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BOSSEBOEUF, Louis-Auguste
Mis à jour le 3 août 2009(4 juillet 1852, Iteuil [Vienne] – 8 février 1928, Prieuré Saint-Louand, [Chinon]) Pseudonyme : Louis ou Louis-Augustin Bosseboeuf
Auteur(s) de la notice : BONNIN Martine
Profession ou activité principale
Ecclésiastique
Autres activités
Historiographe et archiviste du diocèse de Tours, historien, archéologue, historien de l’art, critique
Sujets d’étude
Histoire de l’ancienne province de la Touraine, histoire et archéologie, histoire et architecture, les arts en Touraine, l’histoire blésoise, berrichonne, montoise, sarthoise et saumuroise, biographie de grands personnages
Carrière
Enfance et une partie de ses études secondaires à Langeais. Poursuite de ses études au Petit Séminaire puis au Grand Séminaire de Tours
18 septembre 1875 : ordonné prêtre
1875-1878 : vicaire à Montlouis-sur-Loire (Indre-et-Loire)
1878-1885 : curé de Marigny-Marmande au diocèse de Tours
1880 : membre de la Société archéologique de Touraine
1886-1891 : professeur d’histoire au Petit Séminaire diocésain et secrétaire particulier de Mgr Meignan
1886-1926 : publie dans les Bulletins (1886-1926) et les Mémoires de la Société archéologique de Touraine (1889-1914)
1889 : secrétaire général de la Société archéologique de Touraine
1891 : séjour en Italie ; étude des monuments et de manuscrits au Mont-Cassin et à Rome
1892 : chargé d’organiser une section d’Art à l’Exposition de Tours
1894 : historiographe du diocèse de Tours (jusqu’à sa mort)
1895-1er janvier 1901 : président de la Société archéologique de Touraine
1912-1914 : fonde l’Institut Tourangeau destiné à unir les sociétés savantes de Touraine, et crée la revue mensuelle La Touraine artistique, littéraire, scientifique et mondaine
1914-1918 : curé de Beaumont-la-Ronce en Indre-et-Loire, l’ancien curé étant mobilisé
1914-1928 : poursuit son travail d’archiviste et d’écrivain
Chanoine du chapitre cathédral de Tours ; Chanoine honoraire de Coutances ; officier de l’Instruction publique (1905) ; Palmes académiques ; lauréat de l’Académie française ; prix Arnould de l’Académie française pour « le Mont Saint-Michel, au péril de la mer – Son histoire et ses merveilles » à l’occasion du XIIe centenaire de sa fondation (1910) ; croix « del Regno d’Italia » (1911) remise au Clos-Lucé par la Société des artistes Italiens de Paris ; Sociétés Savantes de Paris ; Société des beaux-arts de Paris ; Société française d’archéologie ; Société de géographie ; Sociétés savantes des départements transformées en Institut Tourangeau ; Sociétés des beaux-arts des départements ; Société archéologique de Touraine ; Société des amis du vieux Chinon.
Étude critique
Depuis 1840, à Tours, la Société archéologique de Touraine compte parmi ses membres un groupe important d’« antiquaires » dont la renommée dépasse largement le cadre de la Province : l’abbé Jean Jacques Bourrassé, Jacques Xavier Carré de Busserolle, Charles et Louis Loizeau de Grandmaison, Mgr Casimir Chevalier, Léon Palustre… Le chanoine Louis-Auguste Bosseboeuf, qu’il ne faut pas confondre avec son frère cadet le chanoine François Bosseboeuf, viendra renforcer et compléter les travaux de ces érudits par la publication de plus d’un millier d’écrits allant de la simple note à la somme. Ses recherches font preuve d’un esprit méthodique, clair, précis et rigoureux, fruit de sa bonne formation au Petit puis au Grand Séminaire de Tours. Ordonné prêtre en 1875, curé de Montlouis-sur-Loire puis de Marigny-Marmande, il conduit sa vie pastorale en même temps que ses premières recherches dans les limites de l’ancienne Province de Touraine. Dès 1880, il entre à la Société archéologique de Touraine où ses travaux sur l’abbaye de Bois-Aubry publiés ultérieurement, qui mêlent à la fois les analyses archéologiques et archivistiques, seront très remarqués. Bosseboeuf en devient secrétaire général en 1889. Il rédige alors les comptes rendus des séances mensuelles où il anime les débats, conteste les points de vue et lance des pistes de recherches. Depuis 1886, il est professeur d’histoire au Petit Séminaire et secrétaire particulier du cardinal Meignan, archevêque de Tours. Il rédige alors dans de nombreuses revues nationales (Revue de l’art…), régionales et locales (Revue des provinces de l’Ouest,…) et journaux (L’Indépendant d’Indre-et-Loire, La Semaine religieuse…) une série de biographies d’hommes illustres dans des domaines aussi variés que la littérature, l’histoire, les arts, les sciences et la religion. Au début de sa carrière, désirant classer ses nombreux écrits sur la Touraine, il les publie en les regroupant par séries thématiques : « La Touraine à vol d’oiseau », « La Touraine Historique et Monumentale » lancée par Bourrassé, « La Vie Seigneuriale », « Les Arts en Touraine »… qu’il abandonnera pour présenter ensuite des séries plus spécifiques.
À la fois archéologue, historien des arts et historien, son intérêt se porte sur le château et la Sainte-Chapelle de Champigny-sur-Veude (1881), le château et la collégiale d’Oiron (1889), l’histoire et les monuments de l’abbaye de Fontevrault (1890), Saint-Aigan-sur-Cher, Tésée et Montrichard (1889), le château et la collégiale de Loches (1900). Il se révèle novateur dans son approche car il étudie le monument en le replaçant dans son environnement immédiat (les bâtiments et la ville) et plus lointains (le canton et le pays). Son approche est aussi scientifique en confrontant les sources et les découvertes archéologiques. Son champ d’investigation s’étend non seulement aux thèmes de la calligraphie, la peinture, la sculpture, l’architecture, les arts industriels (fabriques de soieries tapisseries et passementeries), mais aussi au-delà de la Touraine avec l’histoire du mont Saint-Michel, du Berry, du Maine… Après avoir publié Un Missel de Marmoutiers du XIe siècle (1889) et écrit l’École de la calligraphie et de miniature de Tours des origines au Xe siècle (1890), son insatiable curiosité l’entraîne dans un séjour en Italie en 1891. Bosseboeuf y acquiert la certitude de l’influence de la calligraphie d’Alcuin de l’école tourangelle sur les manuscrits du Mont-Cassin et de la Bibliothèque vaticane. Ce séjour lui permet aussi de se rendre compte de l’influence des artistes italiens du Quattrocento sur les œuvres de la première Renaissance à Tours, notamment dans l’exemple du tombeau des enfants de Charles VIII dont les gisants sont attribués à un élève de Michel Colombe, Guillaume Regnault et le tombeau lui-même à l’Italien Jérôme de Fiésole. Homme de multiples talents, il met en œuvre une approche pluridisciplinaire de ses études. En 1890, Bosseboeuf publie la première grande monographie Histoire de Richelieu et des environs, au point de vue civil, religieux et artistique où il dissèque les mécanismes de la commande et du clientélisme dans l’invention et la construction d’un grand projet d’architecture : le rôle des réseaux politiques, familiaux, professionnels et religieux.
Lors du cinquantenaire de la Société archéologique de Touraine en 1890, il expose et retrace l’histoire de cinq toiles inédites du peintre Jean Cousin de l’école de Fontainebleau, prêtées par les descendants. Dans le cadre de l’exposition de Tours en 1892 et dans le chapitre sur les arts de son livre sur Amboise subventionné par le ministère de l’Instruction publique, il révèle au grand public le rôle majeur de l’école des Bords de Loire au début du XVIe siècle. Il met en évidence le mélange des influences italienne et flamande dans les œuvres des artistes français et dégage avec force la spécificité de l’école de Tours : les peintres Jehan Foucquet et Jean Bourdichon, les sculpteurs Michel Colombe et Jean de Chartres, les architectes-maçons Jean Renart, Hervé Regnaud, Martin et Bastien François… D’ailleurs, le maître sculpteur Michel Colombe emploie dans son atelier « deux tailleurs de massonerie antique italiens » et « deux tailleurs d’imayges ». Dans le prolongement de l’école de Tours, il cite le sculpteur Antoine Charpentier, connu au XVIIe siècle, auteur du retable du mariage de la Vierge pour le couvent des minimes du Plessis-les-Tours. De même les arts industriels en Touraine le passionnent : l’Histoire de la fabrique de soieries à Tours des origines au XIXe siècle (1900), Histoire de la manufacture de tapisseries de Tours (1903) et La Corporation des passementiers de Tours (1910). Dans ces ouvrages, Bosseboeuf ne prétend à aucune exhaustivité et rend simplement compte de l’état de sa recherche avec rigueur et honnêteté. Avec beaucoup d’enthousiasme, il fait partager au public tourangeau ses connaissances artistiques et historiques au moyen de conférences et causeries où il allie le talent de la vulgarisation à celui de l’érudition. Comme historien, il s’applique aussi dans ses notes d’histoire générale ou locale qu’il appellera Miettes historiques à redresser des inexactitudes ou des erreurs.
En 1895, il est choisi comme président de la Société archéologique de Touraine pour succéder à Léon Palustre. Travailleur acharné, ayant acquis une connaissance encyclopédique des fonds d’archives publiques et privées, il publie des ouvrages fondamentaux et critiques sur Langeais et son château (1894), Amboise, le château, la ville et le canton (1897), Le Château de Véretz, son histoire et ses souvenirs (1905), Le Château de Chaumont dans l’histoire et les arts (1906), des monographies très documentées (Le Coudray-Monpensier, L’Abbaye de Seuilly et les environs (1900)) et enfin L’Abbaye de Beaulieu-les-Loches et quelques monuments de sa dépendance où les rapports de fouilles étayent son analyse sur le tombeau de Foulques Nerra (1914). Dans ses ouvrages, il n’hésite pas à faire appel à des confrères pour certains compléments : 37 pages seront confiées à Léon Palustre sur le canton d’Amboise, 50 pages à l’architecte des Monuments historiques Jean Hardion pour la préface et l’étude archéologique de Beaulieu-les-Loches. Dans ses recherches, Bosseboeuf bénéficie de la confiance des propriétaires des demeures. Aujourd’hui, on trouve encore, accrochés aux liasses par des épingles, des petits papiers de sa main résumant leur contenu, vus par Christine Toulier, aux châteaux de Coulaine à Beaumont-en-Véron et de l’Hermitage à Huismes. Par la mention de ses sources, Bosseboeuf nous révèle leur existence et transforme les chercheurs actuels en « fins limiers ». C’est ainsi que pour le château d’Amboise, il signale une copie de 1814 du manuscrit du Dr Bruneau de la fin du XVIIIe siècle qui révèle l’existence des comptes de l’année 1495-1496, dépouillés de façon incomplète. Repris partiellement par Grandmaison en 1912, les comptes seront entièrement étudiés en 1993 par Évelyne Thomas et permettront de restituer le logis du Roi Charles VIII et celui de la Reine dans le même logis des Sept Vertus, au sud de la cour et non pas au nord, en bordure de Loire. Ses publications sont également de vraies sources imprimées en l’absence des documents détruits pendant la guerre de 1939-1945 (Richelieu) et des fonds privés dispersés (Coudray-Monpensier). Malheureusement, lorsqu’il s’agit d’archives privées, Bosseboeuf ne mentionne pas toujours les lieux de conservation, et aujourd’hui, certaines sources sont à redécouvrir. Son éclectisme apparent n’est pas une dispersion. Le sens de sa recherche est toujours celui de comprendre comment les œuvres – qu’elles soient architecturales ou artistiques – se sont bâties en étudiant tous les contextes de la commande et de sa réalisation.
Après la guerre de 1914-1918, il continue son travail d’historiographe du diocèse et ses causeries d’art tout en consacrant ses recherches sur Jehan Fouquet et complétant ses travaux sur Amboise.
Les avancées de la recherche aujourd’hui n’ont pas fondamentalement remis en cause les travaux de Bosseboeuf qui restent des références pour les études en histoire de l’art, à tel point que certains d’entre eux sont aujourd’hui réédités comme Châteaux d’Amboise en 1977 et Richelieu en 1990.
Martine Bonnin, ancien chercheur à l’Inventaire général
Principales publications
- Le Château et la Sainte Chapelle de Champigny-sur-Veude. Notice historique. Tours : Louis Bousrez, 1881, 112 p. ; (2e éd.) 1886 ; (3e éd. revue) 1893 ; (rééd.) Paris : le livre d’histoire-Lorisse, 1994.
- Les Rues de Tours. Tours : L. Bousrez, 1888, 136 p.
- Histoire et Archéologie. Oiron, le château et la collégiale. Tours : L. Bousrez, 1889, 146 p. ; (2e éd.) 1903 ; (rééd.) Royan : A. Pascal, 1976.
- Histoire de Richelieu et des environs, au point de vue civil, religieux et artistique. Tours : Péricart, 1890, 532 p., 1 pl. hors texte ; 1990 (rééd. sous le titre Richelieu et ses environs. Paris : Res Universis).
- Histoire et Archéologie. Fontevrault, son histoire et ses monuments. Tours : L. Bousrez, 1890, 104 p. ; (2e éd.) 1897 ; (rééd.) 1999.
- Les Arts en Touraine. École de calligraphie et de miniatures de Tours. Des origines au Xe siècle. Mémoire de la Société archéologique de Touraine, t. XXXVI, 1890, p. 303-434 ; tiré à part, Tours : L. Péricart, 1891, 132 p.
- Les Arts en Touraine. Clos-Lucé. Tours : Imprimerie Tourangelle, 1893, 124 p.
- Au jardin de la France. Langeais et son château. Tours : L. Bousrez, 1894, 288 p.
- La Touraine historique et monumentale. Amboise, le château, la ville et le canton. Collab. de Léon Palustre (« Amboise et le canton », p. 550-587). Tours : L. Péricart, 1897. p. I à XVI, p. 1-548 ; (rééd.) 1977.
- De l’Indre à l’Indrois. Montrésor, le château, la collégiale et les environs. Beaulieu St Jean, Le Liget et la Corroirie. Tours : Deslis frères, 1897, 104 p ; (rééd) Paris : le livre d’histoire-Lorisse, 1993 ; 120 p.
- La Vie Seigneuriale en province. Le Coudray-Montpensier, l’abbaye de Seuilly et les environs. Tours : Paul Bousrez, 1900, 260 p., 10 pl. hors texte.
- Les Arts industriels en Touraine. Histoire de la fabrique de soieries à Tours, des origines au XIXe siècle. Mémoires de la Société archéologique de Touraine, XLI, 1900-1901, p. 193-528 ; tiré à part, Tours : Paul Bousrez, 1900, 336 p.
- Le château du Rivau. Histoire et monuments . Tours : P. Bousrez, 1902, 24 p.
- Les Arts industriels en Touraine. Histoire de la manufacture de tapisseries de Tours. Mémoires de la Société archéologique de Touraine, LIII, 1903, p. 173-362 ; tiré à part, Tours : P. Bousrez, 1903.
- Le Château de Véretz, son histoire et ses souvenirs. Tours : Imprimerie tourangelle, 1903, XIV-576 p., 223 pl. et 2 pl. hors texte.
- Le Château de Chaumont dans l’histoire et les arts. Tours : Mame, 1906, XVI-576 p. dont 270 pl et 15 pl. hors texte. ; (2e éd.) 1907 ; (3e éd. en anglais) 1909.
- Le Mont Saint-Michel, au péril de la mer. Son histoire et ses merveilles. Tours : Imprimerie Tourangelle, 1910, XX-530 p., 300 pl.
- La Touraine à travers les âges. Histoire des origines à nos jours. suivi d’un guide archéologique, Tours : Imprimerie tourangelle, 1911, X-294 p., 230 pl.
- L’Abbaye de Beaulieu-les-Loches et quelques monuments de sa dépendance. Collab. de Jean Hardion (préf. et l’église abbatiale, p. 1-50). Notes d’histoire et d’archéologie, Tours : Péricart, 1914, p. 51-300, 3 planches hors texte.
Articles
- « Le Cérémonial de la Sainte-Chapelle de Champigny ». L’Indépendant d’Indre-et-Loire, 1882.
- « Le Vieux Tours : les galeries du cloître Saint-Martin ». L’Avenir, 11 juillet 1886.
- « Histoire et Archéologie. Tésée, Saint-Aignan et Montrichard ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. VIII, 1889, p.145-173.
- « Histoire de cinq tableaux de Jean Cousin ». Revue des provinces de l’Ouest, Vannes, 1890 ; tiré à part, Vannes, Eugène Lafolye, 1890, 16 p.
- « Les Sculptures de l’abbaye de Solesmes ». Revue de l’art ancien et moderne, 1890.
- « Manuscrits du monastère de Monte Cassino. Leurs rapports avec l’école de Tours ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, VIII, 1891, p. 450-453.
- « À travers l’exposition artistique de Tours ». Revue de l’art ancien et moderne, Ier août 1892.
- « Projet de restitution de la basilique de St Martin, construite par St Perpet ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, IX, 1893, p. 9-12.
- « Documents sur la sculpture de Touraine aux XVe et XVIe siècles : la cathédrale, Amboise, Solemes, Saint-Paterne, Saint-Martin ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, IX, 1893, p. 222-223.
- « Le Portrait équestre de Henri II par J. Clouet, au château d’Azay-le-Rideau ». Revue de l’art ancien et moderne, 1894.
- « Les Gabriel, architectes, originaires de Tours ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, X, 1895, p. 195-196.
- « Les Monuments de la Touraine dessinés par Roger Gaignières ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, X, 1896, p. 100-127.
- « Les Peintures de la chapelle du cloître Saint-Gatien ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, X, 1896, p. 453-454.
- « Tableau de Boucher : Apollon visitant une bergère, portraits présumés du duc et de la duchesse de Choiseul (musée de Tours) ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XI, 1897, p. 188.
- « La Vierge d’Olivet au Louvre et l’école des bords de Loire ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XI, 1897, p. 131-132.
- « Une vierge de l’école de Léonard de Vinci à Saint-Paterne ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des Départements, Paris, 1897, p. 187-198
- « Le Tombeau des Bastarnay à Montrésor ». Sociétés des beaux-arts des départements, Paris, 1897, p. 206-211.
- « La Voie romaine de Tours à Poitiers sur les rives du Cher ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XI, 1898.
- « L’Abbaye bénédictine de Bois-Aubry ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XII, 1899, p. 225-248 et 281-304.
- « Les Tombeaux des Du Bellay à Gizeux ». Sociétés des beaux-arts des Départements, 1899, 12 p.
- « Le Tombeau d’Agnès Sorel à Loches ». Mémoires de la Société archéologique de Touraine, XLI, 1900, p. 113-151.
- « L’Église abbatiale de Marmoutier », d’après des dessins anciens. Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XIII, 1901, p. 28-31.
- « Le Tombeau de Henry de Bourbon-Montpensier à Champigny-sur-Veude ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, 1903, p. 252-255
- « Un tryptique tourangeau ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XIV, 1904, p. 564-567.
- « Documents sur les arts en Touraine ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XV, 1905, p. 120-128 et 152-164.
- « La Galerie des portraits des Abbesses de Fontevrault ». Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des Départements, 1905, p. 177 et sq.
- « Les Maisons historiques de Tours : l’Archevêché ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XVI ,1907, p. 16-82.
- « Antoine Charpentier, son atelier et ses œuvres ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, 1907, p. 168-182.
- « Miettes d’histoire ancienne ». L’Europe politique et littéraire, 1907-1910 ; tiré à part in 8°, [s. d.], 368 p.
- « Les Châteaux de Chaumont et Meillant, décoration sculpturale ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XVI, 1908.
- « Documents inédits sur les arts dans le Blésois ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, 1909, p. 44-81.
- « La Corporation des passementiers de Tours ». Mémoires de la Société archéologique de Touraine , XLIX, 1910, p. 152-262.
- « À propos de Michel Colombe. Séjour en Berry. Rapport entre ses œuvres et celles de Jean Fouquet et celles de Bourdichon ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XVIII, 1910, p. 97-116.
- « Jérémie le Pilleur, allégorie du mariage de Gaston d’Orléans et de Marie de Bourbon-Montpensier ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, 1911.
- « Notes d’Archéologie montoise : les constructeurs du Grand-Œuvre du Mont ». Annales du mont Saint-Michel, septembre 1912.
- « Les Statues des saints Côme et Damien, XVe siècle. Les œuvres d’art du musée du Vieux Chinon. L’architecte Pierre Lemercier, son portrait à Richelieu ». Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des Départements, 1912, p. 55-68.
- « Au pays des châteaux. Chaumont sur Loire, Ussé, Azay-le-Rideau, Véretz, Luynes, d’Amboise à Fontainebleau. Artistes Italiens, Cinq-Mars-La-Pile ». La Touraine artistique, littéraire, scientifique et mondaine, 1912-1914.
- « Un portrait de Jacques Hurault, (XVe siècle) au château de Cheverny. Les tombeaux des seigneurs de Reignac ». Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des Départements, 1913, p. 79-86.
- « Les Peintures murales de l’église du Grand Pressigny. Jacques de Beaune et quelques vitraux de Touraine ». Réunion des Sociétés Savantes des Départements, 1914, p. 178-202.
- « Étude sur les miniatures de Jehan Foucquet (Heures d’Étienne Chevallier) ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XXI, 1920, p. LXXXV-LXXXVI.
- « Le Château d’Amboise d’après les documents graphiques, les descriptions des voyageurs et les comptes de construction ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XXII, 1921, p. 35-36.
- « Étude sur la date et les raisons du voyage de Jehan Foucquet en Italie ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XXII, 1923, p. 70.
- « Les Maisons historiques de Tours : L’Hôtel n° 17 rue Paul-Louis Courrier et l’Hôtel de Lange ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XXII, 1923, p. 111-133, et 1924, p. 157-158.
- « Causeries d’art et d’histoire ». La Touraine Républicaine, 1926.
Direction d’ouvrages ou de revues
- Bulletin de la Société archéologique de Touraine et Mémoires de la Société archéologique de Touraine, 1895 -1901.
Conférences
- « Essai sur la Touraine et les travaux de Géographie » [étude lue]. In Congrès national de géographie tenu à Tours, 1893, 16 p.
- « La Touraine à l’époque gallo-romaine », texte improvisé au cours du Congrès de géographie tenu à Tours, 1893, 16 p.
- « Monseigneur Chevalier : son œuvre scientifique ». Notice lue à la Société archéologique de Touraine, 31 janvier 1894. Tours : Deslis Frères, 32 p.
- « Découvertes gallo-romaines à Yzeures : Note ». Mémoire communiqué au Congrès des Sociétés savantes à Paris, 1896.
- « Descartes et son œuvre scientifique ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XI, 1897, p. 46-53 [après la commémoration du tricentenaire de la naissance de Descartes en 1896].
Bibliographie critique sélective
- Herbomez Armand (d’). – « L.A. Bosseboeuf. École de calligraphie et de miniatures de Tours, des origines au Xe siècle ». Revue de la Bibliothèque de l’École des Chartres. Paris : A. Picard, 1891, LII, vol.1, p. 316-317.
- Carnoy Henry. – « Abbé L.A. Bosseboeuf ». In Dictionnaire biographique des membres du clergé catholique, Paris : G.Colombier, 1903, tiré à part, 14 p.
- S.n. – « Bosseboeuf, Auguste-Louis (abbé) ». In Dictionnaire biographique de Touraine illustré, 1901, 2 éd., Paris : Librairie E. Flammarion, « Les Dictionnaires Départementaux », édition R. Wagner.
- S. n. – « M. Louis Bosseboeuf », article nécrologique. Fonds Caron, Tours, 11 février 1928.
- Guignard Victor (chanoine). – « L’Abbé Louis-Auguste Bosseboeuf ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine, XXIV, 1928-1930, p. 94-104.
- Audard Ernest (chanoine). – Bibliographie des travaux historiques du chanoine Louis Bosseboeuf, historiographe du diocèse de Tours, 1852-1928. Tours : Librairie Lemiale, 1939, 92 p.
- Guillaume Jean. – L’Architecture de la première Renaissance en Poitou : Bonnivet, Oiron, l’art nouveau de 1510 à 1540. Thèse d’Etat en Lettres, université Paris-IV, 1981.
- Laurencin Michel. – « Bosseboeuf Louis Auguste ». In Dictionnaire biographique de Touraine, Chambray-les-Tours : édition CLD, 1990, p.107.
- Thomas Évelyne. – « Les logis royaux d’Amboise ». Revue de l’art, n° 100, 1993-2, p. 44-57.
- Riviale Laurence. – Les Verrières de la Sainte Chapelle de Champigny-sur-Veude (Indre-et-Loire) : étude historique, stylistique et iconographique. Mémoire de DEA, université de Tours, 1998.
- Toulier Christine. – Richelieu, le château et la cité idéale. Photographies Patrice Delatouche. Saint-Jean-de-Braye : Michel Berger, 2006.
- Thomas Évelyne. – Jean-Pierre Babelon, Le château d’Amboise. Bulletin Monumental, n° 164-III, 2006, p. 315-316.
Sources identifiées
Tours, Archives historiques du diocèse de Tours
- Fonds Audard, « Un missel de Marmoutiers du XIe siècle ». In La Revue de l’art chrétien. t. VII, 3e et 4e livraisons, 1889 ; tiré à part 34 p., une pl. en héliogravure
En complément : Voir la notice dans AGORHA