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LECHAT, Henri
Mis à jour le 16 avril 2010(22 décembre 1862, Anvillers-les Forges [Ardennes] – 2 juillet 1925, Lyon [Rhône])
Auteur(s) de la notice : MATHIEUX Néguine
Profession ou activité principale
Professeur d’université
Autres activités
Historien de l’art, conservateur, helléniste
Sujets d’étude
Archéologie grecque, histoire de l’art grec, histoire de la statuaire, sculpteur (Phidias, Endoios, Pythagoras de Rhégion), époque archaïque (VIe siècle), époque classique (Ve siècle), acropole d’Athènes
Carrière
1883 : élève de l’École normale supérieure, Paris
1886 : agrégé des lettres
1886-1890 : École française d’Athènes (XXXVII)
Mars 1887-janvier 1888 : fouilles et études des fortifications du Pirée
Avril-juin 1887 : voyage en Asie Mineure avec Georges Radet
8 mai-29 juin 1889 : fouilles et études de la nécropole grecque à Corfou ; préparation avec l’architecte Alphonse Defrasse (1860-1939) de la restauration d’Épidaure
1890-1898 : chargé de cours à la faculté des lettres de Montpellier
1890 : officier d’Académie
1896 : officier de l’Instruction publique
1898-1905 : chargé de cours à la faculté des lettres de Lyon
1898 : membre correspondant de l’Institut archéologique de Berlin
1905-1925 : professeur d’histoire de l’art à la faculté des lettres de Lyon (remplacement de Maurice Holleaux)
1898-1925 : responsable du musée des Moulages de la faculté des lettres de Lyon inauguré en 1899
1901 : membre de l’Institut archéologique de Berlin
1902 : mission de six mois à Athènes pour la préparation de sa thèse
1902 : chevalier de l’ordre du Sauveur (Grèce)
3 avril 1903 : chevalier de la Légion d’honneur
1904 : doctorat de la faculté des lettres de Paris (La Sculpture grecque avant Phidias)
21 décembre 1906 : correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
1917 : proposition et refus de la chaire d’archéologie de la Sorbonne à Paris
1918 : proposition et refus de la chaire d’archéologie à Strasbourg
12 octobre 1921 : officier de la Légion d’honneur
Étude critique
Sur une médaille de Georges Gardet (musée d’Orsay, MEDOR 538), le profil d’Henri Lechat se détache sur un paysage lointain représentant l’acropole d’Athènes. Cette association scelle l’identité de ce professeur d’archéologie oublié, décrit en quelques lignes seulement dans le Larousse du XXe siècle : « Membre de l’École française d’Athènes, il s’intéressa spécialement aux vestiges d’archéologie qui venaient d’être exhumés sur l’Acropole, de là sont nés deux livres : Au musée de l’Acropole et La Sculpture grecque avant Phidias ». De fait, dans les dernières décennies du XIXe siècle, la connaissance de l’Antiquité suit les nombreuses fouilles archéologiques menées en Grèce, à Olympie (1875), à Délos (1877) ou à Delphes (1892), dans un climat d’effervescence intellectuelle et de rivalités nationales. Reçu à l’École française d’Athènes en 1886, Henri Lechat découvre ainsi l’Antiquité moins chez les auteurs anciens que sur le terrain.
De famille relativement modeste (son père est agent voyer cantonal), il reçoit de l’Instruction publique une formation classique qui le mène, selon un parcours exemplaire, à l’École normale supérieure (1883), à l’agrégation de lettres et à l’École française d’Athènes (1886). Depuis la direction d’Albert Dumont (1875-1878), ses membres sont amenés à multiplier les explorations sur le terrain. C’est ainsi qu’Henri Lechat, après un voyage de découverte en Asie Mineure d’avril à juin 1887, mène des fouilles, lors de deux courtes campagnes, sur les fortifications du Pirée, puis dans le sanctuaire d’Artémis à Corcyre en 1889. Il procède aussi à des recherches dans le sanctuaire d’Asclépios à Épidaure qui donneront lieu, avec l’architecte Alphonse Defrasse, à une publication reconnue. Ses articles dans le Bulletin de correspondance hellénique témoignent d’un soin scrupuleux à rendre compte de ces découvertes et d’une grande précision dans les relevés. Cependant les fouilles qui s’avèrent pour lui les plus décisives ne sont pas celles auxquelles il participe, mais celles conduites par Panagiotis Cavvadias. Les 5 et 6 février 1886 à Athènes, celui-ci exhuma quatorze statues de corai et « eut la joie de rendre à l’histoire de l’art tout ce que gardait encore caché le sol de l’Acropole archaïque ou pré-archaïque » (Sculptures grecques antiques choisies et commentées, 1925, p. 10). Henri Lechat mesure alors combien toute la signification de l’art grec se trouve renouvelée par cette apparition, où il reconnaît pleinement l’apport de la méthode archéologique : « Il a suffi de quelques découvertes, purement archéologiques, et plusieurs siècles, tout d’un coup, ont été rendus à l’histoire. Une science à laquelle on doit de semblables services prouve, de la meilleure manière, ses droits à l’existence » (« La Science des antiquités grecques », Revue internationale de l’enseignement, t. XXI, 1891, p. 150). Cet intérêt, qui nourrira de nombreuses publications, témoigne de la démarche intellectuelle d’Henri Lechat : plus que l’analyse circonstanciée d’un contexte historique et archéologique, il retient avant tout la révélation soudaine d’une œuvre d’art. De retour à Paris, il continue de suivre les découvertes réalisées en Grèce, et ne cesse de les commenter dans les comptes rendus qu’il tient régulièrement dans la Revue des études grecques de 1895 à 1901 (« Bulletin archéologique ») ou dans la Revue des études anciennes de 1910 à 1917 (« Notes archéologiques »).
Son attachement pour les œuvres récemment exhumées lors de fouilles qu’il n’a pas menées suggère aussi qu’il ne veut pas s’attarder sur l’étude de l’art des défenses militaires comme auraient pu lui permettre les fouilles du Pirée, ou sur les milliers de statuettes trouvées à Corcyre. Il se concentrera désormais uniquement sur un seul domaine, autant par inclination (il « sut de bonne heure où l’appelait sa vocation et ne s’en laissa guère détourner », Paul Jamot, « Henri Lechat », Gazette des Beaux-Arts, 1926, p. 4), que par la certitude que certains domaines sont plus nobles que d’autres. Ainsi, à l’exception d’une série d’article sur les figurines de Tanagra, ses études porteront essentiellement sur la statuaire, car celle-ci « est libre, elle se meut, elle n’est pas assujettie à des formes et des codes fixes […]. C’est un art majeur » (La Sculpture grecque, 1922, p. 17). Il s’attardera alors sur des sculpteurs comme Endoios ou Phidias, et tentera en 1905 de dresser une monographie de Pythagorias de Rhégion, figure récurrente des textes antiques, mais dont aucune œuvre ne nous est parvenue avec certitude.
Homme d’un seul sujet, Henri Lechat est aussi l’homme d’une seule tâche, l’enseignement, qu’il mène sans interruption de son retour de l’École française d’Athènes en 1890 jusqu’en 1925, date de sa mort. Il entre à l’université à une époque charnière où l’archéologie et l’histoire de l’art acquièrent leur définition, leur autonomie et leur légitimité en tant que disciplines. Appartenant à la première génération d’enseignants dans ces domaines, il est chargé d’un cours complémentaire d’archéologie à Montpellier en 1891, puis d’un cours d’histoire de l’art en 1899 à la faculté des lettres de Lyon. En 1905, lorsqu’il y est nommé professeur, la chaire d’« histoire de l’art », désormais science à part entière, a remplacé celle des « Antiquités grecques et romaines ». Il n’est pas étranger à ce changement car, lui qui « était par vocation critique d’art et historien de l’art » (Charles-Victor Langlois, « Éloge funèbre d’Henri Lechat », Comptes Rendus de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1925, p. 187), s’attache essentiellement à l’étude d’œuvres d’art, qu’il cherche d’avantage à replacer dans une évolution stylistique plus large qu’à circonscrire dans une réalité archéologique prenant en compte les contextes historique, religieux ou économique. De Montpellier à Lyon, ses sujets de cours, qui sont la matière même de ses recherches et les objets de ses publications, se concentrent sur l’évolution de la sculpture au cours des siècles, la progression dans le traitement des corps ou l’apport décisif de certains artistes comme Phidias, selon une approche qui pourrait aussi bien s’appliquer à l’art moderne.
La mise en valeur par Henri Lechat, à l’université, d’un musée de moulages considéré comme support pédagogique, conforte cette perspective ancrée sur l’examen stylistique des œuvres. En effet, si l’instauration de musées de moulage didactiques à l’université est certes courante lors les deux dernières décennies du XIXe siècle, et si la création d’un tel musée à Lyon est décidée par Maurice Holleaux en 1893, c’est grâce à Henri Lechat que ce musée devient « un des plus amples et des plus beaux du monde » et que son catalogue, « répertoire de premier ordre pour les historiens de la plastique antique, est considéré comme un chef-d’œuvre » (Charles-Victor Langlois, « Éloge funèbre d’Henri Lechat », Compte Rendu de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1925, p. 188), « supérieur même à celui de Strasbourg par Michaelis » (Salomon Reinach, « Henri Lechat », Revue archéologique, octobre 1925, p. 286). Henri Lechat considère son musée comme « un laboratoire d’enseignement universitaire » (Collection de moulages pour l’histoire de l’art antique à la faculté des lettres de Lyon, 1903, p. 6), qu’il faut selon lui fonder sur l’examen attentif des œuvres plus que sur l’analyse des textes littéraires ou épigraphiques. Ainsi le musée de Lyon, riche de huit cents pièces, est un lieu d’étude où sont conservées la plupart des sculptures grecques connues à cette époque, replacées dans une série continue. Elles sont mises en contexte par des photographies, des reconstitutions aquarellées et des cartes. Le musée devient alors un manuel illustré en perpétuelle évolution : chaque moulage comporte des indices (la patine dépendait du matériau d’origine et les parties restaurées y étaient indiquées) et, monté sur un socle à roulettes, pouvait être aisément déplacé. Puisque, ainsi, « deux moulages peuvent être rapprochés à quelques mètres l’un de l’autre, être exposés avec le même jour, être placés sous le même angle » (Sculptures grecques antiques choisies et commentées, 1925, p. 14), ce musée rend possibles les comparaisons entre les œuvres, fondement essentiel de l’étude stylistique permettant l’élaboration d’une chronologie ou l’attribution aux artistes. Les ouvrages d’Henri Lechat, comme Sculptures grecques antiques choisies et commentées, semblent être le fruit de cet examen, au point que leurs illustrations sont souvent réalisées d’après ces moulages. Si bien que, malgré la mise en contexte souhaitée dans le musée, Henri Lechat retient finalement moins la réalité matérielle des œuvres que leur forme générale, selon une approche qui n’est donc plus proprement archéologique.
Ses publications manifestent le même souci d’embrasser le phénomène artistique dans une optique d’ensemble dictée par l’analyse stylistique. À côté de ses chroniques, d’articles monographiques sur le Cavalier Rampin ou l’Hermès d’Olympie, Henri Lechat publie des ouvrages retraçant l’histoire de la sculpture selon une évolution chronologique, avec un accent particulier sur l’époque archaïque (La Sculpture attique avant Phidias en 1905 et Phidias et la Sculpture grecque au Ve siècle en 1906). Mais, à l’exemple de Georges Perrot et Maxime Collignon, il propose de grandes synthèses vulgarisatrices. Afin de « satisfaire à un désir légitime des honnêtes gens cultivés » (Sculptures grecques antiques choisies et commentées, 1925,p. 7), il brosse en 1902 une « histoire sommaire » du temple grec et, en 1922, de la sculpture grecque, aboutissement de ses recherches et paradigme de son approche. Dans cette même optique, Il n’hésitera pas à rédiger une introduction sur l’évolution de l’art grec pour le guide Baedeker de Grèce en 1910.
Ces synthèses reflètent au mieux l’ambition première d’Henri Lechat : dresser un panorama continu de l’art grec, où les réalisations de Phidias peuvent, sans rupture, s’expliquer par celles qui précèdent et justifier celles qui suivent. Il est ici influencé par l’archéologie allemande et en particulier par Heinrich von Brunn, qui fut le premier à proposer, dans Geschichte der griechischen Künstler (1853-1859), une chronologie de l’art grec en reconstituant l’évolution stylistique des œuvres. Pour Henri Lechat, cette évolution ne procède pas de façon homogène mais, suivant la perspective de Johann-Joachim Winckelmann, selon un cycle vivant où, pour dresser une histoire de l’art, il faut remonter jusqu’à son origine, en suivre les progrès et les changements jusqu’à sa perfection, puis sa décadence et sa fin. Le sous-titre de son ouvrage de 1922 sur la sculpture grecque est explicite : « Histoire sommaire de son progrès, de son esprit, de ses créations ». Dans l’introduction du livre de 1925, il précise que les œuvres « n’ont pas été groupées au hasard ; leur place est autant que possible conforme à un rang chronologique, afin qu’on ne perde jamais de vue la marche de l’art et la belle suite de ses floraisons » (Sculptures grecques antiques choisies et commentées, 1925, p. 7). Aussi, lors de la découverte des corai archaïques sur l’Acropole, dont Henri Lechat a mesuré toute l’importance et dont il contribuera à diffuser l’appellation (des jeunes filles et non des divinités), l’enjeu est pour lui de relier ces œuvres à l’ensemble des créations connues de l’art grec. Il les apprécie moins dans leur spécificité que parce qu’elles annoncent, dans leur imperfection, les œuvres achevées du Ve siècle, et « nous montre[nt] une étape, non pas toujours satisfaisante, de cette laborieuse ascension, dont l’idéal est le but » (Sculptures grecques antiques choisies et commentées, 1925, p. 8). Henri Lechat s’attache en effet à définir le sens et l’orientation de l’art grec, qu’il concentre tout entier dans cette recherche du beau parfait, idéal, car, « tandis que l’inachevé qui précéda sentait le travail, ici l’esprit jouit d’une surprenante limpidité de naturel sans effort » (Phidias et la Sculpture grecque au Ve siècle, 1924, p. 130). L’idéal se détermine dans son détachement par rapport à tout ce qui est contingent et s’incarne pleinement dans l’idée de liberté. Henri Lechat peut ensuite rattacher les œuvres à leur contexte historique : le chapitre préliminaire de La Sculpture grecque de 1922 s’appuie tout entier sur l’idée de démocratie : « Et quel abîme entre cette petite portion de l’humanité et tout le reste ! […] Homme libre et cité libre : pesons la valeur de ces mots jusque-là inconnus ». D’où la conclusion : « Libre, l’art le sera toujours, sans aucune espèce de restriction » (p. 10-11). Cette autonomie permet alors à l’art grec de devenir universel : « Les arts orientaux antérieurs, dont il n’y a pas à déprécier le mérite, restaient liés à leur lieu d’origine ; ils ressortissaient surtout à un utilitarisme religieux et la manifestation artistique y était chose secondaire. La Grèce a inauguré l’art proprement dit, l’art généralisateur, non pas fait pour les seuls yeux et les seules intelligences des Grecs. L’Égyptien avait eu l’art égyptien ; avec l’art de la Grèce commence l’art humain » (La Sculpture grecque, 1922, p. 143). Les qualités intrinsèques de l’art grec justifient donc qu’il soit au fondement de l’art occidental et intemporel. Henri Lechat n’hésite d’ailleurs pas à invoquer Michel-Ange, Nicolas Poussin, Auguste Rodin ou Théodore Chassériau. On touche alors au paradoxe des pensées d’Henri Lechat, partagées par ses contemporains : l’examen matériel précis des œuvres (Henri Lechat a étudié avec beaucoup d’attention et de justesse les sculptures du musée de l’Acropole dont il a rédigé le catalogue) justifie que l’on s’en émancipe. Aussi, aucun contexte archéologique, aucune explication religieuse, aucun relevé technique, aucune analyse historique ne peuvent rendre compte d’œuvres qui en sont par essence détachées. Il n’est donc pas étonnant que, bien qu’attentif à l’approche régionaliste définissant différentes écoles locales, Henri Lechat ne s’y attache pas réellement. De même, bien qu’il signale à plusieurs reprises la vigueur de la polychromie qui orne les sculptures grecques, phénomène qui commence à être observé avec attention, il ne s’y attarde pas longuement et n’en tire aucune réelle conséquence.
Son style rend également parfaitement compte de cette approche. En effet, il délaisse le vocabulaire technique, et pratique, selon la tradition française, une écriture très littéraire, aux formules gracieuses, riche de mots choisis, filant la métaphore en permanence. Cela a d’abord facilité sa lecture, mais limite aujourd’hui son propos, marqué par son époque.
En effet, la pensée et les écrits d’Henri Lechat, dont la rigueur fut louée en son temps, appartiennent pleinement à la tradition archéologique incarnée par l’École française d’Athènes. Bien que très discret et solitaire, il se montra attentif aux travaux de son époque et, dans son parcours comme dans ses perspectives, fut moins un précurseur qu’un passeur, clarifiant, traduisant et diffusant les préoccupations et les méthodes du tournant du siècle. À l’exception de quelques articles emportés lors de la recension d’ouvrages, son approche est toujours très mesurée et convenue. C’est peut-être pour cela que, bien que certaines données, remises en perspective par de nouvelles découvertes, doivent être réactualisées, ses recherches comportent assez peu d’erreurs. Mais c’est aussi pourquoi elles ne lui ont guère survécu.
Néguine Mathieux, conservateur, département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, musée du Louvre
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Defrasse Alphonse, collab. de. – Épidaure, Restauration et description des principaux monuments du sanctuaire d’Asclépios. Paris, 1895.
- Le Temple grec. Histoire sommaire de ses origines et de son développement jusqu’au Ve siècle avant J.-C. Paris : E. Leroux, 1902, 134 p.
- Au musée de l’Acropole d’Athènes, études sur la sculpture en Attique avant la ruine de l’Acropole lors de l’invasion de Xerxès. Lyon : A. Rey, 468 p.
- Annales de l’université de Lyon. Faculté des lettres. Catalogue sommaire du musée de moulages pour l’histoire de l’art antique. Lyon : A. Rey, 1903 ; 2e éd., Lyon : A. Rey, 1911 ; 3e éd. Lyon : impr. A. Rey, 1923, 252 p.
- La Sculpture attique avant Phidias. Paris : A. Fontemoing, 1905, 510 p.
- Pythagoras de Rhégion. Lyon : A. Rey, 1905, 128 p.
- Sirènes, figurines en terre cuite et statues en marbre. Lyon, 1919, 22 p.
- Aphrodite, statue grecque en marbre du VIe siècle avant notre ère. Lyon : Impression des Deux-Collines, 1919, 26 p.
- Sculptures de Rodin. Lyon : Impression des Deux-Collines, 1919, 48 p.
- La Sculpture grecque. Histoire sommaire de son progrès, de son esprit, de ses créations. Paris : Payot, 1922, p. 155.
- Phidias et la Sculpture grecque au Ve siècle. Paris : E. de Boccard, 1924.
- Sculptures grecques antiques, choisies et commentées. Paris : Hachette, 1925.
Articles
- « Fouilles au Pirée sur l’emplacement des fortifications antiques ». Bulletin de correspondance hellénique, XI, 1887, p. 201-211.
- « Note sur deux proconsuls de la province d’Asie ». Bulletin de correspondance hellénique, XII, 1888, p. 63-69.
- « Inscriptions d’Asie Mineure ». Bulletin de correspondance hellénique, XII, 1888, p. 187-204.
- « Les Fouilles de l’Acropole ». Bulletin de correspondance hellénique, XII, 1888, p. 238, 332, 430-440.
- « Les Fouilles au Pirée : les fortifications antiques ». Bulletin de correspondance hellénique, XII, 1888, p. 337-357.
- « Inscription imprécatoire trouvée sur l’Acropole ». Bulletin de correspondance hellénique, XIII, 1889, p. 77-80.
- « Les Fouilles de l’Acropole ». Bulletin de correspondance hellénique, XIII, 1889, p. 130-151.
- « Deux sarcophages du musée de Constantinople ». Bulletin de correspondance hellénique, XIII, 1889, p. 319-333.
- « Hermès et les Charites, bas-relief votif du musée de l’Acropole ». Bulletin de correspondance hellénique, XIII, 1889, p. 467-476.
- « Bas-reliefs du musée de Constantinople ». Bulletin de correspondance hellénique, XIII, 1889, p. 509-519.
- « Tête en marbre du musée de l’Acropole d’Athènes ». Revue archéologique, XIV, 1889, p. 396-402, pl. XXIII.
- « Statues archaïques d’Athènes ». Bulletin de correspondance hellénique, XIV, 1890, p. 121-154.
- « Observations sur les statues archaïques de type féminin du musée de l’Acropole ». Bulletin de correspondance hellénique, XIV, 1890, p. 301-362, 552-586.
- « Mors antiques en bronze ». Bulletin de correspondance hellénique, XIV, 1890, p. 385-388.
- Defrasse Alphonse, collab. de. – « Notes sur Épidaure : la Tholos de Polyclète, l’autel d’Asklépios ». Bulletin de correspondance hellénique, XIV, 1890, p. 631-642.
- « Terres cuites de Corcyre, collection de M. Constantin Carapanos ». Bulletin de correspondance hellénique, XV, 1891, p. 1-112, pl. I-VIII.
- « Aphrodite, statuette en bronze de la collection de M. Constantin Carapanos ». Bulletin de correspondance hellénique, XV, 1891, p. 461- 481, pl. IX-X.
- « Les Sculptures en tuf de l’acropole d’Athènes ». Revue archéologique, XVII, 1891, p. 304-333 ; XVIII, 1891, p. 12-44, 137-157, 280-299.
- « La Science des antiquités grecques. Leçon d’ouverture du cours d’archéologie à la faculté des lettres de Montpellier, 12 décembre 1890 ». Revue internationale de l’enseignement, t. XXI, 1891, p. 155.
- « Les Statues archaïques d’Athènes ». Bulletin de correspondance hellénique, XVI, 1892, p. 177-213, 485-528.
- « L’Acropole d’Athènes ». Gazette des Beaux-Arts, VIII, 1892, 2, p. 89-114.
- « Le Sculpteur Endoios ». Revue des études grecques, V, 20, 1892, p. 385-402.
- « Notes sur une tête en marbre du musée Britannique ». Bulletin de correspondance hellénique, XVII, 1893, p. 419- 421.
- Radet Georges, collab. de. – « Inscription de Mysie ». Bulletin de correspondance hellénique, XVII, 1893, p. 520-534.
- « Encore un mot sur le sculpteur Endoios ». Revue des études grecques, VI, 1893, p. 23-32.
- « Tanagra ». Gazette des Beaux-Arts, X, 1892, p. 1-16, 122-139.
- « L’Éducation artistique en province ». L’Art, 1, 1894, p. 146-149, 803-981.
- « Documents nouveaux sur Clodion : projets de monuments à Condé et à Turenne ». Gazette des Beaux-Arts, XII, 1894, 2, p. 144-156.
- « Une loi de la statuaire primitive : la loi de la frontalité ». Revue des universités du Midi, I, 1895, p. 1-23.
- « Athéna devant Erichthonios ». Monuments et Mémoires, fondation Eugène Piot, III, 1896-1897, p. 5.-26
- « La Patine des bronzes grecs ». Revue archéologique, XXVIII, 1896, p. 369-379.
- « Les Grands Frontons en tuf de l’Acropole d’Athènes ». Mélanges Henri Weil. Paris : Fontemoing, 1898, p. 249-272.
- « Quelques vues sur l’évolution de la sculpture grecque ». Gazette des Beaux-Arts, XXI, 1899, p. 177-188, 313-324.
- « L’Agias de Lysippe ». Revue des études anciennes, II, 1900, p. 195-203.
- « La Tête du cavalier Rampin ». Monuments et Mémoires, fondation Eugène Piot, VII, 1900, p. 143-151.
- « Tête archaïque d’Apollon ». Revue archéologique, XXXVII, 1900, p. 1-6.
- « Le Front de l’Hermès d’Olympie ». Mélanges Georges Perrot, 1902, p. 207-211.
- « Athlète vainqueur en prière, bas-relief grec ». Revue archéologique, II, 1903, p. 205-210.
- « Les Édifices archaïques de l’Acropole ». Journal des savants, 1904, p. 504-515.
- « Histoire sommaire de l’art dans la Grèce antique ». Grèce, manuel du voyageur. Leipzig-Paris : Baedeker, 1910, p. LXI.
- « Sur le buste Florentin dit “Nicolo da Uzzano” au musée du Bargello ». Revue de l’art ancien et moderne, XXXI, 1912, p. 367-370.
- « Omphale, statue antique de marbre ». Revue de l’art ancien et moderne, XXXII, 1912, p. 5-22.
- « Statuette de Jupiter ». Revue archéologique, V, 1917, p. 68-71.
- « Dolorosa ; reste d’une tête grecque en marbre et stuc du musée de Lyon ». Monuments et Mémoires, fondation Eugène Piot, XXIII, 1918-1919, p. 27-43, pl. II-III.
- « Puvis de Chavanne au musée de Lyon (la décoration de l’escalier neuf du palais des arts ». Paris : Gazette des Beaux-Arts, 1920, p. 234-248, 309-316.
- « Léon Heuzey ». Revue de l’art ancien et moderne, XLII 1922, p. 3-10.
Bibliographie critique sélective
- Reinach Salomon. – « Henri Lechat ». Revue archéologique, octobre 1925, p. 286-287.
- Langlois Charles-Victor. – « Éloge funèbre d’Henri Lechat ». Comptes Rendus de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1925, p. 186-188.
- Jamot Paul. – « Henri Lechat ». Gazette des Beaux-Arts, avril 1926, p. 231-252.
- American Journal of Archaeology, juillet-septembre 1926, p. 338.
- Larousse du XXe siècle. Paris : Larousse, 1928-1933, IV, 1931, p. 378.
- Paris-Rome-Athènes. [Catalogue de l’exposition], Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, 12 mai-18 juillet 1982. Paris : École des beaux-arts, 1982, p. 282-289.
- Étienne Roland. – « Le Nouveau Musée de moulages de l’université de Lyon II ». In Le Moulage : actes du colloque international, 10-12 avril 1987. Paris : La Documentation française, 1988, p. 223-228.
- Therrien Lyne. – L’Histoire de l’art en France. Paris : Éd. du Cths, 1998, p. 115, 128, 249, 354-355, 361, 365, 376, 396.
- Leclant Jean, Danesi Hervé. – Le Second Siècle de l’Institut de France : 1895-1995, III. Correspondants français et étrangers. Paris : Institut de France, 1999, p. 423.
Sources identifiées
Paris, Archives nationales
- LH/1527/35 (17) : dossier de la Légion d’honneur
- F/17/13151 : programme des cours
- F/17/2864 : dossier honorifique
- F/17/40274 : dossier honorifique
En complément : Voir la notice dans AGORHA