertoriés, décrits et analysés dans l’ordre chronologique.
La participation de Peyre à la collection des Villes d’Art célèbres dans le cadre de deux publications, Nîmes, Arles, Orange, Saint-Rémy en 1903 et Padoue et Vérone en 1907 incarne une autre forme de cette approche vulgarisatrice et érudite car, tout en dressant un panorama synthétique de chaque ville, pour laquelle il établit un historique succinct de ses origines à la fin du XIXe siècle, en incluant son évolution urbanistique et ses habitants, il décrit minutieusement les principaux monuments et édifices remarquables à travers les âges tout en donnant quelques avis esthétiques, notamment sur la manière dont ils ont parfois pu être restaurés au regard des techniques de construction utilisées à l’origine. Sa plume alerte et facile contextualise également l’usage et la fonction de chaque lieu, en expliquant les événements qui s’y sont produits, à l’image des combats de gladiateurs dans les arènes de Nîmes, sans oublier de retracer succinctement leur évolution à travers les siècles.
Ces ouvrages peuvent donc être considérés à la fois comme des synthèses historiques, artistiques et techniques, mais aussi de précieux guides de visite de ces cités et de leurs musées pour lesquels sont joints des plans détaillés et un descriptif analytique des œuvres incontournables de leurs collections.
Brillant chercheur, Roger Peyre est capable de se consacrer à des sujets très spécialisés, qu’il traite avec la profonde érudition de sa vaste culture et sa volonté insatiable d’apprendre et de découvrir. En témoignent les deux biographies critiques dédiées à David Teniers et aux Carrache pour la collection des Grands artistes, dans lesquelles il remet à l’honneur ces peintres, l’un oublié, les autres décriés, s’attachant à réunir les documents d’archives et procédant par le biais de la double approche historique et artistique, essence même de sa formation comme de sa conception intellectuelle. Ainsi, dans le volume consacré à Teniers, Peyre a-t-il le souci d’établir une biographie aussi complète que possible assortie d’une approche nouvelle mêlant micro histoire, histoire sociale de l’art et approche esthétique, en sélectionnant des œuvres moins connues mais aussi en montrant les caractéristiques stylistiques et les apports de Teniers en tant que grand peintre flamand de la génération immédiatement postérieure à Rubens.
Quant aux Carrache, il a à cœur de leur rendre leur place véritable dans l’histoire de l’art, loin des querelles et des jugements passionnés, en démontrant l’importance de l’apport de leur école : « […] Quelle que soit l’opinion qu’on porte sur la valeur absolue des peintures des Carrache, c’est une erreur formelle que de croire que leur école marque une décadence sur les grandes écoles du début du XVIe siècle. C’est ignorer complètement ou oublier l’état intellectuel de l’Italie, spécialement pour les beaux-arts, au moment où les Carrache parurent. Il n’est pas contestable que leur école marque, au contraire, une seconde renaissance, mouvement qui de l’Italie s’est répandu dans le reste de l’Europe et on peut dire en somme que, d’une façon générale, cette seconde renaissance a été le point de départ de l’art moderne. »
Cette étude, parue à titre posthume, est également la dernière dans laquelle il note quelques considérations esthétiques qu’il avait effleurées dans l’introduction de son Histoire de l’art, mais qui donnent une idée assez précise de la thèse qu’il défendait en la matière : « L’art a pour base l’imitation de la nature ; c’est elle qui donne nécessairement à l’artiste les éléments de son œuvre et lui fournit les mots qui forment sa langue. Mais, quoique l’artiste doive l’étudier avec passion et persévérance, l’art qui ne va pas plus loin qu’elle est à peu près indigne de ce nom ; il est sûr d’être vaincu dans sa lutte avec la nature ; et s’il ne fait que d’elle son but et sa fin, il n’a plus sa raison d’être. »
Cette importance de l’imitation de la nature, reprise dans l’étude sur les Carrache et les fondements de l’enseignement de leur académie, vient de l’admiration particulière que Peyre vouait à Friedrich von Schelling, dont il considérait le Discours sur le rapport entre les arts plastiques et la nature, prononcé le 12 octobre 1807 à l’Académie des Sciences de Munich, comme « un des fondements de l’esthétique moderne ».
Après avoir recueilli les plus grands éloges pour ses travaux historiques et artistiques, Roger Peyre semble tomber dans l’oubli. Retraité dès 1913, il se résout, après la Grande Guerre, à demander la Légion d’Honneur en récompense de ses travaux, rappelant dans sa supplique que son père, chef de bataillon du Génie, l’avait eue à titre militaire pour sa bravoure au siège de Péronne en 1871, et que son fils avait été décoré pendant le conflit qui venait de s’achever. Sa demande est agréée par le décret du 9 septembre 1920, « suprême récompense de sa carrière » comme l’écrivait Henri Peyre au général Dubail, Grand Chancelier de l’ordre, à l’occasion du décès de son père en 1923.
Personnalité à la fois originale, éclectique et passionnée, Roger Peyre se caractérise par cette méthodologie particulière où histoire et histoire de l’art ne font qu’un, conciliant systématiquement les deux disciplines dans ses travaux novateurs, enrichis par cette double approche où la facilité de sa plume et la clarté de son discours éminemment pédagogique s’allient à la maîtrise consommée de l’érudition la plus vaste.
Principales publications
Ouvrages
- Histoire générale de l’Antiquité. Paris : Ch. Delagrave, 1887.
- Napoléon Ier et son temps. Histoire militaire, gouvernement intérieur, lettres, sciences et arts. Paris : Firmin Didot et Cie, 1888 (réédité en deux tomes [Bonaparte et L’Empire] en 1896).
- L’Expédition d’Egypte. Paris : Firmin Didot, 1891.
- L’Empire romain. Paris : Société française d’édition d’art, 1894.
- Histoire générale des beaux-arts. Cours complet d’enseignement secondaire moderne. Paris : Ch. Delagrave, 1894 (rééditée à douze reprises).
- Collaboration à la Miscellenea Napoleonica d’Alberto Emmanuele Lumbroso. Rome : Modes e Mendel, 1895.
- Les Beaux-Arts dans l’Antiquité. Paris : Ch. Delagrave, 1896.
- Histoire de la Grèce ancienne pour la classe de 5e. Paris : Ch. Delagrave, 1897.
- Répertoire chronologique de l’histoire universelle des beaux-arts depuis les origines jusqu’à la formation des écoles contemporaines. Vérification des dates. Concordance de l’histoire des beaux-arts chez tous les peuples. Paris : H. Laurens, 1899.
- Une princesse de la Renaissance. Marguerite de France, duchesse de Berry, duchesse de Savoie. Paris : Emile-Paul, 1902.
- Les villes d’art célèbres. Nîmes, Arles, Orange, Saint-Rémy. Paris : H. Laurens, 1903.
- Histoire ancienne. Classe de première : Rome. Le Haut Moyen Age. Collab. d’Henri. Gaillard. Paris : Ch. Delagrave, 1903.
- Les villes d’art célèbres. Padoue et Vérone. Paris : H. Laurens, 1907.
- La Cour d’Espagne au commencement du XIXe siècle. D’après la correspondance de l’ambassadeur de France Alquier. Paris : Émile-Paul, 1909.
- La céramique française, faïences, porcelaines, biscuits, grès, dates de la fondation des ateliers, caractéristiques, marques et monogrammes. Paris : E. Flammarion, 1910.
- Les grands artistes. David Teniers : biographie critique. Paris : H. Laurens, 1910.
- Chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée. Le Rhône, de sa source à la mer. Paris : Imprimerie de Courmont, s. d.
- Les grands artistes. Les Carraches. Paris : H. Laurens, 1925.
Articles
- « Une commune rurale des Pyrénées au début de la Révolution. Extraits des registres de délibérations du conseil de la commune d’Artiguelouve en 1789 et 1790 ». Extrait de La Revue historique. Nogent-le-Rotrou : Imprimerie de Daupeley-Gouverneur, 1889.
- « Coup d’œil sur l’enseignement des Beaux-Arts et la formation du goût public ». L’Ami des monuments et des arts parisiens et français, 1890, p. 36.
- « Le Salon des Champs-Élysées et l’exposition du Champ-de-Mars ». Extrait du Correspondant. Paris : Imprimerie de De Soye et fils, 1891.
- « Les galeries Célèbres : Chantilly ». Le Correspondant, 10 avril 1892, p. 43-68.
- « Le Salon des Champs-Élysées et l’exposition du Champ-de-Mars ». ». Extrait du Correspondant. Paris : Imprimerie de De Soye et fils, 1892.
- « Les galeries célèbres : Ferrières ». Le Correspondant, 1892, p. 440.
- « Les galeries célèbres : Chantilly ». Extrait du Correspondant. Paris : Imprimerie de De Soye et fils, 1892.
- « Le Salon des Champs-Élysées et l’exposition du Champ-de-Mars ». Le Correspondant, 25 mai 1893, p. 688-716.
- « Les galeries célèbres : le château de Vaux ». Le Correspondant, 1893, p. 1039.
- « Les galeries célèbres : l’hôtel Lambert et les collections Czartoryski ». Le Correspondant, 25 septembre 1893, p. 1031-1054.
- « De l’art dans la vie ». L’Ami des monuments et des arts parisiens et français, 1894, p. 275.
- « Note sur le sénatus-consulte hosidien et la protection des œuvres d’art chez les Romains, etc. ». L’Ami des monuments et des arts parisiens et français.
- « Le Salon des Champs-Elysées et l’exposition du Champ-de-Mars ». Le Correspondant, 25 mai 1894, p. 706-735.
- « Les galeries célèbres : le foyer des artistes à la Comédie Française ». Le Correspondant, 10 décembre 1894, p. 902-926.
- « Les galeries célèbres : le château de Dampierre ». Le Correspondant, 1895, p. 878.
- « Meissonier ». Le Monde Moderne, 1895.
- « Marguerite d’Autriche et l’église de Brou ». Le Monde moderne, 1900.
- « Quelques lettres inédites de Louis David et de Mme David ». La Chronique des arts et de la curiosité, 29 décembre 1900, p. 97-109.
- « Adolphe Yvon et la peinture militaire au XIXe siècle ». Le Monde Moderne.
- « L’hagiographie et l’imagerie religieuse ». Le Correspondant, 1901, p. 791.
- « L’art italien au XVIIe siècle. – La peinture et les arts industriels français au XVIIe siècle. » Le Musée de l’art : galerie de chefs-d’œuvre et précis de l’histoire de l’art depuis les origines jusqu’au XIXe siècle, Eugène Müntz dir., Paris : Larousse, 1902.
- « Un instituteur d’autrefois d’après les archives et les traditions orales d’un petit village des Pyrénées ». Extrait de La Quinzaine. La Chapelle-Montligeon : Imprimerie de La Chapelle-Montligeon, 1902.
- « Une lettre retrouvée de Colbert ». Extrait de la Revue des études historiques. Paris : A. Picard et fils, 1902.
- « Un monastère des temps carolingiens : Saint-Guilhem du Désert ». Le Monde Moderne, 1903, p. 513-525.
- « L’arc de Constantin ». Les Chefs-d’œuvre, H. Laurens, éditeur.
- « Le Scribe égyptien du Louvre ». Les Chefs-d’œuvre, H. Laurens, éditeur.
- « La maison de campagne de Pierre de Hoghe ». Les Chefs-d’œuvre, H. Laurens, éditeur.
- « La Simonetta Vespucci d’Antonio Pollaiuolo ». Les Chefs-d’œuvre, H. Laurens, éditeur.
- « Un ange musicien de Melozzo da Forli ». Les Chefs-d’œuvre, H. Laurens, éditeur.
- « Notes sur l’enseignement des langues celtiques en Angleterre ». L’École Gaston Phoebus.
- « Identification possible d’un tableau du musée de Nîmes avec une œuvre de Bernardino Luini ». La Chronique des arts et de la curiosité, 16 juillet 1904, p. 215-216.
- « Les artistes toulousains. Falguière (1833 – 1900). » Extrait de la Revue pyrénéenne. Toulouse : E. Privat, 1905.
- « Henner ». L’Art et les artistes, 1905.
- « Les artistes toulousains. Jean-Paul Laurens. » Extrait de la Revue pyrénéenne. Toulouse : E. Privat, 1906.
- « Les majoliques d’Urbino, époque de la Renaissance italienne. Guido Durantino, Xanto Avelli ». Extrait de Comment devenir connaisseur. Paris : E. Rouveyre, 1906.
- « Les époques de l’histoire de la céramique en France ». Extrait de la Revue des études historiques. Paris : A. Picard et fils, 1909.
- « Mémoires et documents à propos du centenaire. Événements artistiques de 1812. » Revue des études napoléoniennes, 1912, 1re année, t. II, p. 238-269.
- « Sympathie des États scandinaves pour la Révolution Française et Bonaparte. » Extrait de la Revue des études Napoléoniennes. Paris : F. Alcan, 1912.
- « Un document inédit sur Edme Bourchardon ». La Chronique des arts et de la curiosité, 11 mai 1912, p. 148-149.
- « Coup d’œil sur l’origine des villes, sur les causes de leur situation, de leur développement, de leurs transformations et de leur décadence ». Extrait de la Revue des études historiques. Paris : A. Picard et fils, 1915.
- « La question des subsistances et des approvisionnements en France à la fin du XVIIe siècle, pendant la guerre de la Ligue d’Augsbourg ». Extrait de la Revue des études historiques. Paris : A. Picard et fils, 1916.
- « Coup d’œil sur la question d’Orient en France au XVIIe siècle ». Extrait de la Revue des études historiques. Paris : A. Picard et fils, 1918.
- « La peinture française pendant la seconde moitié du XIXe siècle : Roybet, Henner, Jules Lefebvre, Chaplin, Humbert, Ferrier, Corot ». Extrait des Études d’art, suppl. à Dilecta n° II, s. d., p. 354 – 368.
- « La peinture française pendant la seconde moitié du XIXe siècle : Gérome, Jean-Paul Laurens ». Extrait des Études d’art, suppl. à Dilecta n° XIX, s. d., p. 881 – 896.
- « La peinture française pendant la seconde moitié du XIXe siècle. Les peintres de la vie rurale : Jean-François Millet, Jules Breton, Bastien Lepage, Lhermitte ». Extrait des Études d’art, suppl. à Dilecta n° XXI, 1921, p. 1137 – 1154.
- « Bonnat ». La revue du Béarn.
- Revue internationale de l’enseignement, volume 38, 1899.
- Dictionnaire biographique et album des Basses-Pyrénées. Paris : Flammarion, ca 1906.
- Henri Lorin. « Nécrologie. Roger Peyre ». Revue économique française publiée par la Société de géographie commerciale de Paris. T. XLVI, 1924, p. 103-104.
Sources identifiées
Paris, Archives nationales
- Légion d’honneur, LH/2134/14
Paris, Institut de France
- Ms. Lov. G 1189 / F. 487-504