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GERVILLE, Charles (de)
Mis à jour le 20 novembre 2008(19 septembre 1769, Gerville-la-Forêt – 26 juillet 1853, Valognes)
Auteur(s) de la notice :
NAYROLLES Jean
Profession ou activité principale
« Antiquaire », collectionneur, naturaliste
Sujets d’étude
Monuments médiévaux de la Manche, sites romains de la Manche, histoire de la Basse-Normandie à l’époque romaine et médiévale, numismatique, étymologie des noms de lieux normands, géologie, paléontologie, botanique et zoologiste
Carrière
1776-1785 : élève au collège de Coutances
1785-1787 : étudiant à la faculté de droit de Caen
1792 : émigre en Belgique pour rejoindre l’armée du duc de Bourbon
1793 : en Angleterre, intègre le régiment du Royal-Émigrant regroupant des aristocrates normands et bretons sous commandement britannique
1796-1801 : après le licenciement de son régiment, devient précepteur, d’abord à Colchester, puis à Barton ; étudie les sciences naturelles, s’intéresse aux antiquités de Grande-Bretagne et côtoie des représentants de l’érudition anglaise
1801 : rentre en France, retourne à Gerville
1811 : vend la propriété familiale de Gerville et s’installe à Valognes où il demeurera jusqu’à la fin de sa vie
1814 : premières publications, sur l’archéologie romaine et sur les sciences naturelles, dans le Moniteur universel et le Journal de physique, de chimie et d’histoire naturelle ; communique le résultat de ses recherches à l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen
1823 : membre fondateur de la Société linnéenne du Calvados
1824 : membre fondateur de la Société des antiquaires de Normandie ; publiera jusqu’au début des années 1830 ses principales études d’archéologue dans les mémoires de cette compagnie
1830 : démissionne du siège de conseiller général de la Manche qu’il occupait dans les dernières années de la Restauration
1832 : médaille de l’Académie des inscriptions et belles-lettres pour ses travaux sur les antiquités nationales ; devient membre correspondant de cette institution ; légitimiste intransigeant, il refuse la Légion d’honneur
1838-1840 : fâché avec la plupart de ses collègues du monde savant à cause d’un caractère irascible, en froid même avec Arcisse de Caumont, il publie ses travaux sur les antiquités dans le Journal de l’arrondissement de Valognes (vingt-cinq articles en quatre ans)
1850 : lègue à deux de ses proches sa collection d’histoire naturelle et d’antiquités ; livre à Léopold Delisle, son futur biographe, les souvenirs de son existence
Étude critique
Peu reconnaissante envers la tradition érudite du XIXe siècle, l’historiographie moderne ne retient le nom de Charles-Alexis Duhérissier de Gerville que pour l’heureuse trouvaille d’un mot ou, plus exactement, d’une acception nouvelle donnée à un mot ancien. Désignant l’architecture du Moyen Âge antérieure à la croisée d’ogives, le mot « roman » apparut sous sa plume en 1818. Cette invention est assurément d’une grande importance pour l’histoire de l’histoire de l’art : jusque-là, les monuments médiévaux étaient tous qualifiés de gothiques ; tout au plus, distinguait-on un gothique lourd d’un gothique léger, ou un gothique ancien d’un gothique moderne. Mais l’apport de Gerville à l’archéologie médiévale dépasse peut-être le simple domaine lexicologique pour empiéter sur celui de la méthodologie où pourtant la postérité ne le reconnaît guère.
Cet apport est avant tout le résultat d’un milieu particulier, celui des antiquaires de la Normandie. Dans la France des premières décennies du siècle, aucun foyer d’érudition, pas même l’Académie des inscriptions, n’était aussi soucieux d’archéologie nationale que le foyer normand. Cela s’explique par une très vieille tradition académique, particulièrement florissante à Caen, et par le prestige de grands érudits comme Daniel Huet, mais surtout par les liens étroits que les antiquaires de cette province entretenaient avec leurs homologues d’outre-Manche. Ces liens séculaires, renforcés par l’émigration pendant la période révolutionnaire, produisirent de grands effets : la Société des antiquaires de la Normandie, créée en 1824 – en partie sous l’impulsion de Gerville –, fut l’émule de celle de Londres, avant de servir de modèle aux nombreuses sociétés archéologiques fondées sous la monarchie de Juillet. Quand il émigra en Angleterre pendant la Révolution, Gerville était déjà lié avec des savants anglais. Revenu en Normandie en 1801, il ne cessa de se tenir informé des publications anglaises, et c’est à la lecture des meilleurs auteurs britanniques, en particulier de Jeremy Bentham, John Milner et George Downing Whittington, que sa culture d’antiquaire se forma peu à peu.
La première tâche d’archéologue que s’assigna l’antiquaire normand fut de visiter systématiquement, entre 1817 et 1821, les églises médiévales du diocèse de Coutances. Les archives départementales de la Manche conservent le souvenir de ce travail inaugural. Il s’agit de la copie d’un pouillé du XVIIe siècle inventoriant les paroisses et annoté par Gerville de la description de toutes les églises qu’il visita. Dans ses notices, son principal souci tient dans la recherche du type architectural qui, au cours de l’année 1818, l’amène à rejeter les termes de « saxon », « normand » ou « anglo-normand » hérités de la nomenclature des antiquaires anglais, et à rechercher une dénomination à la fois unique et plus juste. C’est dans ces pages ainsi que dans la correspondance avec Auguste Le Prévost apparaît l’expression « architecture romane ». Gerville avance trois arguments en sa faveur. Tout d’abord, les termes usités outre-Manche ne peuvent désigner que l’architecture à plein cintre de l’Angleterre et de la Normandie, et paraissent inappropriés pour d’autres contrées. Ensuite, les vocables des Anglais sont moins porteurs de sens que le terme « roman » qui, outre son caractère « universel », offre l’avantage d’indiquer l’origine commune d’une architecture que connut une grande partie de l’Europe, c’est-à-dire l’origine romaine. Enfin, le terme proposé par Gerville semble en quelque sorte cautionné par l’évolution des idiomes au Moyen Âge dès lors qu’une analogie semble possible entre histoire de l’architecture et histoire des langues. Au même moment, l’antiquaire anglais William Gunn inventait le terme « romanesque » pour désigner la même architecture, mais en lui conférant un sens essentiellement dépréciatif. Le succès que devait connaître le mot de Gerville tint sans doute à son riche contenu.
Dans une lettre adressée en 1820 au préfet de la Manche pour lui présenter son programme de recherche, Gerville écrivait : « Je crois qu’en y regardant de près, on trouverait le moyen de signaler des époques dans l’architecture romane, aussi bien qu’on l’a fait dans celle qu’on nomme “gothique”. Peut-être que les accessoires, la sculpture, les bas-reliefs, l’écriture, l’absence des contreforts, la rudesse des détails, des corbeaux, des chapiteaux, la hardiesse plus ou moins grande dans les colonnes ou les arches, la petitesse des absides, les rapprochements plus immédiats avec l’architecture grecque pourraient fournir des moyens de classer ces époques. » L’approche imaginée par Gerville, apparemment très empirique, se fixe en réalité sur un paradigme scientifique, celui de la taxinomie des naturalistes. En relation avec Jean-Baptiste Lamarck auquel il faisait parvenir des spécimens de plantes de sa région, l’archéologue Gerville ne cesse pas d’être botaniste. On ne soulignera jamais assez combien le modèle scientifique fut déterminant dans la naissance de l’archéologie médiévale française. Pour Gerville, il le fut à tous les stades de son activité d’antiquaire. Dans un premier temps, il collecte les monuments comme un naturaliste herborise, si bien qu’il rend compte à Le Prévost de ses excursions comme le ferait un botaniste ou un entomologiste de ses récoltes. Ensuite, il s’agit de décrire avec quelque méthode, c’est-à-dire en s’attachant à des critères définis à l’avance, les édifices répertoriés, car en bon naturaliste Gerville sait qu’une espèce n’existe en tant que telle qu’une fois correctement décrite. Enfin, et c’est ici la tâche du systématicien, l’observateur doit cerner un nombre suffisant de caractères déterminants qui serviront à répartir les espèces dans des ensembles distincts, sous la forme d’un tableau. Les systématiciens nomment ces caractères des clefs de détermination ; celles-ci peuvent consister en un organe, un agencement d’organes, ou un quelconque indice sur une plante ou un animal à condition que la présence, l’absence ou la forme particulière de l’indice soient pareillement avérées dans tous les cas de figure. Pour identifier les espèces végétales, Lamarck utilisa ce système dans sa Flore française (1778) et le perfectionna en mettant au point pour la première fois une méthode de clefs dichotomiques, dont l’efficacité est tellement probante qu’elle ne fut jamais remise en cause. Comme tout botaniste, Gerville ne pouvait ignorer cet ouvrage. Grâce à ce système particulièrement élaboré, la démarche visant à déterminer une espèce ressemble à un simple jeu binaire qui, d’étape en étape, réduit le champ des possibilités et mène immanquablement à la solution. Sans doute Gerville ne désespérait-il pas de créer, ou de voir créer, une méthode de détermination des monuments un peu comparable à ce genre de flores portatives dont se munissent les botanistes au cours d’une herborisation. Cependant, pour mettre au point un tel système, il aurait fallu en connaître les clefs. D’Arcisse de Caumont à Jules Quicherat, la recherche de la clef de détermination archéologique fut une quête ininterrompue.
Au début du XIXe siècle, l’histoire naturelle et l’archéologie médiévale pouvaient se réduire à un même discours, aux mêmes dispositions fondamentales d’un savoir qui ordonnait la connaissance des êtres et celle des objets historiques selon des modalités identiques à l’intérieur d’un système unique de représentation et de désignation. C’est pour cette raison que la « maladie de la nomenclature » était insupportable à la pensée de Gerville. Le concept d’architecture romane naquit au lexique archéologique dans ce contexte intellectuel, en même temps qu’une archéologie normative conçue comme une véritable science.
L’influence de Gerville sur les origines de l’archéologie médiévale en France est considérable puisqu’elle détermine pour près d’un siècle des catégories fondamentales dans la compréhension de l’art du Moyen Âge. Tout d’abord, sa méthode, fondée sur l’analogie avec les sciences naturelles, avait d’autant plus de chance de s’imposer que cette discipline était familière à bien des antiquaires normands (Le Prévost, Caumont), et fascinait les plus grands spécialistes de l’architecture médiévale (Jules Quicherat, Eugène Viollet-le-Duc). Ensuite, Gerville fut le premier archéologue français à visiter systématiquement les édifices médiévaux de son département, églises et châteaux, et à en conserver une description sommaire, constituant ainsi un premier inventaire, rudimentaire certes, mais tout de même méthodique. Dans cette perspective, il annonce déjà le projet d’inventaire systématique formé par le Comité des arts et monuments dans les années 1840. L’impulsion donnée par l’érudit normand à l’archéologie médiévale dépasse donc le simple cadre de l’historiographie pour concerner aussi le rapport que la connaissance cherche à établir avec le patrimoine.
Jean Nayrolles, maître de conférences en histoire de l’art contemporain à l’université de Toulouse II – Le Mirail
Principales publications
Ouvrages
- Des villes et voies romaines en Basse-Normandie, et de leur communication avec Le Mans et Rennes. Valognes : Carette-Bondessin imprimeur, 1838.
- Supplément au mémoire sur les villes et voie romaines en Basse-Normandie. Valognes : Carette-Bondessin imprimeur, 1841.
- Monuments romains d’Alleaume. Valognes : Vve H. Gomont Librairie, 1844.
- Lettre sur la communication entre les deux Bretagne adressée à M. Roach Smith. Valognes : Vve H. Gomont Librairie, 1844.
- Études géographiques et historiques sur le département de la Manche. Cherbourg : Feuardent Libraire, 1854.
Articles
- « Lettre à M. Defrance sur les fossiles du département de la Manche ». Journal de physique, de chimie et d’histoire naturelle, LXXIX, 1814, p. 16, et LXXXIV, 1817, p. 197.
- « Sur un camp romain qui existe dans le Cotentin ». In Rapport sur les travaux de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen, pour les années 1811 à 1815. Caen, 1816, p. 201-204.
- « Sur le pays des Unelli ». In Rapport sur les travaux de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen, pour les années 1811 à 1815. Caen, 1816, p. 205-206.
- « Recherches sur le pays des Unelli et sur les villes qui y ont existé sous la domination romaine ». In Mémoires de la Société des antiquaires de France, IV, 1823, p. 263-279.
- « Notice sur les camps romains existant dans le département de la Manche ». In Archives annuelles de la Normandie publiées par Louis Du Bois. Caen : Mancel, 1824, p. 97-108.
- « Recherches sur l’état des ports de Cherbourg et de Barfleur pendant le Moyen Âge ». In Archives annuelles de la Normandie publiées par Louis Du Bois. Caen : Mancel, 1824, p. 108-132.
- « Notice sur les monuments druidiques du département de la Manche ». In Archives annuelles de la Normandie publiées par Louis Du Bois. Caen : Mancel, 1824, p. 157-165.
- « Lettre à M. de Vanssay contenant des recherches sur l’architecture des églises du département de la Manche ». In Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, I, 1824, éd. 1825, p. 78-105.
- « Détails sur l’église de Mortain et sur la cathédrale de Coutances ». In Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, I, 1824, éd. 1825, p. 142-166.
- « Mémoire sur les anciens châteaux du département de la Manche ». In Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, I, 1824, éd. 1825, p. 177-367.
- « Recherches sur les abbayes du département de la Manche ». In Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, II, 1825, p. 25-140.
- « Second mémoire sur les anciens châteaux du département de la Manche ». In Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, II, 1825, p. 138-436.
- « Catalogue des coquilles trouvées sur les côtes du département de la Manche ». In Mémoires de la Société linnéenne du Calvados, II, 1825, p. 169-224.
- « Liste des plantes croissant naturellement dans le département de la Manche ». In Mémoires de la Société linnéenne de Normandie, III, 1826-1827, p. 236-246.
- « Recherches sur le Mont-Saint-Michel ». In Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, IV, 1827-1828, p. 1-58.
- « Recherches sur les anciens châteaux du département de la Manche ». In Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, IV, 1827-1828, p. 59-196.
- « Notice sur quelques objets d’antiquité d’une origine incertaine, découvertes dans le département de la Manche ». In Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, IV, 1827-1828, p. 273-292.
- « Villes et Voies romaines du Cotentin ». In Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, V, 1829-1830, p. 1-60.
- « Résumé de l’histoire du département de la Manche jusqu’au milieu du XVe siècle ». In Annuaire du département de la Manche, I, 1829, p. 240-267.
- « Recherches sur les anciens châteaux du département de la Manche ». In Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, V, 1829-1830, p. 187-319.
- « Recherches sur le Hague-Dike (Le Hague Dike ?) et les premiers établissements militaires des Normands sur nos côtes ». In Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, VI, 1831-1833, p. 193-245.
- « Essai sur les sarcophages, leur origine et la durée de leur usage ». In Mémoires de la Société des antiquaires de l’Ouest, II, 1836, p. 175-219.
- « Lettre à M. Auguste Le Prévost sur les monnaies et les monétaires de la première race ». Bulletin de la Société de l’Histoire de France, X, 1841-1842, p. 63-74.
- « Lettre à M. le secrétaire de la Société des antiquaires de Normandie » [sur l’étymologie des noms de lieux en Normandie]. In Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, XIII, 1842-1843, p. 265-296.
Bibliographie critique sélective
- Delisle Léopold. – « Notice sur la vie et les travaux de M. de Gerville ». In Gerville, Études géographiques et historiques sur le département de la Manche. Cherbourg : Feuardent Libraire, 1854, p. III-XL.
- Travers Julien. – « Sur M. Charles-Alexis-Adrien Duhérissier de Gerville ». In Annuaire des cinq départements de l’ancienne Normandie, publiée par l’Association normande, XX, 1854, p. 607-614.
- Yvon Paul. – Traits d’union normands avec l’Angleterre avant, pendant et après la Révolution. Thèse de doctorat de l’université de Caen, Caen, 1919.
- Sauvage Norbert. – « Rapport sur l’histoire de la Société des antiquaires de Normandie, lu à la séance commémorative du centenaire de sa fondation, le 31 mai 1924 ». Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, t. XXXVI, 1924-1925, p. 1-36.
- Gidon Ferdinand. – « L’Invention de l’expression architecture romane par Gerville (1818) d’après quelques lettres de Gerville à Le Prévost ». Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, XLII, 1934, p. 268-288.
- Peyrusse Louis. – L’Invention de l’expression « art roman » par Charles de Gerville (1818). Mémoire de DEA, université de Toulouse-Le Mirail, 1978.
- Beaurepaire François (de). – « Auguste Le Prévost (1787-1859), sa vie, sa correspondance ». In Précis analytique des travaux de l’Académie de Rouen, Rouen, 1987, p. 203-227.
- Waldeier-Bizzarro Tina. – Romanesque architectural criticism. A prehistory. Cambridge University Press, 1992.
- Nayrolles Jean. – « Sciences naturelles et Archéologie médiévale au XIXe siècle ». In L’Architecture, les Sciences et la Culture de l’histoire au XIXe siècle. Actes du colloque de Saint-Étienne, décembre 1997. Publications de l’université de Saint-Étienne, 2001, p. 25-50.
- Arcisse de Caumont (1801-1873) : érudit normand et fondateur de l’archéologie française. Actes du colloque de Caen, juin 2001. Caen : Société des antiquaires de Normandie, 2004.
- Nayrolles Jean. – L’Invention de l’art roman à l’époque moderne (XVIIIe-XIXe siècles). Rennes : PUR, 2005.
Sources identifiées
Cherbourg, Bibliothèque municipale
- Fonds Gerville
- Amiot G. – Catalogue méthodique de la bibliothèque communale de Cherbourg. Cherbourg, 1906, II, p. 333-345, 49-498
- Recueil de cartes de géographie, plans, dessins (97 pièces) (Ms 224)
- Album contenant des dessins (26 fol.) (Ms 256)
- Papiers divers de Gerville (manuscrits d’articles, lettres, etc.) (Ms 245-255)
- Manuscrits de Gerville suivis de lettres et documents à lui adressés par diverses personnalités (Ms 396)
Évreux, Archives départementales de l’Eure
- Lettres de Le Prévost à Gerville (1826-1833) (V. F. 33)
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits
- Lettres de Ch. Duhérissier de Gerville à A. Le Prévost (1818-1830) avec trois lettres à Dowson Turner (Nouv. acq. frses 23 348)
- Manuscripts relatives to Normandy consisting chiefly of original letters and memoirs from the Antiquaries there, collected about the year 1820 by Dowson Terner (Nouv. acq. frses 23 326)
Saint-Lô, Archives départementales de la Manche
- In-folio broché et paginé (545 p.) comportant : la copie du pouillé de l’évêché de Coutances de 1666, servant de trame à un inventaire des églises du département de la Manche, la copie de passages d’ouvrages d’érudition en langue anglaise, des réflexions archéologiques, en particulier sur l’expression « architecture romane » (125 J 4)