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MÜNDLER, Otto
Mis à jour le 12 novembre 2010(3 février 1811, Kempten [Allgäu, Allemagne] – 14 avril 1870, Paris)
Auteur(s) de la notice :
MANDRELLA David
Profession ou activité principale
Historien de l’art
Autres activités
Marchand d’art, journaliste
Sujets d’étude
Art italien (XIVe-XVIIe siècle), arts hollandais et flamand (XVIIe siècle), art français contemporain
Carrière
1828-1833 : années d’études à Munich, Erlangen et Berlin
Décembre 1834 : installation à Paris ; d’abord précepteur, puis marchand d’art
1850 : publie son seul livre sur les peintures italiennes du musée du Louvre
1855-1858 : s’engage comme travel agent pour la National Gallery de Londres et parcourt principalement l’Italie
1858 : reprend son travail de marchand et de critique d’art pour les journaux allemands
Étude critique
Otto Mündler figurait à son époque parmi les historiens de l’art, critiques et marchands les plus réputés. Pourtant, ce Kunstschriftsteller (selon ses propres mots) est tombé ensuite dans l’oubli : la déplorable suppression de son tombeau au cimetière municipal de Ludwigshafen en 1969, après un siècle, en est une preuve éclatante (la pierre tombale de Mündler était décorée d’un bas-relief conçu par son ami le peintre Franz-Xaver Winterhalter). Deux raisons peuvent être avancées pour expliquer cet oubli : la rareté de ses publications et son attachement en tant que critique d’art à l’art académique.
Depuis les années 1980, plusieurs études allemandes et anglaises, notamment celles de Rolf Kultzen ou celles de Carol Togneri Dowd et de Jaynie Anderson, ont été consacrées à Mündler et lui ont rendu la place notable qui lui revient parmi les historiens de l’art du XIXe siècle. Ils ont étudié son importance en tant qu’historien de l’art en Allemagne, en Angleterre et en Italie, son goût personnel ainsi que son rôle singulier dans le monde des musées européens dans lesquels il n’a pourtant jamais pu trouver sa place. Aujourd’hui, il manque une étude française sur Mündler qui a pourtant passé la majeure partie de sa vie à Paris, entre 1835 et 1870, où il s’est parfaitement intégré et où il fut bien connu des conservateurs, amateurs, collectionneurs et marchands.
L’admiration que les plus grands historiens de l’art du XIXe siècle portaient à Mündler était unanime, comme le montrent les écrits de Jacob Burckhardt, qui lui permit même de publier des corrections et des ajouts à son fameux Cicerone, de Giovanni Morelli, que Mündler avait rencontré en 1838-1839 à Paris, de Giovanni Battista Cavalcaselle, de Carl Gustav Waagen ou encore du jeune Wilhelm Bode, que Mündler encouragea au début de sa carrière. Max Julius Friedländer se souvient en 1946 de Mündler comme étant l’un des plus grands connoisseurs de son époque alors qu’il était presque oublié – si on fait exception d’un article remarquablement bien documenté de Tancred Borenius, paru en 1943, sur le rôle de Mündler dans les achats pour la National Gallery de Londres dans les années 1850.
Mündler est né dans une famille protestante à Kempten, au sud de la Bavière. Son père était professeur de français au Gymnasium de la ville. Déjà pendant ses premières études consacrées à la philosophie et à la théologie (protestante) à Munich, puis Erlangen et Berlin entre 1828 et 1833, il s’était intéressé à l’histoire de l’art et aux langues étrangères. Au lieu de devenir pasteur, il fut engagé en 1834 en tant que précepteur des enfants de la famille Régis à Lonay, près de Morges (Suisse) au bord du lac Léman, et, un an plus tard, des enfants du député (protestant) d’origine bordelaise Pierre-François Guestier (1793-1874) à Paris. C’est en vendant la collection de ce dernier qu’il fit ses premières expériences dans le marché de l’art, domaine qui lui assura par la suite sa survie. Mis à part pendant des voyages d’études en Angleterre en 1837, en Italie en 1842, il vécut jusqu’en 1855 à Paris et y organisa même des ventes, de même qu’à Amsterdam (deux ventes de peintures avec des œuvres provenant de Mündler sont attestées, une à Paris, le 14 mars 1853 et l’autre à Amsterdam, le 23-25 septembre 1854).
Mündler se distingue tout d’abord par son œil de connaisseur. Son domaine de prédilection était l’art de la Renaissance italienne, du Trecento au Cinquecento. Du point de vue de la méthode, cet infatigable visiteur des galeries publiques et privées appuyait son jugement visuel sur une profonde connaissance de la littérature artistique, d’Alberti à Waagen. Il utilisait fréquemment des sources non publiées à l’époque, comme les notes de Pierre-Jean Mariette par exemple.
Son seul livre rédigé en français est paru en 1850. Il est dédié aux collections italiennes du musée du Louvre et contient d’innombrables corrections de la première édition du catalogue dédié aux peintures italiennes de Frédéric Villot, paru en 1848. Cette première édition contenait de nombreuses lacunes et erreurs, notamment dans le domaine des biographies des artistes. En 1852, Villot présentait une nouvelle édition de son livre, entièrement remaniée. Il y avait intégré les nombreuses corrections que Mündler avait proposées, sans d’ailleurs jamais mentionner son nom. Mündler a maintenu des rapports étroits avec le musée du Louvre, auquel il a d’ailleurs vendu à plusieurs reprises des peintures italiennes, et notamment avec Frédéric Reiset et Philippe de Chennevières.
Dès le début des années 1850 et jusqu’à sa mort en 1870, Mündler rédigea de nombreux articles sur la vie artistique parisienne dans différents journaux allemands. Son rôle dans la diffusion de la connaissance, sous tous ses aspects, de la vie artistique française sous le Second Empire auprès du public allemand demeure capital, bien qu’encore largement ignoré car il les signait en grande partie avec son monogramme « oµ ». Ses liens d’amitiés avec les conservateurs du Louvre et avec les principaux collectionneurs français auxquels Mündler vendait des peintures de toutes les écoles, ses contacts avec les marchands installés à Paris comme Wornum ou Sano, auxquels il prodiguait conseils et expertises, et ses rapports très proches avec les artistes les plus en vue comme Franz Xaver Winterhalter le prédestinaient à ce rôle de diffuseur en Allemagne de la culture française – et pas seulement de la peinture. Mündler défend la technique artistique fidèle aux leçons des grands maîtres. Il loue le savoir-faire de Gustave Courbet alors que le choix de ses sujets et le personnage lui demeurent suspects. Citons encore son admiration pour l’école de Barbizon, qu’il a participé à faire connaître dans les pays germanophones.
La période la mieux connue de la vie de Mündler se situe entre 1855 et 1858. L’historien était à cette période au service de la National Gallery de Londres et parcourait l’Italie pour acquérir des peintures. Malgré ses nombreuses acquisitions majeures faites sous la direction de Charles Eastlake, le salaire de Mündler et les sommes mises à sa disposition pour pouvoir assurer les acquisitions furent vivement critiqués par le parlement et la presse britanniques (dont le Morning Advertiser) et contraignirent Eastlake à le remercier, bien que leur amitié ne fût pas rompue (Mündler vendit encore dans les années 1860 des peintures importantes à la National Gallery et notamment des peintures hollandaises). De retour à Paris, Mündler retrouva ses activités de marchand d’art, actif pour les plus importants amateurs européens et les musées comme la Gemäldegalerie de Berlin. Selon les témoignages de l’époque, Mündler fut le marchand privilégié des Rothschild, réputés pour la discrétion qu’ils mettaient à engager des acquisitions (voir à ce sujet Carl von Lützow, 1870, p. 114 et la lettre de Giovanni Morelli publiée par Jaynie Anderson, 1985, p. 59, note 70. Clément de Ris, dans son exemplaire du catalogue de vente de la collection Schönborn, que Mündler connaissait très bien depuis ses années d’étude passées à Erlangen, vendue à Drouot le 17/18 et 22/24 mai 1867 note par exemple que le lot 92 [des Femmes nues de Cornelis Van Poelenburgh] a été acquis par Mündler pour les Rothschild de Naples.). Mündler marchand d’art reste donc difficile à cerner : tant à cause de la discrétion de ses clients que de ses réticences envers ce rôle, alors qu’il aurait souhaité être reconnu comme un écrivain et trouver une place dans un musée. Il continua à voyager sans cesse en Europe. Il séjourna par exemple trois mois en Italie en 1862 (avec les Eastlake) où il aurait dressé le catalogue de la galerie royale de Turin pour Morelli, sur la recommandation du comte de Nieuwerkerk, à Budapest (via Vienne) en 1869 pour estimer la collection Esterhazy avant qu’elle soit acquise par l’État hongrois, ou encore à Saint-Pétersbourg au printemps 1870.
Mündler mourut le 14 avril 1870 en examinant La Vicaría de Mariano Fortuny (exposé à l’époque chez Goupil à Paris), selon Charles Clément. Les ventes après décès de Mündler à Paris contenaient de belles peintures de François Boucher, Jean-Honoré Fragonard, Laurent de La Hyre, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Antonello de Messine (27 novembre 1871), des dessins de Rudolf von Alt (29 novembre 1871, le catalogue parle à tort de Robert Alt) et d’importants objets d’art (30 novembre 1871).
La générosité de Mündler et son enthousiasme méritent d’être cités, car aucun contemporain n’oublie de souligner cet aspect. Théophile Thoré (dit W. Bürger) le remercie par exemple dans son fameux article sur Johannes Vermeer (« Van der Meer de Delft », Gazette des Beaux-Arts, 1866, p. 300) : « Otto Mündler m’a communiqué diverses notes intéressantes et c’est lui qui décrit le Géographe » (p. 560-561). Mündler lui avait vendu vers décembre 1862 Fille debout au virginal de Vermeer, aujourd’hui à la National Gallery de Londres (voir Frances Suzmann Jowell, 2003, « Thoré-Bürger’s art collection : ‘a rather unusual gallery of bric-à-brac’ », Simiolus, vol. 30, p. 87, note 172). Mündler demeure toujours d’actualité pour ses innombrables attributions et ses mises en valeur d’artistes oubliés. Son approche est fondée sur l’établissement minutieux de la biographie des artistes et sur son œil de connaisseur.
Une situation comme celle de Mündler, dans l’impossibilité d’intégrer durablement un musée, est un fait qui a été déploré et a contribué, d’après nous, à encourager les États européens, dès la fin du XIXe siècle, à confier leurs collections artistiques non plus à des personnages du monde artistique (graveurs, peintres, sculpteurs) comme c’était le cas depuis la Renaissance, mais à des scientifiques formés dans les sciences humaines.
David Mandrella
Principales publications
Cette rubrique demeure très difficile à établir car Mündler ne signe que rarement ses articles. Il utilisa fréquemment les initiales « oµ » ou préféra tout simplement garder l’anonymat. Nous n’avons pas signalé les articles dont l’attribution ne nous paraissait pas certaine.
Ouvrages et catalogues d’expositions
Essai d’une analyse critique de la notice des tableaux italiens du musée national du Louvre accompagné d’observations et de documents relatifs à ces mêmes tableaux. Paris : s. n., 1850.
Articles
- « Aus Paris. Versteigerung Orléans ». Kunstblatt, 1851, 25, p. 199-200.
- « Aus Paris ». Kunstblatt, 1851, 26, p. 208.
- « Paul Delaroches neuestes Bild : Marie Antoinette vor ihren Richtern ». Kunstblatt, 1851, 27, p. 209-210.
- « Zeitung. Aus Paris ». Kunstblatt, 1851, 27, p. 214-215.
- « Zeitung. Aus Paris ». Kunstblatt, 1851, 27, p. 223-224.
- « Pariser Kunstausstellung von 1850-1851 ». Kunstblatt, 1851, p. 90-91, 99-101, 108-110, 113-115, 122-124, 194-195, 201-202, 217-218, 251-254, 260-261, 307-309, 316-317.
- « Pariser Kunstausstellung von 1852 ». Kunstblatt, 1852, 20, p. 170-172, 253-255, 262-264, 271-273, 278-280, 288-291, 295-297, 304-305, 312-314, 322-323, 332-335.
- « Zeitung. Paris. Versteigerung Ludwig Philipp ». Kunstblatt, 1853, 6, p. 52.
- « Zeitung Paris ». Kunstblatt, 1853, 24, p. 208-209.
- « Die Pariser Kunstausstellung von 1853 ». Kunstblatt, 1853, 33, p. 290-292, 306-308, 314-317.
- « Die Baron von Mecklenburg’sche Gemäldesammlung in Paris ». Kunstblatt, 1855, 1, p. 5-7.
- « Die Weltausstellung ». Kunstblatt, 1855, 17, p. 151-152.
- « Aus dem Pariser Kunstpalast ». Kunstblatt, 1855, p. 182-184, 226-228, p. 261-263, 269-271, 279-281, 288-290, 296-299, 316-317, 323-324.
- « Florenz. Die neuentdeckten Fresken von Masaccio in S. Maria Novella ». Kunstblatt, 1858, 11, p. 293-295.
- « Die Apokryphen der Münchener Pinakothek und der neue Katalog ». Rezensionen und Mittheilungen über bildende Kunst, 1865, 4, p. 353-357, 363-365, 369-374
- « J. Louis Ernest Meissonnier ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1866, I, p. 173-179.
- « Apollo und Marsyas. Oelgemälde von Rubens ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1866, I, p. 225-236 (voir à ce propos aussi « Apollo und Marsyas von Rubens ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1867, II, p. 152).
- « Korrespondenzen. Aus Paris ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1866, I, p. 29-32, 145-147.
- « Pariser Versteigerungen ». Beiblatt zur Zeitschrift für Bildende Kunst, 1866, I, 5 (mars), p. 21-22.
- « Pariser Versteigerungen ». Beiblatt zur Zeitschrift für Bildende Kunst, 1866, I, 12 (1er juin), p. 71-73.
- « Pariser Versteigerungen ». Beiblatt zur Zeitschrift für Bildende Kunst, 1866, I, 12 (15 juin), p. 82-83.
- « Recensionen. J. A. Crowe & G. B. Cavalcaselle, A new History of Painting in Italy, etc., Londres, J. Murray, vol. III, 1866 ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1867, II, p. 276-280, 299-304.
- « Recensionen. G. F. Waagen. Die vornehmsten Kunstdenkmäler in Wien. 1. Theil, Wien, 1866, Verlag von Wilh. Braunmüller ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1867, II, p. 46-49.
- « Einige Worte über Dr. Ernst Försters „Raphael“ ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1867, II, p. 197-199, 223-226.
- « Korrespondenz. Aus Paris ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1867, II, p. 71-75, 148-151.
- « Pariser Versteigerungen ». Beiblatt zur Zeitschrift für Bildende Kunst, 1867, II, n° 9 et 10 (29 mars), p. 74-76.
- « Pariser Versteigerungen ». Beiblatt zur Zeitschrift für Bildende Kunst, 1867, II, n° 11 (12 avril), p. 90-91.
- « Pariser Versteigerungen ». Beiblatt zur Zeitschrift für Bildende Kunst, 1867, II, n° 16 (28 juin), p. 133-136.
- « Meisterwerke der Braunschweiger Galerie. In Radirungen von William Unger. Der Heiratskontrakt, Oelgemälde von Jan Steen ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1868, III, p. 190-194.
- « Recension. Die vornehmsten Kunstdenkmäler in Wien. Von G. F. Waagen, 2. Theil, Wien, 1867, Verlag von Wilh. Braunmüller ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1868, III, p. 116-118.
- « Korrespondenzen. Aus Paris ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1868, III, p. 118-124, 204-207, 276-280.
- « Recensionen. Ernst Förster. Zweiter Band, Leipzig, T. O. Weigel », Zeitschrift für Bildende Kunst, 1868, III, p. 273-276, 298-301, 1869.
- « Liste d’estimation des peintures de la galerie Esterházy d’Otto Mündler », parue en hongrois en 1909 in Az Országos Magyar Szépmüvészeti Múzeum állagai, I. Budapest, 1909, p. 3-40.
- « Beiträge zu Jacob Burckhardt’s Cicerone. Abtheilung Malerei ». Jahrbücher für Kunstwissenschaft, 1869, II, p. 259-324 (voir aussi Jacob Burckhardt, Der Cicerone, 2e éd., publié par A. von Zahn, Leipzig, 1869, avec de nombreux ajouts de Mündler, publié avec l’accord de Burckhardt qui ne voulait pas remanier son livre ; Der Cicerone a été revue et augmenté une dernière fois en 1874 par des ajouts, entre autres, d’Otto Mündler, de Wilhelm Bode : Beiträge zu Burckhardts Cicerone. III. Ausgabe, Leipzig, 1874).
- « Charles Lock Eastlake ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1869, IV, p. 93-101-121.
- « Recensionen. Einige Worte der Kritik über Dr. Rudolf Marggraff’‚ Katalog der k. Gemälde=Galerie in Augsburg ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1869, IV, p. 161-166.
- « Die Versteigerung der Galerie Delessert ». Beiblatt zur Zeitschrift für Bildende Kunst, 1869, IV, 13 (16 avril), p. 121-123.
- « Meisterwerke der Kasseler Galerie, in Radierungen von W. Unger », Zeitschrift für Bildende Kunst, 1870, V, p. 202-204.
- « Die Versteigerung der Sammlungen von San Donato ». Zeitschrift für Bildende Kunst, V, 1870, p. 211-213.
- « Korrespondenz. Aus Paris ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1870, V, p. 85-89.
- Meyer Julius Meyer, dir. – Allgemeines Künstler-Lexikon. Leipzig, 1872, 1878, 1885 (seulement trois volumes parus) [Mündler a mis sa documentation à la disposition de Meyer qui signe certaines notices de son nom].
- Kugler Franz. – Handbuch der Kunstgeschichte. Stuttgart, 1872 [dans cette nouvelle édition, la documentation de Mündler a été utilisée pour actualiser ce vieux classique].
Bibliographie critique sélective
- Lützow Carl (von). – « Otto Mündler † ». Beiblatt zur Zeitschrift für Bildende Kunst, 1870, V, 14 (6 mai), p. 113-115 : mort le 14 avril à Paris.
- Clément Charles. – La Chronique politique des arts et de la curiosité. Paris : supplément de la Gazette des Beaux-arts, 1870, 9e année, n° 17, 24 avril (publié la première fois dans le Journal des débats).
- Woltmann Alfred. – « Otto Mündler ». Nationalzeitung, Berlin, 8 mai 1870, p. 1-2.
- Lübke Wilhelm. – « Otto Mündler ». Zeitschrift für Bildende Kunst, 1871, VI, 1871, p. 1-7.
- Morelli Giovanni. – Kunstkritische Studien über italienische Malerei. Leipzig, 1890, I, p. 245-246.
- Bode Wilhelm. – Mein Leben. Berlin : H. Reckendorf, 1930, I, p. 71-72.
- Borenius Tancred. – « Eastlake’s travelling agent ». The Burlington Magazine, 1943, septembre, vol. lxxxiii, n° 486, p. 211-216.
- Friedländer Max J. – Von Kunst und Kennerschaft. Oxford-Zurich, 1946, p. 148.
- Kultzen Rolf. – « Otto Mündler als Briefpartner Wilhelm von Bodes ». In Steigerwald Frank Neidhart, dir., Martin Gosebruch zu Ehren. Festschrift anlässlich seines 65. Geburtstages am 20. Juni 1984, Munich, 1984, p. 184-191.
- Togneri Dowd Carol, Anderson Jaynie. – « The Travel Diaries of Otto Mündler 1855-1858 ». Walpole Society. Londres : W. S. Maney and Son, 1985, 51, p. 1-349.
- Levi Donata. – Cavalcaselle. Il pioniere della conservazione dell’arte italiana. Turin : G. Einaudi ed., 1988, p. 38, 47, 76, 77, 109-111, 209-210.
- Kultzen Rolf. – « Giovanni Morelli als Briefpartner von Otto Mündler ». Zeitschrift für Kunstgeschichte, 1989, 52, p. 373-401.
- Kultzen Rolf. – « Einiges über die kunsthistorischen Leitbilder Otto Mündlers ». In Andreas Beyer, Vittorio Lampugnani et Gunter Schweikhardt, dir., Hülle und Fülle. Festschrift für Tilmann Buddensieg, Alfter, 1993, p. 323-335.
- Götze Barbara. – « Jahresbericht. Zentralarchiv ». Jahrbuch der Berliner Museen. Berlin : Gebr. Mann, 1994, 36, p. 313-314.
- Stockhausen Tilmann (von). – « Ein Michelangelo für Berlin ? Otto Mündler und Gustav Friedrich Waagen ». Kunstchronik, 1995, mai, carnet 5, p. 177-182.
- Anderson Jaynie. – « Otto Mündler ». The Dictionary of Art, Londres, 1996, 22, p. 296.
- Kultzen Rolf. – « Otto Mündler als Freund und Förderer des jungen Bode ». In Thomas W. Gaehtgens et Peter-Klaus Schuster, dir., Kennerschaft : Kolloquium zum 150sten Geburtstag von Wilhelm von Bode. Jahrbuch der Berliner Museen, p. 49-55.
- Stockhausen Tilmann (von). – « Otto Mündler als Agent der Berliner Gemäldegalerie ». Jahrbuch der Berliner Museen, 1997, 39, p. 99-113.
- Götze Barbara. – « Quellen zur Kunstgeschichte : Otto Mündler – Tagebücher ». Jahrbuch der Berliner Museen, 1997, 39, p. 115-122.
- Kultzen Rolf. – « Notice Otto Mündler ». In Neue deutsche Biographie, publié par la Commission historique auprès de l’Académie bavaroise des sciences, XVIII, p. 528-529, Munich, 1997
- Kultzen Rolf. – « I rapporti di Otto Muendler con la cerchia dei fondatori dell’Instituto Tedesco ». In Max Seidel, dir., Storia dell’arte e politica culturale intorno al 1900 : la fondazione dell’Instituto Germanico di Storia del Arte di Firenze : actes du colloque, Florence, 21-24 mai 1997. Venise : Marsilio, 1999, p. 377-390.
- Sciolla Giovanni Carlo. – « I Piazza de Lodi nei ‘Travel Diaries’ di Otto Mündler ». In Monja Faraoni, dir., Passione è cultura : Scritti per Tino Gipponi. Milan : Mondadori Electa, 2007, p. 193-201.
Sources identifiées
Berlin, Staatliche Museen zu Berlin
- Preussischer Kulturbesitz / Zentralarchiv (SMB-PK/ZA), Depositum Mündler et Nachlass Meyer
Londres, National Gallery
- « Le Journal de voyage, 1855-1858 » et un rapport d’un voyage à travers l’Allemagne et la France en automne 1864
Paris, archives centrales des musées nationaux
- Différentes lettres, P 5 (22 janvier 1849, 30 novembre 1859, 3 avril 1869), P 6 (2 avril 1852, 29 avril 1852, 16 mai 1662, 16 mai 1863, 23 juin 1863), cote P 21 (novembre 1867, 12 septembre 1869)
Différentes institutions conservent ses lettres, parmi lesquelles
Paris, bibliothèque de la Sorbonne
- Lettre du 19 février 1853 ; MSVC 240, publié dans Correspondance générale Victor Cousin, t. XXVII