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DURIEUX, Achille
Mis à jour le 20 novembre 2008(07 juillet 1826, Cambrai – 29 juillet 1892, Cambrai)
Auteur(s) de la notice :
DUMAS Véronique
Profession ou activité principale
Professeur de dessin et lithographe, archiviste, conservateur
Autres activités
Homme de lettres, journaliste, rédacteur, conseiller municipal de Cambrai
Sujets d’étude
Travaux d’histoire et d’archéologie ; histoire locale ; peintres cambrésiens XVI-XVIIe siècles ; architecture du Moyen Âge ; sculpture ; mobilier ; orfèvrerie ; tapisserie ; objets d’art ; iconographie
Carrière
1843 : prix d’honneur au concours annuel de l’École communale de dessin (dirigée par M. Berger) où il suit des cours
1849-1851 : professeur de dessin au collège de Cambrai
7 octobre 1857 : membre résidant de la Société d’émulation de Cambrai (attaché à la section Beaux-Arts), puis secrétaire général (1866-1892)
1863 : nommé archiviste municipal (jusqu’en 1864)
1864 : nommé membre titulaire non résidant de la Commission historique du Nord et secrétaire du sous-comité de cette commission pour l’arrondissement de Cambrai
1866 : nommé membre de la Société des archives
7 novembre 1871 : nommé professeur de dessin-adjoint aux écoles municipales de Cambrai en remplacement de M. Berger (collège communal de garçons, collège communal de filles, école primaire municipale laïque de filles)
1879 : nommé correspondant du comité des Sociétés des beaux-arts des départements au ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
vers 1883 : correspondant du ministère pour les Travaux historiques
22 novembre 1884 : nommé conservateur du musée municipal de Cambrai
1885 : départ à la retraite ; reçoit les titres d’archiviste et de professeur honoraires
17 novembre 1886 : nommé président de la Commission des écoles communales de dessin
1887 : nommé membre non résidant des Sociétés des beaux-arts des départements
24 novembre 1888 : président de la Délégation cantonale
10 novembre 1890 : membre de la Commission des hospices, attaché à la fondation Vanderburch
Mai 1892 : élu au conseil municipal de Cambrai
Médaille de bronze à l’exposition artistique et archéologique de la Société des sciences et arts de Valenciennes pour 4 dessins (septembre 1873) ; officier d’Académie (25 août 1874) ; médaille d’argent pour son ouvrage Les Artistes cambrésiens, par le Comité des sciences de Lille (25 août 1874) ; officier de l’Instruction publique pour les travaux historiques (31 mars 1880) ; médaille d’or décernée par la Société nationale d’encouragement au bien, pour ses nombreux travaux d’histoire locale (2 juin 1889) ; chevalier de la Légion d’honneur par le ministre des Beaux-Arts et de l’Instruction Publique (11 juin 1892).
Étude critique
Achille Joseph Durieux débute sa carrière dans les lettres comme collaborateur au journal L’Industriel de Cambrai créé en 1852, pour lequel il rédige des articles d’actualité et une chronique des arts. Ces derniers écrits l’amènent à ébaucher des études archéologiques et à se passionner pour l’architecture de Cambrai dont il se plaît à reproduire les sites et les monuments les plus remarquables. Historien dans l’âme et très attaché à sa ville natale et à sa région, Achille Durieux adhère à plusieurs sociétés savantes, entre autres à la Société d’émulation de Cambrai, dans le but de propager les connaissances artistiques, historiques et archéologiques en rapport avec les Flandres et la région du Nord. Son champ d’activité est extrêmement varié : il travaille aussi bien sur l’histoire locale que sur l’architecture, la peinture, la sculpture, l’orfèvrerie, la tapisserie, le mobilier ou les objets d’art. De nombreux articles sont consacrés aux institutions ou aux monuments importants de Cambrai comme l’église des jésuites, le théâtre, le musée national ou encore le collège, que l’auteur aborde toujours sous le double regard de l’histoire et de l’art. D’autres s’attachent aux corporations d’art de Cambrai et résument les règlements et usages des corporations établies dans les Flandres françaises du Moyen Âge jusqu’au XVIIIe siècle. D’importantes études révèlent encore des artistes cambrésiens comme les peintres Vermay, Blut (XVIe et XVIIe siècles), Antoine-François Saint-Aubert (XVIIIe siècle) – dernier artiste auquel Durieux consacre un ouvrage en 1888 – ou les sculpteurs Boitteau ou Dannolle (XVIe siècle). L’historien réalise d’ailleurs un travail complet sur les artistes cambrésiens cités dans les comptes de la ville de Cambrai de 1365 à 1789 ainsi qu’un ouvrage, Les Artistes cambrésiens du IXe au XIXe siècle et l’école de dessin de Cambrai (1874) où il recense tous les noms d’artistes en un catalogue exhaustif : architectes, décorateurs, peintres, sculpteurs, maîtres-verriers, miniaturistes, orfèvres, graveurs, brodeurs, à l’exception toutefois des potiers et des horlogers. Archiviste de métier, il s’appuie sur l’exploitation des documents les plus inédits – y compris ceux des corps de métiers d’art pour le Moyen Âge et de l’École de dessin pour la période contemporaine – conservés aux archives municipales (qu’il avait par ailleurs classées, et dont il avait publié une notice). Il s’avère que les documents à l’aide desquels on pourrait esquisser une histoire de l’art dans le Cambrésis avant 1789 sont très rares. Durieux parvient néanmoins à brosser l’histoire des origines de l’école flamande et à replacer les artistes cambrésiens en son sein, tout en montrant les influences des villes environnantes comme Bruxelles, Bruges, Gand, Liège et d’autres villes des Flandres avec lesquelles la ville de Cambrai opérait des échanges continuels résultant de leurs industries respectives.
L’intérêt principal de Durieux concerne néanmoins les arts graphiques. Lui-même professeur de dessin, il consacre plusieurs articles et ouvrages à l’enseignement du dessin à Cambrai dans lesquels il étudie non seulement l’École de dessin proprement dite mais aussi le type d’enseignement pratiqué. Il fait une distinction très nette entre l’enseignement du dessin linéaire, de fondation récente, et celui du dessin d’imitation, d’après la bosse et le modèle vivant ou l’estampe. On a généralement le tort de considérer l’étude du dessin – dont l’importance n’est pas assez appréciée – comme quelque chose d’accessoire. Durieux cependant voit dans son étude une utilité directe, pratique et matérielle dans les applications multiples de l’art à l’industrie. Selon lui, le dessin est une langue universelle qui devrait faire partie de toutes les méthodes d’enseignement. En effet, avec le dessin linéaire on se familiarise, on s’initie aux constructions architecturales ou industrielles ; le dessin d’ornement s’applique aux papiers de tenture, aux étoffes tissées ou imprimées, à la décoration des appartements, des meubles ; quant au dessin de la figure, il complète le précédent dans toutes ses applications, perfectionne chez ceux qui le pratiquent le sentiment du beau et du vrai et prépare à l’étude de la peinture et de la sculpture. « L’enseignement du dessin, comme l’instruction primaire, devrait être obligatoire », écrit-il, car il peut aider, par la vue des chefs-d’œuvre, au développement des facultés artistiques (Les Artistes cambrésiens, p. 379).
Durieux se consacre encore pendant plusieurs années à l’art de la miniature étudié à partir des manuscrits du Moyen Âge de la bibliothèque de Cambrai et publie un recueil qui sert d’introduction à l’histoire de la grande peinture, Les Miniatures des manuscrits de la bibliothèque de Cambrai (1861). Cambrai possède près de 1200 manuscrits dans lesquels se trouvent représentées toutes les époques depuis le IXe siècle jusqu’au XIXe siècle, qu’il s’agisse de manuscrits religieux pour lesquels les artistes issus de l’école byzantine ont créé des types nouveaux consacrés à la représentation du Christ, de la Vierge et des saints, ou de littérature profane à partir de la fin du XIIIe siècle. Plus qu’un simple catalogue de l’ensemble des miniatures, minutieusement calquées par Durieux, il s’agit d’une étude très complète sur l’art de la miniature analysée sous les deux angles des figures et des ornements et comprenant des observations sur la composition, le style, la couleur, en comparaison avec les autres arts, l’architecture, la sculpture ou le vitrail. L’auteur tente une classification par types en se fondant en partie sur le Catalogue descriptif et raisonné des manuscrits de la bibliothèque de Cambrai réalisé par Le Glay. Il suit la représentation de la figure humaine dans ses transformations et dans ses perfectionnements successifs, en tenant compte des traditions et des influences. Dans les parties qui traitent de l’exécution, Durieux montre d’abord le langage de l’âme qu’il appelle « l’expression » et constate qu’à travers le Moyen Âge et jusqu’au XVIe siècle, elle change de caractère car les manuscrits subissent à partir de la fin du XIVe siècle l’influence de l’art et du goût flamand, excepté quelques ouvrages qui sont empreints de plus de noblesse. Durieux considère par ailleurs que les anciens manuscrits chrétiens offrent peu matière à observation. Travaillant en France, sous la direction de leurs supérieurs ecclésiastiques, les premiers miniaturistes se bornent à retracer avec la plus grande naïveté les événements racontés par les saintes écritures et à mettre en scène, sans jamais s’écarter de la tradition, les écrits qu’ils interprètent. L’auteur considère la miniature comme un véritable genre historique.
Très attaché aux traditions populaires, Durieux publie encore Chants et chansons populaires du Cambrésis (1844-1868) regroupant à la fois des chansons d’amour, des pièces satiriques, des chansons de geste ou des récits d’aventures, mêlant aux faits historiques des légendes fabuleuses et des chroniques galantes ou des chants de fêtes inspirés du Moyen Âge. L’auteur considère que les chants populaires sont les premiers rudiments de l’histoire car ils expriment un besoin inné de célébrer par des chants les événements de la vie. C’est donc un langage facile à retenir, en partie inspiré par la religion, l’amour de la patrie et de la liberté.
Véronique Dumas, docteur en histoire de l’art contemporain et Ater en histoire de l’art contemporain à l’université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand II
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Les Miniatures des manuscrits de la bibliothèque de Cambrai, avec catalogue des volumes à vignettes et un album de dix-huit planches contenant plus de cent dessins. Cambrai : Simon, imprimeur, libraire et lithographe, 1861, 126 p.
- Les Martins de l’horloge de Cambrai. Cambrai : imprimerie de Carion, 1865, 32 p.
- Un village de l’ancien Cambresis, fonts baptismaux et pierre tumulaire. Cambrai : imprimerie de Simon, 1869, 24 p.
- Les Artistes cambrésiens du IXe au XIXe siècle et l’École de dessin de Cambrai. Cambrai : imprimerie de Simon, 1874, 474 p.
- Les Tapisseries de Cambrai. Cambrai : imprimerie J. Renaut, 1879 (lu à la réunion des Société des beaux-arts à la Sorbonne, le 17 avril 1979), 36 p.
- Les Peintres Vermay. Cambrai : imprimerie J. Renaut, 1880, 72 p.
- Les Souterrains de Sailly-lez-Cambrai. Cambrai : imprimerie J. Renaut, 1882, 24 p.
- Le Collège de Cambrai, 1270-1882, d’après des documents inédits. Cambrai : imprimerie J. Renaut, 1882, 270 p.
- Le Théâtre à Cambrai avant et depuis 1789. Cambrai : imprimerie J. Renaut, 1883, 244 p.
- Antoine-François Saint-Aubert, peintre cambrésien (1715-1788). Cambrai : imprimerie J. Renaut, 1888, 40 p.
- L’Art monumental à Cambrai (conférence faite en la salle du consistoire de l’hôtel de ville, le 22 février 1866). Cambrai : imprimerie de Simon, s. d., 40 p.
Articles
- « Rapport sur l’exposition de peinture ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXVI, 1re partie (séance publique tenue le 18 août 1858), 1859, p. 49-67.
- « Excursion photographique à Vaucelles et à Honnecourt, rapport de la Société d’émulation (séance du 7 juillet 1858) ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXVI, 1re partie (séance publique tenue le 18 août 1858), 1859, p. 101-109.
- « Les Miniatures des manuscrits de la bibliothèque de Cambrai ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, avec catalogue des volumes à vignettes et un album de dix-huit planches in 4° (fac-similé), t. XXVII, 1re partie (séance publique tenue le 20 août 1860), 1860, p. 223-346.
- « Chants et chansons populaires du Cambrésis recueillis par MM. A. Durieux et Ad. Bruyelle ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXVIII, 1re partie (séance publique du 18 août 1863), 1864, p. 181-404.
- « Note sur l’église de Cuvillers ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXVIII, 2e partie, 1865, p. 177-188.
- « Les Martins de l’Horloge de Cambrai ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXVIII, 2e partie, 1865, p. 189-213.
- « Serrure du XVIe siècle (ancien Hôpital Saint-Julien) ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXVIII, 2e partie, 1865, p. 241-244.
- « Chapelle funéraire d’Estourmel, élevée sur les plans et dessins de M. H. de Baralle fils, architecte diocésien, rapport du 10 mai 1865 ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXIX, 1re et 2e parties (séances publiques des 16 août 1865 et 21 août 1866), 1867, p. 17-25.
- « Le Martyre de Saint Quentin, sculpture du XVIe siècle ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, 1867, T t. XXIX, 1re et 2e parties (séances publiques des 16 août 1865 et 21 août 1866), 1867, p. 137-143.
- « La Dernière Cloche de l’ancienne église métropolitaine de Cambrai octobre 1865 ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXIX, 1re et 2e parties (séances publiques des 16 août 1865 et 21 août 1866), 1867, p. 145-153.
- « La Cloche de l’église de Neuville-Saint-Rémy, mai 1866 ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXIX, 1re et 2e parties (séances publiques des 16 août 1865 et 21 août 1866), 1867, p. 159-163.
- « La Ferme de l’hôtel de ville de Cambrai, février 1867 ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXIX, 2e partie (séance publique du 21 août 1866), 1867, p. 69-76.
- « La Tour des Arquets, juin 1867 ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXIX, 2e partie (séance publique du 21 août 1866), 1867, p. 85-92.
- « Les Tours de l’ancien boulevard des Amoureux, décembre 1867 ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, 1868, t. XXX, 1re partie (séance publique du 19 août 1867), 1868, p. 109-115.
- « Une serrure de 1541, décembre 1867 ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXX, 1re partie (séance publique du 19 août 1867), 1868, p. 139-140.
- « Un village de l’ancien Cambrésis. Fonts baptismaux et pierre tumulaire ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXX, 2e partie (séance publique du 18 août 1868), 1869, p. 111-128.
- « Vaux. Tombe de Jean de Longueval ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, 1869, t. XXX, 2e partie (séance publique du 18 août 1868), 1869, p. 129-132.
- « Inscriptions tumulaires antérieures à 1793, encore existantes dans l’arrondissement de Cambrai ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXX, 2e partie (séance publique du 18 août 1868), 1869, p. 297-383.
- « Pierres tumulaires de l’ancienne église de Saint-Nicolas de Cambrai ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXXI, 1ère partie (séance publique du dimanche 21 novembre 1869), 1870, p. 379-386.
- « Notice sur l’hôtel de ville de Cambrai. L’ancien hôtel de ville en reconstruction ». L’Industriel, janvier 1870.
- « Les Armoiries de la ville de Cambrai ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXXI, 2e partie (séance publique du 19 novembre 1871), 1870, p. 53-80.
- « Les Lampadaires votifs de l’Église Métropolitaine de Cambrai, mai 1872 ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXXI, 2e partie (séance publique du 19 novembre 1871), 1872, p. 195-204.
- « Sépultures gallo-romaines, découvertes à Beauvois ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXXI, 2e partie (séance publique du 19 novembre 1871), 1872, p. 217-236.
- « Les Artistes cambrésiens (IXe-XIXe siècles) et l’École de dessin de Cambrai ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXXII, 2e partie (séance publique du 16 novembre 1873), 1873, p. 5-474.
- « Rapport sur l’exposition d’objets d’art religieux ouverte le 14 juin 1874 à Lille ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXXIII, 1re partie (séance publique du 15 novembre 1874), 1875, p. 103-104.
- « Les Argenteries de la ville de Cambrai ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXXIII, 1re partie (séance publique du 15 novembre 1874), 1875, p. 157-164.
- « Une saisie de tableaux en 1643 ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXXIII, 2e partie (séance publique du 14 novembre 1875), 1876, p. 41-45.
- « Fêtes à Cambrai pour la naissance des Dauphins de France, 1729-1781 ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai , 1876, t. XXXIII, 2e partie (séance publique du 14 novembre 1875), 1876, p. 85-107.
- « Les Tapisseries de Cambrai ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1879, p. 140-154.
- « L’Enseignement du dessin à Cambrai (Nord) ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1879, p. 211-218.
- « Les Tableaux des ci-devant établissements religieux de Cambrai, 1789-1806 ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXXVI (séance publique du 16 août 1879), 1880, p. 185-233.
- « Les Peintres Vermay 1529-1657 ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1880, p. 188-205.
- « Les Sculpteurs Boitteau ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1881, p. 113-135.
- « Le Collège de Cambrai, ouvrage couronné par la société des sciences et arts de Lille ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXXVIII (séance publique du 16 août 1881), 1882, p. 5-267.
- « Les Souterrains de Sailly-lez-Cambrai ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXXVIII (séance publique du 16 août 1881), 1882, p. 271-279.
- « L’Église des Jésuites à Cambrai 1692 ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1882, p. 57-68.
- « Le Clocher Saint-Martin ». Libéral de Cambrai, 1882.
- « Gaspard Marsy ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1882, p. 99-108.
- « Le Théâtre à Cambrai avant et depuis 1789 ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XXXIX (séance publique du 16 août 1882), 1883, p. 5-241.
- « Une page de l’histoire du théâtre ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1883, p. 43-57.
- « La Famille des Dannolle, sculpteurs cambrésiens au seizième siècle ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, Section des Beaux-Arts, 1884, p. 61-72.
- « Les Corporations d’art de Cambrai ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1884, p. 302-316.
- « Lettres de David d’Angers au sujet du monument de Fénelon ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1885, p. 207-214.
- « La Chapelle de l’abbaye du Saint-Sépulcre ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XL (séances publiques des 19 août 1883 et 9 novembre 1884), 1885, p. 77-117.
- « Les Van Pulaere (1464-1528). Note sur trois artistes cambrésiens ». Nouvelles archives de l’art français. Troisième série. T. I, année 1885, Revue de l’art français ancien et moderne, 9 septembre 1885, p. 129-138.
- « Les Blut, peintres cambrésiens (seizième et dix-septième siècle) ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1886, p. 239-249.
- « Sculptures sur bois dans l’église de Saint-Aubert de Cambrai ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1887, p. 268-285.
- « Notes sur les artistes cambrésiens cités dans les comptes de la ville de Cambrai de 1365 à 1789 ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1888, p. 344-446.
- « Sculptures sur bois dans l’église Saint-Aubert de Cambrai ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XLIII (séance publique du 6 novembre 1887), 1888, p. 317-344.
- « Notes sur les artistes cambrésiens cités dans les comptes de la ville de Cambrai de 1365 à 1789 ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XLIV (séance publique du 4 novembre 1888), 1889, p. 69-191.
- « Le Musée national du district de Cambrai, 1790-1805 ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1889, p. 681-728.
- « Le Musée national du district de Cambrai, 1790-1805 ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XLV (séance publique du 10 novembre 1889), 1890, p. 1-40.
- « Le Jubé de l’église de Saint-Aubert de Cambrai ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1891, p. 444-457.
- « Le Sculpteur Boitteau ». Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, t. XLVI (séance publique du 9 novembre 1890), 1891, p. 149-188.
- « Constructions romanes de l’ancienne abbaye de Vaucelles (Nord) (1175-1179) ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1891, p. 237-246.
- « Le Graduel de Robert de Croy par Marc Lécuyer ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1892, p. 202-214.
- « Les Archives communales de Cambrai ». Bulletin de la Commission historique du Nord, 1899, t. XV, p. 37-95.
Bibliographie critique sélective
- Dictionnaire biographique comprenant la liste et les biographies des notabilités du département du Nord. Paris : Henri Jouve, 1893 (s. n. ; s. p.).
- Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai, séance publique du 8 janvier 1893, t. XLVIII. Cambrai : 1893, p. 1-25 (discours nécrologique).
- Decoster J. – In Amat Roman (d’), dir. – Dictionnaire de biographie française, t. XII. Paris : Librairie Letouzey et Ané, 1968-1970, p. 777.
Sources identifiées
Nevers, Archives départementales de la Nièvre
- 82 J 1085 : 3 lettres d’Achille Durieux à Achille Millien, Cambrai, 22 et 24 octobre 1877 et 10 novembre 1877, 3 f.
Paris, Archives nationales
- Cote L0873007 : dossier de la Légion d’honneur, 8 pièces (nomination au rang de chevalier)
- F/17/2851/2 : correspondants du comité des travaux historiques, membres non résidants et honoraires. Dossiers individuels : dossier Achille Durieux, correspondant du Ministère à Cambrai, 31 pièces, 1885-1894 (divers courriers concernant ses travaux et communications)
- F/17/40209 : dossier de demande de distinctions honorifiques, officier d’académie, 13 pièces, 1873 (diverses lettres de recommandation et note détaillée des publications)
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie
- 585 DURIEUX : 8 gravures