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MACON, Gustave
Mis à jour le 19 février 2009(Hirson [Aisne], 26 mai 1865 – Paris, 1er novembre 1930)
Auteur(s) de la notice :
GARNIER-PELLE Nicole
Profession ou activité principale
Secrétaire, conservateur de musée
Autres activités
Historien, historien de l’art
Sujets d’étude
Histoire de Chantilly, du château, du domaine et de la ville ; histoire du duc d’Aumale
Carrière
1876-1880 : études au petit séminaire Saint-Léger de Soissons
1880-1883 : études à l’institution Saint-Jean de Saint-Quentin
1883 : obtention du baccalauréat ; devient attaché au secrétariat particulier de Henri d’Orléans duc d’Aumale (1822-1897), puis chargé de la bibliothèque et des archives
1892 : nommé par le duc d’Aumale conservateur adjoint du musée Condé ; par un codicille à son testament, le duc d’Aumale prie l’Institut de confirmer Gustave Macon dans ses fonctions de conservateur-adjoint du musée Condé après sa mort
1897 : devient le premier conservateur-adjoint du musée Condé, à la mort du duc d’Aumale
1930 : meurt à Paris d’une congestion
Chevalier de la Légion d’honneur et de l’Ordre de Charles III d’Espagne
Étude critique
Second fils de Jean-Baptiste-Constant Macon, brigadier forestier puis, en 1872, garde général du domaine du Nouvion-en-Thiérache, propriété du duc d’Aumale, Gustave-Auguste Macon fut à partir de 1883 secrétaire du duc d’Aumale, puis conservateur de la bibliothèque et des archives, et enfin, à partir de 1892, le premier conservateur-adjoint du musée Condé, du vivant même du duc d’Aumale. La donation du duc d’Aumale en 1886 définissait les fonctions de conservateur-adjoint : sous les ordres des trois conservateurs représentant trois des cinq académies de l’Institut de France, « un conservateur-adjoint et résidant à Chantilly sera chargé de la garde et de l’entretien du musée et des collections ». En 1892, le duc, par un codicille à son testament, demanda que Macon continue d’occuper cette fonction après sa mort. Connaissant mieux que personne les intentions et les souhaits du donateur de Chantilly, Macon consacra son existence à les réaliser avec un dévouement exemplaire, résidant jusqu’à sa mort en 1930 dans son appartement de fonction du château d’Enghien – des rumeurs ont même laissé supposer que Macon était le fils naturel du duc d’Aumale, bien qu’il soit né en France pendant l’exil du prince en Angleterre (1848-1872).
L’essentiel du travail d’historien de Macon porte sur le domaine de Chantilly et ses collections. Son ouvrage intitulé Les Arts dans la maison de Condé (1903) retrace la vie artistique à Chantilly depuis le Grand Condé en 1643 jusqu’à la mort du duc de Bourbon en 1830. S’appuyant sur les archives des princes de Condé conservées à Chantilly, outre Chantilly, il prend aussi en compte le Palais-Bourbon, demeure parisienne des princes de Condé, dont il restitue la décoration au XVIIIe siècle. Macon, dans son avant-propos, se plaint de la sécheresse de rédaction des registres de compte, dont le plus ancien n’est d’ailleurs que de 1676. Il précise qu’il a « cependant relevé tous les noms d’artistes qui s’y trouvent mentionnés », joignant « d’utiles indications fournies par la correspondance du Grand Condé ou par les inventaires après décès de certains princes » pour « former un dossier aussi complet qu’il peut l’être dans l’état actuel des archives de Chantilly » : tel est l’objectif du remarquable travail d’historien mené par Macon tout au long de sa vie, fondé sur l’exhaustivité des dépouillements d’archives et l’ampleur de la collecte documentaire. Entremêlé de citations d’archives ou de mémoires du temps, cet ouvrage est la base de la publication plus complète intitulée Chantilly et le musée Condé que Macon fera paraître en 1910 et qui sera rééditée en 1925. Les Arts dans la maison de Condé reste le seul ouvrage où Macon tente de faire de l’histoire de l’art, agrémentant son volume de reproductions des œuvres conservées à Chantilly et tentant des rapprochements entre documents d’archives et œuvres d’art. Mais Macon reste avant tout un homme d’archives, il n’a pas l’œil d’un historien d’art, son terrain de prédilection est la découverte et l’exploitation de documents inédits. C’est en quoi son œuvre reste aujourd’hui indispensable à qui veut connaître Chantilly car ses ouvrages sont encore totalement d’actualité.
Avec Chantilly et le musée Condé, Macon donne la synthèse sur Chantilly que l’on attendait de lui. Il traite l’histoire du château depuis ses origines, démêle à partir de documents d’archives l’histoire complexe de Chantilly à la fin du Moyen Âge. Maîtrisant parfaitement son sujet, il parvient à faire revivre ces lieux en citant notamment de larges extraits d’ouvrages de l’époque tirés de la bibliothèque du musée Condé. Dans ce travail, très peu illustré, mais peut-être le plus abouti et le plus réussi de toutes ses publications, il commence selon son habitude par la synthèse historique, mais achève son propos avec des souvenirs plus personnels, évoquant le duc d’Aumale avec toute la force du témoin oculaire. L’ouvrage reste néanmoins homogène, d’une lecture agréable.
La Ville de Chantilly (1908-1912) est caractéristique de ses productions historiques, extrêmement bien documentées et s’appuyant sur les archives du musée Condé qu’il connaissait mieux que personne. En quatre parties, cet ouvrage de fond, réédité en 1989 (c’est le seul ouvrage d’ensemble jamais réalisé sur l’histoire de la ville), permet de retracer la genèse de la ville, étroitement liée à celle du château, qu’il s’agisse de maisons construites au XVIIIe siècle sur l’ordre du prince de Condé dans le cadre d’un plan d’urbanisme dans le prolongement des Grandes Écuries ou de rues épousant le tracé des anciennes allées dessinées par Le Nôtre au XVIIe siècle, car une moitié du parc de Chantilly, aliéné à la Révolution, se trouve maintenant inclus dans la ville. Cet ouvrage de référence étudie également en profondeur l’administration et la vie au XVIIIe siècle à Chantilly au temps des princes de Condé, et publie de nombreux documents tirés des archives du musée.
En 1905 et 1906, Macon publie Historique du domaine forestier de Chantilly, réalisé en hommage à son père (un exemplaire conservé au musée Condé porte une dédicace manuscrite de Macon à celui-ci, dont la vie fut consacrée à la forêt : « À mon cher papa, pour lui montrer que je partage sa passion des bois, tout en ne les parcourant que du coin de mon feu et surtout la nuit »). La première phrase du livre est significative de la méthode de travail de Macon : « Le dépouillement des archives du musée Condé m’a permis d’admirer l’effort continu grâce auquel le domaine forestier de Chantilly, insignifiant au Moyen Âge, s’est développé progressivement pour atteindre toute son ampleur dans le premier tiers du XIXe siècle. » Macon se rend aussi sur le terrain, et s’appuie sur les bornes armoriées mises en place en forêt au temps des Montmorency, pour étayer ses connaissances. De nombreuses cartes aident à la compréhension de l’ouvrage dont l’aridité, l’auteur en était conscient, n’en demeure pas moins certaine. On est néanmoins confondu devant la masse documentaire traitée et maîtrisée. Tout au long de sa carrière d’érudit local, Macon publie les terriers des différents domaines qui environnent Chantilly, exploitant systématiquement les fonds d’archives du musée Condé. Ces publications ne sont que les délassements nocturnes de l’archiviste, qui sa vie durant classe ces fonds dont il établit peu à peu l’inventaire : il sera publié en quatre volumes de 1926 à 1929 peu avant sa mort brutale, et il constitue sans doute son apport le plus important à l’histoire de Chantilly.
De 1913 à 1925, Macon collabore aux publications de la Société de l’Histoire de l’Art français, publiant des documents d’archives conservés au musée Condé qui concernent des peintures du château d’Ecouen (1908), des miniatures sur ivoire du château de Chantilly (1925) ou encore Pierre Desilles, un des architectes du château de Chantilly au XVIe siècle (1927). Dans ces articles, Macon exploite un matériau qu’il connaît bien, comme le terrier de Saint-Maximin, village natal de Pierre Desilles. Mais la plupart de ses travaux d’érudition locale seront publiés grâce à la Société d’histoire et d’archéologie de Senlis, Macon contribuant par son travail d’inventaire à mettre à la disposition de tous les documents d’archives qui nourrissent son travail d’historien.
Nicole Garnier-Pelle, conservateur en chef du patrimoine, chargée du musée Condé
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Un épisode de l’histoire du Nouvion-en-Thiérache. Paris : H. Champion, 1891, t. VI.
- Chantilly. Musée Condé. Itinéraire. Paris : Braun ; Clément et Cie, [1899], t. XXIV-80 p.
- Chantilly, monographie-guide. Senlis : Impr. Administrative et Commerciale, 1901.
- Les Arts dans la maison de Condé. Paris : Librairie de l’Art Ancien et Moderne, 1903, 156 p.
- Historique du domaine forestier de Chantilly. T. I. Forêts de Chantilly et de Pontarmé ; t. II. Forêts de Coye, Luzarches, Chaumontel et Bonés. Senlis : E. Dufresne, 1905-1906.
- Le Duc d’Aumale. Conférence prononcée devant les élèves de l’université des Annales, Chantilly, 25 mai 1908. Collab. de Georges Lafenestre, Alfred Mézières, Omer Vallon. Senlis : E. Dufresne, 1908.
- Les Jardins de Betz, description inédite publiée pour le Comité archéologique de Senlis. Senlis : E. Dufresne, 1908.
- Une fondation du connétable Henri de Montmorency en l’abbaye de la Victoire (1612-1789). Senlis : E. Dufresne, 1908, 14 p.
- La Ville de Chantilly. T. I. Les Origines ; t. II. Formation et Développement (1692-1800) ; t. III. L’Administration et la vie au XVIIIe siècle ; t. IV La Révolution, l’Empire, la Restauration. Senlis : E. Dufresne, 1908-1912.
- La Chapelle de Notre-Dame des Marais, à Nanteuil. Senlis : E. Dufresne, 1909, 28 p.
- Discours prononcés aux obsèques de M. Anatole Gruyer, membre de l’Institut, conservateur du musée Condé […], Chantilly, le 3 novembre 1909, [s. l., s. d.], 30 p.
- Chantilly et le Musée Condé. Paris : H. Laurens, 1910, 300 p.
- L’Étang et la Chaussée de Gouvieux. Senlis : E. Dufresne, 1910, 56 p.
- Montépilloy, les fiefs de Montépilloy (d’après les archives de Chantilly). Senlis : E. Vignon fils, 1912, 56 p.
- Les Fiefs de Chavercy (d’après les archives de Chantilly). Senlis : E. Vignon fils, 1913, 70 p.
- Chantilly. La rive droite du grand canal : Vineuil, Saint-Firmin, le grand parc, notes historiques. Senlis : E. Vignon fils, 1913.
- Le Lys – La Cave – Gouvieux : notes historiques. Senlis : E. Vignon fils, 1916, 64 p.
- Historique des seigneuries de Laversine et de Malassise. Senlis : E. Vignon, 1919, 140 p.
- La Gombrie, notice historique sur les villages de Boissy-Fresnoy et Péroy. Senlis : impr. réunies de Senlis, 1921.
- Chantilly. Les archives, le cabinet des titres. Paris : Champion, 1926-1929, 4 vol.
- Musée Condé à Chantilly. In Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Paris, 1928.
- Chantilly. Le château, le parc, les écuries. Paris : H. Laurens (« Collections publiques de France. Mémoranda »), [s. d.], 64 p.
- Chantilly. The Castle, the park, the stables, translated by M. Veigneau. Paris : H. Laurens (« Collections publiques de France. Mémoranda »), 1929, 64 p.
- Chantilly. Les Peintures. Paris : H. Laurens, [s. d.], 64 p.
- Chantilly. The Painting. Paris : H. Laurens, 1929, 64 p.
- Le Duc d’Aumale en Algérie, 1840-1848. Chantilly ; Senlis : impr. réunies, 1930.
- Château de Chantilly : les Singeries : reproductions des peintures décoratives attribuées à Christophe Huet. 1929.
- Histoire de Chantilly. Amiens : Res Universis, 1989.
Articles
- « Deux pages de la vie de Frédéric le Grand ». La Nouvelle Revue, 15 avril 1881.
- « Histoire d’un livre (À propos de l’Essai sur la vie du Grand Condé) ». Bulletin du bibliophile, 1898, p. 517-525.
- « Œuvres inédites de Clément Marot ». Bulletin du bibliophile, 1898, p. 157-170, 233-248.
- « Note sur le mystère de la résurrection attribué à Jean Michel ». Bulletin du bibliophile, 1898, p. 329-337, 386-398.
- « Le Duc d’Aumale, d’après un livre nouveau ». La Nouvelle Revue, 1899, p. 3-19.
- « Le Grand Condé et le théâtre (1676-1686) ». Bulletin du bibliophile, 1898, p. 565-573 ; 1899, p. 9-21, 82-92.
- « Les Architectes de Chantilly au XVIe siècle ». Mémoires du Comité archéologique de Senlis, 1899, t. III, p. 85-131.
- « Historique des édifices du culte à Chantilly ». Bulletin du Comité archéologique de Senlis, 1900-1901, t. IV, p. 179-260.
- « Second supplément aux Santoliana ». Bulletin du bibliophile, 1903, p. 233-244, 308-319.
- « Chantilly et le Connétable Henri de Montmorency ». Bulletin du Comité archéologique de Senlis, t. V, 1902, p. 1-72.
- « Une lettre inédite de Bussy-Rabutin ». Bulletin du bibliophile, 1903, p. 1-7.
- « Historique du domaine de Commelles ». Collab. d’Ernest Dupuis. Bulletin du Comité archéologique de Senlis, t. VI, 1903, p. 1-92.
- « La Bibliothèque du château de Chantilly et le musée Condé. Conférence préliminaire à la visite du château de Chantilly et du musée Condé ». In Gustave Macon ? dir., Le Livre contemporain [extrait de l’Annuaire de la Société du livre contemporain.] Paris : Imprimerie nationale, 1905.
- « Caneville ». Mémoires du Comité archéologique de Senlis, 1907-1908, p. 115-176.
- « Trois quittances de Jacques Patin (1564) ». Archives de l’art français, 1908, II, p. 258-259.
- « Le Château de Chantilly ». Le Figaro illustré n° 242, mai 1910.
- « Les Archives bretonnes du musée Condé à Chantilly, documents sur le régime seigneurial en Bretagne ». Collab. d’André Lesort. Annales de Bretagne, 1911-1912, p. 151-198.
- Les chapitres XIII, t. I, p. 278-289, XI-XII, t. II, p. 184-263 et l’annexe B, t. III, n° 17, p. 346-352, sur Chantilly. In Histoire des ménageries. Dr Loisel G., dir. Paris : Laurens, 1912, 3 vol.
- « Les Tapisseries de Colbert ». Archives de l’art français, 1913, VII, p. 248-254.
- « Les Tapisseries des princes de Condé ». Archives de l’art français, 1914, VIII, p. 124-137.
- « La Maison de campagne de François Clouet à Vanves ». Bulletin de la Société de l’histoire de Paris et de l’Ile-de-France, t. XLIII, 1916, p. 39-41.
- « Grotius dans l’arrondissement de Senlis en 1623 ». Mémoires du Comité archéologique de Senlis, 1914-1916, p. LXX-LXXIX.
- « Trois Vanloo à Senlis et à Chantilly ». Mémoires du Comité archéologique de Senlis, 1914-1916, p. LXXVI-LXXIX.
- « Une lettre inédite du peintre Piat-Joseph Sauvage (1814) ». Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 1925, p. 194-197.
- « Le Nôtre à Chantilly, lecture faite dans la séance du 18 juin 1927 ». Paris, Institut de France, 1927, 38 p.
- « Les Trésors des bibliothèques françaises : la bibliothèque de Chantilly, 1re partie ». Bulletin du bibliophile, 1925, p. 572-586 ; 1926, p. 22-31, 66-81, 163-171, 202-214, 258-268, 458-470, 503-515, 553-561 ; 1927, p. 20-36, 66-76, 162-170, 273-280, 313-321.
- « Pierre Desilles, entrepreneur du Pont-Neuf, maçon de Chantilly ». Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 1927, p. 43-51.
- « Le Contrat de mariage et le Testament d’un seigneur de la Morlaye (Oise) (1489 et 1527) ». Bulletin de la Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, t. LI, 1928.
- « Les Petites Collections de Chantilly, émaux et miniatures, gravures antiques, orfèvrerie moderne, bijoux, éventails, céramique, armes et étendards ». Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Senlis, 1928, p. 1-19.
- « Le Duc d’Aumale et Émile Augier ». Bulletin du bibliophile, 1929, p. 7-18, 56-64, 129-139.
- Husson F. (abbé). – « Les Allemands à Chantilly (septembre 1914) ». Préf. de G. Macon. Pont-Sainte-Maxence, s. d. [1930].
- « Un village de l’Oise : Montagny-Sainte-Félicité (canton de Nanteuil-le-Haudouin) ». Mémoires de la Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, t. XLVIII, 1925, p. 78-86.
- Meurgey Jacques. – Armoiries des provinces et villes de France. Collection de 372 bois gravés pour le roi Louis XIV et conservés au musée Condé à Chantilly. Préf. de G. Macon. Paris : C. Bosse, 1929, VIII-216 p.
Éditions
- Marot Clément. – Poésies inédites. Bulletin du bibliophile, 1898.
- Bussy-Rabutin Roger (comte de). – Une lettre inédite. Paris, 1903, 12 p.
- Aumale, Henri d’Orléans (duc d’). – Chantilly. Le cabinet des livres. Manuscrits. Paris, 1909-1911, 3 vol.
- Junquières Jean-Baptiste (de). – Une famille senlisienne : les Junquières, manuscrit du musée Condé publié par le Comité archéologique de Senlis [Mémoires généalogiques sur la famille des sieurs Junquières, rédigés en ordre et rédigés par Jean-Baptiste Junquières, 1756. Souvenirs de Amable-Louis de Junquières, rédigés de 1786 à 1791 et en 1810-1811]. Senlis, 1915.
Bibliographie critique sélective
- Curinier C. E. – Dictionnaire national des contemporains. 1901-1918, 6 vol.
- S. n. – Qui êtes-vous ? Annuaire des contemporains.1924.
- Broglie Raoul (de). – Chantilly. Paris : Calmann-Lévy, 1964, p. 239, 240, 242-243, 246-247, 253, 257.
- Babelon Jean-Pierre. – Chantilly. Paris : Scala, 1999, p. 188, 228-229.
Sources identifiées
Chantilly, bibliothèque du musée Condé
- Ouvrages dédicacés par ou à Gustave Macon, passim, ainsi que :
- Recueil factice de la main de Gustave Macon, Mes classes 1877 à 1883, réunissant les livrets imprimés de distributions de prix du petit séminaire Saint-Léger de Soissons (1876-1880) et de l’institution Saint-Jean de Saint-Quentin (1880-1883), des photographies de classe, des correspondances entre les Macon père et fils et l’historien Ernest Lavisse (1882-1883)
- Copie manuscrite de Richard de Lédans, Catalogue des portraits dessinés et peints par Louis Carrogis de Carmontelle, 1807
- Chantilly. Donation à l’Institut de France 25 octobre 1886. Actes, décrets et rapports 1886-1900. Paris : Firmin Didot, 1900, p. 68-69 (codicille concernant Gustave Macon).
Chantilly, musée Condé
- Archives du musée Condé, série Na (en cours de reclassement ; contient de nombreux manuscrits de Gustave Macon et des notes pour ses articles ou ouvrages)