Informations sur l’INHA, ses actualités, les domaines et programmes de recherche, l’offre de services et les publications de l’INHA.
GEFFROY, Gustave
Mis à jour le 22 octobre 2008(1er juin 1855, Paris – 4 avril 1926, Paris)
Auteur(s) de la notice :
PLAUD-DILHUIT Patricia
Profession ou activité principale
Homme de lettres, journaliste
Autres activités
Critique d’art, historien d’art, directeur éditorial de collections, directeur de la Manufacture nationale des Gobelins
Sujets d’étude
Histoire de l’impressionnisme, art du XIXe siècle (peinture, estampes, arts graphiques et sculpture), musées et collections, critique d’art, critique littéraire et dramatique
Carrière
1868 – 1870 : scolarité au collège Chaptal, Paris
janvier 1870 : arrête sa scolarité, entre dans la vie active ; travaille dans un établissement bancaire du Comptoir de l’escompte
1880 : publie son premier texte connu sur l’art ancien ; rencontre Georges Clemenceau et entre dans l’équipe de rédaction du quotidien La Justice
1884 : devient le critique d’art exclusif de La Justice
1886 : rencontre Claude Monet à Belle-Île-en-Mer
1892 : publie son Histoire de l’impressionnisme et le premier des huit volumes d’articles sur l’art, La Vie artistique (1892-1903)
1893 : devient critique d’art au Journal
6 janvier 1895 : chevalier de la Légion d’honneur, parrainé par Rodin et Goncourt
1897 : publication de la biographie d’Auguste Blanqui, L’Enfermé
1900 : nommé rapporteur de la classe B, Gravures et lithographies, bureau du groupe II, Beaux-Arts, Paris, Exposition universelle
1902 : publication du premier volume de la collection « Les Musées d’Europe »
1904 : officier de la Légion d’honneur
1908 : nommé directeur de la Manufacture nationale des Gobelins
1912 : élu président de l’Académie Goncourt
1914 : l’éditeur Crès lui confie la direction de la « Bibliothèque de l’enseignement des beaux-arts »
1923 : directeur de publication de la collection « Maîtres anciens et modernes », éditions Nilsson
Étude critique
Les écrits de Gustave Geffroy restent aujourd’hui peu connus, qu’il s’agisse de ses œuvres littéraires, romans, nouvelles ou pièces de théâtre, ou des innombrables articles publiés dans la presse quotidienne et dans des revues. Critique littéraire et dramatique et surtout critique d’art constituent pourtant la part la plus importante d’une production marquée par les engagements de cet homme de gauche. Ce sont sans doute ses ouvrages biographiques qui restent les plus cités, celui consacré à Auguste Blanqui (L’Enfermé, 1897) témoignant de ses sympathies politiques, tandis que son Claude Monet, sa vie, son œuvre (1922) proclame ses préférences esthétiques.
Le journalisme est sa profession et les contraintes auxquelles elle oblige limitent souvent les choix des sujets qu’il peut traiter, mais il parvient à les contourner en proposant à ses lecteurs des comptes rendus très complets des différentes manifestations culturelles de la capitale. Tout est prétexte à parler d’art ancien ou moderne, exposition, vente, publication, gestion et protection du patrimoine. Il est impossible de citer ici les très nombreux articles publiés dans la quinzaine de quotidiens auxquels il collabore, commençant sa carrière dans La Justice dès sa création en 1880 par Clemenceau. Les revues qui accueillent ses textes sont nombreuses, une quarantaine dont L’Art dans les deux mondes, Le Japon artistique, L’Artiste, ou encore la Gazette des Beaux-Arts, Art et décoration, L’Art et les artistes. Parfois sont publiés en feuilletons certains chapitres d’ouvrages tels ceux des « Musées d’Europe » dans La Dépêche de Toulouse, par exemple sur Versailles en octobre 1903, sur la sculpture au Louvre à l’automne 1906 ou encore sur les musées de Madrid un an plus tard. S’affirme ainsi une volonté didactique permanente chez Geffroy, qui est de ceux qui défendent ardemment le rôle civilisateur et émancipateur de l’éducation. Il s’y emploie inlassablement, de son premier ouvrage, Bernard Palissy, publié par la Librairie d’éducation laïque en 1881, à ses engagements en faveur de l’art social pour la formation des ouvriers avec les Musées du soir en 1894-1895, jusqu’à ses ultimes écrits.
S’il consacre précisément à l’art du passé ses deux premières publications connues sur l’art, un article sur Valentin de Boulogne en 1880 et l’année suivante le livre sur Palissy, c’est ensuite l’art contemporain et l’art du passé proche, celui du XIXe siècle, qui retiennent surtout son attention jusqu’au début des années 1900, l’histoire de l’art ancien prenant alors une place de plus en plus importante dans son activité éditoriale. Son éloignement relatif de la presse quotidienne puis ses nouvelles fonctions à la direction de la Manufacture nationale des Gobelins l’y encouragent peut-être, tandis que les avant-gardes – fauvisme, cubisme – le déroutent. C’est à cette époque qu’il entreprend de publier, avec la collaboration de Henri Focillon pour les premiers volumes, l’importante série des douze ouvrages, en livraisons puis en publications brochées, très abondamment illustrés de photographies, des « Musées d’Europe » (1902-1913) chez son ami l’éditeur Nilsson. La collection semble avoir été un succès, certains volumes ont aussi été traduits en anglais. En 1924, Geffroy entreprend chez ce même éditeur la direction d’une nouvelle collection, « Maîtres anciens et modernes », ouvrages monographiques consacrés à des peintres de toutes époques et origines. Entre-temps, en 1914, l’éditeur Crès lui confie la collection « Bibliothèque de l’enseignement des beaux-arts » jusqu’alors dirigée par Jules Comte. Geffroy sollicite alors Focillon pour un volume, Le Burin et l’Eau-forte, lui proposant de « refaire le Delaborde » pour une « nouvelle collection ». Mais c’est la guerre qui sans doute empêche le projet d’aboutir.
Geffroy occupe une place particulière parmi ses pairs car, issu d’un milieu modeste, il fut un autodidacte ayant dû abandonner très tôt ses études après le décès de son père, en 1870. Peu après, son ami Pedro Rioux de Maillou lui fit rencontrer ses cousins, les frères René et Louis Ménard. Ce dernier a beaucoup marqué le jeune homme qui plus tard rendra un vibrant hommage à l’helléniste qui fut enseignant à l’École nationale des arts décoratifs. Par ailleurs grand admirateur de Michelet et de Renan, Geffroy affirme volontiers que son activité de journaliste constitue œuvre d’historien, son engagement de critique d’art participant ainsi à l’écriture de l’histoire de l’art. Ses premières convictions sont marquées par les théories déterministes et, dans ses écrits de jeunesse, il revendique assez naïvement une approche d’historien et plus encore de naturaliste, déclarant par exemple devoir, pour retracer la vie de Palissy, « faire un peu ce que faisait Cuvier, reconstituant un animal des époques disparues avec un fragment du système osseux » (Bernard Palissy, p. 10). Il adopte la théorie du milieu à laquelle il restera toujours fidèle, privilégiant ainsi les artistes natifs des pays où se trouvent les musées d’Europe qu’il étudie car ils incarnent l’esprit de leur race. Toutefois, il s’éloigne de Taine, dont il souligne les limites de l’argumentation, autant que de Zola, en affirmant son refus du concept de fatalité, pour louer l’individu maître de son destin et proclamer sa primauté sur le groupe, sur toute « école » dont il se méfie, dénonçant vivement toute forme d’académisme. Il partage ainsi avec son ami Edmond de Goncourt le rejet de l’art idéaliste et de l’académisme, d’où leur grande sévérité vis-à-vis d’artistes tels David et Ingres – sauvés néanmoins à ses yeux par leurs grandes qualités de portraitistes.
Geffroy répète toujours sa volonté d’exactitude historique mais il assume parfaitement faire œuvre de vulgarisateur. Les limites de sa propre formation l’y contraignent sans doute, mais c’est bien un choix délibéré de s’adresser au grand public. Il s’en explique en 1903 dans la préface aux « Musées d’Europe » : « J’ai voulu écrire pour ceux qui ne savent rien sur l’art, ou pas grand-chose, et qui entrent au musée pour se renseigner […]. Je m’offre simplement comme compagnon de promenade, comme guide discret à travers les salles, passant vite ici, m’arrêtant plus longuement là. J’ai voulu faire ce livre clair et rapide. » (La Peinture au Louvre, p. II). Il sait que sa démarche ne répond guère aux nouvelles exigences de l’histoire, sa contribution en 1904 au Bulletin de la Société d’histoire de la révolution de 1848, par des extraits de L’Enfermé, suscite en effet un débat sur la question qui l’inscrit dans une tradition française plus littéraire que scientifique. Geffroy s’en souvient sans doute lorsqu’il écrit plus tard à Henri Focillon qu’il préfère éviter d’associer des universitaires à la collection « Maîtres anciens et modernes » – peut-être craint-il aussi qu’ils ne parviennent pas à trouver le ton juste pour ce grand public qui a toujours constitué l’essentiel de son propre lectorat. Il fait appel à des amis tels Octave Uzanne, Louis Anquetin, J.-H. Rosny aîné (Joseph Henri Honoré Boex), Georges Lecomte, Charles Léger, contribuant lui-même avec un Vélasquez et un Corot, et préfaçant chacun de ces livres – sauf le dernier puisqu’il décède peu de temps avant que Focillon ait achevé son Raphaël. Le choix des auteurs comme celui des artistes étudiés trahit une politique éditoriale éclectique témoignant d’une volonté de privilégier l’approche interprétative aux dépends de la démarche historique. Mais l’entreprise devait sembler suffisamment intéressante pour que certains aient pris l’initiative de solliciter Geffroy comme le fait, sans que suite soit donnée, Adolphe Tabarant en juillet 1923.
Entre les guides de musées ou de collections que sont les « Musées d’Europe » et les monographies des « Maîtres anciens et modernes », Geffroy inscrit son travail de vulgarisateur dans la suite logique de son œuvre de critique d’art, convaincu de participer ainsi à l’écriture d’une histoire de l’art contemporain. Son souci de rendre compte au mieux d’une actualité dans sa totalité, notamment en accordant une grande place aux comptes rendus des Salons, répond sans doute aux obligations de ses fonctions de journaliste. Mais de l’exercice imposé, Geffroy fait un thème privilégié de réflexion sur la production artistique et sa place dans la société de son temps. Le choix du titre de ses huit volumes de sélection d’articles La Vie artistique est significatif : la série dépasse largement les seules manifestations d’avant-garde et l’actualité. Y sont repris en effet de nombreux textes sur l’art ancien, en particulier dans les tomes II, VI et VIII. L’histoire de l’art y est développée comme une chaîne ininterrompue, la modernité s’inscrivant logiquement dans le continuum historique. C’est à cette conviction que répond sa politique de commande pour la Manufacture nationale des Gobelins, lorsqu’il demande des cartons à des artistes contemporains, notamment à ses amis Bracquemond, Monet, Raffaëlli ou Redon, et de la place qu’il leur réserve dans les salles du tout nouveau musée des Gobelins. Dans ses écrits, des liens sont volontiers établis entre les époques, les œuvres et les artistes – ainsi, dans les « Musées d’Europe », Giorgione, auquel était encore attribué le Concert champêtre du Louvre, et Manet bien sûr, ou les peintres français du XVIIIe siècle et Renoir –, sans doute aussi en autant de joutes argumentaires à l’encontre de la critique conservatrice prompte à dénoncer l’irrespectueux rejet du passé chez les artistes des avant-gardes. À rebours, la lecture des œuvres du passé s’opère par le filtre du regard sur l’art contemporain : Rembrandt ou Corot, par exemple, sont présentés comme des artistes qui ont consacré leur œuvre à l’étude de la lumière, ils sont donc parmi les principaux maillons d’une chaîne qui mène aux recherches du XIXe siècle, à celles des impressionnistes bien sûr.
Particulièrement attentif à l’art du XIXe siècle, Geffroy se fait donc acteur de l’histoire de l’art contemporain, « historien de l’impressionnisme » – pour faire écho au titre qu’il choisit pour une première étude du groupe, en 1893. Geffroy ne publie pas un texte théorique en s’appuyant sur une exposition comme le fait Félix Fénéon en 1886, ou sur une collection comme Georges Lecomte en 1892 (L’Art impressionniste, d’après la collection privée de M. Durand-Ruel). Il reprend, en leur apportant toutefois quelques corrections, les articles qu’il a consacrés au mouvement pendant les années 1880 et y ajoute quelques chapitres, l’un consacré à Cézanne notamment, d’autres à une présentation synthétique des précurseurs, déjà indiqués par les premiers défenseurs du groupe qu’il cite, reproduisant des passages des écrits de Duranty et Duret avant de rappeler l’historique des expositions. Le même principe domine la construction de la monographie que Geffroy consacre, presque trente ans plus tard, à son ami Monet. En présentant en parallèle carrière du peintre et parcours collectif du groupe, citations et sources (malheureusement souvent mal référencées), et extraits de la correspondance du peintre, il cherche à adopter des méthodes d’historien, sans vraiment y parvenir. La réalisation de cet ouvrage semble avoir été assez confuse et l’auteur s’être heurté au peu d’enthousiasme d’un artiste très sollicité, ne répondant que par deux ou trois mots aux longues questions envoyées par Geffroy. Il semble ainsi avoir travaillé dans une certaine urgence, pour s’imposer peut-être, avant qu’un autre ne le fasse, comme le biographe de Monet.
Affranchi de toute tentation de classification hiérarchique des arts, Geffroy s’intéresse à toutes les techniques que des amis très proches pratiquent, telle l’estampe, connue par son camarade de jeunesse Victor Focillon, par les Goncourt ou Félix Bracquemond. Il se montre très soucieux de faire connaître les graveurs du présent ou du passé, comme Charles Meryon dans une très belle publication à laquelle fait plus tard référence Walter Benjamin. Il publie sur la sculpture avec un regard marqué par l’amitié avec Rodin, sur les arts graphiques, sur l’affiche qu’il connaît bien grâce à son ami Jules Chéret. Les arts décoratifs retiennent aussi beaucoup son attention et il en rapproche volontiers les problématiques de celles de l’architecture sur la question du style, de l’ornementation et de la modernité, partageant les analyses de plusieurs de ses amis, Franz Jourdain notamment. L’ampleur de son regard se confirme dans de nombreux articles où il se montre soucieux des conditions de conservation et de présentation des œuvres, et ce quelles qu’elles soient. Il sait aussi bien s’inquiéter de l’état de conservation et déplorer le désintérêt général pour des œuvres remarquables, qu’il s’agisse du théâtre antique d’Orange, des peintures de Delacroix à la bibliothèque de la Chambre des députés ou de l’œuvre de Daumier sculpteur, à propos duquel il lance un cri d’alarme devant la dégradation des bustes en terre qui constituent à ses yeux une partie fondamentale de l’œuvre. Cette approche, qui par ailleurs cherche à embrasser toutes les aires géographiques et temporelles, dégagée de toute idée de progrès en art, lui permet aussi de proposer des études qui dépassent le seul cadre français, en explorant les musées de grandes villes européennes, y compris le Kaiser Friedrich Museum de Berlin, tout récemment ouvert, et de susciter de fréquentes approches diachroniques.
S’il cherche à toujours inscrire sa démarche dans les voies tracées par les historiens, s’il est attentif aux connaissances académiques, Geffroy porte surtout un regard qui privilégie la forme et la rend sensible par son écriture, qu’Edmond de Goncourt qualifie d’écriture « colorée ». Les deux hommes sont en effet très proches, partageant une même admiration pour Rembrandt, l’art japonais, l’art du XVIIIe siècle, l’estampe ou les arts décoratifs, malgré leurs désaccords, en particulier sur l’impressionnisme, ou encore sur l’œuvre de Delacroix à propos de laquelle Geffroy n’hésite pas, en 1885, à s’opposer à son aîné. Malgré ses inclinaisons pour le réalisme et sa préférence pour les chroniqueurs de « la vie moderne », Geffroy est attentif à la forme plus qu’au sujet, privilégiant l’approche sensible de l’œuvre d’art et à ses qualités techniques. Qu’Edmond de Goncourt et Stéphane Mallarmé apprécient les écrits de leur ami n’est pas pour surprendre, ils poursuivent la même voie d’une esthétique de l’apparence, de la sensation, de l’expression de l’éphémère et de la permanence. Geffroy s’inscrirait ainsi comme représentant d’une « histoire de l’art à la française » (Jean-Paul Bouillon, préface à Edmond et Jules de Goncourt, Arts et artistes, Paris, Hermann, 1997, p. 8). Le seul texte réédité dans la collection « Maîtres anciens et modernes » confirme ses choix esthétiques : le Constantin Guys de Baudelaire, un artiste auquel Geffroy a aussi consacré une publication sous le titre révélateur de Constantin Guys historien du Second Empire. Ses positions en font ainsi un « passeur » entre Baudelaire, Goncourt et, en véritable précurseur du formalisme, ceux qu’il a encouragés au début du XXe siècle, ses amis Élie Faure et Henri Focillon. Ce dernier, lui rendant hommage en 1926, salue son approche humaniste, puisque « poète de l’homme, il le saisissait dans le passé avec cette puissance d’évocation historique qu’il chérissait chez Michelet », et la force évocatrice de sa démarche, car « il y a sans doute quelque mérite à découvrir la flamme du génie chez Vélasquez et chez Rembrandt, mais le mérite est plus rare de les surprendre inconnus dans la foule » (Gazette des Beaux-Arts, juin 1926, XIII, p. 321).
Patricia Plaud-Dilhuit
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Bernard Palissy. Paris : Librairie d’éducation laïque, 1881.
- La Vie artistique. Paris : Dentu, 1892-1903,
vol. 1,vol.2,vol. 3,vol. 4,vol. 5,vol. 6,vol. 7,vol. 8. - Le Musée du soir aux quartiers ouvriers, le Temple, le Marais, le Faubourg Saint-Antoine. Questions de travail. Paris : A. Marty, 1895.
- L’Œuvre de Gustave Moreau. Paris : L’Œuvre d’art, 1900.
- Daumier. Paris : Librairie de l’art ancien et moderne, 1901.
- Les Industries françaises et étrangères à l’Exposition universelle de 1900. Paris : Librairie centrale des beaux arts, 1902.
- Rubens. Biographie critique. Paris : H. Laurens, 1902.
- La Peinture au Louvre. Paris : Nilsson, « Les Musées d’Europe », 1902, 2 vol. (La Peinture française ; La Peinture étrangère).
- La National Gallery. Paris : Nilsson, « Les Musées d’Europe », 1903.
- Versailles. Paris : Nilsson, « Les Musées d’Europe », 1903.
- Les Peintures d’Eugène Delacroix à la Bibliothèque de la Chambre des députés. Paris : Librairie d’art ancien et moderne, 1903. Extrait de La Revue de l’art ancien et moderne, n°71, t. XIII, février 1903, p. 139-143.
- Constantin Guys, l’historien du Second Empire. Paris : Floury, 1904.
- Le Palais du Louvre. Mobiliers et objets d’art. Paris : Nilsson, « Les Musées d’Europe », 1904.
- La Hollande. Paris : Nilsson, « Les Musées d’Europe », 1905.
- La Belgique. Paris : Nilsson, « Les Musées d’Europe », 1906.
- La Sculpture au Louvre. Paris : Nilsson, « Les Musées d’Europe », 1907.
- Madrid. Le Prado. Paris : Nilsson, « Les Musées d’Europe », 1908.
- Berlin. Kaiser Friedrich Museum. Paris : Nilsson, « Les Musées d’Europe », 1909.
- Florence. Paris : Nilsson, « Les Musées d’Europe », 1911, vol. 1 ; vol. 2.
- Les Gobelins. Paris : Nilsson, « Les Musées d’Europe », 1911.
- Rome et le Vatican. Paris : Nilsson, « Les Musées d’Europe », 1913.
- Claude Monet, sa vie, son œuvre. Paris : Crès, 1922, 2 vol.
- Corot. Paris : Nilsson, « Maîtres anciens et modernes », 1924.
- Vélasquez. Paris : Nilsson, « Maîtres anciens et modernes », 1925.
- Charles Meryon. Paris : Floury, 1926.
- Versailles, ses chefs-d’œuvre. Paris : Nilsson, 1926. Bilingue, français et anglais.
- Les Modèles et le musée des Gobelins. Paris : Librairie d’art décoratif, s. d. [vers 1911], 5 vol.
Direction de collection
- « Maîtres anciens et modernes » :
- Bocquet Léon. – David Teniers le Jeune. Paris : Nilsson, 1924 ;
- Conte Édouard. – Ribera. Paris : Nilsson, 1924 ;
- Gautier Maximilien. – Albert Dürer. Paris : Nilsson, 1924 ;
- Geffroy Gustave. – Corot. Paris : Nilsson, 1924 ;
- Mauclair Camille. – Léonard de Vinci. Paris : Nilsson, 1924 ;
- Meunier Léonie. – Philippe de Champaigne. Paris : Nilsson, 1924 ;
- Uzanne Octave. – Pietro Longhi. Paris : Nilsson, 1924 ;
- Baudelaire Charles. – Constantin Guys. Paris : Nilsson, 1925 ;
- Geffroy Gustave. – Vélasquez. Paris : Nilsson, 1925 ;
- Lecomte Georges. – Albert Besnard. Paris : Nilsson, 1925 ;
- Léger Charles. – Courbet. Paris : Nilsson, 1925 ;
- Rosny Aîné J.-H. – Turner. Paris : Nilsson, 1925 ;
- Focillon Henri. – Raphaël. Paris : Nilsson, 1925 ;
- Anquetin Louis. – Rubens. Paris : Nilsson, s. d. ;
- Harlor Th. – Benvenuto Cellini. Paris : Nilsson, s. d. ;
- Meunier Alice. – Giotto. Paris : Nilsson, s. d.
Articles
- « Valentin ». L’Art, mars 1880, 6e année, t. I, p. 297-303.
- « Saint-Julien-le Pauvre ». La Justice, 31 mars 1889 ; rééd. La Vie artistique, 1893, 2e série, p. 211-216.
- « Le Sarcophage égyptien ». La Justice, 23 octobre 1891 ; rééd. La Vie artistique, 1892, 1e série, p. 1-10.
- « Chaplin ». L’Art dans les deux mondes, 7 février 1892, n°12, p. 134.
- « Le Théâtre d’Orange ». Le Gaulois, 28 février 1892 ; rééd. La Vie artistique, 1893, 2e série, p. 230-239.
- « L’Impressionnisme ». La Revue Encyclopédique, 15 décembre 1893, p. 1218-1236 ; rééd. La Vie artistique, 3e série, p. 1-8, 22-25, 44-49, 52-53, 59.
- « Constantin Guys ». Le Journal, 4 avril 1895 ; rééd. La Vie artistique, 1900, 6e série, p. 126-133.
- « Au Louvre : Prudhon ». Le Journal, 17 août 1895 ; rééd. La Vie artistique, 1900, 6e série, p. 36-46.
- « Rembrandt ». L’Artiste, 1895, t. V, p. 1-8.
- « Au Louvre : Fragonard ». Le Journal, 26 février 1898 ; rééd. La Vie artistique, 6e série, 1900, p. 47-54.
- « Les Vernet ». Le Journal, 19 mai 1898 ; rééd. La Vie artistique, 1900, 6e série, p. 55-62.
- « Rembrandt, roi de Hollande ». Le Journal, 14 septembre 1898 ; rééd. La Vie artistique, 1900, 6e série, p. 1-9.
- « Rembrandt à Londres ». La Revue de Paris, 15 mars 1899, t. II, p. 376-38.
- « L’Atelier de Courbet ». Le Journal, 25 avril 1899 ; rééd. La Vie artistique, 1900, 6e série, p. 80-84.
- « Les Restes de Goya ». Le Journal, 19 juin 1899 ; rééd. La Vie artistique, 1900, 6e série, p. 72-79.
- « La Salle Puget ». Le Journal, 5 juillet 1899 ; rééd. La Vie artistique, 1900, 6e série, p. 29-35.
- « Jules Dalou ». Gazette des Beaux-Arts, mars 1900, p. 217-228.
- « Van Dyck à Londres ». La Revue de Paris, 1er avril 1900, t. II, p. 646-668.
- « Daumier ». La Revue de l’art ancien et moderne, avril 1901, t. IX, n° 49, p. 229-250.
- « Corot ». The Studio, hiver 1902, p. 1-4.
- « Les Peintures d’Eugène Delacroix à la Bibliothèque de la Chambre des Députés ». La Revue de l’art ancien et moderne, janvier 1903, t. XIII, n° 70, p. 65-78 ; février 1903, t. XIII, n° 71, p. 139-143.
- « Le Parc de Versailles ». La Dépêche de Toulouse, 2 octobre 1903.
- « Le Jardinier André Le Nôtre ». La Dépêche de Toulouse, 8 octobre 1903.
- « Promenade aux jardins de Versailles ». La Dépêche de Toulouse, 15 octobre 1903.
- « Fin de la promenade à Versailles ». La Dépêche de Toulouse, 23 octobre 1903.
- « Rembrandt à Amsterdam ». La Dépêche de Toulouse, 13 février 1904.
- « Constantin Guys ». L’Humanité, 25 mai 1904.
- « Les Primitifs français ». L’Humanité, 26 juin 1904 (« Manuscrits et peintures ») ; 12 juillet 1904 (« Peinture, émaux, tapis, sculpture »).
- « Paris et province : les musées ». La Dépêche de Toulouse, 30 octobre 1904.
- « Chardin, peintre de figures ». L’Art et les artistes, avril 1905, t. I, n°1, p. 14-19.
- « Daumier sculpteur ». L’Art et les artistes, juin 1905, t. I, n°3, p. 101-108.
- « Les Frères Le Nain ». L’Art et les artistes, décembre 1905, t. II, n°9, p. 63-68.
- « Courbet ». L’Art et les artistes, octobre 1906, t. IX, n°19, p. 257-264.
- « Corot peintre de la femme ». L’Art et les artistes, janvier 1907, t. IV, n°22, p. 363-367.
- « Lami Eugène ». L’Art et les artistes, novembre 1907, t. VI, n°32, p. 382-388.
- « Vélasquez ». La Revue bleue, 9 novembre 1907, t. VIII, n°19, p. 577-581.
- « Vélasquez ». La Revue bleue, 16 novembre 1907, t. VIII, n°22, p. 612-616.
- « Goya ». La Revue bleue, 9 novembre 1907, t. VIII, n°22, p. 673-676.
- « Musées de Berlin ». La Dépêche, 9 octobre 1908.
- « Le Bonhomme Debucourt ». Annales politiques et littéraires, 1er février 1920.
- « La Manufacture des Gobelins ». La France nouvelle, mai 1921, p. 142-147.
- « L’Histoire et l’Art ». La Dépêche, 8 septembre 1924.
- « L’Œuvre et la vie de Gavarni ». La Dépêche, 2 novembre 1924.
Bibliographie critique sélective
- Denommé Robert-Thomas. – The Naturalism of Gustave Geffroy. Genève : Droz, 1957.
- Cain Julien, dir. – Gustave Geffroy et l’art moderne. Paris : Bibliothèque nationale de France, 1957.
- Paradise Joanne. – Gustave Geffroy and the Criticism of Painting. New York : Garland Publish, 1982.
- Plaud-Dilhuit Patricia. – Gustave Geffroy critique d’art. Thèse, université de Rennes 2, 1987.
- Plaud-Dilhuit Patricia. – « Gustave Geffroy, le journaliste et le critique, l’éphémère et la durée ». In Frangne Pierre-Henry et Poinsot Jean-Marc, dir. – L’Invention de la critique d’art. Actes du colloque international tenu à l’université de Rennes 2, les 24 et 25 juin 1999. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2002, p.145-157.
- Plaud-Dilhuit Patricia. – « Henri Focillon, Gustave Geffroy et les « Musées d’Europe » ». In Ducci Annamaria, Thomine Alice et Varese Ranieri, dir., Focillon et l’Italie, Ferrare, Università degli Studi di Ferrara, actes du colloque, Ferrare, 16-17 avril 2004. Florence : Le Lettere, 2007, p.199-238.
Sources identifiées
Nancy, Archives municipales
- Archives de l’Académie Goncourt
En complément : Voir la notice dans AGORHA