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GALICHON, Émile-Louis
Mis à jour le 20 novembre 2008(15 décembre 1829, Paris – 8 février 1875, Cannes)
Auteur(s) de la notice :
CUGY Pascale
Profession ou activité principale
Directeur de la Gazette des Beaux-Arts
Autres activités
Président-directeur de la Société française de gravure, historien d’art, critique, collectionneur
Sujets d’étude
Histoire du livre et de la gravure, peintres primitifs, arts décoratifs et curiosités ; arts industriels, administration des musées, histoire des collections
Carrière
1829 : naissance le 15 décembre (fils de Louis Étienne Galichon et de Marie Antoinette Buffet, domiciliés à Paris)
1832 : naissance de Marie Pauline, sa sœur, qui épousera en 1853 Ladislas Jules de Beaussier
1854 : mariage le 7 août à Paris avec Julia Adélaïde Galichon, fille d’Étienne Jules Galichon
1859 : naissance de sa fille Madeleine Julia Galichon, qui épousera en 1878 le baron Georges du Teil du Havelt
1856 : naissance de son fils Roger Galichon, décédé en 1918, et qui lèguera au Louvre des dessins provenant de la collection de son père
1860 : publication de la brochure Restauration des tableaux du Louvre, réponse à un article de M. Frédéric Villot et, dans la Gazette des Beaux-Arts, de l’article « Nouvelles observations sur la restauration des tableaux du Louvre, réponse à M. Ferdinand de Lasteyrie », qui le font connaître au public
1863 : acquiert la Gazette des Beaux-Arts, dont il devient le directeur
1868 : fondation de la Société française de gravure, dont il est président-directeur jusqu’à sa mort
1869 : organisation d’une exposition au Palais de l’Industrie
Août-septembre 1869 : voyage à Munich en compagnie de Charles Blanc et Paul Chevanard
1871 : publication du recueil d’articles Études critiques sur l’administration des Beaux-Arts en France de 1860 à 1870
1872 : réside fréquemment à Cannes, villa Léon ou villa Francis, pour des raisons de santé, la maladie l’obligeant à diminuer son activité et à délaisser la direction de la Gazette des Beaux-Arts ; fonde en 1872 une bibliothèque
1873 : apporte son soutien à Adolphe Thiers lors de sa démission
Novembre 1874 : devient membre associé de l’Académie de Mâcon, dont son père était membre titulaire
8 février 1875 : décès à Cannes, villa Francis
Mai 1875 : vente à Paris à Drouot des livres, estampes et dessins de la collection d’Émile Galichon
Étude critique
À la mort d’Émile Léonard Louis Galichon, survenue au terme d’une longue maladie, les hommages qui lui sont rendus saluent à l’unanimité un homme droit et sincère, ayant déployé avec humilité une importante énergie au service de l’art ; tous regrettent la disparition prématurée d’un être qui accédait à peine à la reconnaissance et n’avait pas encore livré toutes les conclusions de ses recherches. Sa noblesse et sa générosité, son désintéressement sont les traits distinctifs de l’amateur fin et délicat qu’il était, animé par la passion de l’art et alliant au sentiment du beau un esprit pratique et entrepreneurial qui fit de lui, avec sa fortune, le repreneur idéal pour la Gazette des Beaux-Arts, dont il devint le directeur en 1863. Charles Blanc rapporte que l’intérêt pour l’art d’Émile Galichon naquit avec son premier achat, une estampe de Dürer, qui lui fit découvrir la valeur que pouvait prendre un papier sur lequel l’art était inscrit. Il constitua en un temps très court une impressionnante collection, axée sur la gravure, le dessin et la curiosité, réunissant des pièces capitales concernant un grand nombre d’écoles – parmi lesquelles se trouvaient des nielles, des estampes de Martin Schongauer, de Baccio Baldini, de Domenico Campagnola et Jacopo de’ Barbari, de Jean Duvet et d’Étienne Delaune, des dessins de Rembrandt et de Michel-Ange, des vases de Chine, des ivoires de la Renaissance et de nombreux ouvrages – dont la vente, en 1875, rapporta 536 238 francs. Son goût pour les pièces rares témoigne d’une curiosité qui se développa au cours des nombreux voyages que la fortune familiale lui permit d’effectuer durant sa jeunesse ; parcourant l’Italie, l’Espagne, la Hollande et l’Allemagne, il s’y montra toujours intéressé par les précurseurs, sans pour autant dédaigner les grands noms. C’est par une étude attentive de pièces inhabituelles qu’il acquit ses compétences dans des domaines jusqu’alors peu explorés.
Coûteuse en temps et en énergie, son activité de collectionneur voulant comprendre et diffuser ses acquisitions fut le principal souci de sa vie ; de son épouse Adélaïde, de ses deux enfants, sa correspondance, entièrement consacrée à l’art et à la gestion de ses outils de diffusion, ne nous apprend rien. Le repos imposé par sa maladie, qui le conduisit à s’installer à Cannes et l’obligea à l’inactivité, tant physique qu’intellectuelle, le fit souffrir par l’éloignement de Paris et de « ces rayons intellectuels qui ne brillent guère dans le Midi » (lettre à Charles Blanc, 15 septembre 1872, Archives nationales, Paris, F-493, pièce 552) qu’il engendrait – comme par l’empêchement de mener à bien ses projets, dont il confia parfois la réalisation à son médecin, notamment chargé de la lecture de ses discours.
À quarante-cinq ans, Émile Galichon était devenu auprès des connaisseurs français une autorité incontestable, ayant mené des recherches sur des sujets difficiles et défriché des domaines inexplorés, rassemblé à force d’investigations des renseignements inédits sur de nombreux artistes, parfois, faute d’identité, désignés par le terme de « Maître ». Son érudition – qui le fit à l’occasion comparer à Bartsch ou Passavant –, associée à la finesse de son goût et à la justesse de ses intuitions, lui permit d’effectuer de nombreux recoupements et attributions, conduisant à une meilleure organisation de l’histoire de l’estampe, et en particulier de ses commencements. Cette science, née du labeur, s’exprima dès 1859 dans des publications essentiellement consacrées aux primitifs ; son premier article paru dans la Gazette concernait ainsi le peintre et graveur vénitien Girolamo Mocetto, tandis que le deuxième s’attacha à la personnalité de Martin Schongauer. L’écriture s’y fait souvent laborieuse et peu spontanée, traduisant un désir de dire mêlé à une sorte de défiance envers soi-même et de timidité. Les recherches d’Émile Galichon sont toujours complémentaires de sa collection, dont l’étude et la constitution favorisèrent un perfectionnement continu de son œil et de sa vision d’ensemble en lui permettant de toujours juger sur pièce – il évoque ainsi Rembrandt grâce aux œuvres qu’il possède du maître. Recherchant les belles estampes sans souci du nom, il mena ainsi, dans la mesure de ses forces et jusqu’à la fin de sa vie, un travail permanent qui le conduisit à effectuer sans cesse des découvertes, parfois de grande importance.
Essentiellement connu pour ses travaux concernant l’estampe et ses précurseurs, qu’il aborda avec l’enthousiasme propre aux chercheurs désireux de faire progresser la connaissance dans tous les domaines, Émile Galichon voyait dans la gravure l’exemple type de l’art démocratique, à même d’instruire toutes les couches de la population, et souhaitait sa mise à disposition dans les bibliothèques comme dans les musées ; c’est cet art voué à la diffusion qu’il n’eut de cesse de soutenir, commandant des œuvres à des graveurs contemporains comme Léopold Flameng et luttant contre le recours aux techniques modernes de traduction, notamment en fondant en 1868 la Société française de gravure. Sa collection trahit surtout son caractère d’amoureux subtil des choses rares, friand de l’inconnu où se logent des formes inhabituelles, parfois bizarres, du beau. Son intérêt est grand pour les dessins et les croquis, et leur recherche traduit sa délectation à approcher au plus près la création ; il collectionna les productions graphiques sous toutes leurs formes sans négliger la peinture et les objets d’art. S’il s’attacha à mettre en lumière les œuvres des primitifs, il porta également une grande attention à l’art de son temps – écrivant sur Gérôme ou Ingres, collectionnant les estampes de Bonington, Géricault, Scheffer, Corot et Delacroix –, commentant les Salons et les Expositions universelles. Il participa notamment à l’organisation d’une exposition au Palais de l’Industrie en 1869.
Le souci du progrès de la connaissance, lié dans l’esprit d’Émile Galichon à la modernisation qui touche les sociétés industrielles, le conduisit à se mettre au service de l’art et à s’impliquer personnellement dans la gestion des organes de sa représentation. Il donna ainsi une impulsion nouvelle à la Gazette des Beaux-Arts dont il devint le directeur en 1863, faisant de la publication une tribune et un lieu de discussion dédié à toutes les questions qui touchent l’art, son histoire, son étude et sa diffusion. Il mit en valeur dans cette publication l’histoire et la description des collections : il rédigeait des articles qui, souvent en lien avec une vente célèbre, révélaient ses propres préoccupations de collectionneur toujours étroitement liées à ses recherches.
Considérant sa tâche de directeur comme un devoir à remplir, il y mit toute sa foi et son énergie en dépit de ses problèmes de santé ; ainsi que le prouve sa correspondance, son implication dans la revue fut totale. Il s’y montra tant habile gestionnaire du point de vue économique, qu’habile diplomate avec ses collaborateurs, soucieux de ménager les susceptibilités tout en répondant aux impératifs des délais. C’est le cas en particulier avec les frères Goncourt, souvent en retard dans leur rendu de manuscrit et qui quittèrent la revue sur fond de désaccord politique, après qu’Émile Galichon, dont ils firent alors un auteur « enragé et naïf », eut attaqué le comte de Nieuwerkerke dans l’un de ses articles. Motivant toujours ses refus de publication, jonglant avec les détails techniques, Émile Galichon prodigua avec attention conseils et encouragements. Faisant de la Gazette un outil politique voué au bienfait de la France et, par-delà, de l’humanité, il lui donna pour mission de répandre la connaissance et de diffuser les œuvres d’artistes oubliés, notamment par la publication – qui accompagnait souvent les articles – de gravures exécutées par des artistes de premier ordre, copieusement rétribués. Portant une grande attention aux reproductions, cherchant à échapper à l’uniformité mécanique, il respecta ainsi la diversité des styles et soutint l’art de l’estampe en France. Ce souci d’aider un art mis en péril par les nouveaux moyens de reproduction se fit également sensible dans la publication d’estampes d’interprétation que réalisa la Société française de gravure, association qu’il lia très fortement à la Gazette – qui mettait à sa disposition ses locaux et ses employés – , vouée à « encourager l’art de la gravure » et à « répandre la connaissance des chefs-d’œuvre en publiant des estampes d’après les compositions des maîtres ».
Recherchant le progrès, n’hésitant pas à explorer des domaines nouveaux et à les promouvoir en faisant appel au patronage d’une « élite éclairée », favorisant ainsi à ses yeux une plus vaste diffusion, Galichon mit à profit sa fortune, son expérience et son esprit pratique en multipliant les projets et les propositions, fondant des associations et des institutions qui connurent souvent la prospérité. Son souci permanent de mettre en place des réseaux de diffusion du Beau s’exprima ainsi encore à Cannes où, durant sa maladie, il fonda une bibliothèque destinée aux amateurs étrangers, dont le fonds était nourri par Charles Blanc depuis la direction des Beaux-Arts, tout en projetant la création d’une bibliothèque populaire et d’une école de dessin vouée au perfectionnement du métier des potiers de Vallauris. Convaincu que le domaine de l’art était victime en France d’une inexplicable stagnation et d’un dangereux désintérêt des pouvoirs publics, il transforma la Gazette des Beaux-Arts en un organe de réflexion sur l’art au sens large, incluant les questions politiques et administratives, objets d’articles suscitant parfois des réactions du pouvoir en place susceptibles de mettre en péril la revue. Ayant foi en un progrès passant par la constitution d’associations dynamiques et la refondation de l’administration, Galichon lutta contre l’autorité arbitraire et les abus du système français, dont il jugea la centralisation excessive ; il lui opposait le modèle anglais, dont la modernité était pour lui la condition nécessaire au perfectionnement des arts. Partisan de l’initiative privée et de la libre discussion, qu’il parvint à mettre en œuvre au sein de la Gazette des Beaux-Arts, il considérait que les moyens du développement artistique étaient à trouver dans le soutien privé, auquel il n’hésita pas à faire appel quand il s’agissait d’encourager la création dans des domaines qui n’avaient pas la faveur du public. Ses conceptions libérales, à l’opposé du déterminisme fataliste, reposant sur le principe du libre arbitre qu’il considérait être la base de la civilisation européenne, encourageaient l’initiative individuelle et l’émulation qu’elle suscitait. Sa confiance en l’avenir s’affirmait par la création d’institutions développées hors du patronage unique de l’État, telle l’Union centrale des beaux-arts appliqués à l’industrie, qui jouaient à ses yeux le rôle d’exemples dynamiques et positifs. Cette confiance se reflétait dans l’écriture dont il exprimait ses conceptions et ses enthousiasmes, moins laborieuse et guindée que celle de ses articles d’histoire de l’art, plus efficace et opportunément lyrique.
Observateur privilégié du monde artistique, attaché à son indépendance politique, Galichon faisait part dans ses prises de position de ses idées de réforme et de modernisation, mais aussi de sa profonde indignation face aux abus du personnel en place sous le Second Empire. Veillant aux manœuvres des musées et faisant preuve d’une grande vigilance quant aux collections, il lutta notamment contre l’absorption de l’administration des musées par la Maison de l’Empereur sous la forme de la Liste civile, dénonçant les mesures arbitraires et les erreurs qui en découlaient. Insistant sur le caractère définitif et sacré de la mise en musée d’un objet, soulignant le caractère passager des modes et des défaveurs, il mettait en avant la nécessité de protéger chaque œuvre, constitutive d’un patrimoine appartenant à chacun, se devant d’être accessible et convenablement entretenu. Proposant des réformes et des améliorations, il s’attacha ainsi à défendre les intérêts communs, en prônant une administration et des institutions au service de tous, délivrant la culture comme un droit et non comme un privilège. Les œuvres d’art appartenant à l’État ne devaient ainsi jamais servir à orner les appartements privés d’un dignitaire du régime, ne pouvant trouver place que dans les salons de réception, accessibles. En dépit des rigueurs administratives auxquelles ils purent conduire la Gazette des Beaux-Arts, les combats d’Émile Galichon furent souvent suivis d’effets – la liste civile fut supprimée, les salles des musées demeurèrent ouvertes plus longtemps – et permirent d’engager débats et réflexions sur des sujets cruciaux comme la restauration des œuvres.
Proposant une refonte de l’administration, Galichon insista également sur la nécessité de diversifier en France le type des musées, qui ne devaient pas tous suivre la problématique esthétique du Louvre ; il lança notamment l’idée d’un musée Napoléon III destiné à offrir des modèles « profitables à la science et à l’industrie » et vit dans l’initiative privée un acteur central du rééquilibrage de la situation, face à une administration qui, jalouse à l’excès de ses prérogatives, ne pouvait que conduire son pays à la faiblesse et à la stérilité. Sa réflexion sur les musées concernait les statuts institutionnels comme le métier de conservateur qui, loin d’être avant tout un rôle réservé à de fins érudits, est une fonction décisive, nécessitant « un esprit ouvert à l’intelligence des sentiments généraux et des besoins publics », le conservateur devant être « un savant à la disposition des simples, un expert aux ordres des aspirants » (Des destinées du musée Napoléon III, p. 10). Émile Galichon s’intéressait également à la gestion des réserves, qui recèlent des trésors inconnus du public voire des chercheurs, au problème des catalogues encore inachevés, et insistait sur la nécessité de la collégialité pour chaque décision, qu’il s’agisse des acquisitions comme des questions délicates de l’aliénation du domaine public – qui doit rester une mesure exceptionnelle – et de la restauration : la collégialité permettait toujours à ses yeux de procéder avec le maximum de raison et de sécurité. Pour appuyer sa réflexion, étayer ses propositions et élargir les horizons, Galichon n’hésitait pas à effectuer des comparaisons reposant sur des documents précis, statistiques, avec les autres pays européens ; il recherchait ainsi en Allemagne, en dépit d’une situation politique difficile et du fort climat nationaliste, des modèles d’organisation de l’administration des Beaux-Arts, en vue d’aider les musées français. Il mit en valeur la gestion intelligente des musées anglais, exemplaire en particulier pour son utilisation souple des ressources destinées aux acquisitions. Dès 1869, il proposa la réalisation d’un inventaire général des objets d’art placés dans les monuments publics de la France, projet voué à concrétiser l’indépendance et la responsabilisation des particuliers face à l’administration centrale, confié à des hommes reconnus localement ; ce projet était significatif de son désir de protéger les richesses artistiques françaises tout en étendant l’initiative privée, qui doit jouer comme un aiguillon. Ses propositions étaient fortement liées au sentiment de la fin de la prééminence française dans les arts et de l’urgence d’une réaction.
Répétant que chaque homme est susceptible d’acquérir la culture par l’étude sincère et la vue de beaux modèles, il constatait le lien entre l’élévation de certaines nations et l’énergie mise à l’acquisition des facultés culturelles. Alors que l’intelligence, à l’heure moderne, donnait seule la puissance aux nations, il mettait en valeur la nécessité de faciliter par tous les moyens l’instruction publique, qui augmente les forces d’un pays. Le but de ses combats dans le domaine de l’art était ainsi profondément patriotique : la connaissance et le développement des arts représentaient pour Émile Galichon les moyens de reconstituer la grandeur économique, intellectuelle et morale de la France ; le ministère des Arts qu’il proposait de constituer à la place du ministère des Beaux-Arts se devait d’être un outil de croissance intimement lié à la population dans son entier, aidant à la prospérité de son pays en répondant au devoir d’instruction, source de progrès et mission des hommes de pouvoir.
Pascale Cugy, doctorante à l’université de Paris IV, chargée de mission à l’École du Louvre
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Restauration des tableaux du Louvre, réponse à un article de M. Frédéric Villot. Paris : Tous les libraires, 1860.
- Des destinées du musée Napoléon III. Fondation d’un musée d’art industriel. Paris : E. Dentu, 1862.
- Études critiques sur l’administration des Beaux-Arts en France de 1860 à 1870. Paris : Bureau de la Gazette des Beaux-Arts, 1871.
Articles
- « École primitive de Venise : Girolamo Mocetto, peintre et graveur vénitien ». Gazette des Beaux-Arts, 1859, t. II, p. 321-336.
- « Martin Schöngauer, peintre et graveur du XVe siècle », Gazette des Beaux-Arts, 1859, t. III, p. 257-265.
- « École de Modène, Giovanni Battiste del Porto dit Le Maître à l’Oiseau, peintre et graveur du XVIe siècle ». Gazette des Beaux-Arts, 1859, t. IV, p. 257-274.
- « Albert Dürer : sa vie et ses œuvres. Première partie : biographie ». Gazette des Beaux-Arts, 1860, t. VI, p. 193-213.
- « Nouvelles observations sur la restauration des tableaux du Louvre, réponse à M. Ferdinand de Lasteyrie ». Gazette des Beaux-Arts, 1860, t. VII, p. 228-236.
- « Observations sur le recueil d’estampes du XVe siècle, improprement appelé Giuoco di Tarocchi ». Gazette des Beaux-Arts, 1861, t. IX, p. 143-147.
- « Description des dessins de M. Ingres au Salon des arts unis. ». Gazette des Beaux-Arts, 1861, t. IX, p. 343-362.
- « De l’origine de la gravure et de ses progrès dans les Pays-Bas et en Allemagne pendant le XVe siècle ». Gazette des Beaux-Arts, 1861, t. X, p. 65-80.
- « Le Nouveau Tableau de M. Ingres : Jésus au milieu des docteurs ». Gazette des Beaux-Arts, 1862, t. XII, p. 487-488.
- « De la création d’un nouveau musée ». Gazette des Beaux-Arts, 1862, t. XIII, p. 223-227.
- « École de Venise. Giulio Campagnola, peintre-graveur du XVIe siècle ». Gazette des Beaux-Arts, 1863, t. XIII, p. 332-346.
- « Artistes contemporains. Pierre-Alexandre Tardieu ». Gazette des Beaux-Arts, 1863, t. XIV, p. 215-222.
- « Des gravures sur bois dans les livres imprimés en Allemagne pendant le XVe siècle ». Gazette des Beaux-Arts, 1864, t. XVI, p. 331-340.
- « Des Gravures sur bois dans les livres imprimés dans les Pays-Bas et en Flandre pendant le XVe siècle ». Gazette des Beaux-Arts, 1864, t. XVI, p. 397-405.
- « Domenico Campagnola, peintre-graveur du XVIe siècle ». Gazette des Beaux-Arts, 1864, t. XVII, p. 456-461.
- « De quelques estampes milanaises attribuées à Cesare da Sesto ». Gazette des Beaux-Arts, 1865, t. XVIII, p. 546-552.
- « Quelques mots à propos d’un portrait de Corneille-Nicolas Anslo, par Rembrandt ». Gazette des Beaux-Arts, 1866, t. XX, p. 234-239.
- « Jacopo, Gentile et Giovanni Bellini. Documents inédits ». Collab. de Mas-Latrie. Gazette des Beaux-Arts, 1866, t. XX, p. 281-288.
- « Rosex dit Nicoleto de Modène. Graveur du XVIe siècle (1er article) ». Gazette des Beaux-Arts, 1866, t. XXI, p. 372-378.
- « La Mort de M. Ingres ». Gazette des Beaux-Arts, 1867, t. XXII, p. 105-106.
- « Les Beaux-arts à l’Exposition universelle ». Gazette des Beaux-Arts, 1867, t. XXII, p. 409-414.
- « Exposition de tableaux primitifs, à Bruges ». Gazette des Beaux-Arts, 1867, t. XXIII, p. 483-488.
- « “L’Art pour tous. Encyclopédie de l’art industriel et décoratif ” ». Gazette des Beaux-Arts, 1867, t. XXIII, p. 489-498.
- « Les Collections célèbres d’œuvres d’art, de M. Edouard Lièvre ». Gazette des Beaux-Arts, 1867, t. XXIII, p. 571-574.
- « M. Gérôme, peintre ethnographe ». Gazette des Beaux-Arts, 1868, t. XXIV, p. 147-151.
- « Un dessin de Poussin. Bacchus et Ariane ». Gazette des Beaux-Arts, 1868, t. XXIV, p. 276-279.
- « Collection de M. le comte de Nieuwerkerke ». Collab. d’Edouard de Beaumont. Gazette des Beaux-Arts, 1868, t. XXIV, p. 409-413.
- « L’Administration de nos bibliothèques et l’administration de nos musées ». Chronique des arts et de la curiosité, 21 mars 1869, p. 1.
- « Des droits de la nation sur les musées de la Liste Civile ». Chronique des arts et de la curiosité, 11 avril 1869, p. 1-2.
- « Aliénation d’œuvres d’art appartenant à la Liste Civile ». Chronique des arts et de la curiosité, 18 avril 1869, p. 1.
- « L’Abstention du Louvre à la vente des collections de San Donato ». Chronique des arts et de la curiosité, 6 mars 1870, p. 1.
- « Déplacement de pièces appartenant aux dépôts publics », Chronique des arts et de la curiosité, 20 février 1870, p. 1.
- « Objections contre le musée de sculpture à ouvrir ». Chronique des arts et de la curiosité, 10 avril 1870, p. 1.
- « Souvenirs de voyage. De Nice à Gênes par la Corniche, et un portrait du Dante ». Gazette des Beaux-Arts, 1870, t. III, p. 369-373.
- « À nos lecteurs ». Gazette des Beaux-Arts, 1871, t. IV, p. 284.
- « Les Dessins de Mantègne ». Gazette des Beaux-Arts, 1872, t. V, p. 151-155.
- « Les Dessins du Parmesan ». Gazette des Beaux-Arts, 1872, t. V, p. 344-348.
- « Les Rembrandt de l’Ermitage impérial de Saint-Pétersbourg, eaux-fortes de M. Massaloff ». Gazette des Beaux-Arts, 1872, t. VI, p. 250-253.
- « Les Estampes des petits maîtres ». Gazette des Beaux-Arts, 1872, t. VI, p. 290-294.
- « Les Dessins de Michel-Ange et de Raphaël à Oxford ». Gazette des Beaux-Arts, 1873, t. VII, p. 197-205.
- « Quelques notes nouvelles sur Jacopo de Barbaris dit le Maître au Caducée ». Gazette des Beaux-Arts, 1873, t. VIII, p. 223-229.
- « Nicoleto de Modène, nielleur ». Gazette des Beaux-Arts, t. IX, p. 164-169.
- « À propos d’un dessin de Michel-Ange ». Gazette des Beaux-Arts, 1874, t. IX, p. 201-210.
Bibliographie critique sélective
- Martin Paul. – « Étude sur l’œuvre d’Émile Galichon par M. Paul Martin lue à la Séance du 25 Mars 1875 ». Académie de Mâcon. Mâcon : imprimerie d’Émile Protat, 1875.
- Blanc Charles. – « Émile Galichon ». Gazette des Beaux-Arts, 1875, t. XI, p. 201-208.
Sources identifiées
Paris, Archives nationales
- Papiers de Charles Blanc :
- F-492 : pièces 112, 113
- F-493 : pièces 315, 552
- F-494 : pièces 406, 500
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits
- NAF 11292 (fol. 111-136) : lettres à Eugène Müntz
- NAF 12237 (fol. 238-240) : lettres à Ernest Vinet
- NAF 20155 (fol. 253-257) : lettres à Benjamin Fillon
- NAF 20627 (fol. 130) : lettre à Marie-Joseph-Louis-Adolphe Thiers
- NAF 22463 (fol. 13-20) : lettres à Edmond et Jules Huot de Goncourt
En complément : Voir la notice dans AGORHA