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CARTAILHAC, Émile
Mis à jour le 2 février 2009(15 février 1845, Marseille –25 novembre 1921, Genève)
Auteur(s) de la notice : COYE Noël
Profession ou activité principale
Archéologue et préhistorien.
Autres activités
Enseignant, directeur de revues, responsable de musées
Sujets d’étude
Monuments mégalithiques, archéologie funéraire, Paléolithique supérieur, art préhistorique
Carrière
1864 : classement des collections anthropologiques du musée d’Histoire naturelle de Toulouse fondé par Édouard Filhol (1814-1883)
1866 : nombreuses fouilles dans les dolmens de l’Aveyron
1867 : collabore avec Gabriel de Mortillet (1821-1898) à l’exposition L’histoire du travail dans le cadre de l’Exposition universelle de Paris
1867 : lauréat de la faculté de lettres de Toulouse
1868 : obtention d’une licence en droit et inscription au barreau de Toulouse
1869 : est à l’origine de la création du Bulletin de la Société archéologique du Midi de la France
1869 : achète à Gabriel de Mortillet la revue Matériaux, dont il modifie le titre en Matériaux pour l’histoire primitive et naturelle de l’homme ; en assure la direction jusqu’en 1888
1871 : visite à la grotte d’Aurignac
1879 : membre de la Sous-Commission d’inventaire des monuments mégalithiques et des blocs erratiques de la France et de l’Algérie, chargée au sein de la Commission des monuments historiques de réaliser un inventaire des mégalithes de France
1881 : mission d’étude en Espagne et au Portugal
1883-1888 : cours libre d’anthropologie et d’histoire naturelle de l’homme à la faculté des sciences de Toulouse
1884 : crée et organise le musée Saint-Raymond à Toulouse, dont il devient directeur en 1912
1884-1888 : élu au Conseil municipal de la ville de Toulouse
1890 : participe à la fondation et à la co-direction de la revue L’Anthropologie
1892 : prend en charge la poursuite de la publication du Dictionnaire archéologique de la Gaule dont le premier volume avait paru en 1869
1893 : reprise de son cours libre d’archéologie préhistorique à la faculté des lettres de Toulouse
1896 : voyage d’étude en Grèce
1901 : participation aux fouilles des grottes de Grimaldi (grotte des Enfants)
1902 : publication de son « Mea culpa d’un sceptique », en prélude au congrès de l’Association française pour l’avancement des sciences de Montauban, mission à la grotte d’Altamira (Santillana del Mar, Espagne), en compagnie de l’abbé Henri Breuil (1877-1961)
1906-1907 : étude des œuvres pariétales des grottes de Niaux (Ariège) et de Gargas (Aventignan, Hautes-Pyrénées), en collaboration avec l’abbé Breuil
1909 : membre de la section des monuments préhistoriques de la Commission des monuments historiques
1911-1912 : fouilles dans la grotte de Gargas (Aventignan, Hautes-Pyrénées), en collaboration avec l’abbé Breuil
1921 : tournée de conférences à l’université de Genève à l’invitation du professeur Eugène Pittard (1867-1962)
Membre de la Société archéologique du Midi de la France, Toulouse (1866) ; chevalier de la Légion d’honneur (1887) ; correspondant de l’Institut (1909) ; docteur honoris causa de l’Université d’Oxford (1912) ; officier de la Légion d’honneur (1912) ; président de la Société d’archéologie du Midi de la France (1914-1921).
Étude critique
Par de multiples aspects, Émile Édouard Philippe Cartailhac apparaît comme un personnage particulier dans l’histoire de l’archéologie préhistorique française. Né en 1845, il n’appartient ni à la génération des fondateurs de la discipline, ni à celle qui va, au début du XXe siècle, refondre — et même largement refonder — la pratique préhistorienne en rénovant les méthodes et en défrichant de nouveaux espaces d’investigation. Par ses domaines de recherche comme par son refus de tout dogmatisme, il participe pourtant de l’une et de l’autre, jouant un rôle de passeur intellectuel et institutionnel entre deux traditions scientifiques très largement opposées. Étranger à tout esprit de système, Cartailhac a fréquemment reconsidéré ses positions en les confrontant à l’expérience d’observations nouvelles, comme l’illustre son attitude dans les débats sur l’Aurignacien, les sépultures paléolithiques ou l’art pariétal.
Par ailleurs, à une époque où la communauté des préhistoriens est profondément marquée par un clivage entre des chercheurs de terrain solidement implantés en province et un aréopage de professionnels, le plus souvent parisiens, prenant en charge la synthèse et la diffusion au niveau national et international, il a su en grande partie articuler ces différents domaines d’activité, acquérant ainsi un rayonnement intellectuel allant bien au-delà de sa position institutionnelle demeurée relativement modeste.
Cartailhac fut ainsi tout d’abord un homme de terrain qui a notamment exploré de nombreux dolmens et gisements en grottes du Sud-Ouest de la France. Il s’est également intéressé à des terrains plus éloignés comme la Grèce ou la péninsule ibérique à une époque où cette dernière constituait un territoire relativement en marge de la recherche préhistorique européenne. À partir de 1902, il visite et étudie — en compagnie de l’abbé Henri Breuil (1877-1961) — de nombreuses grottes ornées de l’aire franco-cantabrique, ajoutant un volet nouveau à son activité de terrain.
Sa bibliographie témoigne par ailleurs de ses travaux dans les domaines de l’inventaire des monuments et des collections, ainsi que de la synthèse des connaissances préhistoriques. Ses Âges préhistoriques de l’Espagne et du Portugal (1886), ses Monuments primitifs des îles Baléares (1892) et sûrement encore davantage sa France préhistorique (1889) ont constitué de véritables ouvrages de référence.
Pour Cartailhac cependant, la récolte des données, leur mise en ordre et leur synthèse ne prennent vraiment leur sens que lorsqu’elles sont prolongées par la diffusion. Très attaché à la dimension pédagogique de son activité de préhistorien, Cartailhac multiplie les conférences et déploie une intense activité au sein des congrès et des revues. C’est essentiellement lui qui portera, à partir de 1869, la revue de référence de la communauté des préhistoriens — les Matériaux, fondée en 1864 par Gabriel de Mortillet — et jouera un rôle actif dans la création de L’Anthropologie en 1890. Les autres activités de diffusion s’inscrivent dans une logique de promotion territoriale de la connaissance, qu’il s’agisse de son travail dans les musées de Toulouse ou de son cours libre au sein de l’université de cette même ville. On peut y voir aussi une volonté de développer des pratiques scientifiques en dehors du centralisme parisien, volonté qui se traduit également par son investissement dans les activités de l’Association française pour l’avancement des sciences.
Dans le domaine de l’histoire de l’art préhistorique, Cartailhac fut un des principaux artisans de la reconnaissance de l’authenticité des grottes ornées paléolithiques. Fidèle à son idéal pragmatique, il s’attache, dans les années 1880, à relativiser la théorie alors communément admise de « l’art pour l’art » en la soumettant à l’expérience des observations ethnographiques contradictoires. Cette attitude volontaire de retrait méthodologique ne l’empêche toutefois pas de repousser avec fermeté l’hypothèse d’un art pariétal paléolithique, formulée en 1879 à la suite de la découverte des peintures de la grotte d’Altamira dans la région de Santander (Espagne). Avec les découvertes marquant le milieu des années 1890 — La Mouthe (Dordogne), Pair-non-Pair (Gironde) et Marsoulas (Haute-Garonne) — et encore bien davantage avec celles de l’année 1901 — Font-de-Gaume et Les Combarelles (Dordogne) —, Cartailhac va, comme nombre de ses contemporains, réviser sa position. Il constitue les différentes observations en un corps de preuves unitaire qui vient se placer en cohérence avec une conception de l’évolution technique et intellectuelle de l’humanité alors en pleine rénovation. En relation avec le jeune abbé Breuil, qui a pris une part active aux découvertes de 1901, il décide de provoquer les conditions favorables permettant d’officialiser la conversion tacite, mais déjà largement opérée, de la communauté des préhistoriens à la thèse de l’art pariétal paléolithique.
Cartailhac est parfaitement conscient d’assister à l’émergence d’un champ de recherche appelé à un important développement et constituant un réel enjeu pour la préhistoire française et européenne. Il œuvre ainsi pour que la question soit inscrite au programme du 31e congrès de l’Association française pour l’avancement des sciences devant se réunir en août 1902 à Montauban. Plaçant Altamira au centre de son dispositif de conversion, il revient auparavant sur la découverte et publie dans L’Anthropologie son « Mea culpa d’un sceptique ». Ce texte demeuré célèbre — et encore aujourd’hui largement célébré — constitue la contribution engagée d’un aîné, décidé à peser de tout son poids dans un débat qui engage l’avenir de sa discipline. Cartailhac assume son statut d’ancien et prend en charge l’acte de repentir officiel de la vulgate préhistorienne dix-neuviémiste. Il adresse ainsi un message à la jeune génération — « notre jeunesse croyait tout savoir » —, l’exhortant à écrire « une histoire qui ne sera jamais terminée, mais dont l’intérêt augmente sans cesse ».
Traditionnellement considéré comme une preuve de courage et d’honnêteté intellectuelle, le « Mea culpa » de Cartailhac peut aussi être interprété comme la volonté de se poser clairement en partisan de l’art pariétal, à quelques mois du triomphe annoncé du Congrès de Montauban. À l’occasion de cette manifestation, l’ensemble des grottes ornées alors reconnues sont présentées en session scientifique par leurs inventeurs, prélude à une excursion de deux journées conduisant les congressistes à visiter La Mouthe, Font-de-Gaume et Les Combarelles. Le compte rendu de cette excursion, rédigé par Émile Rivière (1835-1922), entend constituer l’acte de naissance officiel de l’art pariétal paléolithique en tant que domaine de recherche à part entière. Moins de deux mois après le congrès, Cartailhac et Breuil se rendent à Altamira pour une campagne de relevés de trois semaines, en partie financée par une subvention de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Cette mission inaugure une collaboration durable qui se concrétisera dans une série de publications de référence. En l’espace de quelques années, l’art pariétal paléolithique s’impose ainsi comme un thème de recherche dominant de l’archéologie préhistorique du XXe siècle.
Noël Coye, conservateur du patrimoine, TRACES-UMR 5608, ministère de la Culture et de la Communication
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Les Civilisations primitives à l’Exposition Universelle de Paris 1867, lettre à M. le Docteur Noulet. Toulouse : Typographie de Bonnal et Gibrac, 1867, 24 p.
- L’Âge de la pierre dans les souvenirs et superstitions populaires. Paris : C. Reinwald, 1878.
- Faculté des sciences de Toulouse : Cours libre d’Anthropologie. Toulouse : Impr. Durand, Fillous et Lagarde, 1884.
- Les Âges préhistoriques de l’Espagne et du Portugal, résultats d’une mission scientifique du Ministère de l’instruction publique. Paris : C. Reinwald, 1886.
- La France préhistorique d’après les sépultures et les monuments. Paris : Germer Baillière, 1889. V-336 p. (« Bibliothèque scientifique internationale », 68).
- Cartailhac Émile, Boule Marcellin. – La Grotte de Reilhac (Causses du Lot), étude ethnographique, étude géologique et paléontologique. Lyon : Impr. Pitrat, 1889. 69 p.
- Monuments primitifs des îles Baléares. Toulouse : E. Privat, 1892. 2 vol., XI-80 p., XI-51 pl.
- Indications bibliographiques pour l’histoire des premières populations et pour la géologie et la paléontologie quaternaires des Pyrénées. Toulouse : E. Privat, 1892, 34 p.
- Huit jours en Grèce. Toulouse : Impr. Lagarde et Sebille, 1896.
- Album des monuments et de l’art ancien du Midi de la France. Tome 1. Toulouse : E. Privat (Société archéologique du Midi de la France), 1897, 158 p..
- La Caverne d’Altamira à Santillane, près Santander (Espagne). (Peintures et gravures murales des cavernes paléolithiques). Collab. de Henri Breuil. Monaco : Impr. de Monaco, 1906.
- Les Grottes de Grimaldi (Baoussé Roussé), tome II, fascicule 2 : Archéologie. Monaco : Impr. de Monaco, 1912, p. 213-324.
- Dictionnaire, archéologique de la Gaule, époque celtique, t. II. continué, après la lettre L, par les soins de M. Émile Cartailhac. Paris : Imprimerie Nationale, 1919-1923.
Articles
- « Détails antéhistoriques sur l’arrondissement de Saint-Affrique (Aveyron) ». Matériaux pour l’histoire positive et philosophique de l’homme, 1865, t. II, p. 144-154.
- « Distribution des Dolmens dans le département de l’Aveyron ». In Congrès international d’Anthropologie et d’Archéologie préhistoriques, 2e session, Paris, 1867. Paris : Charles Reinwald, 1868, p. 185-192.
- « Sur la distinction à établir entre les races humaines dont on a trouvé les traces dans la grotte d’Aurignac ». Comptes rendus de l’Académie des sciences. Collab. de Eugène Trutat. 1871, t. LXXIII, p. 353-354.
- « Un squelette humain de l’âge du renne à Laugerie Basse (Dordogne) ». Matériaux pour l’histoire primitive et naturelle de l’homme, Collab. d’Élie Massénat et Philibert Lalande.1872, t. VII, p. 224-228.
- « L’Art chez les chasseurs de rennes de l’Europe occidentale ». Bulletin de la Société d’Histoire naturelle de Toulouse, 1876-1877, t. XI, p. 188-216.
- « L’Homme tertiaire ». Matériaux pour l’histoire primitive et naturelle de l’homme, 1879, t. XIV, p. 433-439.
- « Notes sur l’archéologie préhistorique en Portugal ». Bulletins de la Société d’anthropologie de Paris, 1881, 3e sér., t. IV, p. 281-307 .
- « Œuvres inédites des artistes chasseurs de rennes ». Matériaux pour l’histoire primitive et naturelle de l’homme, 1885, t. XIX, p. 63-75.
- « Présentation d’un crâne humain néolithique avec trépanation cicatrisée et perforation posthume ». In Congrès de l’Association française pour l’avancement des sciences, 13e session, Blois 1884. Paris : Secrétariat de l’Association, 1885, 1re partie, p. 203-204.
- « Les Fouilles de M. É. Piette dans la grotte du Mas d’Azil ». L’Anthropologie, 1891, t. II, p. 141-149.
- « L’Âge de la pierre en Afrique, première partie : Égypte ». L’Anthropologie, 1892, t. III, p. 405-425.
- « La Divinité féminine et les Sculptures de l’allée couverte d’Épone, Seine-et-Loire ». L’Anthropologie, 1894, t. V, p. 147-156.
- « Quelques faits nouveaux du préhistorique ancien des Pyrénées : II, stations de la fin de la période paléolithique ». L’Anthropologie, 1896, t. VII, p. 309-318.
- « Les Cavernes ornées de dessins, la grotte d’Altamira, Espagne, “Mea culpa” d’un sceptique ». L’Anthropologie, 1902, t. XIII, p. 348-354.
- « Note sur les dessins préhistoriques de la grotte de Marsoulas ». Comptes rendus de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 5 septembre 1902, p. 478-483.
- « Les Peintures de la grotte d’Altamira (Espagne) ». Comptes rendus des séances de l’Académie des Sciences, 1903, t. CXXXVI, p. 1534-1537.
- « Les Peintures et Gravures murales des cavernes pyrénéennes. I, Altamira à Santillana (Espagne) ». L’Anthropologie. Collab. de Henri Breuil. 1904, t. XV, p. 625-644.
- « Les Peintures et Gravures murales des cavernes pyrénéennes : II, Marsoulas, près Salies-du-Salat (Haute-Garonne) ». L’Anthropologie. Collab. de Henri Breuil. 1905, t.XVI, p. 431-444.
- « Le Moustérien et le Présolutréen ou Aurignacien des grottes de Grimaldi ». In Congrès international d’Anthropologie et d’Archéologie préhistoriques, 13e session, Monaco, 1906, t. 1. Collab. de Henri Breuil. Monaco : Impr. de Monaco, 1907. p. 135-161.
- « Les Peintures et gravures murales des cavernes pyrénéennes. ; III, Niaux (Ariège) ». L’Anthropologie, 1908, t. XIX, p. 15-46.
- « Les plus anciens artistes de l’humanité, leurs œuvres dans nos cavernes ». Revue des Pyrénées, 1908, t. XX, p. 509-727.
- « Discours prononcé à l’inauguration de l’Institut de paléontologie humaine ». L’Anthropologie, 1920, t. XXV, p. 571-573.
Bibliographie critique sélective
- Boule Marcellin. – « Émile Cartailhac (1845-1921) ». L’Anthropologie, 1921, t. XXXI, p. 587-608.
- Chantre Ernest. – « Émile Cartailhac (1845-1921), sa vie et son œuvre ». Société d’anthropologie et de biologie de Lyon, séance du 3 décembre 1921. 2 p.
- Bégouën Henri. – « Éloge de M. Émile Cartailhac ». Bulletin de la Société archéologique du Midi de la France, 1917-1921, nouv. sér., n° 46, p. 7-17.
- Mondon Stanislas. – « Nécrologie, Émile Cartailhac ». Revue de Comminges, 1921, t. XXXV, p. 136-149.
- Reinach Salomon. – « Émile Cartailhac ». Revue archéologique, 1922, 5e sér., t. 15, p. 149-161.
- Gran-Aymerich Ève et Jean. – « Les Grands Archéologues : Émile Cartailhac ». Archeologia, préhistoire et archéologie, 1985, n° 199, p. 63-66.
- Gran-Aymerich Ève. – Dictionnaire biographique d’archéologie (1789-1945) . Paris : CNRS Éditions, 2001, p. 143-144.
- Hurel Arnaud. – « L’Enseignement de la préhistoire : un siècle en marge de l’Université ». La Revue pour l’histoire du CNRS, 2006, n° 15, p. 16-19.
Sources identifiées
Montesquieu-Avantès, association Louis Bégouën
- Bibliothèque et archives personnelles d’Émile Cartailhac
- Documents manuscrits, correspondances
- Important fonds photographique (négatifs et positifs)
Paris, Institut de paléontologie humaine
- Important fonds de tirés à part souvent annotés ; ensemble important de documents liés aux travaux de la Commission de la topographie des Gaules (documents de travail, historique et séances de la Commission, classement alphabétique des sites archéologiques, cartes et fiches d’inventaire, dossiers thématiques), ensemble plus réduit constitué de documents scientifiques et papiers personnels (notes diverses, cours, conférences et carnets de notes, enquête de 1879 sur les collections préhistoriques françaises).
En complément : Voir la notice dans AGORHA