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GAYET, Albert
Mis à jour le 29 juin 2011(17 septembre 1856, Dijon – 9 mai 1916, Paris)
Auteur(s) de la notice :
CALAMENT Florence
Profession ou activité principale
Architecte et archéologue
Autres activités
Conférencier
Sujets d’étude
Orientalisme au sens large du terme, s’ouvrant aux différents aspects des civilisations et domaines d’histoire de l’art, des arts mineurs à l’architecture civile et religieuse (en Perse et en Égypte notamment), avec un intérêt particulier pour le symbolisme et la période gréco-byzantine.
Carrière
1876 : inscription à l’École pratique des hautes études, section Histoire et Philologie égyptiennes
1884 : attaché temporaire auprès de la Mission archéologique permanente du Caire
1885 : obtention du titre d’élève diplômé de l’École pratique des hautes études
1891 : dépôt de dossier de candidature au poste d’inspecteur des Antiquités égyptiennes
1895 : premiers sondages dans la ville antique d’Antinoé
1898 : brigue le poste de directeur de l’Institut archéologique du Caire
1901 : chargé de mission par le ministère de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes
1902 : publication de son ouvrage de synthèse sur l’art copte
1911 : 16e et dernière campagne de fouilles à Antinoé
Chevalier de la légion d’honneur (1906).
Étude critique
Issu d’un milieu familial relativement modeste mais néanmoins aisé (son père est négociant pelletier à Dijon), Albert Gayet est le cadet d’une famille de trois enfants. Après le décès précoce du père, la veuve monte à Paris ; elle-même puis ses deux filles, demeurées célibataires, se consacreront entièrement à l’éducation et à la carrière de Gayet. Il fait des débuts prometteurs et suit d’abord des études supérieures d’architecture à l’École des beaux-arts. Sa vocation pour les arts de l’Orient s’affirmant, il devient à vingt ans élève de Gaston Maspero à l’École pratique des hautes études.
Huit ans plus tard, il est nommé attaché temporaire auprès de la nouvelle Mission permanente du Caire (actuel Institut français d’archéologie orientale, créé en 1880), faisant ainsi partie des premières promotions ; il y demeurera trois ans. On lui confie des travaux en Haute-Égypte : relevé des reliefs du temple de Louqsor et restauration du Ramesseum, notamment. Malgré une santé fragile, il débute sur le terrain et travaille avec un zèle et un sérieux reconnus et loués par son professeur comme par le directeur de la Mission. Cependant, étant déjà âgé de vingt-huit ans lorsqu’il obtient son premier diplôme, il ne pourra jamais accéder à un poste officiel, restant en porte-à-faux dans le milieu de l’égyptologie. Lui-même en est très conscient quand il évoque « [s]es études poussées du côté artistique de l’archéologie et trop négligées quant à l’obtention des grades pour occuper un poste en France » (lettre à G. Maspero, 11 mai 1889).
En dépit de ses efforts, il sera toujours perçu comme un dilettante, à mi-chemin entre la catégorie des artistes, que leur vocation amène en Orient, et celle des orientalistes trop âgés, c’est-à-dire ayant dépassé la trentaine. À son retour en France, il présente chaque année au Salon une restitution de monument égyptien, dont le grand temple de Louqsor (1887 ; médaillé, il est lauréat du Salon), le petit temple de Deir el-Medineh (1888), et enfin le couvent Saint-Siméon d’Assouan (1892) auquel réagira Charles Garnier, intéressé par ses recherches architecturales. Outre ces expositions de la Société nationale des beaux-arts, des dessins d’architecture seront aussi présentés à l’Exposition universelle de 1889.
À cette date, il a déjà deux grosses publications à son actif : son mémoire sur les stèles de la XIIe dynastie du Louvre et Les Monuments coptes du musée de Boulaq, une étude de sculptures, stèles et inscriptions aujourd’hui conservées au musée copte du Caire. Gaston Maspero l’a en effet poussé dans cette direction encore mal connue : l’archéologie de l’Égypte de l’Antiquité tardive. Après l’abandon d’un projet de Catalogue des monuments et inscriptions de l’Égypte antique auquel il devait participer, Gayet est finalement chargé de réaliser des relevés dans les églises et les couvents de Haute et Moyenne-Égypte, recevant pour ce faire la bourse Henri-Giffard.
N’ayant ménagé ni sa peine ni sa détermination dans la voie que lui a tracée son maître, il tient effectivement une place significative, quoique encore largement ignorée, au sein des études coptes à leur début. Alors qu’il vient de faire paraître un long article sur la sculpture copte dans la Gazette des Beaux-Arts, l’Allemand Georg Ebers consacre dès 1893 une large brochure à son catalogue des monuments de Boulaq et à ses travaux précurseurs sur l’art copte. Ces derniers trouveront leur aboutissement dans un volume richement illustré, paru en 1902 aux éditions Ernest Leroux.
De son passage aux Beaux-Arts, Gayet tient une formation essentiellement classique, mais il a aussi gardé l’influence des récentes et controversées théories d’Hippolyte Taine, qui y a dispensé des cours d’esthétique et d’histoire de l’art (1864-1869) et dont il se réclame encore en 1909 dans l’introduction de Trois étapes d’art en Égypte (mon « vénéré maître Taine »). Il a en effet adopté son postulat sur le déterminisme : l’artiste ainsi que son œuvre sont conditionnés par leur temps. C’est dans cette perspective d’ailleurs qu’il a déjà publié, dans la Bibliothèque de l’enseignement des beaux-arts dirigée par Jules Comte, deux ouvrages généraux dans des domaines connexes : L’Art arabe (1893) et L’Art persan (1895).
Pourtant, ce sont évidemment les fouilles d’Antinoé/Antinoopolis qui marquent la « carrière » de Gayet, le site de Moyenne-Égypte étant presque indissociable de son nom, et le tandem incontournable formé dès 1895 avec son premier mécène, Émile Guimet, fonctionnera pendant une quinzaine d’années. Gisement archéologique de première importance, les nécropoles de la cité fondée par Hadrien vont fournir un matériel considérable, dont le dépôt, parfois encombrant, dans une multitude de musées et institutions tant en France qu’à l’étranger a fortement contribué à la réputation de l’archéologue. Son leitmotiv est pourtant la difficulté du financement de ses campagnes et l’amertume concernant la dispersion des « momies » et de leur mobilier funéraire. Publiant le produit de ses fouilles sous forme de catalogues succincts, dans les Annales du musée Guimet, ainsi que dans une multitude de revues et journaux, il néglige les véritables rapports scientifiques, tandis que journal et inventaire font aujourd’hui défaut à la documentation.
Prolixe dans sa production écrite au style volontiers fleuri (son dernier ouvrage, un roman historique, connaîtra trois éditions l’année de sa parution, en 1914), il est aussi un habile conférencier, apprécié du public et des journalistes ; ses conférences-promenade ou en costumes remportent un vif succès : « À cette occasion même, je pense entrer dans l’étude du costume byzantin, et compléter ma conférence par une séance de costumes présentés sur modèles vivants, ainsi que cela se fait au cours de M. Heuzey, à l’École des beaux-arts » (lettre à É. Guimet, 11 septembre 1899). Ainsi, il bénéficie d’une large publicité dans la presse de l’époque (Le Journal des débats, le Figaro, Le Temps, etc.), et s’adresse de manière privilégiée à un public plus ou moins profane, provoquant l’ire de ses confrères.
D’ailleurs, ses relations avec le milieu égyptologique se sont assez tôt dégradées. Au moment du congrès archéologique d’avril 1909, il déplore la toute puissance des égyptologues « pharaoniques ». Ses méthodes surtout lui portent préjudice : boulimique mais manquant de rigueur, il prête le flanc à la critique et à des commentaires acerbes. Doté en outre d’une forte personnalité, il n’a laissé personne indifférent, comme en témoignent les écrits de ses détracteurs ou laudateurs, anciens et modernes. Si l’archéologue ne fut certes pas un modèle du genre, on doit reconnaître sa pugnacité vis-à-vis d’une certaine malveillance d’un côté, et de la coupable inertie des pouvoirs publics de l’autre.
Vers la fin de sa vie, il annonce, dans une interview donnée pour le journal L’Excelsior, son intention de consacrer ses loisirs à mettre en ordre ses souvenirs d’Égypte sous le titre « Un quart de siècle de luttes archéologiques ». Totalement désabusé, il meurt de maladie à son domicile parisien, âgé de soixante ans et sans avoir vu se réaliser son grand dessein, le « musée d’Antinoë », dont la promesse lui avait pourtant été faite. Le regard critique des égyptologues à son égard a très tôt brouillé les pistes et occulté de nombreux aspects de ses travaux, le marginalisant assez vite et lui donnant une postérité relative. Il ne fera pas véritablement école sur son domaine de prédilection : l’art et la civilisation coptes.
Florence Calament, ingénieur de recherche au musée du Louvre
Principales publications
La bibliographie recensée d’Albert Gayet, comprise entre 1889 et 1914, comporte une centaine de titres, mais elle est certainement non exhaustive car très dispersée, notamment dans de multiples quotidiens et périodiques qu’il illustre volontiers de ses propres photographies et dessins, parfois sous un pseudonyme. Pour donner une meilleure idée de la diversité de sa production, nous excluons ici les rapides catalogues d’exposition au musée Guimet, rédigés à chacun de ses retours de campagne à Antinoé (entre 1898 et 1908). Il publie dans les Mémoires de la Mission archéologique française au Caire, la Bibliothèque de l’enseignement des beaux-arts, les Annales ou la Bibliothèque de vulgarisation du musée Guimet ; parmi ses revues de prédilection : À travers le monde, La Gazette des Beaux-Arts, La Revue de l’art ancien et moderne, La Revue, La Revue du temps présent.
Toutes les conférences citées en appendice, et concernant exclusivement ses fouilles d’Antinoé, ont été publiées dans des articles ou groupées dans des ouvrages que nous avons de même volontairement écartés ici.
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Musée du Louvre, stèles de la XIIe dynastie. Paris : E. Bouillon (« Bibliothèque de l’École des hautes études »), 1889.
- Les Monuments coptes du Musée de Boulaq. Paris : E. Leroux (« Mémoires publiés par les membres de la mission archéologique française au Caire » III, 3), 1889.
- L’Art arabe. Paris : May & Motteroz, 1893.
- Le Temple de Louxor : constructions d’Aménophis III. Paris : E. Leroux (« Mémoires publiés par les membres de la mission archéologique française au Caire » XV, 1), 1894.
- L’Art persan. Paris : May & Motteroz, 1895.
- L’Itinéraire des expéditions de Jean de Brienne et de Saint Louis en Égypte, et les traces qu’elles y ont laissées. Paris : Ernest Leroux, 1900.
- Exposition Universelle de 1900, Palais du costume – Le Costume en Égypte du IIIe au XIIIe siècle. Paris : Ernest Leroux, 1900.
- L’Art Copte. École d’Alexandrie, architecture monastique, sculpture, peinture, art somptuaire. Paris : Ernest Leroux, 1902.
- L’Art byzantin d’après les monuments de l’Italie, de l’Istrie et de la Dalmatie relevés par Charles Errard. Paris : Société française d’Éditions d’art, 1902/1912, 4 vol.
- Petit Palais des Champs-Élysées. Société française de fouilles archéologiques. Première exposition, juin-juillet 1905. Catalogue sommaire. Paris : Ernest Leroux, 1905.
- Coins d’Égypte ignorés. Paris : Plon-Nourrit & Cie, 1905.
- La Civilisation pharaonique. Paris : Plon-Nourrit & Cie, 1907.
- Trois étapes d’art en Égypte : l’Empire pharaonique, l’École d’Alexandrie, le Khalifat arabe. Paris : Plon-Nourrit & Cie, 1909.
- Ce que racontent les momies d’Antinoë. Le Roman de Claude d’Antioche. Paris : Plon-Nourrit & Cie, 1914.
Articles
- « Architecture monastique de l’Orient. Égypte – Le Deïr d’Assouan ». L’Architecture, avril 1892, p. 161-164, 196-200 et 207-208.
- « Des tendances de l’art de l’Orient ancien à la période chrétienne : la sculpture copte ». Gazette des Beaux-Arts, mai et juillet/août 1892, p. 422-440, p. 80-88 et 145-153.
- « L’Écriture hiéroglyphique de l’Égypte antique ». Le Monde moderne, juillet/décembre 1896, p. 349-364.
- « L’Exploration des ruines d’Antinoé par le service des fouilles du musée Guimet ». La Nouvelle Revue, novembre/décembre 1896, p. 361-379.
- « L’Exploration des ruines d’Antinoë et la découverte d’un temple de Ramsès II enclos dans l’enceinte de la ville d’Hadrien ». Annales du musée Guimet XXVI.3, 1897, p. 5-51.
- « Compte rendu des fouilles effectuées à Antinoé au cours de l’hiver 1896-1897 ». Annales du musée Guimet XXVI.3, 1897, p. 55-58.
- « L’Art copte ». La Revue de l’art ancien et moderne, juillet 1898, p. 49-62.
- « Le Trésor de la nécropole d’Antinoë à l’exposition du musée Guimet ». Revue des arts décoratifs XVIII, 1898, p. 225-231.
- « Les Monuments de Damiette et Mansourah contemporains de l’époque des Croisades ». La Revue de l’art ancien et moderne, juillet 1899, p. 71-78.
- « Thaïs d’Antinoë ». La Revue de l’Art ancien et moderne, août 1901, p. 135-141.
- « L’Exploration des nécropoles gréco-byzantines d’Antinoë et les sarcophages de tombes pharaoniques de la ville antique ». Annales du musée Guimet XXX.2, 1902, p. 25-46.
- « L’Exploration des nécropoles de la montagne d’Antinoë (fouilles exécutées en 1901-1902) ». Annales du musée Guimet XXX.3, 1903, p. 115-140.
- « Le Char de guerre de Thotmès IV et les momies de Biban-el-Harim ». La Revue, avril 1903, p. 194-197.
- « Nouveaux documents relatifs à la sépulture de Thaïs d’Antinoé (fouilles de 1903) ». La Revue, juin 1903, p. 663-670.
- « La Civilisation byzantine en Égypte ». La Renaissance latine, août 1903, p. 456-473.
- « La Sépulture de Myrithis et les origines de la magie gréco-romaine ». La Revue, novembre 1903, p. 327-340.
- « Les Acteurs des Jeux olympiques d’Antinoë ». La Renaissance latine, octobre 1904, p. 151-164.
- « Les Dernières Découvertes archéologiques faites en Égypte et le Théâtre de Marionnettes d’Antinoë ». La Revue, octobre 1904, p. 420-430.
- « Dernières Découvertes en Égypte ». La Revue, octobre 1905, p. 477-485.
- « Slythias d’Antinoë – Rituel de l’habillage des images divines ». La Revue, mars 1906, p. 163-176.
- « Fouilles d’Antinoë. À la Recherche des Tombes patriciennes ». À travers le Monde, octobre 1906, p. 329-332.
- « La Prochaine disparition du Temple de Philæ et des Nécropoles de l’Égypte antique ». À travers le monde, janvier 1908, p. 1-4.
- « Les Portraits d’Antinoë ». Gazette des beaux-arts, février 1908, p. 121-134.
- « Les Dernières découvertes archéologiques en Égypte ». Le Mercure de France, juin 1908, p. 633-645.
- « Les Résultats de ma quinzième campagne de fouilles à Antinoë ». La Revue du Temps Présent, août 1910, p. 85-105.
- « Éleusis d’Alexandrie et les Mystes d’Antinoë ». La Revue du Temps Présent, mars 1911, p. 209-226.
- « À Antinoë : Dix-septième campagne de fouilles ». La Revue du Temps Présent, juin 1912, p. 529-535.
- « L’Exploration d’Antinoë sera-t-elle conservée à la France ? ». La Revue du temps présent, octobre 1912, p. 310-315.
Conférences
- « L’Exploration d’Antinoë », musée Guimet, 15 novembre 1898.
- « Ma cinquième campagne de fouilles à Antinoë », musée Guimet, 13 décembre 1900.
- « Sérapion et Thaïs d’Antinoë », musée Guimet, 15 novembre 1901.
- « La Sépulture de Leukyoné », musée Guimet, 15 novembre 1902.
- « La Toilette des femmes byzantines », musée Guimet, 2 juillet 1903.
- « Les Fouilles d’Antinoë et les rites de la magie égyptienne », hôtel des Sociétés savantes (rue Danton), 31 octobre 1903.
- « La Sépulture de Myrithis », musée Guimet, 15 novembre 1903.
- « Fouilles d’Antinoë. La précieuse chanteuse de l’Osiris-Antinoüs », salle des Agriculteurs de France (rue d’Athènes), 27 juin 1904.
- « La Toilette d’une dame byzantine », Petit Palais des Champs-Élysées, 13 juillet 1905.
- « Le Culte bachique à Antinoé », musée Guimet, 6 décembre 1906.
- « Le Destin, la divination égyptienne et l’oracle d’Antinoüs », musée Guimet, décembre 1907.
- « Les Fouilles d’Antinoë – Ma seizième campagne de fouilles », musée d’Ennery, 14 juin 1911.
Bibliographie critique
- Ebers, Georg. – Sinnbildliches – Die koptische Kunst, ein neues Gebiet der altchristlichen Sculptur und ihre Symbole – Eine Studie. Leipzig : Engelmann, 1893.
- Virey, Philippe. – « Chronique d’Égypte ». Bulletin critique, février 1898, p. 116-117 ; mars 1899, p. 146-148.
- Réville, Jean. – « De quelques publications récentes du musée Guimet ». Revue de l’histoire des religions, 1898, p. 150-151.
- Merki, Charles. – « Les Fouilles d’Antinoé ». Le Mercure de France, juillet 1898, p. 240-242.
- Cagnat, René. – « Les Fouilles d’Antinoë ». Revue universelle, 1901, p.529-532.
- Rais, Jules. – « Nouvelles archéologiques et correspondance ». Revue archéologique, juillet/décembre 1901, p. 123-127.
- Monceaux, Paul. – « A. Gayet. L’Art copte ». Revue archéologique, juillet/décembre 1902, p. 153-156.
- Réville, Jean. – « Récentes publications du Musée Guimet ». Revue de l’histoire des religions, janvier/février 1903, p. 126-127.
- Réville, Jean. – « Annales du Musée Guimet ». Revue de l’histoire des religions, juillet/août 1903, 281-282.
- Alphandéry, Paul. – « Les Fouilles de M. Gayet à Antinoë ». Revue de l’histoire des religions, 1903, p. 433-435.
- Strzygowski, Josef. – « Antinoë-Bawit und die deutsche Wissenschaft ». Beilage zur Allgemeine Zeitung, 1903, p. 493-495.
- Rivière, Henri. – « Notes et analyses. À propos des fouilles d’Antinoë ». La Revue des idées, 1905, p. 76-79.
- Capart, Jean. – Bulletin critique des religions de l’Égypte, 1904. Bruxelles : Misch et Thron, 1905, p. 21, 143-149 et 259.
- Reinach, Salomon. – « Fouilles d’Antinoé ». Revue archéologique, juillet/décembre 1906, p. 450-451.
- Maspero, Gaston. – « Les Études égyptologiques ». La Science française, Paris : Librairie Larousse, 1915, vol.2, p. 10, 15, 17, 29, 30 et 37.
- Calament, Florence. – « Contribution à l’archéologie et à l’histoire de l’art “coptes”. Autopsie d’une fouille singulière ». Journal of Coptic Studies n°5, 2003, p. 115-144.
- Calament, Florence. – La Révélation d’Antinoé par Albert Gayet – Histoire, archéologie, muséographie. . Le Caire : Institut français d’archéologie orientale (« Bibliothèque d’études coptes »), 2 vol., 2005.
Sources identifiées
Le Caire, archives de l’Institut français d’archéologie orientale
- Archives administratives : dossier Albert Gayet (1886 à 1898)
Paris, archives des Musées nationaux
- Succession d’Albert Gayet (AE/11 : 1909-1924)
Paris, Archives nationales
- École des Beaux-Arts (FJ/52)
- Missions du ministère de l’Instruction publique (F/17/2969/2 : 1883-1904)
- Missions du ministère de l’Instruction publique (F/17/17271 : 1905-1909)
- Missions de l’Administration des Beaux-Arts (F/21/4041/A : 1899-1907)
Paris, bibliothèque de l’Institut de France
- Fonds Maspero (Ms 4020 : correspondance avec Gaston Maspero, entre 1883 et 1913)
Paris, bibliothèque du musée Guimet
- Correspondance avec Émile Guimet et Léon de Milloué (1895-1903)
- Dossiers des fouilles d’Antinoé et expositions (1901-1914)