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BRUTAILS, Jean-Auguste
Mis à jour le 17 février 2009(20 décembre 1859, Viviez en Aveyron − 1er janvier 1926, Bordeaux)
Auteur(s) de la notice :
GABORIT Michelle
Profession ou activité principale
Archiviste
Autres activités
Historien, paléographe, historien de l’art
Sujets d’étude
Histoire du droit, des institutions et de la société du Moyen Âge, construction médiévale (en particulier églises du Sud-Ouest de la France)
Carrière
1880 : École nationale des chartes, et licence en droit
1884 : archiviste des Pyrénées-Orientales ; devient juge au tribunal supérieur d’Andorre, fonction exercée jusqu’à sa mort
1889 : archiviste de la Gironde
1890 : chargé d’un cours de paléographie et de conférences d’archéologie française à la faculté des lettres de Bordeaux ; devient membre résidant de l’Académie de Bordeaux
1902 : correspondant de l’Institut de France
1903 : chevalier de la Légion d’honneur
1908 : fonde avec d’autres la Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde
1912 : thèse de doctorat ès lettres intitulée Les Vieilles Églises de la Gironde, soutenue à l’université de Bordeaux, publiée la même année
1919 : membre libre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
1921 : reçoit la rosette de la Légion d’honneur à l’occasion de la célébration du centenaire de la fondation de l’École des chartes
1926 : décès ; hommage rendu par de nombreuses personnalités régionales, dont Camille Jullian
Étude critique
Ainsi que le rappelle son biographe, Gabriel Loirette, Jean-Auguste Brutails est l’exemple parfait du « savant provincial » dont la carrière a été reconnue sur le plan national. En effet, dès 1902, il a été correspondant de l’Institut de France et, en 1919, sa notoriété lui a valu une nomination comme membre libre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres.
Sa bibliographie, qui a une certaine ampleur, a été rassemblée dans la Revue historique de Bordeaux en 1926. Elle comprend deux cent soixante-deux titres, publiés de 1882 à 1925, essentiellement des articles, des communications, des comptes rendus d’ouvrages ou de brèves notes qui prennent place dans des revues locales ou nationales.
Parmi les revues locales, on note la Société de Borda, la Revue des Basses-Pyrénées et des Landes, le Bulletin de la Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales, la Revue des Pyrénées, la Revue des universités du Midi, la Société archéologique de Bordeaux, les Actes de l’Académie de Bordeaux, le Bulletin hispanique, la Revue des études anciennes et surtout la Revue historique de Bordeaux, à laquelle Brutails fournit au moins une contribution par an à partir de 1915 et jusqu’à sa mort. Cette bibliographie rend ainsi parfaitement compte du foisonnement des revues locales d’histoire de l’art et d’archéologie dans le sud-ouest de la France. Cette abondance, liée aux activités de nombreuses sociétés savantes, a certainement été un puissant entraînement, qui favorisa localement la multiplication des études et des recherches dans ce domaine.
Les publications nationales de Brutails se rencontrent principalement dans la Bibliothèque de l’École des chartes et le Bulletin monumental, mais aussi dans le Bulletin des antiquaires de France. Il a en outre publié une douzaine de livres ou de plaquettes, essentiellement chez des éditeurs bordelais, mais aussi toulousains et parisiens.
Formé à l’École des chartes, archiviste de profession, Brutails est d’abord un paléographe, qui a enseigné pendant vingt-cinq ans cette discipline en tant que chargé de cours à l’université de Bordeaux, depuis 1890 jusqu’à sa mort. Une grande partie de ses activités de recherche a eu naturellement comme objet la publication de textes médiévaux, qu’il a choisis en fonction de ses propres centres d’intérêt ou de ses activités professionnelles comme archiviste des Pyrénées-Orientales, puis de la Gironde. Sa formation en droit l’a également orienté vers des textes juridiques, qu’il a envisagés pour ce qu’ils nous apprennent sur les institutions médiévales, mais aussi sur les coutumes et la vie des populations. Dès 1891, alors qu’il avait déjà quitté les Pyrénées-Orientales pour le poste d’archiviste en Gironde, il a publié des Études sur la condition des populations rurales du Roussillon au Moyen Âge, suivies en 1904 de La Coutume d’Andorre. Bien que résidant à Bordeaux, il est resté jusqu’à la fin de sa vie très attaché à la principauté d’Andorre, où il a exercé les fonctions de juge au tribunal supérieur. Il s’est préoccupé de mettre en évidence d’une part les particularismes de ce petit territoire, mais également ses liens avec la France.
Il a été un paléographe réputé pour son habileté à déchiffrer les textes médiévaux, science qu’il s’est efforcé de transmettre à ses étudiants de l’université de Bordeaux. Sa compétence dans l’analyse de l’écriture s’est également exercée dans le cadre juridique. En effet, sa grande capacité à déchiffrer les écritures anciennes l’a conduit à pratiquer des analyses graphologiques et a fait de lui un expert pour le compte des tribunaux, dont les travaux ont été unanimement reconnus. Il a d’ailleurs rassemblé les souvenirs et les anecdotes liées à sa fonction d’expert en graphologie dans un petit volume paru en 1925, L’Expertise judiciaire en écriture. Souvenirs et réflexions.
En tant qu’archiviste des Pyrénées-Orientales, il a publié en 1886 un inventaire sommaire des fonds de ces archives. Nommé à la tête des Archives de la Gironde, son intérêt s’est d’abord tourné vers la modernisation des instruments de recherche permettant d’accéder à la riche collection dont il avait pris la charge. Il a inventorié une partie des fonds girondins, particulièrement dans les séries C, E et G. Ces publications, synthétiques et commodes, sont encore aujourd’hui d’un usage quotidien pour qui entend mener des recherches, entre autres sur la période médiévale, dans les Archives départementales de la Gironde. Il a porté en outre une attention particulière au Cartulaire de Saint-Seurin de Bordeaux, qui a été l’objet de son premier livre important, publié en 1897. L’ouvrage est précédé d’une préface montrant le morcellement de la propriété autour de Bordeaux et la petitesse des vignobles, car, au-delà de la transcription littérale du Cartulaire, les préoccupations de Brutails l’ont souvent conduit vers des considérations d’histoire économique et sociale.
Dès son arrivée à Bordeaux en 1889, cet Aveyronnais d’origine s’est rapidement enraciné dans le milieu local. Il a en particulier participé à la fondation de la Revue historique de Bordeaux en 1908, revue qu’il n’a cessé de soutenir et de nourrir par de nombreuses interventions et par des publications. De plus, ses liens avec l’université de Bordeaux ont toujours été étroits, comme le rappelait le doyen Cirot en prononçant son éloge funèbre. Ce dernier a alors souligné son rayonnement en tant qu’enseignant, et sa fidélité à l’institution. C’est bien dans le cadre de l’université de Bordeaux que Brutails a entrepris une thèse de doctorat, sous la direction de son maître, le comte de Lasteyrie. Ce travail a marqué un véritable tournant dans sa recherche. En effet, si la thèse complémentaire, intitulée Recherches sur l’équivalence des mesures de la Gironde, repose sur de minutieux dépouillements d’archives, la thèse principale, soutenue en 1912, Les Vieilles Églises de la Gironde, est son œuvre majeure. Elle fait de Brutails un historien de l’art du bâti médiéval, et principalement de l’architecture religieuse.
Cette recherche avait été précédée par toute une série de publications sur des monuments médiévaux, civils ou religieux. Ainsi en Roussillon, il a étudié dès 1886 le castillet Notre-Dame de Perpignan ainsi que l’église de Fenollars et, l’année suivante, la cathédrale et le cloître d’Elne. Mais son goût naissant pour ce que l’on appelait encore l’archéologie, suivant en cela la tradition du XIXe siècle, ne s’est pas limité alors à la seule période médiévale. Il s’est intéressé également aux monuments gallo-romains, a publié deux inscriptions romaines de Perpignan et commenté en 1888 un sarcophage antique conservé à l’hospice de la Miséricorde de Perpignan. Son intérêt pour l’objet d’art s’est dessiné très tôt puisque, la même année, il s’est intéressé à des vêtements liturgiques, les chapes et chasubles de Caillar, et, en 1891, à plusieurs crucifix des Pyrénées-Orientales. Mais à part des monographies consacrées à quelques églises romanes du Roussillon, comme Espira de l’Agly, et une brève tentative de synthèse sur l’art religieux du Roussillon, il a renoncé à l’étude des monuments des Pyrénées-Orientales, une fois nommé aux Archives départementales de la Gironde en 1889, pour se consacrer d’une part à des études locales tout d’abord girondines puis aquitaines, mais aussi à des considérations plus générales concernant l’histoire de l’architecture. Deux ouvrages montrent bien que Brutails est engagé dans les préoccupations qui sont celles de son époque, au tournant du XIXe et du XXe siècle. Le premier est intitulé L’Archéologie du Moyen Âge et ses méthodes, études critiques, paru en 1900, le second est Précis d’archéologie du Moyen Âge. Brutails entend défendre les formes de l’architecture traditionnelle, et particulièrement celles de l’architecture religieuse contre les modernistes et les restaurateurs. Cet aspect de son œuvre le situe bien dans la lignée de certains érudits du XIXe siècle, dont le principal représentant girondin fut Léo Drouyn, en lutte contre le parti des architectes restaurateurs. Cet aspect peu connu de la personnalité de Brutails – qui a probablement été l’une des raisons de son engagement dans les associations érudites bordelaises et de la publication, en 1910, du Guide illustré dans Bordeaux et les environs – a été souligné dans l’éloge funèbre prononcé par M. Bencazar, président de la Société d’histoire de Bordeaux : « Malgré la multiplicité et l’éclat de ses titres scientifiques, notre regretté collègue avait une prédilection marquée pour notre groupement régional, dont il était au surplus un des fondateurs. Il estimait que l’érudition locale était la base la plus résistante de l’histoire générale… Défenseur des beautés architecturales du Bordelais, il combattait les modernistes avec une sûreté impeccable, une logique impitoyable, voire avec une ardeur que la sérénité de l’Institut n’avait pas encore apaisée. Il supportait malaisément que l’esthétique de la belle cité de Tourny fût gâtée par des travaux de voirie d’une utilité économique contestable, d’une laideur certaine. La dernière visite que me fit notre cher ami avait principalement pour objet la protection de nos monuments publics. Déjà courbé par une grave maladie, […] il avait recouvré toute la vivacité de son langage pour me recommander une fois de plus avec éloquence la conservation des antiquités bordelaises. »
L’œuvre principale de Brutails est incontestablement Les Vieilles Églises de la Gironde, que l’auteur présente, dans sa préface, comme le résultat de vingt-trois années de travail et de « la visite de plus d’un millier d’églises, disséminées dans le plus vaste département de France et dont beaucoup sont éloignées des centres ». Il s’agit d’une synthèse qui envisage l’ensemble des monuments religieux médiévaux de la Gironde, c’est-à-dire du Bordelais et du Bazadais, dans la perspective des écoles régionales. La présentation de l’ouvrage a un caractère moderne grâce à l’abondance de l’illustration, plans, dessins et photographies. Le texte est divisé en deux parties. La première est constituée par des monographies qui représentent près de la moitié du volume total, la seconde par quelques chapitres envisageant successivement les différents éléments de l’architecture des églises, puis de leur décor. La synthèse est largement nourrie par des exemples précis, que l’on retrouve commodément par un index. On remarque dès le premier regard que les monuments romans, il est vrai beaucoup plus nombreux, sont largement valorisés par rapport à leurs homologues gothiques, particulièrement ceux de la fin du Moyen Âge. D’autre part, l’auteur utilise largement la description, mais ne pratique pas vraiment l’analyse architecturale. Ainsi, il ne prend pas en compte l’existence d’une architecture utilisant le moellon, caractéristique de la première période romane. Dans la notice concernant Sainte-Croix de Bordeaux par exemple, il identifie les murs des collatéraux construits dans cet appareil comme étant gothiques, se fiant à l’aspect des fenêtres à double lancette établies au XIIIe siècle qui éclairent les bas-côtés, alors qu’il s’agit en réalité des murs de la première église romane.
Comme ses prédécesseurs, mais d’une manière plus systématique, il exploite les documents d’archive, en regrettant leur pauvreté pour ce qui concerne le Moyen Âge. Il se préoccupe également de mettre clairement en évidence quelles ont été les interventions des architectes du XIXe siècle et, par exemple, toujours dans la notice concernant Sainte-Croix de Bordeaux, un dessin de Léo Drouyn est reproduit, montrant l’état de la façade avant les modifications d’Hippolyte Durand et de Paul Abadie. Brutails a critiqué les travaux de ces derniers au nom de « l’unité de style », mais sans vraiment mesurer l’ampleur des réfections au niveau de la sculpture du portail occidental, qui viennent d’être révélées par une restauration récente. Au total, si les monographies fournissent des indications qui restent précieuses pour mieux comprendre ces monuments, la synthèse, qui fourmille cependant de notations utiles, reste marquée par l’analyse des formes et des matériaux. Comme l’a très bien observé Camille Jullian, les travaux de Brutails font référence à ceux d’Auguste Choisy, qui fut son modèle non pas tant pour son Histoire de l’architecture que pour L’Art de bâtir chez les Romains.
La question délicate des rapports entre l’œuvre de Brutails et celle de son prédécesseur immédiat Léo Drouyn est éclairée par la préface des Vieilles Églises de la Gironde : « Léo Drouyn, (1816-1896), dessinateur et aquafortiste, racontait volontiers qu’il avait été séduit d’abord par le charme et la poésie de nos monuments : il vint à eux en artiste avant de les étudier en érudit ; puis le dessinateur se doubla en lui d’un archéologue et d’un historien […] Drouyn a beaucoup publié, trop peut-être car ses écrits sont hâtifs et négligés. Du moins, il a fait connaître des édifices jusqu’alors ignorés. Il dessinait les plus intéressants, ce qui l’obligeait à un examen minutieux : c’est l’une des supériorités du dessin sur la photographie. On peut reprocher à Drouyn de s’être attaché moins à l’ensemble qu’aux détails, moins à la construction qu’à la décoration ; l’iconographie le retenait surtout, ce qui ne l’a pas empêché d’analyser avec pénétration certains monuments. » Ce jugement sévère est aujourd’hui contredit par des études récentes publiées dans une collection intitulée Léo Drouyn, les albums de dessin, qui non seulement rendent hommage au talent de dessinateur de Léo Drouyn, mais qui, de plus, mettent en lumière les apports considérables des textes inédits de Léo Drouyn pour la connaissance de l’art religieux médiéval, particulièrement en Bordelais et en Bazadais. Brutails n’a pu en effet ignorer les Notes archéologiques manuscrites de Léo Drouyn, conservées aux Archives municipales de Bordeaux, et trop rarement citées…
On peut commenter enfin la présence parmi les œuvres de Brutails d’un Album d’objets d’art existant dans les églises de la Gironde, publié en 1907, qui est une source documentaire précieuse concernant un patrimoine dont certaines pièces ont maintenant disparu, et indiquer que cet auteur a tenté de toucher un public plus large que celui des spécialistes d’art religieux médiéval avec le premier ouvrage d’une collection intitulée « Pour comprendre les monuments de la France », paru en 1917.
Brutails, dont la forte personnalité a marqué pendant plus de vingt ans les Archives de la Gironde, a largement contribué à la modernisation de cet établissement par ses publications. Il y a en outre déposé ses notes et photographies. Le legs de sa fortune à l’Institut de France afin qu’elle serve à l’entretien des églises de la Gironde et des Landes est une preuve supplémentaire de son attachement au patrimoine local. Ses travaux de paléographie et d’histoire de l’art demeurent indispensables aux chercheurs qui s’intéressent à l’art médiéval dans le sud-ouest de la France.
Michelle Gaborit
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Inventaire sommaire des Archives départementales (des Pyrénées-Orientales). Archives civiles, série B, t. I, art. 424-445. Paris : Paul Dupont, 1886.
- Étude sur la condition des populations rurales du Roussillon au Moyen Âge. Paris : Picard, 1889.
- Inventaire sommaire des Archives départementales (de la Gironde). Archives civiles, série C. Bordeaux : Gounouilhou, 1893.
- Cartulaire de l’église collégiale de Saint-Seurin de Bordeaux. Bordeaux : Gounouilhou, 1897.
- Inventaire sommaire des Archives départementales (de la Gironde). Archives civiles, série E, t. I, supplément. Bordeaux : Gounouilhou, 1898.
- L’Archéologie du Moyen Âge et ses méthodes. Paris : Picard, 1900.
- Inventaire sommaire des Archives départementales (de la Gironde). Série G, t. II (numéros 921-3156). Bordeaux : Gounouilhou, 1901.
- Inventaire sommaire des Archives départementales (de la Gironde). Série E (documents antérieurs à 1500), t. II, supplément. Bordeaux : Gounouilhou, 1901.
- Inventaire sommaire des Archives départementales (des Pyrénées-Orientales). Série G, articles 1-235. Perpignan : s. n., 1904.
- La Coutume d’Andorre. Paris : Leroux, 1904.
- Guide illustré dans Bordeaux et les environs. Bordeaux : Gounouilhou, 1904 ; 2e éd. 1918.
- Inventaire sommaire des Archives départementales (de la Gironde). Série E, t. III documents antérieurs à 1500, supplément. Bordeaux : Gounouilhou, 1905.
- Album d’objets d’art existant dans les églises de la Gironde. Bordeaux : s. n., 1907.
- Précis d’archéologie du Moyen Âge. Paris : s. n. ; Toulouse : Privat, 1908 ; 2e éd. 1924.
- Inventaire sommaire des Archives départementales (de la Gironde). Série E, t. IV, 4658 à 4690, supplément. Bordeaux : Gounouilhou, 1909.
- Les Vieilles Églises de la Gironde. Bordeaux : Féret, 1912. Tiré à part, préf. de Philippe Araguas : Saint-Quentin de Baron : Éditions de l’Entre-deux-Mers, 2008.
- Inventaire sommaire des Archives départementales (de la Gironde). Série H, t. I. Bordeaux : Gounouilhou, 1914.
- Pour comprendre les monuments de la France : notions pratiques d’archéologie à l’usage des touristes. Paris : Hachette, 1917 ; Brionne : G. Monfort, 1979.
- L’Expertise judiciaire en écritures. Souvenirs et réflexions. Toulouse ; Paris : s. n., 1925.
Articles
- « Étude sur l’esclavage en Roussillon, du XIIIe au XVIIe siècle ». Nouvelle Revue historique de droit français et étranger, 1886, p. 388-417.
- « Étude archéologique sur le Castillet Notre-Dame de Perpignan ». Bulletin de la Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales, vol. 27, II, 1886, p. 101-158.
- « L’Église Saint-Martin de Fenouillar ». Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques, 1886, p. 443-449.
- « La Cathédrale de Pampelune ». Congrès archéologique de France, LVe cession, 1888, p. 292-320.
- « Note sur un sarcophage antique (à l’hospice de la Miséricorde de Perpignan) ». Bulletin de la Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales, vol. 28, II, 1887, p. 155-164.
- « Chape et Chasuble de Caillar ». Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques, 1888, p. 249-251.
- « Étude critique sur les origines de la question d’Andorre ». Revue des Pyrénées, 1891, p. 960-994.
- « Notes sur les églises d’Espira de l’Agly et de Taxo d’Avail (Pyrénées-Orientales) ». Gazette archéologique, 1890.
- « Note sur quelques crucifix des Pyrénées-Orientales ». Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques, 1891, p. 283-285.
- « De la persistance des formes architecturales en Bordelais. À propos de l’église de Francs ». Société archéologique de Bordeaux, t. XVII, 1892, p. 21-35.
- « Étude sur la chambre de commerce de Guyenne ». Actes de l’Académie de Bordeaux, 1893, p. 255-350.
- « Notes archéologiques sur la Collégiale d’Uzeste ». Société archéologique de Bordeaux, t. XVIII, 1893, p. 115-159.
- « Notes archéologiques. Sainte-Geneviève de Fronsac ». Société archéologique de Bordeaux, t. XX, 1895, p. 1-13.
- « À propos de la question d’Andorre ». Revue des universités du Midi, t. IV, 1898, p. 343-344.
- « L’Église abbatiale de Saint-Sever (Landes) ». Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques, 1900, p. 34-62.
- « Notes sur quelques édifices visités par le Congrès d’Agen ». Congrès archéologique de France, LXVIIIe cession, 1901, p. 293-309.
- « La Question de Saint-Philibert de Grandlieu ». Bulletin monumental, 1904, p. 123-152.
- « Notes adressées aux monuments historiques sur les églises de la Gironde ». Société archéologique de Bordeaux, t. XXVIII, 1906, p. 101-129.
- « À quelle école appartient l’architecture girondine ? ». Revue historique de Bordeaux, 1908, p. 5-21.
- « Recherches sur l’équivalence des anciennes mesures de la Gironde ». Actes de l’Académie de Bordeaux, 1911, p. 5-158.
- « Les Écoles d’architecture religieuse du Sud-Ouest ». Congrès de l’Union historique et archéologique du Sud-Ouest, 1913, p. 41-44.
- « Églises romanes du Bordelais ». Académie des inscriptions et belles-lettres. Compte rendu des séances de l’année 1914, juillet 1914, p. 466-472.
- « Notes d’archéologie landaise. L’église de Bostens ». Bulletin de la Société de Borda, 1915, p. 503-507.
- « Les Fiefs du roi et les Alleus en Guienne ». Annales du Midi, 1917, p. 55-86.
- « La Chapelle de la Trinité à Saint-Émilion ». Revue historique de Bordeaux, 1920, p. 129-134.
Bibliographie critique sélective
- Jullian Camille, éd. − « Discours prononcés au cimetière de la Chartreuse, le 4 janvier 1926 par MM. Benzacar, président de la société d’histoire de Bordeaux, et M. Cirot, doyen de la faculté des lettres de Bordeaux ». Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde, t. XVIII, 1926.
- Chabot Jean-Baptiste. − Institut de France. Académie des inscriptions et belles-lettres. Discours de M. J.-B. Chabot, à l’occasion de la mort de M. Jean-Auguste Brutails, lu dans la séance du 8 janvier 1926. Mâcon : impr. de Protat frères, 1926.
- Bergès Louis. − « Brutails (Jean-Auguste) ». In Amalvi Christian, dir., Dictionnaire biographique des historiens français et francophones de Grégoire de Tours à Georges Duby. Paris : la Boutique de l’histoire, 2004, p. 43-44.
Sources identifiées
Bordeaux, Archives départementales de la Gironde
- Notes personnelles et photographies
Paris, bibliothèque de l’Institut de France
- Manuscrits, MS 5763 A-Do : correspondance de Camille Jullian, 339 lettres de correspondants divers dont Jean-Auguste Brutails, fouilles de Glozel près Ferrières-sur-Sichon (Allier)
Paris, Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne
- Manuscrits, MS 1773 : lettres adressées à Jules de Chantepie, Émile Châtelain, Louis Barrau-Dihigo et Jean Bonnerot, administrateurs de la bibliothèque de la Sorbonne, f° 11 : J.-A. Brutails, lettre du 9 octobre 1919
- Manuscrits, MS 1959 : correspondance de Charles Bémont, f° 88-90 : Jean-Auguste Brutails