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LASSUS, Jean-Baptiste-Antoine
Mis à jour le 4 février 2009(19 mars 1807, Paris – 15 juillet 1857, Vichy)
Auteur(s) de la notice :
LENIAUD Jean-Michel
Profession ou activité principale
Architecte
Autres activités
Historien de l’architecture médiévale, archéologue, bibliophile
Sujets d’étude
Architecture gothique, arts décoratifs du Moyen Âge
Carrière
Avant 1828 : scolarité au collège Stanislas
1823 : études de dessin chez Christophe Civeton
1828 : admission en seconde classe à l’École des beaux-arts ; élève d’Hippolyte Lebas
1830 : passage en première classe ; quitte l’École des beaux-arts, entre dans l’atelier d’Henri Labrouste
1833 : expose au salon une étude sur le palais des Tuileries
1835 : expose au salon un projet de restauration de la Sainte Chapelle
1836 : expose au salon une étude sur le réfectoire de Saint-Martin des Champs ; nommé premier inspecteur du chantier de restauration de la Sainte Chapelle, avec Félix Duban
1837 : nommé architecte chargé de la restauration de Saint-Séverin, puis (avant 1839), avec Hippolyte Godde, de Saint-Germain l’Auxerrois
1840 : pressenti pour construire Saint-Nicolas de Nantes
1841 : participe au concours ouvert pour le tombeau de Napoléon et édifie le tombeau de l’abbé de l’Épée à Saint-Roch
1843 (peut-être dès 1840) : inspecteur à l’agence du palais de justice, sous la direction de Duc et de Dommey, jusqu’en 1846 ; participe, avec Viollet-le-Duc, au concours pour la restauration de Notre-Dame de Paris ; missions d’inspection pour les Monuments historiques en Bretagne, ainsi que les années suivantes
1844 : chargé de la restauration de Notre-Dame, avec Viollet-le-Duc
1845 : chargé de construire le petit séminaire de la rue Notre-Dame des champs
1848 : mission d’expertise sur le chantier de la cathédrale de Nantes ; désigné architecte diocésain de Chartres et du Mans
1849 : chargé de construire avec Esmonnot le Sacré-Cœur de Moulins
1850 : premières études pour Saint-Pierre de Dijon
1852 : projet d’agrandissement de la cathédrale de Moulins
1853 : premières études pour Saint-Jean-Baptiste de Belleville
1855 : chargé de la construction de l’église de Cusset ; participation au concours pour Notre-Dame de la Treille à Lille ; travaux à Saint-Parres-lès Vaudes (Aube) ; présente à l’Exposition universelle une édition chromolithographiée de l’Imitation de Jésus-Christ
1857, 20 juillet : funérailles solennelles à Notre-Dame ; éloge funèbre de Blanche, président du Conseil des bâtiments civils ; projet de tombeau par Viollet-le-Duc
Étude critique
Jean-Baptiste Lassus n’est évidemment pas le premier architecte qui ait entrepris des études savantes sur l’histoire de son art. Mais, en tant qu’historien de l’architecture et des arts décoratifs du Moyen Âge, il apparaît bien comme un pionnier et, surtout, précède Viollet-le-Duc qui, sur de nombreux points, doit beaucoup à son savoir. C’est, en effet, le premier qui ait entrepris d’appliquer aux édifices du Moyen Âge les méthodes de l’examen et du raisonnement archéologiques (relevé/restitution) telles qu’elles se sont forgées au cours du XVIIIIe siècle puis codifiées par les travaux des pensionnaires de l’Académie de France à Rome et par ceux de Quatremère de Quincy. Il est en même temps le premier, contemporain en cela des pratiques érudites qui s’enseignent alors dans la toute jeune École des chartes, à combiner cette approche graphique qui fonde l’architecture sur la théorisation d’un passé idéal, avec l’étude des textes anciens : Lassus s’est fait dénicheur et éditeur de documents d’archives, collectionneur de livres rares.
L’originalité scientifique de Lassus ne se borne pas à la confrontation de l’observation archéologique avec les informations fournies par les textes, ni même à la synthèse des données selon les pratiques graphiques du plan, de la coupe et de l’élévation. Elle résulte plus encore de la combinaison de ce savoir avec la pratique qui a été la sienne, d’architecte restaurateur. Or, comme tel, il a été chargé de monuments nombreux et considérables : la Sainte Chapelle et Notre-Dame, Saint-Séverin et Saint-Germain l’Auxerrois, les cathédrales de Chartres et du Mans, de nombreux édifices bretons. De ces tâches, il est résulté un va-et-vient constant : d’instrumentalisation de ses connaissances dans le projet de restauration, de transcription sous forme de savoir graphique et écrit des observations formulées au cours du chantier. Viollet-le-Duc fit de même après lui ; il est juste de dire qu’il le fit avec beaucoup plus d’ampleur : l’œuvre de Lassus n’atteint pas la science rassemblée dans les Dictionnaires raisonnés, l’architecte étant prématurément décédé à l’âge de cinquante ans.
Telle qu’on la connaît par le catalogue de sa bibliothèque qui, étroitement spécialisée dans le domaine de l’architecture, comportait 771 numéros, le savoir de Lassus s’appuyait sur les ouvrages classiques du XVIIIe siècle : l’Essai sur l’architecture de Laugier, le Cours d’architecture de Blondel, les dissertations de Thiers, le Traité sur la coupe des pierres de Frézier. Mais aussi sur les travaux de ses contemporains dans le domaine du Moyen Âge : l’Abécédaire d’Arcisse de Caumont, le Nouveau Manuel complet de l’architecte de monuments religieux (1re éd. 1845) de Jean-Philippe Schmit, les Églises de l’arrondissement de Dieppe de l’abbé Cochet, les ouvrages de Viollet-le-Duc ; y compris ceux des Britanniques, l’Architectural History of Canterbury cathedral de Willis, The Medieval Architecture in Aquitain de Parker, The Architectural Antiquities of Great Britain de John Britton, pour ne citer que quelques exemples.
Cette science s’est complétée par des voyages : s’il ne fit aucun séjour en Italie, Lassus connaissait en revanche l’Angleterre et l’Allemagne. Il a visité Londres pendant huit jours en 1852 en compagnie de deux historiens de l’art du Moyen Âge, Ferdinand de Guilhermy et Paul Durand, et en a publié un compte rendu dans la revue anglaise The Ecclesiologist (1853). En 1853, il parcourut une partie de l’Allemagne rhénane : Trèves, le pays de Bade, Aix-la-Chapelle, Spire et Düsseldorf. D’après les relations qu’il en fit pour les Annales archéologiques (1853, t. XIII, p. 257 et suiv.), il s’était particulièrement intéressé aux vestiges romains et aux pratiques de restauration monumentale. Rappelons que cette revue avait été fondée en 1844 par Adolphe-Napoléon Didron, à la fois journaliste et savant médiéviste, tout autant homme de science que polémiste dénonçant les restaurations qu’il jugeait abusives, avec l’aide de Montalembert. À l’image de son auteur, la publication pouvait, dans le domaine du Moyen Âge, rivaliser de science avec la Revue archéologique, en même temps qu’elle s’engageait à fond pour la cause de l’art chrétien et sa régénération par le moyen de l’imitation des arts médiévaux. Lassus y a publié plusieurs articles importants.
Comme savant, Lassus vit dans un contexte institutionnel et sociologique d’érudition dans le domaine de l’archéologie médiévale : celui de la Commission des monuments historiques qui, au ministère de l’Intérieur et autour de son secrétaire Prosper Mérimée, rassemble depuis les débuts de la Monarchie de Juillet ce qui a trait à la connaissance et à la restauration du patrimoine national ; de même, à partir de la Seconde République, le service des édifices diocésains dont l’action est particulièrement centrée sur la restauration et l’aménagement des cathédrales. C’est au sein de ces deux administrations que se forge une partie de la doxa de l’archéologie médiévale et de la praxis de la restauration monumentale. S’y ajoute le Comité des arts et monuments, créé par Guizot et refondé par Salvandy en 1849 : Lassus y fut introduit comme membre en 1836 et se trouvait plus particulièrement chargé de diriger la gravure des vignettes sur bois et des planches. Il siégeait aux côtés, entre autres, de Ludovic Vitet, Prosper Mérimée, Alexandre du Sommerard, du comte de Bastard et du baron Taylor. Le secrétariat était tenu par Adolphe-Napoléon Didron qui rendait compte des travaux dans le Bulletin archéologique.
Les premières études de Lassus proposent des restitutions graphiques : celle du palais des Tuileries (au Louvre) en 1833, de la Sainte Chapelle en 1835 et du réfectoire de Saint-Martin des Champs l’année suivante. À ses débuts, comme on voit, il ne s’est pas seulement intéressé au Moyen Âge, mais à la Renaissance française dont son futur patron, Félix Duban, allait faire sa spécialité par la suite (château de Blois). La deuxième de ces études s’attache à un monument particulièrement complexe dans les partis à suivre en matière de restauration (restitution du décor peint et sculpté, style de la flèche, recréation de l’escalier extérieur, entre autres). Malheureusement, cette étude a disparu. Quant à la troisième, elle concerne un édifice que Vaudoyer allait bientôt réaffecter en conservatoire des arts et métiers. On sait, grâce au catalogue de la vente de la bibliothèque de l’architecte, que Lassus avait réalisé en grand nombre d’autres travaux graphiques, sur Saint-Pierre-aux-bœufs, édifice parisien détruit pendant la Monarchie de Juillet, sur Saint-Pierre-en-Chastres en Normandie, sur l’ancien Palais de justice de Paris, sur les autels du Moyen Âge, etc. Tous ces dessins ont disparu.
En 1837 et 1838, Lassus propose au ministre de l’Instruction publique une étude monographique de la Sainte Chapelle et du Palais de justice qui constitue un élargissement considérable de ses premières études, soit un total de trente et une planches. Malheusement, la publication est ajournée et l’ensemble des dessins a disparu. Ont également disparu toutes les études graphiques qu’il avait effectuées sur la cathédrale de Chartres. Mais au contraire du précédent travail, la Monographie de la cathédrale de Chartres a été publiée par livraisons à partir de 1842.
L’œuvre de Lassus comme historien de l’architecture médiévale a donc en grande partie été détruite ; au mieux, perdue. Il faut se résoudre à ne la connaître que par ce qui en a été publié par ses soins. Certaines de ses recherches concernent l’histoire des localités dans lesquelles il a travaillé. Ainsi l’architecte diocésain du Mans publie avec un chanoine de la cathédrale du Mans, Lottin, un Recueil des documents inédits ou rares sur la topographie et les monuments historiques de l’ancienne province de la Sarthe ; puis, en compagnie de savants manceaux, une copie de la carte cénomanique de Macier Ogier complétant les travaux du père Lelong et de La Croix du Maine. Il prévoit de publier en outre cinquante-cinq dessins en fac-similé gravés concernant la topographie locale, mais l’initiative est abandonnée faute de souscripteurs. D’autres de ses travaux concernent la disposition des chœurs et la forme des autels depuis l’époque paléochrétienne jusqu’au XVIe siècle : il avait entrepris des recherches sur l’ancien chœur de la cathédrale de Bourges, qui lui paraissait le sanctuaire type de la cathédrale médiévale, mais elles n’ont pas été publiées.
Lassus a entrepris également des travaux de fouilles : en 1837, un avocat chartrain signale la découverte, lors de la réfection du pavage de la cathédrale de Chartres, de fragments de l’ancien jubé médiéval qui avait été détruit à la fin du XVIIIe siècle. Un peu plus de dix ans plus tard, désigné architecte diocésain de Chartres, Lassus continue les fouilles, découvre six important bas-reliefs et les fait restaurer par Geoffroy-Dechaume. En 1849, il entreprend de nouvelles fouilles au centre du labyrinthe de la cathédrale, à la recherche de l’éventuel tombeau du maître d’œuvre médiéval et reconnaît divers éléments de maçonnerie, mais nulle sépulture.
Ces diverses recherches illustrent le côté « antiquaire » de l’architecte : goût de l’analyse et de la chasse aux documents, tel semble être l’un des traits dominants de sa psychologie d’érudit, et qui explique qu’il n’a laissé nul gros ouvrage comme le fit Viollet-le-Duc.
En revanche, une partie de son œuvre vise à prouver des théories architecturales. Théoricien du gothique, il met en avant le caractère rationnel de ce mode de construction et insiste sur le caractère porteur de l’ogive. C’est ainsi qu’il rappelle que le mot « ogive » ne signifie pas « arc aigu » mais « nervure saillante », et refuse l’adjectif « ogival » au profit de « gothique », dont le principal mérite, souligne-t-il, est de n’avoir aucun sens, tout en servant à tous pour désigner l’architecture qui a régné pendant une certaine époque du gothique. Au terme d’une démonstration philologique qui a longtemps possédé force de loi, Lassus conclut que l’ogive, ou encore « augive », car issue du verbe latin augere, indique « que les arêtes sont augmentées, renforcées, doublées ou plutôt remplacées par des corps saillants, véritables soutiens de la voûte ». Telle est là l’origine de la théorie rationaliste de l’art gothique — l’ogive conçue comme un moyen de préfabrication de la voûte — contre laquelle s’emporta Pol Abraham qui voyait dans ce membre d’architecture un pur élément de décoration.
Lassus, avant Viollet-le-Duc, définit le gothique comme le système de quatre nervures saillantes exerçant leur poussée sur quatre points d’appui maintenus par des arcs-boutants, et il ajoute : « L’unique emploi de cet arc [l’arc-boutant] est de diminuer la poussée horizontale des voûtes et de donner plus de force aux points d’appui » (préface au fac-similé de l’Album de Villard de Honnecourt, p. 2). En insistant sur le caractère rationnel de la construction gothique, l’architecte veut réfuter le discours méprisant de Quatremère de Quincy qui ne voyait dans le gothique que l’expression du désordre ou du caprice, mais n’est pas suivi dans cette voie par un archéologue comme Jules Quicherat. Pour ce dernier qui, au début des années 1850, commence à publier le résultat de ses recherches dans la Revue archéologique, le premier caractère du gothique ne réside pas dans l’affirmation d’une structure constructive, mais dans une recherche plastique : alléger les parois, introduire plus de lumière, donner l’illusion de la hauteur.
Lassus insiste sur un autre point : l’origine française de l’ogive et surtout du gothique. Cette question controversée est alors compliquée par des points de vue nationalistes : tour à tour Anglais et Allemands revendiquent la paternité de cette architecture. D’autres théories, reprises par Quatremère de Quincy, insistent sur les sources orientales. Félix de Verneilh démontre pour sa part que c’est en Île-de-France qu’elle a été combinée pour la première fois avec l’arc-boutant et que cet art français, l’opus francigenum, s’est ensuite répandu en Italie, en Allemagne avec Cologne, l’Angleterre et l’Espagne. Lassus partage ces idées, de même qu’il se trouve également fort proche de la thèse de Viollet-le-Duc qui oppose les architectes-clercs de l’époque romane à ceux, laïques, du XIIIe siècle, sans pour autant y adhérer totalement.
Système de construction, art français, le gothique tombe en décadence avec l’invasion du paganisme. Pour Lassus, comme pour Viollet-le-Duc un peu plus tard, l’architecture de la Renaissance n’est fondée sur aucun principe. L’imitation constitue son seul mobile, de telle sorte que lui fait défaut cette logique qui caractérise l’art médiéval.
L’essentiel de ces idées se trouve rassemblé dans la préface qu’il avait préparée avant sa mort pour introduire la publication qu’il avait entreprise d’un fac-similé de l’Album de Villard de Honnecourt. Il y travaillait depuis 1849 et son décès prématuré ne lui a pas permis d’en assurer la publication, laquelle a été achevée à titre posthume par Alfred Darcel. D’emblée, l’ouvrage a connu un grand succès d’autant plus que d’autres, tel Quicherat, avaient renoncé à l’entreprendre pour des raisons financières et, à la suite de nombreux comptes rendus, a fait l’objet d’une édition anglaise par les soins de Willis.
Lassus ne s’est pas contenté de publier des sources ni d’éclairer des points de doctrine : ses recherches débouchaient sur ce qu’on appelait alors « l’archéologie pratique », dans le domaine du mobilier comme de l’architecture. Intéressé par les stalles de la cathédrale de Poitiers, il en publiait trois ans plus tard le dessin dans les Annales archéologiques (1845, t. II), pour servir de modèle à des œuvres nouvelles : ce fut le cas à Agen. En 1849, la même revue fit également paraître ses travaux sur l’ancien autel de la cathédrale d’Arras (1849, t. IX, p. 1-9) ; l’article était accompagné d’une volumineuse note de Didron qui souhaitait que la gravure incitât les fabriques de cathédrale à réaliser des maîtres autels sur ce type. Dans le domaine de l’architecture, il produisait dans les Annales archéologiques (1846, t. VI, p. 87) un dessin palimpseste qu’il avait découvert en 1838 et qui devait servir à des constructions neuves.
La science archéologique de Lassus, pour finir, s’est particulièrement exprimée dans le domaine de la restauration monumentale. Il est probablement celui des architectes du XIXe siècle qui documente le mieux ses projets, comme le confirment ses recherches sur la Sainte Chapelle et la flèche de Notre-Dame. Il fouille les archives, collecte les documents graphiques, rassemble les objets et les fragments dispersés par la Révolution, propose des solutions alternatives. Au total, l’œuvre savante de cet architecte n’a pas l’ampleur de celle de Viollet-le-Duc : il ne possède probablement ni le goût ni la méthode pour rassembler les matériaux d’un dictionnaire ; il n’en a pas eu pas non plus le temps. Mais, quoique plus restreinte, elle anticipe sur nombre de points, par exemple l’ogive, et leur fournit par avance les données essentielles que développent les deux Dictionnaires raisonnés.
Jean-Michel Leniaud, directeur d’études à l’École pratique des hautes études, professeur à l’École nationale des chartes
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Projet de restauration de Notre-Dame de Paris, rapport adressé à M. le ministre de la Justice et des Cultes, annexé au projet de restauration remis le 31 janvier 1843. Collab. d’ Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc . Paris : Mme de Lacombe impr., 1843, 40 p.
- Rapport au ministre des Travaux publics sur l’isolement de la Sainte Chapelle. Paris : Imprimerie nationale, 1849.
- Recueil des documents inédits ou rares sur la topographie et les monuments historiques de l’ancienne province du Maine sous la direction de l’abbé Lottin […] et de […] Lassus. Le Mans : chez M. Pescher, 1851.
- Histoire et description des mœurs et usages, du commerce et de l’industrie, des sciences, des arts, des littératures et des beaux-arts en Europe. Collab. de Paul Lacroix . Paris, 1851.
- Études sur l’histoire et les monuments du département de la Sarthe, par M. E. Hucher […] en collaboration avec MM. Lassus, Drouet, […] Anjubault et L. Charles […]. Le Mans : Monnoyer, [1856], 276 p., fig., pl. cartes et plans.
- Promenades artistiques dans Paris et ses environs, architecture, sculpture et décoration, par A. Guillaumot, sous la direction de MM. Viollet-le-Duc et Ravoisie […]. Paris, 1857.
- Considérations sur la renaissance de l’art français au XIXe siècle. Préface à l’Album de Villard de Honnecourt. Paris : Imprimerie impériale, 1858, 218 p.
- Monographie de la cathédrale de Chartres. Collab. de Amaury Duval. Paris : Imprimerie nationale, 1867.
Articles
- « Légende et tombeau de saint Ronan ». Annales archéologiques, 1844, t. I, p. 186-188.
- « De l’arc aigu appelé ogive ». Annales archéologiques, 1845, t. II, p. 40.
- « Réaction de l’Académie des beaux-arts contre l’art gothique ». Paris, 1846, 14 p.
- « De l’éclectisme dans l’art ». Revue universelle des arts, 1856-1857, p. 245 et suiv.
Bibliographie critique sélective
- Catalogue des livres, dessins, estampes et tableaux composant le cabinet de feu M. J.-B.-A. Lassus […]. Paris, 1858, 176 p.
- L’Art en France sous le Second Empire. Paris : Réunion des musées nationaux, 1979.
- Brisac Catherine, Leniaud Jean-Michel. – « Adolphe Napoléon Didron ou les média au service de l’art chrétien ». Revue de l’Art, 1987, p. 33-42.
- Leniaud Jean-Michel. – Jean-Baptiste Lassus (1807-1857) ou le temps retrouvé des cathédrales. Paris : Arts et métiers graphiques, 1980, 296 p., XCVII pl.
- Leniaud Jean-Michel. – Viollet-le-Duc ou les délires du système. Paris : Mengès, 1994, 225 p.
Sources identifiées
On se reportera à Leniaud Jean-Michel. – Jean-Baptiste Lassus (1807-1857) ou le temps retrouvé des cathédrales. Paris : Arts et métiers graphiques, 1980, 296 p., XCVII pl..
En complément : Voir la notice dans AGORHA