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CHABEUF, Henri
Mis à jour le 16 juillet 2010(1836, Dijon – 1925, Saint-Seine-l’Abbaye)
Auteur(s) de la notice :
STARCKY Laure
Profession ou activité principale
Avocat, puis rentier
Autres activités
Historien de l’art, historien régional, critique d’art et littéraire
Sujets d’étude
Art bourguignon, études archéologiques, histoire locale
Carrière
1858 : avocat
1865-1870 : affecté dans différentes préfectures en tant que conseiller à Perpignan, Chambéry puis à Dijon
1870 : démissionne de ses fonctions après la proclamation de la République en septembre
1880 : nommé membre de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or
1881 : membre fondateur de la Société bourguignonne de géographie et d’histoire
1882 : élu à l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon
1888 : secrétaire de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon
1887 : président de la Société bourguignonne de géographie et d’histoire
1891 : vice-président en 1891 de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or ; vice-président de la Société bourguignonne de géographie et d’histoire
1895 : président de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or
1896 : vice-président de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon et en assura la présidence à deux reprises
1922 : élu président d’honneur à l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon
Étude critique
À la suite de sa démission de son poste de conseiller à la préfecture de Dijon en septembre 1870, Henri Joseph Pierre Auguste Chabeuf se consacra à l’étude historique et artistique, mais aussi littéraire de la Bourgogne. Il fut notamment président en 1888 de la Société de lecture, fondée en 1826, et assista aux commissions concernant l’enrichissement de la bibliothèque municipale. Par ailleurs, il fit régulièrement paraître des articles dans le Journal des arts sous le pseudonyme d’André Arnoult.
Par le biais des commissions et Sociétés locales, il contribua à mettre en valeur les richesses de sa région, à susciter l’intérêt de ses contemporains pour ce patrimoine. Doté d’une grande curiosité, il aborda toutes les périodes de la culture, de l’archéologie à l’art du XIXe siècle, tous les domaines, de l’architecture aux objets d’art, sans négliger la peinture ou la sculpture. Le nombre de ses articles, notes et notules, parus dans les revues des Sociétés savantes, s’élève à plus de trois cents. D’une plume facile, Chabeuf rédigea de nombreux textes, dont certains sont très brefs, sous la forme de « Note à propos de… ». Ils sont dispersés dans les différentes revues d’art et d’histoire locales : la Revue de Bourgogne, les Mémoires de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, les Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or, mais aussi dans la presse locale. Il publia également dans la Revue de l’art chrétien (1898 et 1913), dans le Bulletin des musées de France (1910).
Sa bibliographie exhaustive serait trop longue pour être dressée ici. Néanmoins on peut proposer de grouper les articles par typologie et sujets : à côté d’articles nécrologiques consacrés soit à des artistes (Alphonse Legros en 1911) soit à des personnalités (Bernard Prost en 1906), ses écrits portent sur des édifices de Dijon ou de la région dont il étudie les transformations et les restaurations (le Logis du roi, la salle des gardes, l’hôtel de Vienne, l’hôtel Chambellan, l’abbaye de Cluny, l’église de Rouvres…), et sur le décor sculpté ou peint. À partir de découvertes dans les archives et les minutes notariales, il livre également, par le biais de notes assez brèves, des précisions historiques sur des artistes et propose ainsi de rectifier la genèse du décor sculpté par Jérôme Marlet des portes de la salle des Statues du musée des beaux-arts de Dijon. Il apporte aussi des informations sur des personnages historiques bourguignons, comme Philippe le Bon. Ces articles constituent aujourd’hui un suivi assez précis des différents travaux menés ou découvertes faites à cette époque, car ils ne sont pas seulement le résultat de recherches personnelles de Chabeuf, mais aussi le reflet des études de ses contemporains.
Certains articles furent tirés à part et constituent de véritables études de fond, comme l’Histoire d’une église : monographie historique et descriptive de l’église bénédictine de Saint-Seine-l’Abbaye, riche de près de 200 pages, publiée dans les Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or, ou encore l’important article consacré au tombeau de Jean sans Peur publié avec les archives traitant de cette commande et rassemblées par Joseph Garnier (Mémoires de l’Académie de Dijon, 1891).
Les sujets d’histoire de l’art sont souvent abordés par le biais de l’histoire locale ou sociale. Ils sont parfois prétexte à évoquer des événements historiques, tel cet article de 1896 intitulé Du président de Brosses à propos d’une esquisse de Paul Véronèse ; cette peinture fournit en fait l’occasion de tracer le portrait du parlementaire et définir son goût assez conventionnel en matière d’art à travers les Lettres d’Italie de 1739. De même, lorsqu’il présente le code d’Hammourabi (1903), ce n’est pas en tant qu’épigraphiste ou archéologue, mais en tant que juriste.
L’intérêt de Chabeuf pour les œuvres d’art fut précoce. D’après les inventaires du musée des beaux-arts de Dijon, il semblerait que, jeune avocat, il ait donné dès 1863 un dessin attribué à l’époque à Giulio Romano, Jupiter et son aigle (CA 609), et aujourd’hui considéré comme étant de son école ; en 1914, il répéta ce geste avec un pastel attribué à Claude Hoin, Portrait de Jean-Baptiste Volfius. La lecture d’un manuscrit, conservé à la bibliothèque municipale de Dijon, éclaire cette face cachée de l’érudit. Rédigé en 1913, ce document est une sorte de testament intime de son action en Bourgogne. Chabeuf apporte de nombreuses informations sur ses relations artistiques ou intellectuelles et dévoile un personnage curieux de la vie artistique contemporaine. Son premier séjour à Paris en 1854 lui permit de commencer sa formation artistique, puis en 1867 un voyage en Espagne par mer, de Barcelone à Cadix, lui révéla « la plus vive impression de lumière que j’ai ressentie de ma vie ». En 1863, il visita le Salon des refusés où figuraient le fameux Déjeuner sur l’herbe d’Édouard Manet et la Fille blanche de James Whistler qui l’impressionna. Il évoque également ses visites d’atelier : Gustave Courbet à Paris dont il vit l’Enterrement à Ornans « que bien entendu je compris mal ou pas du tout », prétend-il. Il rencontra également Hippolyte Michaud et divers artistes dijonnais ou bourguignons. Soulignons qu’à Dijon, Chabeuf entretenait des relations amicales avec l’artiste Victor Focillon (1849-1918), père d’Henri, qui fit son portrait à l’eau-forte. La monographie qu’il consacra au jeune peintre Félix Trutat est à ce sujet révélatrice d’une connaissance acquise sur le terrain, en visitant collections et marchands d’art. Son intérêt pour un jeune peintre assez peu connu révèle une sensibilité originale portée vers le réalisme, mais Chabeuf n’a nulle prétention de faire un ouvrage d’historien de l’art. Il rédige la biographie dans un style narratif.
La destinée du musée, ses collections, l’histoire des restaurations du Palais des États de Dijon sont pour Chabeuf des sujets auxquels il s’intéressa vivement. Il consacra plusieurs articles sur l’architecture de ce bâtiment et son décor. Sa longue activité lui permit de côtoyer certains directeurs du musée des Beaux-Arts, également peintres (Alexis Pérignon, Louis Boulanger, Célestin Nanteuil). À ce propos, il n’hésita pas à émettre des réserves, dans ce manuscrit de 1913, sur l’action menée par l’artiste Claude-Jules Ziegler, alors directeur. Ce dernier fut à l’origine d’un scandale concernant la restauration de deux hauts-reliefs du XVIe siècle, Le Baptême du Christ et La Prédication de Saint Jean qui perdirent leur polychromie d’origine ; il procéda également à la vente de sculptures, objets et tableaux du musée pour payer les cadres de certaines toiles. Aussi des maquettes du sculpteur Jean Dubois quittèrent-elles le musée en 1853.
Chabeuf fut aussi un membre actif de la Commission du musée des Beaux-Arts de Dijon, créée par arrêté municipal en 1892 ; c’est pourquoi il fut concerné par les restaurations ou les aménagements de salles. Se faisant le rapporteur, par la presse locale, des différents enrichissements dont le musée bénéficia grâce aux dons et legs (Henri et Sophie Grangier, Marie-Henriette Dard, Madame Henri Roydet), il consacra de nombreux articles aux collections, mettant en valeur tel artiste trop peu connu comme le sculpteur Claude-François Attiret (1728-1804) en concluant en 1910 : « Ses œuvres conservées à Dijon le mettent à un niveau très distingué et la Chercheuse d’esprit l’a pour une fois fait atteindre au premier rang » (« Attiret au musée de Dijon », Bulletin des musées de France, 1910, n° 6, p. 94).
Ainsi, dans ses notes de 1913, il livre de façon personnelle ses réflexions, d’autant plus intéressantes qu’elles n’étaient pas destinées à la publication. Il y révèle sa sensibilité pour la peinture, notamment lorsqu’il rapproche la Vénus allongée, aujourd’hui donnée à Dirck van Ravesteyn, de son pendant, qu’il vit au Belvédère de Vienne en 1872.
Son approche sur des sujets purement artistiques tels que les collections de peinture du musée des Beaux-Arts de Dijon montre une sensibilité devant les œuvres, notamment dans les lignes qu’il consacre à l’Adoration des bergers du Maître de Flemalle, bien que ses écrits aient quelque chose de suranné. Mais ses jugements, avant tout personnels et hâtifs, ne sont pas toujours confortés par une analyse stylistique rigoureuse. De même, la bibliographie ou les sources consultées ne figurent pas de façon systématique.
Toutefois, l’étendue de ses connaissances en fit une personnalité locale dont les connaissances étaient reconnues. Chroniqueur des événements artistiques régionaux, il éveilla l’intérêt de ses lecteurs et contribua à développer un réseau d’humanistes conscients de la richesse historique et artistique de leur patrimoine par le biais des Sociétés savantes auxquelles il se dévoua. Citons parmi ses amis et relations des érudits comme Bernard Prost, Eugène Fyot, ou encore Louis Courajod, qui vint faire une conférence à Dijon en 1892 sur la sculpture bourguignonne à la fin du XIVe siècle et au XVe siècle, mais aussi des personnalités locales telles que Jeanne Magnin, historienne d’art qui rédigea notamment un catalogue des peintures du musée de Dijon (daté 1914). Chabeuf consacra un long article à la collection de peintures qu’elle avait constituée avec son frère Maurice avant d’être léguée à l’État pour devenir, en 1938, le musée Magnin. Toutefois la réputation de son nom ne semble pas avoir franchi, sur le long terme, les frontières de la Bourgogne. On peut dès lors s’interroger sur les raisons d’un certain oubli et tenter d’évaluer l’importance du travail qu’il réalisa pendant un demi-siècle.
Le très grand nombre de ses écrits montre une curiosité presque sans limites dont Chabeuf fut peut-être la victime. Il toucha à des sujets si divers qu’il ne pouvait faire œuvre de spécialiste. Cette époque fut marquée par l’émergence d’une rigueur qui était appliquée tant dans le domaine historique que dans l’élaboration d’une histoire de l’art scientifique fondée sur l’étude des sources ou sur l’analyse stylistique des œuvres. Or, les jugements de Chabeuf sont souvent très personnels et relèvent plus de son intuition que d’une analyse méthodique et objective. Ainsi son ouvrage L’Art et l’Archéologie, couronné par l’Académie des beaux-arts en août 1899, manque d’une vision synthétique permettant de comprendre les filiations et les inspirations puisées dans l’Antiquité. Son travail ne propose pas une étude stylistique des œuvres assez approfondie, ce qui finalement le conduit à avoir quelquefois des jugements excessifs sur l’art en général. Il reste par exemple totalement étranger à la réflexion d’Heinrich Wölfflin qui privilégiait à la fois l’étude visuelle des œuvres et une analyse comparée.
Mais ses recherches sur l’histoire de Dijon et son architecture ont abouti à un ouvrage de référence, Dijon, monuments et souvenirs, récompensé en 1895 par l’Académie française et qui l’inscrit dans la lignée des historiens bourguignons notables ; illustré de photos, ce livre confirme la grande connaissance de Chabeuf dans le domaine de l’architecture, de l’histoire de la ville, de son développement. Comme le souligne Yves Beauvalot, Chabeuf s’intéressa avant tout aux monuments célèbres, contrairement à son ami Eugène Fyot qui publia en 1928 Dijon, son passé évoqué par ses rues.
Le livre de Chabeuf constitue pour les générations futures un état des lieux de la ville de Dijon, qui ne cessa d’évoluer au cours du XXe siècle et permit à son auteur d’alerter les autorités publiques des menaces qui pesaient sur certains édifices.
En 1897, il publia un excellent précis, Dijon à travers les âges, histoire et description. Il aborde le sujet en adoptant un plan chronologique, mais aussi typologique, regroupant les édifices par type d’affectation. Le propos est avant tout historique. Puis en 1911, il rédige dans la revue Dijon et la Côte-d’Or un long article consacré à l’architecture de la Côte-d’Or et il s’arrête au château de Grancey pour décrire un triptyque flamand, L’Assomption, attribué à l’époque à Gerard David et aujourd’hui figurant dans les collections du musée de Cluny.
Son attachement et son intérêt pour cette région reposent sur la richesse et la qualité architecturale qu’elle offre, et dont il rappelle la présence à tous les niveaux.
Cela le conduisit à livrer un autre combat, celui de la préservation du patrimoine, notion encore récente qui se développa tout au long du XIXe avec ses contradictions et ses évolutions liées au goût. Elle aboutit à la loi de 1913 sur les monuments historiques. Non seulement érudit et connaisseur des richesses de la Bourgogne, Chabeuf fait aussi figure de militant dénonçant les risques de destruction du patrimoine local, usant de sa plume pour défendre cette cause dans la Revue de Bourgogne ou les Mémoires de la Commission des antiquités du département de Côte-d’Or. Il s’interrogait en 1912 sur la destruction de l’abbatiale de Cluny, évoquant son histoire après la révolution et rappelant le désintérêt du pouvoir central auquel il reprochait l’absence de réaction. Il s’inquiète du marché qui se développe entre les antiquaires et une clientèle fortunée, notamment aux États-Unis, prête à acheter décors d’intérieurs, éléments d’architecture et sculptures provenant d’hôtels particuliers ou de châteaux. Dijon connut en cette fin du XIXe des destructions de maisons anciennes qu’il juge « parfaitement inutiles » et regrette l’absence de mesure conservatrice légale, hormis le classement parmi les monuments historiques destinés à des édifices prestigieux. Grâce à l’activité de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or, dont le rôle fut essentiel pour la sauvegarde des monuments, il obtint la protection de plusieurs bâtiments et sut convaincre la Ville de Dijon d’acheter l’hôtel Chambellan, qui fut classé.
Laure Starcky, secrétaire de documentation, musée national du château de Compiègne
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Dijon, monuments et souvenirs. Dijon : L. Damidot, 1894 ; 2e éd. Marseille : Laffitte, 1977 ; 3e éd. Péronnas : les Éditions de la Tour Gile, 1994.
- Dijon à travers les âges, histoire et description. Dijon : Damidot frères, 1897 ; 2e éd. Les Éditions du Bastion, [s. l.], 1982.
- L’Art et l’Archéologie. Dijon : librairie C. Venot, 1901.
Articles
- « Histoire d’une église. Monographie historique et descriptive de l’église bénédictine de Saint-Seine-l’Abbaye ». Dijon : imprimerie Jobard, 1887 [extrait des Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or, t. XI].
- « Notice sur Félix Trutat, peintre, élève de l’école des beaux-arts de Dijon, 1824-1848 ». Dijon : imprimerie Darantière, 1887.
- « Notice sur l’hôtel de Vienne ». Dijon, 1888 [extrait des Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or, t. XI, 1885-1888].
- « Jean de la Huerta, Antoine le Moiturier et le Tombeau de Jean sans Peur ». Dijon : imprimerie Darantière, 1891 [extrait des Mémoires de l’Académie de Dijon, 4e série, t. II].
- « Du président de Brosses à propos d’une esquisse de Paul Véronèse ». Dijon : imprimerie Darantière, 1896 [extrait des Mémoires de l’Académie de Dijon, nouv. série, t. V].
- « Les Tapisseries de l’église Notre-Dame de Beaune ». Dijon : imprimerie Jobard, 1896 [extrait des Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or].
- « Note pour servir à l’histoire du palais ducal, la Salle des Gardes ». Dijon : imprimerie Jobard, 1895-1900, p. 25-32 [extrait des Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or, t. XIII].
- « Documents inédits sur le logis du Roi et le palais des États ». Dijon : imprimerie Jobard, 1895-1900, p. 69-90 [extrait des Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or, t. XIII].
- « La Salle des Festins ou de Flore au Palais des États de Bourgogne ». Dijon : imprimerie Jobard, 1901-1905, p. 1-8 [extrait des Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or, t. XIV].
- « L’Hommage de Legouz de Gerland de Claude Hoin ». Dijon, 1902 [extrait des Mémoires de l’Académie de Dijon, 4e série, t. VIII].
- « L’Entrée de Charles le Téméraire et les Funérailles de Philippe le Bon à Dijon en janvier et février 1474 ». Dijon : librairie Venot, 1903 [extrait des Mémoires de la Société bourguignonne de géographie et d’histoire, 1902].
- « Un Primitif du XVe siècle. La Circoncision ». Dijon : imprimerie Jobard, 1906-1909, p. 179-192 [extrait des Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or, t. XV].
- « La Salle des statues au musée de Dijon ». Mémoires de la Société bourguignonne de géographie et d’histoire, t. XXVI, 1910, p. 507-516.
- « Les Pleurants des tombeaux des ducs de Bourgogne ». Bulletin des musées de France, 1910, p. 43-45.
- « Un nouveau retable au musée de Dijon ». Revue de l’art chrétien, janvier-février, 1910.
- « Attiret au musée de Dijon ». Bulletin des musées de France, 1910, n° 6, p. 93-94.
- « Un peintre dijonnais. J.-B. Lallemand 1716-1803 ». Revue de Bourgogne, 1911, p. 257-272.
- « La Côte-d’Or monumentale ». Dijon et la Côte-d’Or en 1911, t. II, p. 103-170.
- « Le Musée de Dijon ». Dijon et la Côte-d’Or en 1911, t. II, p. 171-192.
- « Comment fut détruite l’église abbatiale de Cluny ». Revue de Bourgogne, 1912, p. 289-291.
- « L’Hôtel Chambellan à Dijon ». Revue de Bourgogne, t. III, 1913, p. 1-14.
- « Le Musée de Dijon ». La Revue de Dijon et la Côte-d’Or en 1911, t. II, p. 171-192.
- « L’Hôtel de Vienne à Dijon ». Revue de Bourgogne, 1915, p. 145-156, 308-322.
- « Le Peintre J.-F. Gilles dit Colson ». Revue de Bourgogne, 1916-1917, p. 296-306.
- « Victor-Louis Focillon, 1849-1918 ». Revue de Bourgogne, 1918-1919, p. 346-354, 426-432.
- « Le Grand Camée de Vienne ». Mémoires de l’Académie de Dijon, 1917-1919, p. 262-272.
- « La Collection Roydet au musée de Dijon ». Revue de Bourgogne, 1920, p. 53-64.
- « Le Cabinet Magnin ». Revue de Bourgogne, novembre 1922, p. 616-623 ; janvier 1923, p. 53-68 ; décembre 1923 p. 548-555.
Bibliographie critique sélective
- Beauvalot Yves. – « Avant-propos ». In Chabeuf Henri, Dijon, monuments et souvenirs. 2e éd. Marseille : Laffitte, 1977.
- Beauvalot Yves. – La Construction du Palais des États de Bourgogne et de la place royale à Dijon (1674-1725), Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, n° spécial, 1981, p. 11-14, notes 8-9.
- Carnoy Henry. – Dictionnaire biographique international des folkloristes contemporains. Paris : Henry Carnoy, 1903 (« Collection des grands dictionnaires biographiques »).
- Cornereau Armand. – « Henri Chabeuf (1836-1925) ». In Mémoires de l’Académie de Dijon, années 1925-1926, 1926, t. XCVIII, p. 335-346.
- Jugie Sophie. – « Chabeuf ». In Jugie Sophie, Starcky Emmanuel, L’Art des collections, bicentenaire du musée des beaux-arts de Dijon : du siècle des Lumières à l’aube d’un nouveau millénaire : [catalogue de l’exposition]. Dijon, musée des Beaux-Arts de Dijon, 16 juin – 9 octobre 2000. Dijon : musée des Beaux-Arts de Dijon, 2000.
- Prevost Michel. – « Chabeuf ». In Prevost Michel, Roman d’Amat Jean-Charles, Dictionnaire de biographie française. Paris : librairie Letouzey et Ané, 1959, t. VIII, col. 124.
Sources identifiées
Dijon, bibliothèque municipale
- MS.1994 : notules de biographie et souvenirs,[1913]