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LORET, Victor
Mis à jour le 28 septembre 2009(1er septembre 1859, Paris – 3 février 1946, Lyon)
Auteur(s) de la notice :
GOYON Jean-Claude
Profession ou activité principale
Chargé de cours d’égyptologie, d’archéologie égyptienne, d’histoire de l’art de l’Égypte antique, professeur honoraire de l’université, directeur général du service des Antiquités et des musées de l’Égypte (1897-1900)
Autres activités
Musicien et musicologue, membre des jurys du conservatoire de musique de Lyon
Sujets d’étude
Archéologie de l’Égypte pharaonique, faune et flore, pharmacopée, philologie, musique et instruments
Carrière
1870 : publie son premier article sur la flore pharaonique
1875-1880 : auditeur puis élève de l’École pratique des hautes études
Janvirer 1881 – fin 1885 : nommé membre de la Mission archéologique française au Caire ; relève avec Eugène Lefébure les inscriptions des tombeaux de la vallée des Rois et de diverses tombes thébaines de particuliers ; participe aux fouilles de Dahshour sous la direction de Jacques de Morgan ; chargé de l’inventaire, préalable à leur transfert, des collections égyptiennes du musée de Boulaq
1886-1897 : rentré en France, une maîtrise de conférences d’archéologie égyptienne ayant été créée pour lui à l’université de Lyon, enseigne jusqu’à son rappel en Égypte
1897-1899 : succède à Jacques de Morgan à la direction du service des antiquités de l’Égypte et des musées du Caire et d’Alexandrie ; entreprend et dirige des fouilles à Memphis/Saqqara, puis à la vallée des Rois à Thèbes. Outre la découverte de nombreux tombeaux du Nouvel-Empire, celle des tombeaux de Thoutmosis III et d’Aménophis II apporte la révélation de la « Seconde Cachette royale » (« Première Cachette », Émile Brugsch, Gaston Maspero, 1881). En 1897, fonde les Annales du service des antiquités de l’Égypte qui paraissent encore de nos jours et demeurent l’organe officiel de publication des fouilles, travaux et études en Égypte
1900-1929 : enseigne, à la faculté des lettres de l’université de Lyon, en tant que chargé du cours d’égyptologie, l’histoire, la langue et l’épigraphie hiéroglyphiques, l’archéologie, l’histoire de l’art de l’Égypte pharaonique ; durant ses quarante ans d’activité universitaire, crée « l’école d’égyptologie de Lyon » – la plupart des grands noms de l’égyptologie d’avant la Seconde Guerre mondiale furent élèves de son institut : Louis Christophe, Henri Gauthier, Charles Kuentz, Pierre Montet, Alexandre Varille, etc.
1929-1946 : prend sa retraite de l’université à 70 ans, mais, jusqu’à sa mort, continue à suivre les travaux de ses anciens élèves, à enseigner aux plus jeunes chez lui, dans son appartement de Lyon ; lègue sa très riche bibliothèque à la faculté des lettres de Lyon
Grand Prix Maspero de l’Académie des inscriptions et belles-lettres ; membre correspondant de l’Institut ; chevalier de la Légion d’honneur
Étude critique
Quand il naquit à Paris le 1er septembre 1859, rien, dans le cadre familial de Victor Loret, ne préfigurait sa carrière d’orientaliste et d’égyptologue. Son père, Clément Loret, organiste professionnel, comme sa mère, Philippine Colonius, étaient musiciens de talent. Leur fils suivit d’abord leur voie, qu’il ne quitta jamais totalement. À onze ans, la fascination exercée par les tables de signes hiéroglyphiques de la Grammaire de Jean-François Champollion, vues dans l’Histoire ancienne de Victor Duruy, détermina son avenir. En 1875, lycéen suivant un cursus de lettres classiques et les cours du conservatoire de musique, il fut admis comme auditeur aux conférences du Collège de France et aux leçons de Gaston Maspero à l’École pratique des hautes études. Élève diplômé, pratiquant l’arabe et le copte, il aborda en pionnier une voie encore inexplorée de la vaste, mais jeune, discipline égyptologique, celle des recherches sur le paysage antique de l’Égypte, sa flore et sa faune. Développer de telles études était une passion, nourrie de ses curiosités et de ses connaissances botaniques. Elles firent de lui le commensal et le correspondant de célèbres spécialistes de l’écologie de l’Afrique de l’Est, Georg August Schweinfurth puis Ludwig Keimer.
Loret marqua l’égyptologie de la fin du XIXe siècle avec la première édition de sa Flore pharaonique. À la documentation d’ordre lexical et iconographique, il adjoignait les vestiges identifiables issus de l’archéologie. La constante association des sources disponibles est la caractéristique des méthodes de recherche de Loret. Elle résultait de la double formation qu’il acquit en Égypte, à la Mission archéologique française au Caire. Bon connaisseur de textes, il mit tous ses soins, lors de ses campagnes de relevés épigraphiques à la vallée des Rois et dans les tombes privées de la nécropole de Thèbes, à consigner dans ses carnets les termes hiéroglyphiques légendant toutes les représentations d’animaux, de poissons et de plantes. Son beau-frère, Félix Guilmant, en exécuta des aquarelles, les notations de couleur jouant un rôle essentiel dans l’identification des espèces. Botaniste et naturaliste reconnu, il établit à Lyon une solide coopération avec les spécialistes du Muséum d’histoire naturelle, Ernest Chantre, Louis Lortet, André Bonnet, Claude Gaillard, qui fut de ses élèves, et créa les missions en Égypte de ces savants. Leur apportant son soutien constant, il permit la constitution des collections égyptiennes du Muséum lyonnais. Grâce à lui et avec lui, parut un volume sur la faune momifiée du Catalogue général du musée du Caire, suivi des livraisons de la Faune momifiée publiée par le Muséum de Lyon. Durant son mandat à la mission du Caire, aux étapes de ses voyages sur le Nil vers Assouan, il enrichit ses dossiers des textes hiéroglyphiques des temples ptolémaïques et romains contenant des données sur la pharmacopée sacrée, onguents et parfums. Il s’affirma comme un des premiers et des meilleurs ptolémaïsants de la discipline. Son article « Le Kyphi, parfum sacré des anciens Égyptiens » (1887), ou l’opuscule La Résine de térébinthe (sonter) chez les anciens Égyptiens (1949) demeurent des modèles pour ses successeurs. Récemment, on utilisa, en élaborant les Valeurs phonétiques des signes hiéroglyphiques d’époque gréco-romaine, les références de son Manuel de la langue égyptienne (1889). La connaissance du paysage de la vieille Égypte confrontée avec celui qu’il avait sous les yeux, son influence sur les modes d’existence du peuple de la vallée, demeurèrent, sa vie durant, le thème privilégié de ses études et publications. De l’avis unanime de ses auditeurs, l’attrait majeur de ses conférences et de son enseignement en résultait. Seul point faible de son œuvre novatrice : l’histoire de la religion égyptienne. Peu de ses travaux, d’ailleurs, lui furent consacrés. Ancrées dans les théories primitivistes et totémistes du début du XXe siècle, ses contributions ne sont plus que des témoins d’une recherche à ses débuts, manquant de sources fiables. Mais, philologue subtil, il apporta beaucoup au progrès de la connaissance du lexique égyptien. Pour son enseignement et ses travaux, il rassembla les matériaux d’un dictionnaire de la langue hiéroglyphique, outil de base qui faisait alors totalement défaut. Avec la modestie qui le caractérisait, il jugea inutile d’en envisager la publication quand parurent, en 1932, les premières pages du Wörterbuch der Ägyptischen Sprache. Il ne cessa d’inculquer à ses disciples que sémantique et analyse textuelle n’avaient de résultat que si leur étroit rapport avec l’archéologie était respecté, sur le terrain et au contact des documents neufs issus de la fouille. Quoi qu’aient pu dire ses détracteurs, il démontra la valeur de sa méthode.
En 1897, assumant la direction du Service des Antiquités et des musées, Loret ouvrit, dans la nécropole de l’Ancien Empire de Saqqara, un vaste chantier de fouilles. Des milliers de pièces inédites enrichirent les collections du musée égyptien du Caire dont il avait la charge. Les deux années suivantes, il revint à Thèbes-Ouest. À la vallée des Rois, celui que certains n’estimaient guère comme archéologue procéda avec méthode et finesse à l’exploration des branches sud-ouest de l’ouadi royal, délaissées par ses devanciers. Après, entre autres, l’ouverture de la tombe intacte de Maherprê (XVIIIe dynastie), vinrent deux découvertes majeures : le tombeau « aérien » de Thoutmosis III, fameux souverain de la XVIIIe dynastie, puis celui de son fils, Aménophis II. Là, dix-huit ans après la première trouvaille de Deir el-Bahari, il eut le privilège de rompre les sceaux de la seconde cache souterraine où les prêtres d’Amon de Karnak avaient abrité, après les pillages sacrilèges de l’an 1000 a. C., les saintes momies de leurs souverains. L’événement remettait en question l’approche qu’avaient les modernes de l’histoire pharaonique. Le bonheur suscité chez Loret par l’apport scientifique essentiel de sa découverte tourna vite à l’amertume. Son ancien maître, réputé être l’inventeur de la première cachette, admit mal que l’élève de jadis l’égale, sinon le surpasse, n’ayant pas apprécié la décision de Jacques de Morgan le faisant nommer à la direction du Service. Celle-ci aurait dû lui revenir de droit. Il ne pouvait donc qu’accueillir défavorablement le mémoire et projet de loi sur la réorganisation de la direction générale des fouilles et des musées en Égypte que Loret, en 1899, présentait aux autorités khédiviales sous tutelle britannique. Une telle loi allait contre ses méthodes et sa conception des fouilles. Gaston Maspero n’intervint donc en rien pour apaiser la campagne de dénigrement et de calomnie lancée par les jaloux auprès des autorités.
En novembre 1899, on signifia donc à Victor Loret la fin à son contrat. Il dut tout abandonner et rentra en France. La faculté de publier in extenso résultats de ses travaux et conclusions qu’il comptait en tirer ne lui fut pas laissée. Il n’eut que le temps de donner, avec sa rigueur jamais démentie, un clair compte rendu sur la précieuse trouvaille dont il était seul auteur. Ulcéré par l’injustice, il se tut jusqu’à sa mort sur ce triste épisode de sa vie. Contrairement à ce qui fut colporté ensuite, il avait conduit fouille et inventaire de tous les tombeaux retrouvés avec méticulosité et une exactitude scientifique dont peu de ses collègues faisaient alors montre. Preuve en est aujourd’hui administrée avec la publication en cours de ses carnets de notes, plans, dessins et photographies, dont on a écrit récemment qu’ils permettaient de : « reconstruire une sorte de stratigraphie des tombes dans l’état où elles ont été trouvées, pillées par les voleurs et visitées à plusieurs reprises dans l’Antiquité » (Patricia Piacentini, 2006). Justice ainsi enfin rendue à l’égyptologue, on ne saurait oublier qu’il fut aussi le premier à rendre à l’Égypte pharaonique sa place dans l’histoire de la musique antique. Musicien chevronné et talentueux, dont Camille Saint-Saens était l’ami fidèle et le mentor, Victor Loret redonna vie à certains instruments musicaux pharaoniques, souvent oubliés dans les musées. L’Égypte moderne doit encore à ce passionné d’art musical, qui se fit en son temps ethno-musicologue, un des rares recueils connus transcrivant la mémoire des mélodies et airs de danse du Sud de la vallée, la plupart en voie de disparition de nos jours.
Jean-Claude Goyon, professeur émérite d’égyptologie
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- La Flore pharaonique, d’après les documents hiéroglyphiques et les spécimens découverts dans les tombes. Paris : Leroux, 1re éd., 1887 ; 2e éd., 1892.
- L’Égypte du temps des pharaons, la vie, la science et l’art. Paris : Leroux, 1889.
- Manuel de la langue égyptienne. Grammaire, tableau des hiéroglyphes, textes et glossaire. Paris : Leroux, 1889.
- L’Égypte au temps du totémisme. Paris : Leroux, 1906.
- L’Inscription d’Ahmès fils d’Abana publiée avec notes et glossaire par M. Victor Loret…, t. III. Le Caire : Institut français d’archéologie orientale, 1910 (« Bibliothèque d’étude »).
- La Résine de térébinthe (« sonter ») chez les anciens Égyptiens, t. XIX, Le Caire : Institut français d’archéologie orientale, 1949 (« Recherches d’archéologie, de philologie et d’histoire »).
Articles
- « Sur les noms égyptiens des lotus ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. I. Paris, 1870, p. 190-194.
- « Les Antiquités égyptiennes du musée du Havre ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. II. Paris, 1880, p. 89-94.
- « Étude sur quelques arbres égyptiens ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. II. Paris, 1880, p. 21-26, 60-65.
- « Monuments égyptiens du musée d’antiquités de Rouen ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. II. Paris, 1880, p. 151-158.
- « Les Fêtes d’Osiris au mois de Khoïak 1 ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. III. Paris, 1882, p. 43-57.
- « Les Fêtes d’Osiris au mois de Khoïak 2 ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. IV. Paris, 1883, p. 21-33.
- « Les Statuettes funéraires du musée de Boulaq 1 ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. IV. Paris, 1883, p. 89-117.
- « Les Statuettes funéraires du musée de Boulaq 2 ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. V. Paris, 1884, p. 70-76.
- « Légendes égyptiennes ». In Bulletin de l’Institut égyptien, série 2, n° 4. Le Caire, 1884, p. 100-105.
- « Les Fêtes d’Osiris au mois de Khoïak 3 ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. V. Paris, 1884, p. 85-103.
- « L’Ébène chez les anciens Égyptiens ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. VI. Paris, 1885, p. 125-130.
- « Recherches sur plusieurs plantes connues des anciens Égyptiens 1 ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. VII. Paris, 1886, p. 101-114.
- « La Tombe d’un ancien Égyptien ». Conférence de réouverture du cours d’égyptologie à la faculté des lettres de Lyon. Paris : Leroux, 1886 ; réimp. musée Guimet, Annales, t. X. Paris : Leroux, 1887, p. 517-543.
- « Le Kyphi, parfum sacré des anciens Égyptiens ». In Journal asiatique, série 8, t. X. Paris, 1887, p. 76-132.
- « La Stèle de l’Am-xent Amenhotep ». In Mémoires publiés par les membres de la Mission archéologique française au Caire, t. I, fasc. 1. Paris : Leroux, 1889, p. 51-54.
- « Les Flûtes égyptiennes antiques ». In Journal asiatique, série 8, t. 14, 1889, p. 11-142, 197-237.
- « La Tombe de Khâ-em-hâ ». In Mémoires publiés par les membres de la Mission archéologique française au Caire, t. I, fasc. 1. Paris : Leroux, 1889, p. 113-132.
- « Le Tombeau de l’Am-xent Amenhotep ». In Mémoires publiés par les membres de la Mission archéologique française au Caire, t. I, fasc. 1. Paris : Leroux, 1889, p. 23-32.
- « Le Verbe [Šet] et ses dérivés ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. XI. Paris, 1889, p. 117-131.
- « Le Champ des souchets ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. XIII. Paris, 1890, p. 197-201.
- « Notes sur la faune pharaonique ». In Zeitschrift für Ägyptische Sprache, vol. 30. Leipzig, 1892, p. 24-30.
- « La Racine khem ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. XIV. Paris, 1892, p. 106-120.
- « Le Titre Ahems-n-kip ». In Proceedings of the Society of Biblical Archaeology, vol. 14. Londres, 1892, p. 205-210.
- « Recherches sur plusieurs plantes connues des anciens Égyptiens 2 ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. XV. Paris, 1893, p. 101-130.
- « Recherches sur plusieurs plantes connues des anciens Égyptiens 3 ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. XVI. Paris, 1894, p. 1-14, 92-102.
- « Note sur un groupe hiéroglyphique de basse époque ». In Recueil de travaux relatifs à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. XVI. Paris, 1894, p. 37-41.
- « Études de droguerie égyptienne ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. XVI. Paris, 1894, p. 134-162.
- « Les Animaux reproducteurs dans l’Égypte ancienne ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. XVIII. Paris, 1896, p. 196-209.
- « Sur deux termes anatomiques du papyrus Ebers ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, t. XVIII. Paris, 1896, p. 176-181.
- « Le Tombeau de Thoutmès III à Biban el-Molouk ». Bulletin de l’Institut égyptien, série 3, n° 9. Le Caire, 1899, p. 91-97.
- « Le Tombeau d’Aménophis II et la Cachette royale de Biban-el-Molouk ». Bulletin de l’Institut égyptien, série 3, n° 9. Le Caire, 1899, p. 98-112.
- Les Tombeaux de Thoutmès III et Aménophis II et la Cachette Royale de Biban-el-Molouk par Victor Loret, directeur général du Service des Antiquités de l’Égypte [réimprimé en tirage à part]. Le Caire : Imprimerie nationale, 1899, 24 p. et 15 pl.
- « Fouilles dans la nécropole memphite (1897-1899) ». Bulletin de l’Institut égyptien, série 3, n° 10, fasc. 3. Le Caire, 1899, p. 85-100.
- « Les Livres III et IV (animaux et végétaux) de la Scala Magna de Schams-ar Riâsah ». In Annales du Service des Antiquités de l’Égypte, t. I. Le Caire, 1900, p. 48-63, 215-229.
- « La Grande Inscription de Mes ». In Zeitschrift für Ägyptische Sprache, vol. 39. Leipzig, 1901, p. 1-10.
- « Le Mot ». In Revue égyptologique, vol. X. Paris, 1902, p. 86- 93.
- « Les Cymbales égyptiennes ». In Sphinx, vol. 5. Upsala, 1902, p. 93-96.
- « L’Emblème hiéroglyphique de la vie ». In Sphinx, vol. 5. Upsala, 1902, p. 138-147.
- « Les Enseignes militaires des tribus et les Symboles hiéroglyphiques des divinités ». In Revue égyptologique, vol. X. Paris, 1902, p. 94-101.
- « Le Ricin et ses emplois médicaux dans l’ancienne Égypte ». In Revue de médecine, t. XXII, 1902, p. 687-698.
- « L’Ail chez les anciens Égyptiens ». In Sphinx, vol. 7. Upsala, 1903, p. 1-24.
- « Horus-le-faucon ». In Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale, t. III. Le Caire, 1903, p. 1-24.
- « The Transliteration of Egyptian ». In Proceedings of the Society of Biblical Archaeology, vol. 25. Londres, 1903, p. 1-3.
- « Une hypothèse au sujet de la vocalisation égyptienne ». In Proceedings of the Society of Biblical Archaeology, vol. 26. Londres, 1904, p. 227-234, 269-275.
- « L’Atour et la Dodécaschène ». In Sphinx, vol. 8. Upsala, 1904, p. 135-147.
- « Saccharum ægyptiacum Willd ». In Sphinx, vol. 8. Upsala, 1904, p. 148-158.
- « Quelques idées sur la forme primitive de certaines religions égyptiennes à propos de l’identification de l’hiéroglyphe servant à écrire le mot dieu ». In Revue égyptologique, vol. XI. Paris, 1904, p. 69-100.
- « Le Dieu Seth et le Roi Sethôsis ». In Proceedings of the Society of Biblical Archaeology, vol. 28. Londres, 1906, p. 123-132.
- « L’Égypte au temps du totémisme ». In Musée Guimet, Annales (« Bibliothèque de vulgarisation »), vol. 19. Paris : Leroux, 1906, p. 151-221.
- « Quelques notes sur l’arbre âch ». In Annales du Service des antiquités de l’Égypte, t. XVI. Le Caire, 1916, p. 33-51.
- « À propos d’un prétendu verbe irrégulier ». In Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale, t. XVI. Le Caire, 1919, p. 94-101.
- « La Turquoise chez les anciens Égyptiens ». In Kêmi I. Paris, 1928, p. 99-114.
- « Deux racines tinctoriales de l’Égypte ancienne : orcanette et garance ». In Kêmi III. Paris, 1930, p. 23-32.
- « Le Signe hiéroglyphique nn (jonc des marais) ». In Egypt Exploration Society (éd.), Studies presented to F. Ll. Griffiths. Londres, 1932, p. 304-309.
- « Pour transformer un vieillard en jeune homme (Papyrus Smith XIX, 9-XX, 10) ». In Mélanges Maspero, t. I, Mémoires de l’Institut français d’archéologie orientale, t. 66/1. Le Caire, 1935-1938, p. 853-877.
- « Correspondance de Victor Loret, août 1941 ». Kêmi XII. Paris : Éd. Gustave Lefebvre, 1952, p. 5-23.
- « Extrait du carnet de notes lexicographiques, 1944, n° 1 », préf. de Pierre Montet. Kêmi XVII. Paris, 1964, p. 7-25.
- « Correspondance de Victor Loret, décembre 1945 ». Kêmi XIII. Paris : Éd. Gustave Lefebvre, 2e série, 1954, p. 5-27.
- « Le Percnoptère d’Égypte (alimoche/aleph) et la Lettre L dans l’alphabet hiéroglyphique ». Comptes rendus de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, séance du 11 mars 1945, p. 236-244.
- « Le Mille-pattes et la Chaise à porteur de pharaon ». Revue d’égyptologie, t. VI. Le Caire, 1951, p. 5-20.
Travaux en collaboration
- Loret Victor. – In Lefébure Eugène, Les Hypogées royaux de Thèbes. Division 1. Le Tombeau de Séti I. Collab. de Urbain Bouriant et Victor Loret et avec le concours d’Édouard Naville, t. II, fasc. 1. Paris : Leroux, 1886, p. 23-32 (« Mémoires publiés par les membres de la Mission archéologique française au Caire »).
- Loret Victor. – In Jacques de Morgan, Fouilles à Dahchour, mars-juin 1894. Collab. de MM. Berthelot, G. Legrain, G. Jéquier, V. Loret, D. Fouquet. Vienne : Holzhausen, 1895.
- Florence Albert et Loret Victor. – « Le Collyre noir et le Collyre vert du tombeau de la princesse Noub-hotep ». Vienne : Holzhausen, 1895, p. 1-11.
- Loret Victor et Poisson Jules. – « Études de botanique égyptienne. Les végétaux antiques du musée du Louvre », « Recherches sur plusieurs plantes connues des anciens Égyptiens 1 ». In Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes XVII. Paris, 1895, p. 177-199.
- Loret Victor. – Préface à La Faune momifiée de l’Ancienne Égypte de Lortet Louis et Gaillard Claude [extrait des « Archives du Muséum d’histoire naturelle de Lyon »], t. VIII, mémoire 2. Lyon : H. Georg, 1905, p. I-XIV.
- Loret Victor. – In André Bonnet, L’Oryx dans l’Ancienne Égypte suivi d’une étude sur le nom égyptien de l’oryx [extrait des « Archives du Muséum d’histoire naturelle de Lyon »], t. X. Lyon : H. Georg, 1908, p. 1-22.
- Loret Victor. – In Gaillard Claude, Recherches sur les poissons représentés dans quelques tombeaux égyptiens de l’Ancien Empire. Collab. pour la nomenclature égyptienne, copte et arabe de MM. Loret Victor et Kuentz Charles, t. 51. Le Caire, 1923 (« Mémoires de l’Institut français d’archéologie Orientale »).
Musique
- Loret Victor. – « Quelques documents relatifs à la littérature et la musique populaires de la Haute-Égypte », Mémoires publiés par les membres de la Mission archéologique française au Caire, t. I, fasc. 2. Paris : Leroux, 1884.
- Loret Victor. – Mélodies et danses populaires de la Haute-Égypte recueillies sur place et arrangées pour piano, OP. 79, (dédié à Monsieur Camille Saint-Saens). Paris : Loret fils, éditeurs, rue de Richelieu, 85, 1885, II, 10 p.
Bibliographie critique sélective
- Anonyme [Dugas Ch.]. – « Victor Loret (1859-1946) ». In Chronique d’Égypte, t. XXI, n° 42, juillet 1946, Bruxelles, Fondation égyptologique reine Elisabeth, p. 202-205 [repr. de « Victor Loret, professeur honoraire à la faculté des lettres de Lyon 1859-1946. Discours prononcé aux obsèques par M. le Doyen Dugas ». Annuaire de l’université de Lyon 1945-1946. Lyon, 1947, p. 1-6, [du « t » à « p »].
- Varille Alexandre. – « Victor Loret, 1859-1946 ». In Annales du Service des antiquités de l’Égypte, t. XLVII. Le Caire, 1947, p. 7-13.
- Lefebvre Gustave – « Victor Loret (1859-1946) ». Revue d’égyptologie, t. VI. Le Caire, 1951, p. 1-4.
- Goyon Jean-Claude. – « Cent ans d’égyptologie à Lyon ». Bulletin municipal officiel de la ville de Lyon, 83e année, n° 4245, dimanche 2 septembre 1979, p. 1-2.
- Goyon Jean-Claude. – « Deux figures marquantes de l’égyptologie à Lyon ». Bulletin municipal officiel de la ville de Lyon, 89e année, n° 4544, dimanche 26 mai 1985, p. 1-2.
- Goyon Jean-Claude. – « Un événement méconnu : Victor Loret et la Seconde Cachette royale ». Bulletin du cercle lyonnais d’égyptologie Victor Loret 3. Lyon, 1989, p. 5-11.
- Goyon Jean-Claude. – « À l’ombre des térébinthes… Victor Loret aux heures sombres de la Seconde Guerre mondiale ». Bulletin du cercle lyonnais d’égyptologie Victor Loret 5. Lyon, 1991, p. 62-69.
- Dawson Warren, Uphill Eric, Bierbrier M. L. – Who was who in Egyptology. 3e éd. Londres, 1995, p. 260-261.
- Gran-Eymerich Ève. – Dictionnaire biographique d’archéologie 1798-1945. Paris : CNRS éd., 2001, p. 423-424.
Sources identifiées
- Piacentini Patrizia et Rondot Vincent. – « 1881, musée de Boulaq, mort de Mariette » [en cours de publication]. In El-Damaty Mamdouh et Trad Mai, éd., Egyptian Museum Collections around the World. Studies for the Centennial of the Egyptian Museum Cairo, vol. 2 Le Caire, 2002, p. 949-956.
- Piacentini Patrizia et Orsenigo Christian et al. – La Valle dei Re riscoperta. I giornali di scavo di Victor Loret (1898-1899) e altre inediti. Milan, 2004.
- Piacentini Patrizia. – « De Mariette à Edel : les archives égyptologiques de l’université de Milan ». In Goyon Jean-Claude et Cardin Christine, éd., Proceedings of the IXth International Congress of Egyptologists, Orientalia Lovaniensia Analecta 150. Louvain : Peeters Publishers, 2006, p. 1511-1518.
- Orsenigo Christian. – « La Découverte du tombeau de Maherperi (KV 36) dans les notes inédites de Victor Loret ». In Goyon Jean-Claude et Cardin Christine, éd., Proceedings of the IXth International Congress of Egyptologists, Orientalia Lovaniensia Analecta 150. Louvain : Peeters Publishers, 2006, p. 1429-1436.
Paris, Institut de France, Académie des inscriptions et belles-lettres
- Partie des « Carnets de notes philologiques », matériaux destinés au « Dictionnaire » et dossier de refonte de la Flore pharaonique inédits
Lyon, Maison de l’Orient, ex-bibliothèque Victor Loret de l’Institut d’égyptologie de faculté de géographie, histoire, tourisme et histoire de l’art de l’université Lyon II
- Manuscrits divers, plaques photographiques
Milan, bibliothèque et archives d’égyptologie du département des Sciences de l’Antiquité de l’Università degli Studi di Milano
- Totalité des fonds d’archives légués à Alexandre Varille contenant tous les documents inédits concernant la découverte de la Seconde Cachette royale