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MARMOTTAN, Paul
Mis à jour le 10 février 2010(26 août 1856, Paris – 15 mars 1932, Paris)
Auteur(s) de la notice : LEBEN Ulrich
Profession ou activité principale
« Amateur – connaisseur », auteur, collectionneur
Autres activités
Auteur, historien, critique d’art, collectionneur et mécène
Sujets d’étude
Artistes du Nord, Art français, Napoléon, les arts en France et en Europe sous le Premier Empire, le Code civil, les arts décoratifs à l’époque de l’Empire
Carrière
1865-1874 : élève au collège de Juilly
1869-1870 : séjour à Bonn et voyages en Allemagne rhénane
1874-1876 : voyage en Italie et en Égypte
1879 : premier voyage en Suisse, visite à Arenenberg
1880 : thèse de droit
1882 : acquisition par Jules Marmottan (père de Paul) de l’hôtel particulier, futur musée Marmottan, acheté aux héritiers de Christophe Edmond Kellermann, duc de Valmy
1882-1883 : conseiller de préfecture à Évreux
1891 : voyage en Suisse
1892 : voyage en Pologne et en Russie à Saint-Pétersbourg
1890, 1896, 1900, 1901, 1909 et 1913 : voyages en Belgique et en Allemagne
1890-1920 : construction de sa bibliothèque à Boulogne-Billancourt
1894 : officier de l’Instruction publique
1898 : voyage en Italie (Gênes)
1904 & 1905 : voyage en Italie (Turin)
1907 : construction de la galerie des estampes à côté de la bibliothèque à Boulogne
1932 : décès
1934 : ouverture du musée Marmottan dans la maison du collectionneur
Étude critique
Résumer la vie de Paul Marmottan (1856-1932) à sa seule qualité d’historien de l’art serait omettre la vocation d’un érudit qui, durant toute sa vie, s’employa à faire converger une insatiable curiosité et l’enthousiasme éclairé d’un amateur et collectionneur, dont l’aisance financière permettait largement de mettre tous les moyens au service de ses ambitions et donner vie à de grands idéaux philanthropiques. Paul Marmottan, esprit vif et animé par une passion unique, l’histoire et la culture sous l’Empire, ne s’est pas contenté, en effet, d’être un historien d’art et un collectionneur, Paul Marmottan apporta au monde de l’art une contribution des plus avancées, enrichissante pour l’avenir de la recherche, en particulier sur les peintres du nord, les biographies de personnages historiques sous l’Empire et la connaissance du style.
Dans l’étude et la connaissance de l’art du XIXe siècle et la recherche sur l’Europe napoléonienne en tant que période historique, Paul Marmottan est considéré comme précurseur pour son époque. On lui doit notamment la reconnaissance de l’époque Empire comme centre d’intérêt et la volonté de conserver, puis de pérenniser des collections qui, fruit du travail d’une vie, furent intégralement léguées pour la postérité à l’Institut qui porte son nom : le musée Marmottan, rue Louis-Boilly à Paris et la bibliothèque située à Boulogne-Billancourt. Amateur éclairé, Paul Marmottan est aussi reconnu pour avoir été un grand philanthrope, à travers de généreux legs à l’Assistance publique, qui serviront au financement de l’hôpital Marmottan.
Fils d’industriel – son père Jules Marmottan (1829-1883) était directeur de la Société houillère de Bruay (Pas-de-Calais), Paul se destinait à une carrière dans l’administration. Après des études de droit et un stage à l’étude de maître Sénart, il est nommé, en 1881, conseiller de préfecture à Évreux (Eure). Alors qu’un chemin de carrière semblait lui être tout tracé, le jeune Paul Marmottan démissionne de son poste en 1883. À la suite du décès précoce de son père, il hérite d’une fortune lui permettant de se retirer de l’administration et de poursuivre ses activités, sans plus avoir à n’être rattaché à aucune hiérarchie universitaire ou administrative. Il renonce de ce fait aux distinctions et décorations de la République. À l’opposé de son père, fait officier de la Légion d’honneur, Paul Marmottan ne sera gratifié d’aucune distinction, pas même celle de l’Académie de beaux-arts à qui il léguera ses collections.
Une liberté d’esprit qui, outre une vie confortable de rentier et de collectionneur passionné, lui offre de poursuivre des ambitions de recherche avec l’engagement d’un professionnel, ce qui le distinguera d’autres amateurs et lui apportera les honneurs des critiques de son vivant. Tout à ses recherches, il est élu membre de la Commission du vieux Paris et membre fondateur de la Société de la Sabretache en 1890, société à l’origine de la fondation du musée de l’Armée aux Invalides. À partir de 1894, Paul Marmottan est nommé officier de l’Instruction publique. Célibataire endurci, il se concentre sur ses activités de recherche, voyages et collections. Il achète à Paris et en France, mais ne manque jamais de consulter les marchands et libraires spécialisés, rencontrés lors de ses voyages. Sur le marché, il avait la réputation d’acheter au plus juste prix, ce qui ne l’empêchait pas de se montrer d’une grande générosité, donnant énormément aux musées de province. Dans un fragment autobiographique, Marmottan se décrit lui-même sous le pseudonyme de Max Taverny, brossant une fidèle description de sa personne : « Max était artiste, mais n’avait pas de spécialité. Son goût, devenu pur au contact de son père, grand collectionneur d’objets d’art, s’était formé en outre par de nombreux voyages, où lui étaient passés sous les yeux les principaux chefs-d’œuvre connus tant en Italie qu’en Allemagne. Amateur de tableaux, anciens surtout, il connaissait les écoles hollandaises et flamandes et négligeait pour elles toutes les autres. »
Doté de grandes facultés d’écriture, Paul Marmottan fut, dès l’âge de 21 ans, un infatigable auteur, dont le nombre de publications et articles de sa bibliographie complète dépasse largement les 200 titres. Ses premiers écrits, un recueil de poèmes publié à compte d’auteur, intitulé Les Primevères, exprime la banale mélancolie d’un jeune homme à mi-chemin entre l’adolescence et la vie adulte. À partir des années 1880 débute une série incessante et compulsive de publications d’articles. Sa vie durant, Marmottan publiera aussi bien dans de petites feuilles de Sociétés historiques de quartier que dans les grandes revues de l’époque, comme la Gazette des Beaux-Arts, ou la Revue des études napoléoniennes. Tout jeune homme, il débute avec la publication de feuilletons dans la revue Passy-Paris, le Bulletin de Neuilly, le Bulletin d’Auteuil-Passy et autres publications consacrées à l’histoire de Paris. S’intéressant au départ à l’historique de ses quartiers d’enfance parisiens, il s’orientera par la suite vers les artistes du nord. Suivront des contributions à toutes les grandes revues de l’époque, telles que la Revue de l’art français, les Nouvelles Archives de l’art français,la Revue des études napoléoniennes. Curieusement, on en trouve aussi dans des bulletins comme ceux de la Société protectrice des animaux, ou approchant du sujet de l’art populaire tel que les images d’Épinal. Plus tard, il ne sera plus animé que par une grande passion, l’histoire du Premier Empire. Marmottan est et sera toujours un pionnier pour la recherche analytique de l’histoire de cette époque, à telle enseigne que, même cent ans plus tard, aucun chercheur sur cette époque ne peut ignorer son empreinte.
Dans cette vie de recherche, Paul Marmottan constitue une collection exemplaire de documents, autographes, revues et livres sur l’Empire, qui sont aujourd’hui la base de l’unique bibliothèque spécialisée sur cette époque. Cet assemblage bibliophile est assorti d’une collection de mobilier et objets d’art décoratif authentiques, en grande partie conservée au musée Marmottan. Les collections d’art, de documents d’archives et de livres assemblées par le collectionneur demeurent de nos jours une ressource historique incontournable à qui s’intéresse de près à la recherche de l’époque Empire.
La particularité et la nouveauté de l’approche de Marmottan dans ses recherches historiques est de s’être toujours fondé sur l’observation d’une œuvre et l’étude d’un document ou d’une archive, établissant un précieux addendum au travail de synthèse, du jamais vu à l’époque.
Marmottan n’est pas seulement considéré comme un curieux. C’est également un connaisseur pour qui le contact immédiat avec une pièce d’archive ou un dessin signé peut donner vie et réalité à un moment de l’histoire, à un nom d’artiste, à la figure-clef d’un événement. Il lie ainsi l’histoire à l’humain, donnant à celle-ci une dimension de proximité, ce qui fait de lui le précurseur d’une nouvelle approche historique par la synthèse des faits divers constituant une situation. Cette approche trouve plus tard sa suite dans les analyses historiques et culturelles d’un Norbert Elias ou d’un Aby Warburg, à l’origine d’une nouvelle école d’histoire de l’art et qui, dans tout le XXe siècle, apporta un changement fondamental dans la discipline et une influence considérable sur sa formation aux États-Unis.
Après avoir été admis comme élève au collège de Juilly, internat catholique rigoureux fondé au XVIIe siècle par les pères de l’Oratoire de France à la demande de Louis XIII, l’adolescent eut à l’initiative de son père l’opportunité de passer une partie de sa scolarité dans une institution rhénane à Bonn. C’est grâce à cela que Marmottan, dès sa prime jeunesse, eut l’occasion de se forger une âme européenne qui lui servit plus tard dans la poursuite de ses recherches au niveau international. Il mit à profit son séjour en Allemagne en visitant intensément le pays. Hélas, ce séjour fut interrompu par l’éclatement de la guerre de 1870-1871, qui le ramena à Paris où il vécut désespérément la défaite de la France. La paix revenue, le jeune Paul Marmottan reprend très vite le cours de ses voyages, qui le mènent en Italie et en Égypte. Dans les années suivantes et jusqu’à un âge avancé, Paul Marmottan reste friand de voyages en Europe qui, grâce à de petits carnets de route, humbles vade-mecum précieux relatant chaque itinéraire et impressions de voyage, sont bien documentés. Ces voyages ont joué un rôle déterminant dans la vie de Paul Marmottan, lui ouvrant différents champs d’intérêt et l’aidant à comprendre très tôt le sens de sa vocation. Pour l’essentiel, il sut très tôt orienter ses passions et les poursuivre tout au long de sa vie, sans jamais perdre de vue la mission première : recherche et connaissance de l’Europe et de la France sous l’Empire. En ce sens, poursuivre l’étude et la recherche sur une époque encore délaissée par les contemporains et y percevoir les fondations du monde moderne peut être qualifié de novateur.
Cet attrait du nouveau est déjà présent dans le fragment autobiographique écrit sous le pseudonyme de Max Taverny : « Max dépensait presque tout son argent en achetant des tableaux, portraits miniatures, gravures, bronzes, médailles, livres, faïences. Il aurait traversé Paris sans fatigue pour aller voir un intérieur de Bega ou de Van Ostade ou quelque miniature bien conservée dans le goût d’Augustin. Ajoutons à cela sa passion pour les lettres, non moins vive que celle qu’il nourrissait pour les arts, et nous aurons justifié le titre d’artiste sans spécialité que nous lui avons décerné. »
Dénichant des tableaux au hasard des ventes publiques ou en simple chineur, Marmottan se forge une connaissance solide, apprenant ainsi à reconnaître les signatures, les manières ou comment reconstituer une œuvre peinte. À force de visiter les fonds d’archives, d’acquérir ou de faire copier des documents, de regrouper des témoignages, l’historien-amateur parvient à restituer le contexte d’un événement. En procédant ainsi dans ses recherches, Marmottan s’avère un homme du concret, du constat. Son génie, tout prosaïque, consiste à tisser, d’une pièce d’archives à une autre, une toile d’où émergent les caractères des Napoléonides. Les recherches qu’il mène sur les membres de la famille de Napoléon permettent de faire la lumière sur des personnalités qui, bien que liées par la parenté, suivent des destinés propres.
Paul Marmottan fut à bonne école pour forger son esprit de collectionneur, puisque son père fut lui-même amateur et collectionneur de primitifs nordiques et fidèle client du marchand Brasseur installé à Cologne. On s’étonne que, issu d’une famille de grande fortune en France et étant donné l’ampleur de ses moyens financiers, il se soit contenté dans ses achats de collections modestes de petits maîtres, alors qu’il aurait aisément pu s’offrir de grandes œuvres, encore facilement accessible à l’époque sur le marché de l’art. Élargissant son intérêt à une époque plus récente et d’apparence plus banale, il s’intéresse très tôt aux peintres du nord de la France de la fin du XVIIIe et début du XIXe. On lui doit les premières biographies d’Antoine Watteau de Lille ou de Louis Boilly, dont il sut acquérir un des plus imposants ensembles de portraits. Il publiait également une recherche inédite sur le peintre Pierre-Henri de Valenciennes, auteur en 1801 d’un traité sur le paysage. Les peintres de Barbizon et les impressionnistes avaient condamné les œuvres de ces peintres, les faisant tomber dans l’oubli. C’est la recherche de Marmottan qui permit de retrouver dans leurs œuvres un art original que certains représentants comme Victor Bertin ou Jean-Joseph-Xavier Bidauld firent ressurgir, influençant eux-mêmes des artistes comme Jean-Baptiste Corot. En 1886, Paul Marmottan publie, sur les maîtres de l’école française de peinture entre 1789 et 1830, des textes constitués essentiellement de biographies, qu’il associa à l’acquisition d’œuvres, créant ainsi des ouvrages-clés, aujourd’hui considérés comme des références. Historien de l’art à l’esprit pratique, Marmottan a l’idée d’enrichir ses ouvrages d’exemples concrets sous la forme de planches photographiques, autre grande nouveauté pour l’époque.
Marmottan fut l’un des premiers à avoir l’intuition que l’Europe dite napoléonienne n’était point juste un fragment d’histoire, mais le théâtre d’un passage décisif au monde moderne. Ses nombreux voyages à travers l’Europe lui permirent d’acquérir systématiquement chez des libraires spécialisés, les journaux, périodiques, guides, almanachs, descriptions et recueils économiques et administratifs sur le sujet, réunissant ainsi les témoignages dont il ferait usage dans ses propres articles et qui constitueraient autant de pierres à l’édifice pour les futurs chercheurs. La collection des ouvrages et documents de la bibliothèque Marmottan constitue ainsi le principal aboutissement de ses activités pour l’ensemble du monde de l’histoire de l’art.
Au soir de sa vie, Marmottan était perçu comme un modèle de collectionneur hors pair. On en veut pour preuve la description d’un autre amateur de l’époque napoléonienne, le jeune Mario Praz, qui, dans un de ses écrits relate avec admiration sa visite à la demeure parisienne de Paul Marmottan.
Ulrich Leben
Principales publications
- Les Primevères, poésies. Paris : Sandoz et Fischbacher, 1877.
- L’École française de peinture (1789-1830). Paris : H. Laurens, 1886.
- Les Statues de Paris. Paris : H. Laurens, 1886, 256 p.
- « Introduction ». In Guiffrey Jules, La Tapisserie de la chaste Suzanne : notice historique et critique. Paris : E. Plon, 1887.
- Les Peintres de la ville de Saint Omer depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours. Paris : Plon, Nourrit et Cie, 1888, VI-43 p.
- Les Peintres de la ville d’Arras depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours. Paris : Plon, Nourrit et Cie, 1889, V-64p.
- Jacques-Albert Gérin, peintre valenciennois du XVIIe siècle. Paris : E. Lechevalier, 1893, VIII-44 p.
- Bonaparte et la république de Lucques (1801-1805). Paris : H. Champion, 1896.
- Le Royaume d’Étrurie (1801-1807). Paris : P. Ollendorff, 1896.
- Lettres de Mme de Laplace à Élisa Napoléon, princesse de Lucques et de Piombino. Paris : A. Charles, 1897.
- Documents sur le royaume d’Étrurie (1801-1807). Paris : É. Paul, 1900, VII-80 p.
- Les Arts en Toscane sous Napoléon. La princesse Élisa. Paris : H. Champion, 1901, 304 p.
- Le Palais du Roi de Rome à Chaillot. Paris : P. Chéronnet, 1912, 80 p.
- Le Peintre Louis Boilly (1761-1845). Paris : H. Gateau, 1913, 72 pl. et fig.
- Le Palais impérial de Strasbourg. Paris : Félix Alcan, 1917, 218 p.
- Le Pont d’Iéna. Paris : P. Chéronnet, 1917, 64 p.
- Une grande marque d’horlogerie française sous Napoléon : Abraham-Louis Bréguet. Paris : L. Maretheux, 1923, 2 pl.
- Un architecte des Consuls et de Murat : Étienne Chérubin Leconte. Paris : A. Picard, 1925, 42 p.
- Le Style Empire : architecture et décors d’intérieurs.T. IV. Étude critique et descriptive. Paris : F. Contet, 1927.
Articles
- « Le Musée Carnavalet ». Journal des beaux-arts et de la littérature de Bruxelles, Louvain, 1886, 20 p.
- « Louis et François Watteau, dit Watteau de Lille ». L’Union artistique du Nord, 1889.
- « Les Peintres de Bar-le-Duc depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours ». La Lorraine artiste, Nancy, 1890, 14 p.
- « Bonaparte et l’Archipel Toscan ». Carnet de Sabretache, vol. VII, 1899, p. 614-648.
- « Le Général Menou en Toscane ». Carnets de Sabretache, n° 122, Paris, 1903.
- « Bagatelle, parc de chasse sous l’Empire et la Restauration ». Bulletin de la commission municipale historique et Artistique de Neuilly-sur-Seine, 3e année, Nogent-le-Rotron : imprimerie Daupeley-Gouverneur, 1905 ,p. 35-44.
- « Commandes de Napoléon aux peintres et sculpteurs ». Carnets de Sabretache, n° 162, Paris, 1906.
- « La Glaive de cérémonie du maréchal Murat ». Carnets de Sabretache, Paris, 1906.
- « La Question de l’attelage des chiens en France. Ses inconvénients et ses dangers ». Bulletin de la Société protectrice des animaux, SPA, Paris, 1909.
- « Courrier sur le mobilier de l’ancien Château de Neuilly ». Bulletin de la Commission de Neuilly. Paris : Chéronet, 1909.
- « Sur la protection des animaux dans deux grandes villes d’Allemagne : Berlin et Francfort ». Rapport présenté au Conseil de la Société protectrice des animaux de Paris en octobre 1910, Paris, 1910.
- « Le Palais du Roi de Rome à Chaillot ». Bulletin de la Société historique d’Auteuil Passy, Paris, 1912, 80 p.
- « Le Palais impérial de Strasbourg ». Revue des études napoléoniennes, Paris, septembre-octobre 1915, mai-juin 1916.
- « Le Pont d’Iéna ». Bulletin de la Société historique d’Auteuil et de Passy, Paris, 1917, 64 p.
- « Murat à l’Élysée ». Bulletin de la Société historique des 8e et 17e arrd. de Paris, Paris, 1919, p. 1-13.
- « Commandes de Napoléon aux artistes entre 1805 et 1810 ». Carnets de Sabretache, n° 271, Paris, 1921, p. 176-193.
- « Joseph Bonaparte et les Piranèsi ». Revue des études napoléoniennes, t. I, Paris, 1923.
- « L’Hôtel Marbœuf, 31 rue du Faubourg Saint-Honoré, historique ». Annexe au procès-verbal de la séance du 29 mars 1924 de la Commission du Vieux Paris, Ville de Paris, 1924,p. 1-20.
- « Lucien, ministre de l’Intérieur et les Arts ». Revue des études napoléoniennes, Paris, 1925.
- « La Grande Duchesse Élisa et Fouché ». Revue d’histoire diplomatique, Paris, octobre-décembre 1926.
- « Sur la tapisserie de Neuilly ». Bulletin de la Commission historique de Neuilly, Neuilly, décembre, 1926.
- « Un tapis historique de la Savonnerie retrouvé ». Revue Napoléon, la revue du XIXe siècle, Paris, 1926.
- « Le Paysagiste Nicolas-Didier Boguet (1755-1839) ». Gazette des Beaux-Arts, 1925, p.
- « Le Peintre Louis Gauffier (1712-1801) ».1926, Gazette des Beaux-Arts, mai 1926, p. 281-300.
- « La Jeunesse du peintre Fabre ». Gazette des Beaux-Arts,aris, 1927.
- « Nouvelles Commandes de tableaux militaires ». Contribution à l’histoire de l’art sous Napoléon, carnets de Sabretache, Paris, 1928.
- « Joseph Bonaparte à Morefontaine, 1800-1803 ». La Nouvelle Revue, Coulommiers, 1929.
- « émoires et Documents, plans des biens de la Couronne sous Napoléon ». Revue des études napoléoniennes, XVIIIe année, t. XXIX, 1929, p. 44-50.
- « Le Rôle européen de la Pologne ». La Nouvelle Revue, Paris, 1930.
Bibliographie critique sélective
- Foucart Bruno. – « Célébrations nationales 2006 Arts, Paul Marmottan ». Paris, 27 août 1856-15 mars 1932.
- Carnoy Henry. – Extrait des grands dictionnaires biographiques internationaux. Paris : H. Carnoy, 1898.
- Fleuriot de Langle Paul. – Bibliothèque Paul Marmottan. Guide analytique, Boulogne-sur-Seine. Paris : bibliothèque Paul-Marmottan 1938.
- Gerard Hubert. – « Sculptures and Bronzes of the first Empire ». In Apollo, juin 1976, vol. CIII, p. 464-471, n° 172.
- « Académie des beaux-arts, musée Marmottan. L’Empire ». In ABC Décor, hors série, juillet 1977.
- « L’Europe sous les Aigles », Editorial.
- Ledoux-Lebard Denise. – « A notable collection of Empire Furniture », p. 472-478.
- Foucart Bruno. – « The taste for a moderate Neo-Classicism », p. 480-487.
- Hauterives Arnaud (d’) et Delafond Marianne, dir. – Jules et Paul Marmottan, collectionnurs : [catalogue de l’exposition], Paris, musée Marmottan, 1990.
Sources identifiées
Pas de sources recensées à ce jour
En complément : Voir la notice dans AGORHA